Spadem 1994 in12. 1994. Non relié + chemise cartonnée.
intérieur propre pages non-coupées chemise cartonnée ternie et tachée de rousseurs
Paris, Éditions Gallimard, La Pléiade, 1968 ; in-12, LXXXIV-1663 pp., reliure d'éditeur plein cuir, coloris havane, dos lisse, sans jaquette. Bibliothèque de la Pléiade, N° 200. Préface et chronologie de Lucien Scheler. Textes établis et annotés par Marcelle Dumas et Lucien Scheler. Très bon état.
Pierre seghers 1951 in8. 1951. Relié.
Bon état de conservation couverture de belle facture tranches fânées intérieur propre bonne tenue
De Ronsard Pierre De la Fontaine Jean Eluard Paul Lefebvre Gabriel
Reference : 100108568
(2001)
ISBN : 2804605310
La renaissance du livre 2001 121 pages 1x24x12cm. 2001. Broché. 121 pages.
Très bon état
Paris, Éditions de Minuit, 1946 ; in-8, 90 pp., broché. Nouvelle édition revue et augmentée. Papier légèrement teinté de bleu. Bon état.
S. l. (France), Pierre Seghers, Éditeur, 1963 ; grand in-8 (143 x 229 mm), 82 pp., broché, couverture à rabats. Ex libris Alfred Neher. Couverture ornée d'un dessin de Jean Lurçat.
Paris, Éditions de Minuit, 1944 ; in-8 (138 x 212 mm), 64 pp., broché (couverture décollée, dos en tête et en queue légèrement décollé). Poésies, et Raisons d'écrire, entre autres, et bibliographie. Une illustration en noir et blanc (frontispice de Pablo Picasso).
Paris 1944 in-8° Un feuillet plié en deux.
EDITION ORIGINALE hors commerce de ce poème imprimé en double page centrale, et illustré en quatrième de couverture d'une LITHOGRAPHIE originale de Jean DUBUFFET, signée et datée dans la pierre. Tirage unique à 100 exemplaire, celui-ci portant un ENVOI autographe signé d'Eluard à Fred Barzilay. JOINT une CARTE POSTALE autographe de Dominique Eluard, contresignée par Paul Eluard. >>>> Envoyée de Saint-Tropez le 15 mai 1951 selon l'oblitération, le couple donne de ses nouvelles, quelques semaines avant leur mariage célébré dans le village le 15 juin suivant, avec Picasso et Françoise Gilot pour témoins. Anticipant un peu l'évènement, Dominique annonce : « Le temps est breton mais on est quand même bien contents d'être dans notre maison de jeunes mariés ». Elle évoque ensuite LA BAVARDE, fête qui s'y déroule alors et durant laquelle les habitants en armes revêtent des uniformes de soldats et font retentir les fusils en l'honneur du Saint patron : « il faut absolument voir cela un jour - la voir ce n'est rien. Mais l'entendre ! Nous vivons dans les tromblons et les canons ». La lithographie qui orne cette plaquette, titrée LE SALUT DE LA FENETRE est une des premières estampe de Dubuffet, qui découvre la gravure lors d'un stage chez Mourlot de septembre à novembre 1944. L'artiste réunira ses planches dans l'album MATIERE ET MEMOIRE, édité par Mourlot lui-même avec une préface de Francis Ponge. C'est dans cette série que Dubuffet choisira ce sujet pour illustrer le poème que son ami Paul Eluard lui dédia. La date d'août 1944 annoncée sur la plaquette est celle du poème d'Eluard. La lithographie de Dubuffet fut exécutée deux mois plus tard. Dans une lettre du 6 octobre, Dubuffet écrit à Jean Paulhan qui semble être à l'origine de cette édition : « Le tirage des quelques mots rassemblés : juste cent. Je me suis permis de les emporter à midi en quittant l'atelier Mourlot. Je dépose deux paquets de 33 chacun : donc un paquet pour le gentil éditeur, l'autre pour Eluard. Cette petite édition m'est très chère ; je vous en remercie profondément. C'est un très vif plaisir pour moi de distribuer ce livret à mes plus intimes amis ». De la même manière, Paul Eluard offrit cet exemplaire à son ami le photographe Fréderic Barzilay. Très bon 0
GLM, Paris 1936, 12,5x17cm, broché.
