Paris,, Editions de la Galerie Charpentier, avril 1945 in-4,, [10] ff. n. ch., avec 7 illustrations en couleurs dans le texte, en feuilles sous chemise rempliée.
Tirage limité à 998 exemplaires. Un des 43 exemplaires sur vélin (25/43), présentant une suite des 7 gouaches, avant la lettre, dans un encart volant.Unique édition séparée de ce centon de courts poèmes qui s'inscrit bien dans la veine de l'auteur résistant que fut Eluard pendant la Seconde guerre mondiale, mais qui demeure bien moins connu que ses autres productions de guerre, sans doute parce que la brutalité de l'époque en est absente. L'occasion en fut en effet fournie par Jean Hugo (1894-1984), qui relate : "Au mois d'avril 1944, je fus ébloui par la beauté des rue de Paris. Je fis une série de gouaches qu'on montra à Eluard après la Libération. Il écrivit d'après elles un poème". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Portrait frontispice d'après une eaux forte de Picasso Langue: Français
P, Club français du livre , 1954 , in8 carré , toile blanche illustrée éditeur , 535pp Edition numérotée. Langue: Français
P, Club français du livre , 1953, in8 carré , toile blanche illustrée éditeur , 315pp Edition numérotée. Langue: Français
P, Club français du livre , 1953, in8 carré , toile blanche illustrée éditeur , 272pp Edition numérotée. Langue: Français
Gallimard, Association Verbes Feuillets 2019 ÉTAT DE NEUF sous blister, in-4 (22 x 34 cm), 40 pages non reliées sur paiier Munken lyn rough 170 et 300g / m2 et d'un livret de 24 pages sur papier Münken polar rough 120 g /m2 ; neuf. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
NRF Gallimard feuilles sous couverture rempliée 1944 In-8 (18x26.5 cm), feuilles sous couverture rempliée, poèmes de Paul Eluard, illustrés par Valentine Hugo, un des 900 exemplaires numérotés sur Vélin Hélio mat, le nôtre est le n°655 ; coiffe inférieure légèrement frottée, léger manque papier à la coiffe supérieure, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris Éditions de Minuit 1946 Première édition. Couvertures souples. Précédés d'une préface par Emmanuel D'Astier de la Vigerie. Edité pour le "Conseil National de la Résistance" - BFK de Rives papier. Les bords des couvertures sont légèrement vieillis. 42 [1] pages.
First Edition. Softback covers. Preface by Emmanuel D'Astier de la Vigerie. Published by "Conseil National de la Résistance" on BFK de Rives paper. Edges of the covers are slightly age toned. 42 [1] pages. .
Paris 1944 in-8° Un feuillet plié en deux.
EDITION ORIGINALE hors commerce de ce poème imprimé en double page centrale, et illustré en quatrième de couverture d'une LITHOGRAPHIE originale de Jean DUBUFFET, signée et datée dans la pierre. Tirage unique à 100 exemplaire, celui-ci portant un ENVOI autographe signé d'Eluard à Fred Barzilay. JOINT une CARTE POSTALE autographe de Dominique Eluard, contresignée par Paul Eluard. >>>> Envoyée de Saint-Tropez le 15 mai 1951 selon l'oblitération, le couple donne de ses nouvelles, quelques semaines avant leur mariage célébré dans le village le 15 juin suivant, avec Picasso et Françoise Gilot pour témoins. Anticipant un peu l'évènement, Dominique annonce : « Le temps est breton mais on est quand même bien contents d'être dans notre maison de jeunes mariés ». Elle évoque ensuite LA BAVARDE, fête qui s'y déroule alors et durant laquelle les habitants en armes revêtent des uniformes de soldats et font retentir les fusils en l'honneur du Saint patron : « il faut absolument voir cela un jour - la voir ce n'est rien. Mais l'entendre ! Nous vivons dans les tromblons et les canons ». La lithographie qui orne cette plaquette, titrée LE SALUT DE LA FENETRE est une des premières estampe de Dubuffet, qui découvre la gravure lors d'un stage chez Mourlot de septembre à novembre 1944. L'artiste réunira ses planches dans l'album MATIERE ET MEMOIRE, édité par Mourlot lui-même avec une préface de Francis Ponge. C'est dans cette série que Dubuffet choisira ce sujet pour illustrer le poème que son ami Paul Eluard lui dédia. La date d'août 1944 annoncée sur la plaquette est celle du poème d'Eluard. La lithographie de Dubuffet fut exécutée deux mois plus tard. Dans une lettre du 6 octobre, Dubuffet écrit à Jean Paulhan qui semble être à l'origine de cette édition : « Le tirage des quelques mots rassemblés : juste cent. Je me suis permis de les emporter à midi en quittant l'atelier Mourlot. Je dépose deux paquets de 33 chacun : donc un paquet pour le gentil éditeur, l'autre pour Eluard. Cette petite édition m'est très chère ; je vous en remercie profondément. C'est un très vif plaisir pour moi de distribuer ce livret à mes plus intimes amis ». De la même manière, Paul Eluard offrit cet exemplaire à son ami le photographe Fréderic Barzilay. Très bon 0
GLM, Paris 1936, 12,5x17cm, broché.
