GLM, Paris 1936, 12,5x17cm, broché.
| Offert à l'ami au-dessus des mots, le compagnonde toutes les guerres et des amours aussi | * Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali. Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char?: «?Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard.?» C'est en 1929 que René Char découvre les vers de Paul Eluard; subjugué, le jeune poète islois de vingt-deux ans décide de lui envoyer un exemplaire de son recueil Arsenal sur lequel il rédige cette dédicace?: «?à Paul éluard enfin. L'Isle, 17 septembre 1929.?» Son aîné lui répond avec bienveillance quelques semaines plus tard?: «?Cher Monsieur, n'est-il pas possible que nous nous connaissions mieux?? Ne pensez-vous pas venir à Paris?? Je serais heureux de vous dire combien j'aime vos poèmes - tout ce si beau livre.?» Le jeune Char est exalté et part pour la première fois rencontrer son «?frère de substitution?» (Laurent Greilsamer, René Char, Perrin, 2012), puis prend rapidement la décision de venir s'installer à Paris auprès de ses nouveaux compagnons Aragon, Breton et éluard et se range sous la bannière surréaliste. éluard, abandonné par Gala qui le quitte pour Dali, propose à Char de venir vivre dans l'appartement de la rue Becquerel. Les deux célibataires engagent bientôt Odette, une jeune bonne pour le moins avenante?: «?Char apprécie ce service stylé et s'étonne cependant de la gentillesse appuyée de cette jolie brune. Un jour, il la prend dans ses bras. La jeune beauté lui sourit, se laisse faire et se révèle experte. Le soir, René raconte son aventure à éluard qui se fait servir le lendemain son petit déjeuner au lit et invite Odette à le rejoindre. Un trio provisoire se forme.?» (op.cit.) Char et éluard, devenus inséparables, partagent le goût de la fête et de la séduction frénétique et arpentent les boulevards parisiens en quête d'aventures. Ainsi, le soir du 21 mai 1930, font-ils la rencontre d'une comédienne et trapéziste sans le sou?: Nusch. «?éluard décide de la ramener, tel un colis précieux, rue Becquerel. Mais il faudra toute l'amitié de Char et sa force de persuasion pour convaincre la jeune femme de rester afin de donner à éluard le temps, tout le temps de s'éprendre.?». (op. cit.) Char joua ainsi le rôle de médiateur et permit à éluard de conquérir le grand amour de sa vie, décédé prématurément en 1946 d'une hémorragie cérébrale. Malgré plusieurs brouilles passagères - jamais pour les femmes mais toujours pour les idées - les deux poètes entretiendront une relation amicale et intellectuelle forte jusqu'à la fin de la vie d'éluard. «?Je suis vieux, René, par instants - à force de ne plus aimer la vie. Je vis par devoir. Mais je t'aime profondément, comme je t'ai toujours aimé?: ne te choque de rien; venant de moi, tout est pour moi affection et admiration. [...] Quelle preuve de plus peux-tu en avoir que je te dise que tu es le seul homme à qui je pourrais avouer ce grand vide que je porte en moi et devant qui je pourrais pleurer autant que j'en ai toujours envie.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 1944 in-8° Un feuillet plié en deux.