| Offert à l'ami au-dessus des mots, le compagnonde toutes les guerres et des amours aussi | * Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali. Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char?: «?Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard.?» C'est en 1929 que René Char découvre les vers de Paul Eluard; subjugué, le jeune poète islois de vingt-deux ans décide de lui envoyer un exemplaire de son recueil Arsenal sur lequel il rédige cette dédicace?: «?à Paul éluard enfin. L'Isle, 17 septembre 1929.?» Son aîné lui répond avec bienveillance quelques semaines plus tard?: «?Cher Monsieur, n'est-il pas possible que nous nous connaissions mieux?? Ne pensez-vous pas venir à Paris?? Je serais heureux de vous dire combien j'aime vos poèmes - tout ce si beau livre.?» Le jeune Char est exalté et part pour la première fois rencontrer son «?frère de substitution?» (Laurent Greilsamer, René Char, Perrin, 2012), puis prend rapidement la décision de venir s'installer à Paris auprès de ses nouveaux compagnons Aragon, Breton et éluard et se range sous la bannière surréaliste. éluard, abandonné par Gala qui le quitte pour Dali, propose à Char de venir vivre dans l'appartement de la rue Becquerel. Les deux célibataires engagent bientôt Odette, une jeune bonne pour le moins avenante?: «?Char apprécie ce service stylé et s'étonne cependant de la gentillesse appuyée de cette jolie brune. Un jour, il la prend dans ses bras. La jeune beauté lui sourit, se laisse faire et se révèle experte. Le soir, René raconte son aventure à éluard qui se fait servir le lendemain son petit déjeuner au lit et invite Odette à le rejoindre. Un trio provisoire se forme.?» (op.cit.) Char et éluard, devenus inséparables, partagent le goût de la fête et de la séduction frénétique et arpentent les boulevards parisiens en quête d'aventures. Ainsi, le soir du 21 mai 1930, font-ils la rencontre d'une comédienne et trapéziste sans le sou?: Nusch. «?éluard décide de la ramener, tel un colis précieux, rue Becquerel. Mais il faudra toute l'amitié de Char et sa force de persuasion pour convaincre la jeune femme de rester afin de donner à éluard le temps, tout le temps de s'éprendre.?». (op. cit.) Char joua ainsi le rôle de médiateur et permit à éluard de conquérir le grand amour de sa vie, décédé prématurément en 1946 d'une hémorragie cérébrale. Malgré plusieurs brouilles passagères - jamais pour les femmes mais toujours pour les idées - les deux poètes entretiendront une relation amicale et intellectuelle forte jusqu'à la fin de la vie d'éluard. «?Je suis vieux, René, par instants - à force de ne plus aimer la vie. Je vis par devoir. Mais je t'aime profondément, comme je t'ai toujours aimé?: ne te choque de rien; venant de moi, tout est pour moi affection et admiration. [...] Quelle preuve de plus peux-tu en avoir que je te dise que tu es le seul homme à qui je pourrais avouer ce grand vide que je porte en moi et devant qui je pourrais pleurer autant que j'en ai toujours envie.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Villeneuve-lès-Avignon, Poésie 42, (24 juin) 1942. 1 vol. (145 x 210 mm) de 67 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Un des 75 premiers exemplaires sur vergé (n° 58). Bande à parution conservée.
Cela, à notre connaissance, n'a jamais été signalé, mais c'est le texte d'une conférence d'avant-guerre et les fragments lus ce soir-là que reprend ici Paul Éluard en vue de les faire publier par Pierre Seghers, comme il s'en ouvre à son ami Louis Parrot dans une carte interzones du 14 avril 1942. Le 21 février 1939, en effet, à l'initiative de la compagnie du Diable écarlate dirigée par Sylvain Itkine dont la troupe avait joué dans les usines occupées lors des grandes grèves de juin 1936, Éluard était intervenu au Proscenium d'Europe du Théâtre Pigalle, et de nombreux encarts l'avaient annoncé dans la presse. Dans son édition du 25 mai 1939, Excelsior revenait sur l'événement et parlait expressément d'une « «séance de poésie involontaire et de poésie intentionnelle» présentée par une conférence de Paul Éluard, où, à côté des poèmes de Rimbaud, d'Apollinaire, de Laforgue et de Raymond Roussel, on entendait le Vieux Paralytique, de Jules Jouy, les Admirables Secrets du Grand Albert, un rêve d'un enfant de onze ans, une lettre de la religieuse portugaise et les Impudiques, de Victor Litschfousse. » « J'ai lu votre texte et les citations avec une belle joie, s'enthousiasme Seghers auprès d'Éluard dès le 22 mai 1942, je suis ravi, et je vais m'employer au succès absolument certain. [...] Je pars pour Lyon mardi apporter le texte à l'imprimeur. Je veux une typo simple, mais heureuse. Je prends pour vous mes dernières rames de papier ». Deux jours plus tard, dans une lettre à Parrot du 24 mai, Éluard souhaitant son livre « utile, fécond », précise son « intention profonde » : « amener l'esprit poétique en France dans des contrées mal appréciées jusqu'ici, à une plus vaste objectivité, à sa mère, «la vie de tous les hommes» ». Tandis que des fragments de citations sont confiés au groupe la Main à plume de Noël Arnaud qui les publie avec d'autres textes dans La Conquête du monde par l'image, le projet s'enrichit encore de quelques citations nouvelles qu'Éluard communique à Parrot dans deux lettres des 30 et 31 mai 1942 (Éluard livre d'identité, p. 186), puis des tracasseries de la censure retardent un peu le projet, de sorte que le livre est sous presse le 8 juillet 1942 seulement, en retard sur l'achevé d'imprimer. « Si profond que soit l'engagement de Paul Éluard dans la vie politique et nationale, fera remarquer Decaunes dans sa biographie (p. 202-203), il n'en renonce pas pour autant à ce qui demeure, à ses yeux, la plus haute fonction de la poésie : la découverte, la conquête, par le moyen du langage à travers le langage, de tous les trésors de l'homme [...]. C'est pourquoi la publication, en pleine occupation, de Poésie involontaire, poésie intentionnelle, est, d'un certain point de vue, un acte au moins aussi significatif que celle des poèmes de résistance. » C'était d'ailleurs en ce sens qu'il s'était rapproché de Noël Arnaud.