| Offert à l'ami au-dessus des mots, le compagnonde toutes les guerres et des amours aussi | * Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali. Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char?: «?Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard.?» C'est en 1929 que René Char découvre les vers de Paul Eluard; subjugué, le jeune poète islois de vingt-deux ans décide de lui envoyer un exemplaire de son recueil Arsenal sur lequel il rédige cette dédicace?: «?à Paul éluard enfin. L'Isle, 17 septembre 1929.?» Son aîné lui répond avec bienveillance quelques semaines plus tard?: «?Cher Monsieur, n'est-il pas possible que nous nous connaissions mieux?? Ne pensez-vous pas venir à Paris?? Je serais heureux de vous dire combien j'aime vos poèmes - tout ce si beau livre.?» Le jeune Char est exalté et part pour la première fois rencontrer son «?frère de substitution?» (Laurent Greilsamer, René Char, Perrin, 2012), puis prend rapidement la décision de venir s'installer à Paris auprès de ses nouveaux compagnons Aragon, Breton et éluard et se range sous la bannière surréaliste. éluard, abandonné par Gala qui le quitte pour Dali, propose à Char de venir vivre dans l'appartement de la rue Becquerel. Les deux célibataires engagent bientôt Odette, une jeune bonne pour le moins avenante?: «?Char apprécie ce service stylé et s'étonne cependant de la gentillesse appuyée de cette jolie brune. Un jour, il la prend dans ses bras. La jeune beauté lui sourit, se laisse faire et se révèle experte. Le soir, René raconte son aventure à éluard qui se fait servir le lendemain son petit déjeuner au lit et invite Odette à le rejoindre. Un trio provisoire se forme.?» (op.cit.) Char et éluard, devenus inséparables, partagent le goût de la fête et de la séduction frénétique et arpentent les boulevards parisiens en quête d'aventures. Ainsi, le soir du 21 mai 1930, font-ils la rencontre d'une comédienne et trapéziste sans le sou?: Nusch. «?éluard décide de la ramener, tel un colis précieux, rue Becquerel. Mais il faudra toute l'amitié de Char et sa force de persuasion pour convaincre la jeune femme de rester afin de donner à éluard le temps, tout le temps de s'éprendre.?». (op. cit.) Char joua ainsi le rôle de médiateur et permit à éluard de conquérir le grand amour de sa vie, décédé prématurément en 1946 d'une hémorragie cérébrale. Malgré plusieurs brouilles passagères - jamais pour les femmes mais toujours pour les idées - les deux poètes entretiendront une relation amicale et intellectuelle forte jusqu'à la fin de la vie d'éluard. «?Je suis vieux, René, par instants - à force de ne plus aimer la vie. Je vis par devoir. Mais je t'aime profondément, comme je t'ai toujours aimé?: ne te choque de rien; venant de moi, tout est pour moi affection et admiration. [...] Quelle preuve de plus peux-tu en avoir que je te dise que tu es le seul homme à qui je pourrais avouer ce grand vide que je porte en moi et devant qui je pourrais pleurer autant que j'en ai toujours envie.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Claire Paulhan, 2003, 206 pp., broché, dos insolé, couverture partiellement décolorée, légères traces d'étiquette sur la quatrième de couverture, une petite tache sur la quatrième de couverture, état très correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Editions Surréalistes Broché 1930 In-8 (18,8 x 23,5 cm), broché, non coupé, 124 pages, édition originale, 1 de 2000 exemplaires sur papier impondérable des papeteries Sorel-Moussel ; pliures au dos et aux plats, mors frottés, déchirure sans manque au premier plat recollée au mors supérieur et réparée au ruban adhésif au 2e plat, par ailleurs intérieur frais, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Minuit, 1976, 77 pp. broché, couverture un peu défraîchie avec traces de mouillures, état correct.
