Gallimard NRF Paris 1948 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 54 pages, broché sous couverture imprimée.EDITION ORIGINALE ( mention fictive de 4ème édition ) au bon achevé d'imprimer du 7 juin 1948. Bel exemplaire enrichi d'un bel envoi autographe signé de Paul ELUARD.
GLM Paris 1939 In-4 carré ( 330 X 250 mm ), en feuilles sous couverture imprimée. Edition originale de la préface de Paul ELUARD: "Un droit de regard enfin sur le poème" et 7 pointes sèches de Valentine HUGO reproduites en phototypie par DUVAL en hors-texte. Tirage limité à 620 exemplaires numérotés. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 322 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). 467 illustrations dans et hors texte, iconographie choisie et commentée par Roger-Jean SEGALAT. Jaquette absente, très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 322 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). 467 illustrations dans et hors texte, iconographie choisie et commentée par Roger-Jean SEGALAT. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 322 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). 467 illustrations dans et hors texte, iconographie choisie et commentée par Roger-Jean SEGALAT. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 322 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). 467 illustrations dans et hors texte, iconographie choisie et commentée par Roger-Jean SEGALAT. Jaquette absente, très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 322 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). 467 illustrations dans et hors texte, iconographie choisie et commentée par Roger-Jean SEGALAT. Jaquette absente, très bel exemplaire.
Club Français du Livre 1954, in-8 carré relié toile blanche de l'éditeur, 535 p. (un cahier se détache, sinon très bon état) Tirage limité à 9126 exemplaires numérotés sur bon papier, maquette de Jacques Darche. Un volume très riche de sa "première anthologie vivante de la poésie du passé".
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2002 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LXXXIV-1663 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Edition établie par Marcelle DUMAS et Lucien SCHELER. Très bel exemplaire.
Pierre Seghers 1945, in-8 broché, couverture à rabats ornée d'une composition calligraphique, non paginé (24 p.) (très bon exemplaire) Edition originale tirée à 685 exemplaires, 1 des 650 numérotés sur vélin du Marais. Belle édition de ce petit recueil de poèmes, agrémentée d'un portrait de l'auteur par Marcoussis en frontispice.
Poésie 42 - Seghers Villeneuve-lès-Avignon 1942 In-8 ( 210 X 130 mm ) de 67 pages, broché sous couverture imprimée. Édition originale. L'un des 1800 exemplaires numérotés sur vélin. Marges de la couverture brunies, bel exemplaire bien complet de sa rare bande de lancement bleutée "Poètes qui s'ignorent et Poètes qui s'oublient".
Editions Surréalistes Paris 1930 In-8 carré ( 235 X 185 mm ) de 124 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 2000 exemplaires numérotés sur papier impondérable Sorel-Moussel. Couverture effrangée avec petits manques, bel état intérieur.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1972 In-12 ( 175 X 110 mm ) de IX-1505 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition établie par Marcelle DUMAS et Lucien SCHELER. Très bel exemplaire.
Editions G.P. 1977, in-8 cartonnage illustré de l'éditeur, non paginé, neviron 40 p. (très bon exemplaire) Nouvelle édition (l'originale est de 1951) du seul album pour enfants composé par le poète ; ces aventures d'une petite fille si légère qu'un souffle de vent l'emporte dans les airs sont joliment illustrés par Jacqueline Duhème.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1968 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LXXXIV-1663 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition établie par Marcelle DUMAS et Lucien SCHELER. Très bel exemplaire.
Editions De Minuit Paris 1945 In-8 broché ( 225x140 mm ) de 76 pages.Portrait de l'auteur par Picasso en frontispice. Impression sur papier bleu, marges légèrement jaunies. Bon exemplaire.
Paris 1944 in-8° Un feuillet plié en deux.