Sans lieu [Paris], sans date [1949], 1 volume in-4 de 305x240 mm environ, en feuillets libres non paginés, sous couverture de papier cartonné illustrée d'une fleur bleue. Complet des 6 poèmes gravés sur bois dans des encadrements divers et 6 bois gravés H/T. en couleurs par Z. Srnitch. Édition originale de ce recueil de Paul Eluard. Exemplaire N° 48 d'un tirage unique à 50 exemplaires sur vélin Angoumois, numérotés et signés au crayon par l'artiste et l'auteur. Très rare.
Eugène Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. C'est en 1949 qu' il se rend en Grèce accompagné de deux journalistes résistants, issus de la gauche socialiste : Yves Farge et Jean-Maurice Hermann. À son retour, Eluard publie ce recueil de poèmes illustrés en hommage aux résistants grecs. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé à Pierre Drieu la Rochelle. Paris, Gallimard, (19 mars) 1929. 1 vol. (120 x 190 mm) de 133 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé : « à Drieu, Paul Eluard ».
Éluard a toujours eu le génie des titres et celui du recueil L’Amour la Poésie ne déroge pas à la règle. Il fait suite à Capitale de la douleur et contient notamment le célèbre vers « La Terre est bleue comme une orange » (premier vers du septième poème du premier chapitre intitulé « Premièrement »). Il est dédié « à Gala, ce livre sans fin ». Si « la femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves » selon Baudelaire, les surréalistes ont magnifié la relation amoureuse. Au premier rang, la poésie d’Éluard aura laissé les vers les plus vibrants, et notamment ce recueil qui contient, divisés en quatre partie, quelque 82 poèmes mettant tour à tour en jeu la pureté, la grâce, l’absence, le manque, le désir et jusqu’à la séparation : « Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin / Je te cherche par de là l’attente / Par-delà moi-même / Et je ne sais plus tant je t’aime / Lequel de nous deux est absent ». Un des plus beaux recueils de poèmes de Paul Éluard. Précieux exemplaire offert à Pierre Drieu la Rochelle, compagnon de route de la première heure. Si ce dernier était encore plus proche de Louis Aragon et d’André Breton, les liens avec lui furent nombreux au milieu des années 1920, même si Breton et Éluard, qui pensaient au départ pouvoir concilier les contraires, durent vite prendre acte que Drieu dénonce les impasses de la politique, très hostile aux communistes et à leur emprise. La rupture d’avec le groupe surréaliste eut lieu en août 1925, avec en point d’orgue la parution d’une lettre ouverte, « La véritable erreur des surréalistes », publié dans La Nouvelle Revue française : « Vous êtes tout bonnement en train de prendre position. L’hiver dernier, vous aviez déjà pris position littéraire : le surréalisme, une position solide, détaillée, abondamment pourvue de doctrines, d’exemples, de précédents, d’autorité, de disciples, de camelots […]. Maintenant, vous doublez votre art poétique d’une ligne d’appui politique selon un procédé périodiquement utilisé par les littérateurs en France. Vous vous installez en face des néo-classiques, dans le même secteur étroit, encombré de vieux cadavres et de galimatias de l’autre siècle […]. » Aragon, autrefois son inséparable, lui répondra en septembre : « Regarde, encore une fois mon ami, avec quelles gens tu te ligues, dans le sens de quelles gens tu abondes […]. Eh bien, va, mon garçon, puisque tu leur as fait risette, voilà leur appeau […]. Tu n’es qu’un homme comme les autres, et pitoyable, et peu fait pour montrer leur chemin aux hommes, un homme perdu, et que je perds. Tu t’en vas, tu t’effaces. Il n’y a plus personne au lointain, et, tu l’as bien voulu, ombre, va-t’en, adieu. » La rupture sera moins forte avec Éluard, mais effective après la guerre d’Espagne et plus encore à partir de 1939. Paul Éluard répondra fermement en septembre 1942 à une ultime tentative d’approche de Drieu : « Dans le temps, j’ai eu pour vous, Drieu, de l’estime et une réelle affection. Il y a deux ans j’ai même cru que, grâce aux circonstances, j’allais vous retrouver. Vous vous étonnez, paraît-il, de mon attitude envers vous. Mettons-la, pour rester très général, sur le compte d’un certain avis qui rend responsable de n’importe quel ‘crime’ (sic) des hommes, des femmes et des ENFANTS qui en sont innocents. J’ai trop de cousins ! »