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Seghers, 1987, 95 pp., broché, couverture illustrée par Salvador Dalì, très légères traces d'usage, ex-dono en première page, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
2019 ELLE SE FIT ELEVER UN PALAIS...Bois gravés de Serge Rezvani.Gallimard ,2019, in4° oblong en feuilles.36 pages dont 9 bois gravés.Reédition à l'identique de l'édition de 1947 tiré à 16 exemplaires.
Nathan Rouge et Or Cartonné 1995 In-8 (15.7 x 22 cm), cartonné, couverture illustrée en couleurs, non paginé, illustrations en couleurs in et hors-texte ; très bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions Cercle d'Art Cartonné 1952 Deux volumes in-4 (22,2 x 26,3 cm), cartonnés toilés, 135 et 168 pages, volumes imprimés respectivement en 1952 et 1953, iconographie en noir et blanc ; dos insolés, taches sur les tranches, aux plats du tome 1 et au quatrième plat du tome 2, état moyen. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Villeneuve-lès-Avignon, Poésie 42, (24 juin) 1942. 1 vol. (145 x 210 mm) de 67 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Un des 75 premiers exemplaires sur vergé (n° 58). Bande à parution conservée.
Cela, à notre connaissance, n'a jamais été signalé, mais c'est le texte d'une conférence d'avant-guerre et les fragments lus ce soir-là que reprend ici Paul Éluard en vue de les faire publier par Pierre Seghers, comme il s'en ouvre à son ami Louis Parrot dans une carte interzones du 14 avril 1942. Le 21 février 1939, en effet, à l'initiative de la compagnie du Diable écarlate dirigée par Sylvain Itkine dont la troupe avait joué dans les usines occupées lors des grandes grèves de juin 1936, Éluard était intervenu au Proscenium d'Europe du Théâtre Pigalle, et de nombreux encarts l'avaient annoncé dans la presse. Dans son édition du 25 mai 1939, Excelsior revenait sur l'événement et parlait expressément d'une « «séance de poésie involontaire et de poésie intentionnelle» présentée par une conférence de Paul Éluard, où, à côté des poèmes de Rimbaud, d'Apollinaire, de Laforgue et de Raymond Roussel, on entendait le Vieux Paralytique, de Jules Jouy, les Admirables Secrets du Grand Albert, un rêve d'un enfant de onze ans, une lettre de la religieuse portugaise et les Impudiques, de Victor Litschfousse. » « J'ai lu votre texte et les citations avec une belle joie, s'enthousiasme Seghers auprès d'Éluard dès le 22 mai 1942, je suis ravi, et je vais m'employer au succès absolument certain. [...] Je pars pour Lyon mardi apporter le texte à l'imprimeur. Je veux une typo simple, mais heureuse. Je prends pour vous mes dernières rames de papier ». Deux jours plus tard, dans une lettre à Parrot du 24 mai, Éluard souhaitant son livre « utile, fécond », précise son « intention profonde » : « amener l'esprit poétique en France dans des contrées mal appréciées jusqu'ici, à une plus vaste objectivité, à sa mère, «la vie de tous les hommes» ». Tandis que des fragments de citations sont confiés au groupe la Main à plume de Noël Arnaud qui les publie avec d'autres textes dans La Conquête du monde par l'image, le projet s'enrichit encore de quelques citations nouvelles qu'Éluard communique à Parrot dans deux lettres des 30 et 31 mai 1942 (Éluard livre d'identité, p. 186), puis des tracasseries de la censure retardent un peu le projet, de sorte que le livre est sous presse le 8 juillet 1942 seulement, en retard sur l'achevé d'imprimer. « Si profond que soit l'engagement de Paul Éluard dans la vie politique et nationale, fera remarquer Decaunes dans sa biographie (p. 202-203), il n'en renonce pas pour autant à ce qui demeure, à ses yeux, la plus haute fonction de la poésie : la découverte, la conquête, par le moyen du langage à travers le langage, de tous les trésors de l'homme [...]. C'est pourquoi la publication, en pleine occupation, de Poésie involontaire, poésie intentionnelle, est, d'un certain point de vue, un acte au moins aussi significatif que celle des poèmes de résistance. » C'était d'ailleurs en ce sens qu'il s'était rapproché de Noël Arnaud.