EDITION ORIGINALE hors commerce de ce poème imprimé en double page centrale, et illustré en quatrième de couverture d'une LITHOGRAPHIE originale de Jean DUBUFFET, signée et datée dans la pierre. Tirage unique à 100 exemplaire, celui-ci portant un ENVOI autographe signé d'Eluard à Fred Barzilay. JOINT une CARTE POSTALE autographe de Dominique Eluard, contresignée par Paul Eluard. >>>> Envoyée de Saint-Tropez le 15 mai 1951 selon l'oblitération, le couple donne de ses nouvelles, quelques semaines avant leur mariage célébré dans le village le 15 juin suivant, avec Picasso et Françoise Gilot pour témoins. Anticipant un peu l'évènement, Dominique annonce : « Le temps est breton mais on est quand même bien contents d'être dans notre maison de jeunes mariés ». Elle évoque ensuite LA BAVARDE, fête qui s'y déroule alors et durant laquelle les habitants en armes revêtent des uniformes de soldats et font retentir les fusils en l'honneur du Saint patron : « il faut absolument voir cela un jour - la voir ce n'est rien. Mais l'entendre ! Nous vivons dans les tromblons et les canons ». La lithographie qui orne cette plaquette, titrée LE SALUT DE LA FENETRE est une des premières estampe de Dubuffet, qui découvre la gravure lors d'un stage chez Mourlot de septembre à novembre 1944. L'artiste réunira ses planches dans l'album MATIERE ET MEMOIRE, édité par Mourlot lui-même avec une préface de Francis Ponge. C'est dans cette série que Dubuffet choisira ce sujet pour illustrer le poème que son ami Paul Eluard lui dédia. La date d'août 1944 annoncée sur la plaquette est celle du poème d'Eluard. La lithographie de Dubuffet fut exécutée deux mois plus tard. Dans une lettre du 6 octobre, Dubuffet écrit à Jean Paulhan qui semble être à l'origine de cette édition : « Le tirage des quelques mots rassemblés : juste cent. Je me suis permis de les emporter à midi en quittant l'atelier Mourlot. Je dépose deux paquets de 33 chacun : donc un paquet pour le gentil éditeur, l'autre pour Eluard. Cette petite édition m'est très chère ; je vous en remercie profondément. C'est un très vif plaisir pour moi de distribuer ce livret à mes plus intimes amis ». De la même manière, Paul Eluard offrit cet exemplaire à son ami le photographe Fréderic Barzilay. Très bon 0
GLM, Paris 1936, 12,5x17cm, broché.
| Offert à l'ami au-dessus des mots, le compagnonde toutes les guerres et des amours aussi | * Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali. Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char?: «?Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard.?» C'est en 1929 que René Char découvre les vers de Paul Eluard; subjugué, le jeune poète islois de vingt-deux ans décide de lui envoyer un exemplaire de son recueil Arsenal sur lequel il rédige cette dédicace?: «?à Paul éluard enfin. L'Isle, 17 septembre 1929.?» Son aîné lui répond avec bienveillance quelques semaines plus tard?: «?Cher Monsieur, n'est-il pas possible que nous nous connaissions mieux?? Ne pensez-vous pas venir à Paris?? Je serais heureux de vous dire combien j'aime vos poèmes - tout ce si beau livre.?» Le jeune Char est exalté et part pour la première fois rencontrer son «?frère de substitution?» (Laurent Greilsamer, René Char, Perrin, 2012), puis prend rapidement la décision de venir s'installer à Paris auprès de ses nouveaux compagnons Aragon, Breton et éluard et se range sous la bannière surréaliste. éluard, abandonné par Gala qui le quitte pour Dali, propose à Char de venir vivre dans l'appartement de la rue Becquerel. Les deux célibataires engagent bientôt Odette, une jeune bonne pour le moins avenante?: «?Char apprécie ce service stylé et s'étonne cependant de la gentillesse appuyée de cette jolie brune. Un jour, il la prend dans ses bras. La jeune beauté lui sourit, se laisse faire et se révèle experte. Le soir, René raconte son aventure à éluard qui se fait servir le lendemain son petit déjeuner au lit et invite Odette à le rejoindre. Un trio provisoire se forme.?» (op.cit.) Char et éluard, devenus inséparables, partagent le goût de la fête et de la séduction frénétique et arpentent les boulevards parisiens en quête d'aventures. Ainsi, le soir du 21 mai 1930, font-ils la rencontre d'une comédienne et trapéziste sans le sou?: Nusch. «?