<p>À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Lorsque se déroule dans ma mémoire le long film de l’œuvre de Picasso, je suis toujours frappé d’admiration par l’enthousiasme, le travail, l’incessant mouvement d’un homme dont le message restera, j’en suis persuadé, “le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. L’enthousiasme de Picasso ne se ralentit jamais. C’est sa force et son secret. Chaque pas en avant lui découvre un nouvel horizon. Le passé ne le retient pas ; le monde s’ouvre à lui, un monde où tout est encore à faire et non à refaire… « C’est ainsi que Picasso est lié à l’histoire éternelle des hommes. Tels sont les mots magnifiques et poignants de Paul Eluard pour dire son amitié à Pablo Picasso. Une amitié qui débute en 1935, lors de leur première rencontre et qui va durer seize ans, jusqu’à la mort d’Éluard, en 1952. Une amitié de toute une vie, créatrice, qui va engendrer une véritable émulation, une fraternité, un engagement. Entre ces deux hommes, tout converge : un même goût pour la poésie, l’art, une même vision de la création artistique, un même style de vie. Dès les années 1920, Paul Eluard collectionnait déjà des œuvres de Picasso, mais c’est au milieu des années 1930 que leur amitié s’affirme. Ils se retrouvent dans les actions collectives du mouvement surréaliste, partagent une même passion pour l’art moderne et la poésie, s’engagent contre le fascisme et pour la liberté des peuples, pour la paix. Cet engagement va nourrir la poésie d’Eluard et l’art de Picasso, dans un dialogue riche et ininterrompu : l’un écrit les plus beaux poèmes pour la paix, indissociables de ses poèmes d’amour, l’autre dessine des colombes dans de multiples variations. Car dans la Bible, cet oiseau annonce à Noé la fin du Déluge en lui apportant un rameau d’olivier. Sublime emblème de la paix, la colombe représente la fin du chaos. Cet engagement pour la paix et la liberté trouvera son ultime expression en 1951, lors de la publication du recueil Le Visage de la paix. À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret, rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Je connais tous les lieux où la colombe loge Et le plus naturel est la tête de l’homme. « L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir. « L’architecture de la paix Repose sur le monde entier. </p> Paris, 2018 Hazan 224 p., 2 volumes sous emboîtage. 19 x 24
Neuf
Man Ray: dessins illustrés par les poemes de Paul Eluard. Man Ray / Aux Editions Jeanne Bucher, Paris, 1937. In-4 p. (mm. 282x220), brossura editoriale illustrata, pp. 176,(14), al frontespizio lo stesso disegno della copertina anteriore. Le 67 riproduzioni in bianco e nero dei disegni di Man Ray sono così suddivise: 1 al frontespizio (Le Pont Brisé), 54 accompagnate dai testi delle poesie di Eluard, 2 ritratti di Sade, 6 ritratti (tra cui Nusch, Picasso, Breton, Eluard, Man Ray) e 4 details (l'occhio di Sade, la bocca di Breton, capelli di donna, la matita a forma di campanile di Man Ray)."Edizione originale" di questa splendida raccolta di poesie e disegni, pubblicata nel 1937, preceduta da una poetica prefazione di Paul Eluard: Le dessin de Man Ray: toujours le désir, non le besoin. Pas un duvet, pas un nuage, mais des ailes, des dents, des griffes.. Une bouche autour de laquelle la terre tourn. Man Ray dessine pour etre aimé. La collezione "Les Mains Libres" (una composizione a mani libere) è una celebrata collaborazione tra Man Ray e Paul Eluard; attraverso quest'opera di punta del movimento surrealista i due artisti rivendicano la loro libertà creativa. Bellissimo libro dartista in tiratura limitata di 650 copie numerate. La ns., 526, è molto ben conservata.