Sans lieu [Paris], sans date [1949], 1 volume in-4 de 305x240 mm environ, en feuillets libres non paginés, sous couverture de papier cartonné illustrée d'une fleur bleue. Complet des 6 poèmes gravés sur bois dans des encadrements divers et 6 bois gravés H/T. en couleurs par Z. Srnitch. Édition originale de ce recueil de Paul Eluard. Exemplaire N° 48 d'un tirage unique à 50 exemplaires sur vélin Angoumois, numérotés et signés au crayon par l'artiste et l'auteur. Très rare.
Eugène Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. C'est en 1949 qu' il se rend en Grèce accompagné de deux journalistes résistants, issus de la gauche socialiste : Yves Farge et Jean-Maurice Hermann. À son retour, Eluard publie ce recueil de poèmes illustrés en hommage aux résistants grecs. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
<p>À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Lorsque se déroule dans ma mémoire le long film de l’œuvre de Picasso, je suis toujours frappé d’admiration par l’enthousiasme, le travail, l’incessant mouvement d’un homme dont le message restera, j’en suis persuadé, “le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. L’enthousiasme de Picasso ne se ralentit jamais. C’est sa force et son secret. Chaque pas en avant lui découvre un nouvel horizon. Le passé ne le retient pas ; le monde s’ouvre à lui, un monde où tout est encore à faire et non à refaire… « C’est ainsi que Picasso est lié à l’histoire éternelle des hommes. Tels sont les mots magnifiques et poignants de Paul Eluard pour dire son amitié à Pablo Picasso. Une amitié qui débute en 1935, lors de leur première rencontre et qui va durer seize ans, jusqu’à la mort d’Éluard, en 1952. Une amitié de toute une vie, créatrice, qui va engendrer une véritable émulation, une fraternité, un engagement. Entre ces deux hommes, tout converge : un même goût pour la poésie, l’art, une même vision de la création artistique, un même style de vie. Dès les années 1920, Paul Eluard collectionnait déjà des œuvres de Picasso, mais c’est au milieu des années 1930 que leur amitié s’affirme. Ils se retrouvent dans les actions collectives du mouvement surréaliste, partagent une même passion pour l’art moderne et la poésie, s’engagent contre le fascisme et pour la liberté des peuples, pour la paix. Cet engagement va nourrir la poésie d’Eluard et l’art de Picasso, dans un dialogue riche et ininterrompu : l’un écrit les plus beaux poèmes pour la paix, indissociables de ses poèmes d’amour, l’autre dessine des colombes dans de multiples variations. Car dans la Bible, cet oiseau annonce à Noé la fin du Déluge en lui apportant un rameau d’olivier. Sublime emblème de la paix, la colombe représente la fin du chaos. Cet engagement pour la paix et la liberté trouvera son ultime expression en 1951, lors de la publication du recueil Le Visage de la paix. À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret, rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Je connais tous les lieux où la colombe loge Et le plus naturel est la tête de l’homme. « L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir. « L’architecture de la paix Repose sur le monde entier. </p> Paris, 2018 Hazan 224 p., 2 volumes sous emboîtage. 19 x 24
Neuf
1925 Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, cousu (minime tache sur le premier plat).Édition originale rare. Cette publication surréaliste, auto-éditée (comme les suivantes), précède de quelques semaines seulement la création des Éditions surréalistes (mars 1926). Les 152 vérités et conseils sont plus révolutionnaires et loufoques, que notoires et sages... ; en effet, nous découvrons que : "Les éléphants sont contagieux.", "Jouer du violon le mardi.", "Il n'y a pas de désir sans reine.", "Mon prochain, c'est hier et demain", "Tuer n'est pas voler.", "Vivre d'erreurs et de parfums"... La complicité des deux poètes du jeune mouvement surréaliste se perçoit dans cette fantaisie.Paul Éluard offrit cet exemplaire sur papier d'édition (il y eut aussi 10 chine et 15 hollande) à Edmond Bonniot, amateur de littérature et futur gendre de Stéphane Mallarmé. Il lui adressa ce poétique envoi autographe signé : "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard".Membre régulier, dès 1892, des mardis de la rue de Rome, ami de nombre d'auteurs, Edmond Bonniot épousa la fille de Mallarmé, Geneviève, après la mort de ce dernier ; détenteur des dernières volontés du poète, il put mener à bien, avec son épouse, les publications posthumes des Poésies et du Coup de dé.------Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, sewn (minor stain on the first cover).Rare first edition. This surrealist publication, self-published (like the following ones), precedes by only a few weeks the creation of the Éditions surréalistes (March 1926). The 152 truths and advice are more revolutionary and eccentric than sensible and wise...; indeed, we discover that: "Elephants are contagious", "Playing the violin on Tuesdays", "There is no desire without a queen", "My neighbour is yesterday and tomorrow", "Killing is not stealing", "Living on errors and perfumes"... The complicity of the two poets of the young surrealist movement can be perceived in this fantasy.Paul Éluard offered this copy on edition paper (there were also 10 chine and 15 hollande) to Edmond Bonniot, a collector of literature and future son-in-law of Stéphane Mallarmé. He sent him this poetic and signed autograph inscription: "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard" (to Monsieur le docteur Bonniot, the sun diminishes the hats and the eyes, Paul Éluard). A regular member of the Tuesdays in the rue de Rome from 1892 onwards, and a friend of many authors, Edmond Bonniot married Mallarmé's daughter Geneviève after the latter's death; as holder of Mallarmé's last will and testament, he was able to organise the posthumous publication of the Poésies and the Coup de dé with his wife.
Paris 29 Novembre 1945, 21x22cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Paul Eluard adressée à Marco Ristic (que Paul Eluard francise en Marco Ristitch) théoricien et fondateur du surréalisme serbe,17 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Marco Ristic est en France et Paul Eluard brûle de le rencontrer : "Inutile de vous dire mon impatience de vous revoir, mais je vous savais occupé à votre arrivée et, depuis un mois, j'ai été au lit." mêmz si son emploi ne lui permet pas tout de suite : "Levé hier, je dois partir demain matin pour Bruxelles... [...] Je voudrais bien que vous me téléphoniez alors pour que nous prenions rendez-vous." Le poète souhaite faire connaître à son correspondant l'architecte croate Josip Markovic, père de son amie Dora Maar, la muse de Pablo Picasso : "Une grande amie, Dora Maar, me demande de vous recommander son poère, Mr Markovitch. Je vous serais reconnaissant de le recevoir." Afin de faciliter ces contacts espérés et entrevus, Paul Eluard précise son adresse et son numéro de téléphone parisiens. Jolie missive illustrant les connections internationales du surréalisme et décorée de la belle signature manuscrite de Paul Eluard, l'un de ses plus importants représentants. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions G.L.M., 1935, 1 volume de 185x245 mm environ, 14 feuillets non numérotés sous chemise à rabats illustrée, contenant les poèmes de Paul Eluard, illustrés de 12 photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Exemplaire N° 25, Un des 1200 exemplaires sur vélin dont 1000 numérotés de 21 à 1020. Petite mouillure claire dans la marge interne au bas du dos sur l'ensemble des feuillets, chemise externe frottée avec plis, intérieur bon état.
La femme dEluard, Nusch, joue le rôle de la muse, dune figure archétypale. Son corps est disposé de telle sorte quil sintègre au livre, à sa matérialité. Première collaboration de Man Ray/ Paul Eluard.14 feuillets non numérotés. Poèmes de Paul Eluard illustrés de 12 Photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Au sans pareil, (10 janvier) 1920. 1 vol. (140 x 200 mm) de 44 p. et [2] f. Demi-chagrin havane à coins, dos lisse, titre doré en long, tête cirée, couvertures conservées (reliure signée de Flammarion-Vaillant). Édition originale. Un des 550 exemplaires sur vélin d'alfa (n° 243). Envoi signé : « Noll, dormez tout doucement, Paul Éluard ».