éluard décide de la ramener, tel un colis précieux, rue Becquerel. Mais il faudra toute l'amitié de Char et sa force de persuasion pour convaincre la jeune femme de rester afin de donner à éluard le temps, tout le temps de s'éprendre.?». (op. cit.) Char joua ainsi le rôle de médiateur et permit à éluard de conquérir le grand amour de sa vie, décédé prématurément en 1946 d'une hémorragie cérébrale. Malgré plusieurs brouilles passagères - jamais pour les femmes mais toujours pour les idées - les deux poètes entretiendront une relation amicale et intellectuelle forte jusqu'à la fin de la vie d'éluard. «?Je suis vieux, René, par instants - à force de ne plus aimer la vie. Je vis par devoir. Mais je t'aime profondément, comme je t'ai toujours aimé?: ne te choque de rien; venant de moi, tout est pour moi affection et admiration. [...] Quelle preuve de plus peux-tu en avoir que je te dise que tu es le seul homme à qui je pourrais avouer ce grand vide que je porte en moi et devant qui je pourrais pleurer autant que j'en ai toujours envie.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Sans lieu [Paris], sans date [1949], 1 volume in-4 de 305x240 mm environ, en feuillets libres non paginés, sous couverture de papier cartonné illustrée d'une fleur bleue. Complet des 6 poèmes gravés sur bois dans des encadrements divers et 6 bois gravés H/T. en couleurs par Z. Srnitch. Édition originale de ce recueil de Paul Eluard. Exemplaire N° 48 d'un tirage unique à 50 exemplaires sur vélin Angoumois, numérotés et signés au crayon par l'artiste et l'auteur. Très rare.
Eugène Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. C'est en 1949 qu' il se rend en Grèce accompagné de deux journalistes résistants, issus de la gauche socialiste : Yves Farge et Jean-Maurice Hermann. À son retour, Eluard publie ce recueil de poèmes illustrés en hommage aux résistants grecs. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé à Pierre Drieu la Rochelle. Paris, Gallimard, (19 mars) 1929. 1 vol. (120 x 190 mm) de 133 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé : « à Drieu, Paul Eluard ».
Éluard a toujours eu le génie des titres et celui du recueil L’Amour la Poésie ne déroge pas à la règle. Il fait suite à Capitale de la douleur et contient notamment le célèbre vers « La Terre est bleue comme une orange » (premier vers du septième poème du premier chapitre intitulé « Premièrement »). Il est dédié « à Gala, ce livre sans fin ». Si « la femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves » selon Baudelaire, les surréalistes ont magnifié la relation amoureuse. Au premier rang, la poésie d’Éluard aura laissé les vers les plus vibrants, et notamment ce recueil qui contient, divisés en quatre partie, quelque 82 poèmes mettant tour à tour en jeu la pureté, la grâce, l’absence, le manque, le désir et jusqu’à la séparation : « Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin / Je te cherche par de là l’attente / Par-delà moi-même / Et je ne sais plus tant je t’aime / Lequel de nous deux est absent ». Un des plus beaux recueils de poèmes de Paul Éluard. Précieux exemplaire offert à Pierre Drieu la Rochelle, compagnon de route de la première heure. Si ce dernier était encore plus proche de Louis Aragon et d’André Breton, les liens avec lui furent nombreux au milieu des années 1920, même si Breton et Éluard, qui pensaient au départ pouvoir concilier les contraires, durent vite prendre acte que Drieu dénonce les impasses de la politique, très hostile aux communistes et à leur emprise. La rupture d’avec le groupe surréaliste eut lieu en août 1925, avec en point d’orgue la parution d’une lettre ouverte, « La véritable erreur des surréalistes », publié dans La Nouvelle Revue française : « Vous êtes tout bonnement en train de prendre position. L’hiver dernier, vous aviez déjà pris position littéraire : le surréalisme, une position solide, détaillée, abondamment pourvue de doctrines, d’exemples, de précédents, d’autorité, de disciples, de camelots […]. Maintenant, vous doublez votre art poétique d’une ligne d’appui politique selon un procédé périodiquement utilisé par les littérateurs en France. Vous vous installez en face