1925 Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, cousu (minime tache sur le premier plat).Édition originale rare. Cette publication surréaliste, auto-éditée (comme les suivantes), précède de quelques semaines seulement la création des Éditions surréalistes (mars 1926). Les 152 vérités et conseils sont plus révolutionnaires et loufoques, que notoires et sages... ; en effet, nous découvrons que : "Les éléphants sont contagieux.", "Jouer du violon le mardi.", "Il n'y a pas de désir sans reine.", "Mon prochain, c'est hier et demain", "Tuer n'est pas voler.", "Vivre d'erreurs et de parfums"... La complicité des deux poètes du jeune mouvement surréaliste se perçoit dans cette fantaisie.Paul Éluard offrit cet exemplaire sur papier d'édition (il y eut aussi 10 chine et 15 hollande) à Edmond Bonniot, amateur de littérature et futur gendre de Stéphane Mallarmé. Il lui adressa ce poétique envoi autographe signé : "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard".Membre régulier, dès 1892, des mardis de la rue de Rome, ami de nombre d'auteurs, Edmond Bonniot épousa la fille de Mallarmé, Geneviève, après la mort de ce dernier ; détenteur des dernières volontés du poète, il put mener à bien, avec son épouse, les publications posthumes des Poésies et du Coup de dé.------Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, sewn (minor stain on the first cover).Rare first edition. This surrealist publication, self-published (like the following ones), precedes by only a few weeks the creation of the Éditions surréalistes (March 1926). The 152 truths and advice are more revolutionary and eccentric than sensible and wise...; indeed, we discover that: "Elephants are contagious", "Playing the violin on Tuesdays", "There is no desire without a queen", "My neighbour is yesterday and tomorrow", "Killing is not stealing", "Living on errors and perfumes"... The complicity of the two poets of the young surrealist movement can be perceived in this fantasy.Paul Éluard offered this copy on edition paper (there were also 10 chine and 15 hollande) to Edmond Bonniot, a collector of literature and future son-in-law of Stéphane Mallarmé. He sent him this poetic and signed autograph inscription: "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard" (to Monsieur le docteur Bonniot, the sun diminishes the hats and the eyes, Paul Éluard). A regular member of the Tuesdays in the rue de Rome from 1892 onwards, and a friend of many authors, Edmond Bonniot married Mallarmé's daughter Geneviève after the latter's death; as holder of Mallarmé's last will and testament, he was able to organise the posthumous publication of the Poésies and the Coup de dé with his wife.
Paris 29 Novembre 1945, 21x22cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Paul Eluard adressée à Marco Ristic (que Paul Eluard francise en Marco Ristitch) théoricien et fondateur du surréalisme serbe,17 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Marco Ristic est en France et Paul Eluard brûle de le rencontrer : "Inutile de vous dire mon impatience de vous revoir, mais je vous savais occupé à votre arrivée et, depuis un mois, j'ai été au lit." mêmz si son emploi ne lui permet pas tout de suite : "Levé hier, je dois partir demain matin pour Bruxelles... [...] Je voudrais bien que vous me téléphoniez alors pour que nous prenions rendez-vous." Le poète souhaite faire connaître à son correspondant l'architecte croate Josip Markovic, père de son amie Dora Maar, la muse de Pablo Picasso : "Une grande amie, Dora Maar, me demande de vous recommander son poère, Mr Markovitch. Je vous serais reconnaissant de le recevoir." Afin de faciliter ces contacts espérés et entrevus, Paul Eluard précise son adresse et son numéro de téléphone parisiens. Jolie missive illustrant les connections internationales du surréalisme et décorée de la belle signature manuscrite de Paul Eluard, l'un de ses plus importants représentants. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions G.L.M., 1935, 1 volume de 185x245 mm environ, 14 feuillets non numérotés sous chemise à rabats illustrée, contenant les poèmes de Paul Eluard, illustrés de 12 photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Exemplaire N° 25, Un des 1200 exemplaires sur vélin dont 1000 numérotés de 21 à 1020. Petite mouillure claire dans la marge interne au bas du dos sur l'ensemble des feuillets, chemise externe frottée avec plis, intérieur bon état.
La femme dEluard, Nusch, joue le rôle de la muse, dune figure archétypale. Son corps est disposé de telle sorte quil sintègre au livre, à sa matérialité. Première collaboration de Man Ray/ Paul Eluard.14 feuillets non numérotés. Poèmes de Paul Eluard illustrés de 12 Photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Au sans pareil, (10 janvier) 1920. 1 vol. (140 x 200 mm) de 44 p. et [2] f. Demi-chagrin havane à coins, dos lisse, titre doré en long, tête cirée, couvertures conservées (reliure signée de Flammarion-Vaillant). Édition originale. Un des 550 exemplaires sur vélin d'alfa (n° 243). Envoi signé : « Noll, dormez tout doucement, Paul Éluard ».