Les Animaux et leurs hommes est le premier recueil de Paul Éluard où se manifeste l’influence de Dada, rédigé quelques mois après sa rencontre avec André Breton ; il marque sa véritable entrée dans le groupe Dada parisien et constitue son premier manifeste littéraire. L’exemplaire est offert à un compagnon es-lettres, Marcel Noll auquel Éluard avait déjà offert trois ans plus tôt Le Devoir et l’Inquiétude, avec cet envoi déjà onirique : « à Marcel Noll, pour que la phrase prédominante s’abaisse au silence ». Le personnage reste pourtant mystérieux : partout présent dans les premières manifestations du mouvement surréaliste, il collabore aux revues publiées par le groupe, puis à L’Humanité. Avec Breton et Éluard, il était très lié à Denise Lévy (future compagne puis épouse de Pierre Naville) – la cousine de Simone Kahn, qu’épousera Breton en août 1921 –, dont il était éperdument amoureux. Marcel Noll est très présent dès 1922 dans le cercle d’amis qui fréquentent l’atelier de Simone et André Breton, qui écrivent et voyagent ensemble. Une notice de Marguerite Bonnet, pour les notes de l’édition Pléiade, énumère la collaboration de Noll à La Révolution surréaliste (n° 1, déc. 1924, à laquelle on doit ajouter celles des 15 juil. 1925, 15 juin et 1er déc. 1926) et son rôle de gérant de la Galerie surréaliste en 1926. Dix ans plus tard, Noll « aurait disparu en Espagne durant la guerre civile ». Pléiade, p. 1194-95). Aragon lui a dédié le chapitre III du Paysan de Paris (1926) ; Breton, le poème « L’Aigrette » dans Clair de terre et, dans Nadja (1928) Breton se rend un jour de 1926 « avec Marcel Noll au ‘marché aux puces’ de Saint-Ouen… ». Or, curieusement, pour la réédition de Nadja en 1962, Breton supprimera le nom de Noll (OC I, p. 676). La notice du Maîtron, le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, indique ceci : « Noll est entré jeune en contact avec Breton et Éluard par l’intermédiaire de Denise Lévy, née Kahn, amatrice d’art, qui habitait comme lui Strasbourg (Haut-Rhin) et était une cousine de Simone Breton. Le nom de Noll apparaît au sommaire de la revue La Révolution surréaliste dès le premier numéro (1924). Journaliste, il écrit et signe parfois (en 1925) la revue des revues dans les colonnes de L’Humanité. Faisant du courtage de tableaux, il exerça des responsabilités à la Galerie surréaliste qui avait été ouverte en mars 1926. Il travailla plus tard à L’Humanité de Metz, édition en langue allemande. Dans une lettre à Breton de 1932, il indique qu’il y donne des échos de l’activité surréaliste. […] mort le 5 janvier 1937 sur le front de Madrid. »
État de neuf. Paris, Camino Verde, 1999. 1 vol. (270 x 350 mm) de [96] p. En feuilles, couverture à rabats illustrée au premier plat d'un motif en relief, emboîtage éditeur en toile noire estampée à froid. Tirage limité à 115 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, justifiés et signés par l'artiste. 40 gravures en taille d'épargne in-texte et à pleine page par Jean-Pierre Jouffroy, dont de nombreux portraits d'écrivains résistants : Paul Eluard, Jacques Decour, Garcia Lorca, Gabriel Péri, etc.
Cette édition, qui reprend le texte de l’édition originale publiée en décembre 1944, a été réalisée sur les presses typographiques de l’Imprimerie nationale. Elle est constituée des vingt-sept poèmes que Paul Eluard a, pour la plupart, écrits dans la clandestinité : « Je viens d’éprouver l’immense joie de fabriquer un livre. J’en ai d’abord fait la maquette en photocopiant les vers de Paul Éluard publiés en 1944 par les Éditions de Minuit sous le titre Au rendez-vous allemand. J’ai mis en page les vingt-sept poèmes en agrandissant deux fois la typographie et en découpant le texte. Je me suis laissé de grands blancs où j’ai commencé à griffonner selon que l’humeur des vers s’accordait à la mienne. Il y avait ainsi le projet de quarante gravures. Je les ai dessinées en grand d’abord, puis en plus petit et à l’envers, au format de la maquette, sur des planches que j’ai ensuite évidées à la fraise de dentiste. La suite des vers de Paul Éluard est constituée de 23 000 lettres de l’alphabet. Seule l’Imprimerie nationale disposait de cette quantité de caractères nécessaire pour une composition en une seule fois, à la main, au plomb. Et ne les eût-elle pas eus qu’elle aurait pu les fondre, puisqu’elle possède des poinçons en acier gravés par Claude Garamont en 1530 sur une commande de François Ier. Ces poinçons permettent de frapper les matrices en cuivre dans lesquelles des ouvriers, très spécialisés, coulent les lettres » (« L’Agora et le plomb, Entretien », L’Humanité, 19 novembre 1999).