des néo-classiques, dans le même secteur étroit, encombré de vieux cadavres et de galimatias de l’autre siècle […]. » Aragon, autrefois son inséparable, lui répondra en septembre : « Regarde, encore une fois mon ami, avec quelles gens tu te ligues, dans le sens de quelles gens tu abondes […]. Eh bien, va, mon garçon, puisque tu leur as fait risette, voilà leur appeau […]. Tu n’es qu’un homme comme les autres, et pitoyable, et peu fait pour montrer leur chemin aux hommes, un homme perdu, et que je perds. Tu t’en vas, tu t’effaces. Il n’y a plus personne au lointain, et, tu l’as bien voulu, ombre, va-t’en, adieu. » La rupture sera moins forte avec Éluard, mais effective après la guerre d’Espagne et plus encore à partir de 1939. Paul Éluard répondra fermement en septembre 1942 à une ultime tentative d’approche de Drieu : « Dans le temps, j’ai eu pour vous, Drieu, de l’estime et une réelle affection. Il y a deux ans j’ai même cru que, grâce aux circonstances, j’allais vous retrouver. Vous vous étonnez, paraît-il, de mon attitude envers vous. Mettons-la, pour rester très général, sur le compte d’un certain avis qui rend responsable de n’importe quel ‘crime’ (sic) des hommes, des femmes et des ENFANTS qui en sont innocents. J’ai trop de cousins ! »
<p>À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Lorsque se déroule dans ma mémoire le long film de l’œuvre de Picasso, je suis toujours frappé d’admiration par l’enthousiasme, le travail, l’incessant mouvement d’un homme dont le message restera, j’en suis persuadé, “le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. L’enthousiasme de Picasso ne se ralentit jamais. C’est sa force et son secret. Chaque pas en avant lui découvre un nouvel horizon. Le passé ne le retient pas ; le monde s’ouvre à lui, un monde où tout est encore à faire et non à refaire… « C’est ainsi que Picasso est lié à l’histoire éternelle des hommes. Tels sont les mots magnifiques et poignants de Paul Eluard pour dire son amitié à Pablo Picasso. Une amitié qui débute en 1935, lors de leur première rencontre et qui va durer seize ans, jusqu’à la mort d’Éluard, en 1952. Une amitié de toute une vie, créatrice, qui va engendrer une véritable émulation, une fraternité, un engagement. Entre ces deux hommes, tout converge : un même goût pour la poésie, l’art, une même vision de la création artistique, un même style de vie. Dès les années 1920, Paul Eluard collectionnait déjà des œuvres de Picasso, mais c’est au milieu des années 1930 que leur amitié s’affirme. Ils se retrouvent dans les actions collectives du mouvement surréaliste, partagent une même passion pour l’art moderne et la poésie, s’engagent contre le fascisme et pour la liberté des peuples, pour la paix. Cet engagement va nourrir la poésie d’Eluard et l’art de Picasso, dans un dialogue riche et ininterrompu : l’un écrit les plus beaux poèmes pour la paix, indissociables de ses poèmes d’amour, l’autre dessine des colombes dans de multiples variations. Car dans la Bible, cet oiseau annonce à Noé la fin du Déluge en lui apportant un rameau d’olivier. Sublime emblème de la paix, la colombe représente la fin du chaos. Cet engagement pour la paix et la liberté trouvera son ultime expression en 1951, lors de la publication du recueil Le Visage de la paix. À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret, rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Je connais tous les lieux où la colombe loge Et le plus naturel est la tête de l’homme. « L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir. « L’architecture de la paix Repose sur le monde entier. </p> Paris, 2018 Hazan 224 p., 2 volumes sous emboîtage. 19 x 24
Neuf