Les Animaux et leurs hommes est le premier recueil de Paul Éluard où se manifeste l’influence de Dada, rédigé quelques mois après sa rencontre avec André Breton ; il marque sa véritable entrée dans le groupe Dada parisien et constitue son premier manifeste littéraire. L’exemplaire est offert à un compagnon es-lettres, Marcel Noll auquel Éluard avait déjà offert trois ans plus tôt Le Devoir et l’Inquiétude, avec cet envoi déjà onirique : « à Marcel Noll, pour que la phrase prédominante s’abaisse au silence ». Le personnage reste pourtant mystérieux : partout présent dans les premières manifestations du mouvement surréaliste, il collabore aux revues publiées par le groupe, puis à L’Humanité. Avec Breton et Éluard, il était très lié à Denise Lévy (future compagne puis épouse de Pierre Naville) – la cousine de Simone Kahn, qu’épousera Breton en août 1921 –, dont il était éperdument amoureux. Marcel Noll est très présent dès 1922 dans le cercle d’amis qui fréquentent l’atelier de Simone et André Breton, qui écrivent et voyagent ensemble. Une notice de Marguerite Bonnet, pour les notes de l’édition Pléiade, énumère la collaboration de Noll à La Révolution surréaliste (n° 1, déc. 1924, à laquelle on doit ajouter celles des 15 juil. 1925, 15 juin et 1er déc. 1926) et son rôle de gérant de la Galerie surréaliste en 1926. Dix ans plus tard, Noll « aurait disparu en Espagne durant la guerre civile ». Pléiade, p. 1194-95). Aragon lui a dédié le chapitre III du Paysan de Paris (1926) ; Breton, le poème « L’Aigrette » dans Clair de terre et, dans Nadja (1928) Breton se rend un jour de 1926 « avec Marcel Noll au ‘marché aux puces’ de Saint-Ouen… ». Or, curieusement, pour la réédition de Nadja en 1962, Breton supprimera le nom de Noll (OC I, p. 676). La notice du Maîtron, le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, indique ceci : « Noll est entré jeune en contact avec Breton et Éluard par l’intermédiaire de Denise Lévy, née Kahn, amatrice d’art, qui habitait comme lui Strasbourg (Haut-Rhin) et était une cousine de Simone Breton. Le nom de Noll apparaît au sommaire de la revue La Révolution surréaliste dès le premier numéro (1924). Journaliste, il écrit et signe parfois (en 1925) la revue des revues dans les colonnes de L’Humanité. Faisant du courtage de tableaux, il exerça des responsabilités à la Galerie surréaliste qui avait été ouverte en mars 1926. Il travailla plus tard à L’Humanité de Metz, édition en langue allemande. Dans une lettre à Breton de 1932, il indique qu’il y donne des échos de l’activité surréaliste. […] mort le 5 janvier 1937 sur le front de Madrid. »
Édition originale.Illustrée de 12 photographies rayogrammes de Man Ray, en héliogravure. Un des 25 premiers exemplaires sur japon - un des hors commerce - sans la photo.Envoi signé à Edouard de Rouvre. Paris, GLM, (24 octobre) 1935. 1 vol. (185 x 240 mm), non paginé. Broché. Édition originale.Illustrée de 12 photographies rayogrammes de Man Ray, en héliogravure. Un des 25 premiers exemplaires sur japon, celui-ci hors commerce. Envoi signé : « à Edouard de Rouvre avec mes très vives sympathies. Paul Eluard. »
Ouvrage culte des surréalistes, Facile forme selon Parr et Badger un parfait ménage à trois en unissant la poésie, la photographie et la typographie, l'ensemble célébrant l'amour et le corps de Nusch. Réunis autour de cinq poèmes et douze photographies, Paul Éluard, Man Ray et Guy Levis Mano créent un jalon de l'édition illustrée marquant le réveil de l'érotisme dans l'art des années 1930, où, dans les nus de Man Ray, le corps n'apparaît jamais dans sa totalité selon un procédé propre à l'Homme-Lumière. La tête entière ne se montre qu'une seule fois ; les yeux jamais. « C'est en raison de l'intégration des images au texte que cet ouvrage a été fondamental pour le modernisme et une source d'inspiration pour des générations de graphistes » (Parr & Badger). Précieux exemplaire, offert sans doute au sortir de la guerre à un jeune homme prometteur, âgé d'une vingtaine d'année : Evrard de Rouvre. Petit-fils de Charles Bourlon de Rouvre, qui lui légua une fortune considérable, le jeune homme fonde, à vingt et un ans, les Éditions Vrille, en 1944. Le premier livre publié est son propre recueil de poèmes, Instant, dont Éluard put avoir eu connaissance ; vient ensuite la revue Vrille, dont le premier numéro « La peinture et la littérature libres » est illustré par Oscar Dominguez : il réunit des textes et oeuvres de Georges Bataille, Henri Michaux, Max Ernst, Pablo Picasso, Salvador Dalí, qu'il voit défiler dans sa galerie d'antiquités Présence des arts du 38 avenue Pierre-Ier-de-Serbie. Curieux, politiques, grands industriels et collectionneurs s'y presseront des années durant. La bibliophilie ne lui était pas étrangère : sa bibliothèque - dispersée en deux vacations (1979 et 1980) - ne contient que des livres choisis, voire somptueux, en grands papiers et belles reliures. Éluard y est le poète le plus représenté. Cet exemplaire de Facile n'y figure pas. Éluard s'est étrangement trompé sur le prénom - ce ne sera ni le premier ni le dernier - en orthographiant Evrard « Edouard ». De Rouvre connaîtra par la suite une longue carrière de producteur de cinéma, tout en poursuivant la direction de nombreuses autres sociétés. Il meurt tragiquement en 1979, assassiné par son majordome. Les exemplaires sur japon de Facile sont d'une grande rareté. Les exemplaires hors commerce ne semblent pas avoir été tous pourvus de la photographie originale solarisée normalement jointe aux exemplaires sur japon. Certains l'ont ; d'autres, non, et l'on rencontre également des exemplaires sur vélin enrichis d'un des tirages originaux de ces photographies : il est fort probable qu'elles aient navigué au gré des exemplaires et des dédicataires et des exemplaires offerts.