1925 Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, cousu (minime tache sur le premier plat).Édition originale rare. Cette publication surréaliste, auto-éditée (comme les suivantes), précède de quelques semaines seulement la création des Éditions surréalistes (mars 1926). Les 152 vérités et conseils sont plus révolutionnaires et loufoques, que notoires et sages... ; en effet, nous découvrons que : "Les éléphants sont contagieux.", "Jouer du violon le mardi.", "Il n'y a pas de désir sans reine.", "Mon prochain, c'est hier et demain", "Tuer n'est pas voler.", "Vivre d'erreurs et de parfums"... La complicité des deux poètes du jeune mouvement surréaliste se perçoit dans cette fantaisie.Paul Éluard offrit cet exemplaire sur papier d'édition (il y eut aussi 10 chine et 15 hollande) à Edmond Bonniot, amateur de littérature et futur gendre de Stéphane Mallarmé. Il lui adressa ce poétique envoi autographe signé : "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard".Membre régulier, dès 1892, des mardis de la rue de Rome, ami de nombre d'auteurs, Edmond Bonniot épousa la fille de Mallarmé, Geneviève, après la mort de ce dernier ; détenteur des dernières volontés du poète, il put mener à bien, avec son épouse, les publications posthumes des Poésies et du Coup de dé.------Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, sewn (minor stain on the first cover).Rare first edition. This surrealist publication, self-published (like the following ones), precedes by only a few weeks the creation of the Éditions surréalistes (March 1926). The 152 truths and advice are more revolutionary and eccentric than sensible and wise...; indeed, we discover that: "Elephants are contagious", "Playing the violin on Tuesdays", "There is no desire without a queen", "My neighbour is yesterday and tomorrow", "Killing is not stealing", "Living on errors and perfumes"... The complicity of the two poets of the young surrealist movement can be perceived in this fantasy.Paul Éluard offered this copy on edition paper (there were also 10 chine and 15 hollande) to Edmond Bonniot, a collector of literature and future son-in-law of Stéphane Mallarmé. He sent him this poetic and signed autograph inscription: "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard" (to Monsieur le docteur Bonniot, the sun diminishes the hats and the eyes, Paul Éluard). A regular member of the Tuesdays in the rue de Rome from 1892 onwards, and a friend of many authors, Edmond Bonniot married Mallarmé's daughter Geneviève after the latter's death; as holder of Mallarmé's last will and testament, he was able to organise the posthumous publication of the Poésies and the Coup de dé with his wife.
Paris 29 Novembre 1945, 21x22cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Paul Eluard adressée à Marco Ristic (que Paul Eluard francise en Marco Ristitch) théoricien et fondateur du surréalisme serbe,17 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Marco Ristic est en France et Paul Eluard brûle de le rencontrer : "Inutile de vous dire mon impatience de vous revoir, mais je vous savais occupé à votre arrivée et, depuis un mois, j'ai été au lit." mêmz si son emploi ne lui permet pas tout de suite : "Levé hier, je dois partir demain matin pour Bruxelles... [...] Je voudrais bien que vous me téléphoniez alors pour que nous prenions rendez-vous." Le poète souhaite faire connaître à son correspondant l'architecte croate Josip Markovic, père de son amie Dora Maar, la muse de Pablo Picasso : "Une grande amie, Dora Maar, me demande de vous recommander son poère, Mr Markovitch. Je vous serais reconnaissant de le recevoir." Afin de faciliter ces contacts espérés et entrevus, Paul Eluard précise son adresse et son numéro de téléphone parisiens. Jolie missive illustrant les connections internationales du surréalisme et décorée de la belle signature manuscrite de Paul Eluard, l'un de ses plus importants représentants. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions G.L.M., 1935, 1 volume de 185x245 mm environ, 14 feuillets non numérotés sous chemise à rabats illustrée, contenant les poèmes de Paul Eluard, illustrés de 12 photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Exemplaire N° 25, Un des 1200 exemplaires sur vélin dont 1000 numérotés de 21 à 1020. Petite mouillure claire dans la marge interne au bas du dos sur l'ensemble des feuillets, chemise externe frottée avec plis, intérieur bon état.
La femme dEluard, Nusch, joue le rôle de la muse, dune figure archétypale. Son corps est disposé de telle sorte quil sintègre au livre, à sa matérialité. Première collaboration de Man Ray/ Paul Eluard.14 feuillets non numérotés. Poèmes de Paul Eluard illustrés de 12 Photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.