[Le Cannet], 19 janvier 1937. 1 page en 1 f. (160 x 250 mm), encre noire. Poème autographe signé. Éluard a inscrit la date sous sa signature : « chez René Char le 19-1-37 ».
« Entre la porte et le sommeil de ceux qui, tout à l’heure, ne voulaient pas dormir – remâchaient un murmure plein de petits os, autant de mots de passe dans une veille fluide – un peuple dénaturé perpétue la présence humaine. Voici le liseron, la capucine, le volubilis, frais échappés d’un déjeuner de soleil, de beaux cuirs usés, des fourrures animées, des étoffes à reflet, des chaises, des outils actifs, justifiés, l’aspirine et le fer à friser, le miroir et le paysage en forme de carte à jouer… » Ce poème sera intégré par Éluard dans le recueil Les Mains libres, qui a pour origine sa forte amitié avec Man Ray. L’œuvre est construite en deux parties inégales, précédées d’un frontispice (dessin d’introduction) et d’une préface du poète. La première partie comporte trente dessins et poèmes, la seconde vingt-quatre ; chacune des parties se clôt par un dessin-poème : « La liberté » et « Les amis ». Ce dernier est d’une importance cruciale, illustrant une valeur cardinale aux yeux de Man Ray comme d’Éluard. Son placement n’est pas anodin : c’est le dernier poème du recueil et le seul en prose, narratif, formé de deux strophes. Ce manuscrit nous apprend qu’il fut composé chez René Char, lorsque Paul et Nusch Éluard lui rendirent visite, au début de l’année 1937. Char est alors en convalescence, avec Georgette, à la villa Eden Park, au Cannet, quelques mois après une grave septicémie qui manqua de le tuer. Il signera peu après les pensées fulgurantes de Moulin premier, publiées en décembre 1936, avant de rejoindre la région cannoise où le couple Éluard les rejoint : « nous vécûmes ensemble dans l’improvisation et l’aisance de l’amitié une quinzaine de jours », raconte Éluard. C’est lors de ce séjour que seront aussi composés les deux poèmes qui formeront l’édition posthume du recueil homonyme publié en 1960 chez Jean Hugues.
Paris, [Les Cahiers d'Art, Christian Zervos], 1942. 1 vol. (175 x 230 mm) non paginé de [10] f. et 1 planche. Broché, chemise et étui demi-maroquin noir (Semet et Plumelle). Edition originale. Un des 53 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 42), signé par Eluard et Laurens. Frontispice gravé par Henri Laurens.
Rien ne permet de dater avec certitude la composition ni la publication de cet ensemble de 7 poèmes, souvent tenu, sur la foi de l’achevé d’imprimer fallacieux du 3 avril 1942 de Poésie et Vérité 1942 dans lequel il est repris et de la présence attestée d’Éluard à Vézelay chez les Zervos au premier trimestre 1942, pour avoir été publié par les éditions Cahiers d’art à ce moment-là, voire dès le mois de janvier. Il est cependant peu probable que La Dernière Nuit ait été composé avant juin 1942 et, en tout cas, édité avant l’été. Jean-Charles Gateau affirme, sans citer de sources (Paul Éluard ou le frère voyant, p. 277), que ce serait en réaction aux exécutions les 23 et 30 mai des trois communistes fondateurs en février 1941 de La Pensée libre clandestine, Georges Politzer, Jacques Solomon et Jacques Decour, ce dernier aussi à l’origine des Lettres françaises avec Jean Paulhan, qu’Éluard aurait publié fin juin ce livre. Dans les deux lettres qu’il adresse à Louis Parrot les 20 et 28 août pour le prier de trouver un éditeur suisse à une série de poèmes « sous le titre Poésie et Vérité 1942 » dont il établit l’ordre, il parle d’ailleurs des « 7 poèmes de la dernière nuit qui vont paraître dans Poésie 42 » (ce qui ne sera pas le cas), dont « Seghers a une bonne copie » (Scheler, p. 148-152), et non de la publication aux Cahiers d’art, sans doute parce qu'il sait que son correspondant n’en dispose pas. À cette date en tout cas, l’ouvrage a déjà paru, comme l’attestent les envois du 9 juillet à Max Jacob sur les épreuves et du 1er août à Francis Poulenc sur son exemplaire (vente Ader du 20 juin 2017, lot 194). Il existe même un bon à tirer daté du 4 avril 1942 signé par Éluard sur la page de titre corrigée du livre, après laquelle ont été reliés les poèmes manuscrits d’« Écris plus vite », les épreuves corrigées de leur publication dans Messages et ceux de La Dernière Nuit, seuls publiés comme tels in fine (« Surréalisme et poésie contemporaine » [coll. Yves Breton], Hôtel Drouot, 1954, n° 140). Les poèmes, au ton offensif, sont clairement dirigés contre l’occupant : « Des hommes vont venir qui n’ont plus peur d’eux-mêmes / Car ils sont sûrs de tous les hommes / Car l’ennemi à figure d’homme disparaît. » Le refus fondateur d’Éluard, ouvrant la voie à la résistance littéraire clandestine, en son adéquat exemplaire n° 42.
Paris Gallimard 1929 Paris, Gallimard, 1929. 133 pp. Quelques piqûres et traces de humidité sur les plats, dos insolé. ÉDITION ORIGINALE. Exemplaire du service de presse ; il existe un tirage en grand-papier comprenant 109 ex. num. sur vergé Lafuma-Navarre, 697 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, et 12 ex. hors-commerce sur papier vert. Envoi autographe signé à Janine Bouissounouse: Je pense à Janine chaque jour, Paul Eluard le 23 avril 29 Romancière, critique et journaliste, Janine Bouissounouse fut la secrétaire générale de La revue du cinéma; elle côtoya dabord le groupe des Philosophies avant de se rapprocher des surréalistes. "Admirative dEluard, dont elle connaît tous les textes"elle fit sa connaissance en novembre 1926, lorsquun spectacle de danse «surréaliste» donné à la Comédie des Champs Elysées suscita la colère des «vrais surréalistes». Ceux-ci interrompirent la représentation avant dêtre conduits au poste de police. (Vanoyeke, Violaine. Paul Éluard. Le poète de la liberté. Biographie. 1995) Après la seconde guerre mondiale, Eluard, invité à Rome où Janine Bouissounouse résidait, logera chez elle et lui permettra de nouer contact avec lintelligentsia communiste et socialiste et le milieu des arts, ce qui marquera le reste de sa carrière journalistique et politique en asseyant son rôle de médiatrice culturelle entre la France et lItalie (Forlin, Olivier, Les intellectuels français et l'Italie, 1945-1955. LHarmattan, 2006. pp.26-31) Janine Bouissounous fit paraître plusieurs articles sur ses souvenirs dEluard, dont Quand Paul Eluard me racontait ses rêves (Le Figaro Littéraire, n°1126, 13-19 novembre 1967, pp. 10-11). Couverture souple
Signé par l'auteur
Seghers Paris, Pierre Seghers, 1961. In-8 carré relié toile grège éditeur. Contenant 1 disque : Gérard Philippe dit Paul Eluard et le livre in-12 carré broché collection Poèters d'aujourd'hui de 262 pages illustrées. Bon état, peu courant complet.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
ELUARD (Paul), TRIOLET (Elsa), GILLOT (Auguste), GAUCHERON (Jacques).
Reference : 16200
Paris, Editions Cercle d'Art, 1951, petit in-4 broché, couverture illustrée d'une belle lithographie en couleur de Jean Amblard.Plaquette destinée à présenter les fresques de Jean Amblard, " peintre et résistant " pour la Mairie de Saint-Denis
Poème inédit de Paul Eluard (dont le manuscrit est conservé par le Musée de Saint-Denis).Magnifique impression d'Union en deux couleurs sur papier couché. Cf catalogue expo. Eluard de 1963 au Musée de Saint-Denis sous les numéros 443 et 444). bon état,
Paris, NRF, Gallimard, 1939. in-4 (260 x 200 mm) broché, toutes marges, 70 pages, couverture imprimée rempliée. ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE de ce recueil contenant : "Trois chevaux aigus. Nous sommes. Nulle rupture. À l'ombre de ma porte. Poème perpétuel. L'or et l'eau froide. Trois poèmes inachevés. Les vainqueurs d'hier périront". Tirage : 5 Japon nacré + 15 vergé d'Arches. Celui-ci l' un des 15 ex. numérotés sur vergé d'Arches (n°12), SIGNÉ PAR PAUL ÉLUARD ET MAX ERNST, ACCOMPAGNÉ DE 4 SUPERBES LITHOGRAPHIES ORIGINALES À PLEINE PAGE TIRÉES EN NOIR SUR VERGÉ DE HOLLANDE DE MAX ERNST (seuls les 20 premiers exemplaires en grand papier contiennent ces lithographies). - Note bibliographique et historique : Max Ernst avait prévu une série de douze lithographies, mais seules quatre d’entre elles furent publiées dans l’édition de luxe à petit nombre. Un an plus tôt, en 1938, désapprouvant ses positions trotskystes, Éluard avait rompu avec Breton : À sa suite Max Ernst quitte le groupe surréaliste outré d’avoir à subir l’exigence de « saboter la poésie de Paul Éluard par tous les moyens » (in Centre Georges Pompidou, Paul Éluard et ses amis peintres, 1982, p.109).
Très bel exemplaire, tel que paru, parfaitement conservé à l'état de neuf. Rarissime.