EDITION ORIGINALE hors commerce de ce poème imprimé en double page centrale, et illustré en quatrième de couverture d'une LITHOGRAPHIE originale de Jean DUBUFFET, signée et datée dans la pierre. Tirage unique à 100 exemplaire, celui-ci portant un ENVOI autographe signé d'Eluard à Fred Barzilay. JOINT une CARTE POSTALE autographe de Dominique Eluard, contresignée par Paul Eluard. >>>> Envoyée de Saint-Tropez le 15 mai 1951 selon l'oblitération, le couple donne de ses nouvelles, quelques semaines avant leur mariage célébré dans le village le 15 juin suivant, avec Picasso et Françoise Gilot pour témoins. Anticipant un peu l'évènement, Dominique annonce : « Le temps est breton mais on est quand même bien contents d'être dans notre maison de jeunes mariés ». Elle évoque ensuite LA BAVARDE, fête qui s'y déroule alors et durant laquelle les habitants en armes revêtent des uniformes de soldats et font retentir les fusils en l'honneur du Saint patron : « il faut absolument voir cela un jour - la voir ce n'est rien. Mais l'entendre ! Nous vivons dans les tromblons et les canons ». La lithographie qui orne cette plaquette, titrée LE SALUT DE LA FENETRE est une des premières estampe de Dubuffet, qui découvre la gravure lors d'un stage chez Mourlot de septembre à novembre 1944. L'artiste réunira ses planches dans l'album MATIERE ET MEMOIRE, édité par Mourlot lui-même avec une préface de Francis Ponge. C'est dans cette série que Dubuffet choisira ce sujet pour illustrer le poème que son ami Paul Eluard lui dédia. La date d'août 1944 annoncée sur la plaquette est celle du poème d'Eluard. La lithographie de Dubuffet fut exécutée deux mois plus tard. Dans une lettre du 6 octobre, Dubuffet écrit à Jean Paulhan qui semble être à l'origine de cette édition : « Le tirage des quelques mots rassemblés : juste cent. Je me suis permis de les emporter à midi en quittant l'atelier Mourlot. Je dépose deux paquets de 33 chacun : donc un paquet pour le gentil éditeur, l'autre pour Eluard. Cette petite édition m'est très chère ; je vous en remercie profondément. C'est un très vif plaisir pour moi de distribuer ce livret à mes plus intimes amis ». De la même manière, Paul Eluard offrit cet exemplaire à son ami le photographe Fréderic Barzilay. Très bon 0
Un grand carton 21 x 27 cm, plié en deux et imprimé en vert sur un épais papier jaune sable. En couverture, portrait d'Eluard par Picasso (8 janvier 36). Les pages centrales sont occupées par un beau texte original de Jean Marcenac sur son ami Eluard. Le texte est daté de novembre 69. Ce rare et élégant carton paraît avoir été imprimé pour fêter l'ouverture de la Libraire Paul Eluard, rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Absolument neuf.
[Le Cannet], 19 janvier 1937. 1 page en 1 f. (160 x 250 mm), encre noire. Poème autographe signé. Éluard a inscrit la date sous sa signature : « chez René Char le 19-1-37 ».
« Entre la porte et le sommeil de ceux qui, tout à l’heure, ne voulaient pas dormir – remâchaient un murmure plein de petits os, autant de mots de passe dans une veille fluide – un peuple dénaturé perpétue la présence humaine. Voici le liseron, la capucine, le volubilis, frais échappés d’un déjeuner de soleil, de beaux cuirs usés, des fourrures animées, des étoffes à reflet, des chaises, des outils actifs, justifiés, l’aspirine et le fer à friser, le miroir et le paysage en forme de carte à jouer… » Ce poème sera intégré par Éluard dans le recueil Les Mains libres, qui a pour origine sa forte amitié avec Man Ray. L’œuvre est construite en deux parties inégales, précédées d’un frontispice (dessin d’introduction) et d’une préface du poète. La première partie comporte trente dessins et poèmes, la seconde vingt-quatre ; chacune des parties se clôt par un dessin-poème : « La liberté » et « Les amis ». Ce dernier est d’une importance cruciale, illustrant une valeur cardinale aux yeux de Man Ray comme d’Éluard. Son placement n’est pas anodin : c’est le dernier poème du recueil et le seul en prose, narratif, formé de deux strophes. Ce manuscrit nous apprend qu’il fut composé chez René Char, lorsque Paul et Nusch Éluard lui rendirent visite, au début de l’année 1937. Char est alors en convalescence, avec Georgette, à la villa Eden Park, au Cannet, quelques mois après une grave septicémie qui manqua de le tuer. Il signera peu après les pensées fulgurantes de Moulin premier, publiées en décembre 1936, avant de rejoindre la région cannoise où le couple Éluard les rejoint : « nous vécûmes ensemble dans l’improvisation et l’aisance de l’amitié une quinzaine de jours », raconte Éluard. C’est lors de ce séjour que seront aussi composés les deux poèmes qui formeront l’édition posthume du recueil homonyme publié en 1960 chez Jean Hugues.
Paris, [Les Cahiers d'Art, Christian Zervos], 1942. 1 vol. (175 x 230 mm) non paginé de [10] f. et 1 planche. Broché, chemise et étui demi-maroquin noir (Semet et Plumelle). Edition originale. Un des 53 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 42), signé par Eluard et Laurens. Frontispice gravé par Henri Laurens.
Rien ne permet de dater avec certitude la composition ni la publication de cet ensemble de 7 poèmes, souvent tenu, sur la foi de l’achevé d’imprimer fallacieux du 3 avril 1942 de Poésie et Vérité 1942 dans lequel il est repris et de la présence attestée d’Éluard à Vézelay chez les Zervos au premier trimestre 1942, pour avoir été publié par les éditions Cahiers d’art à ce moment-là, voire dès le mois de janvier. Il est cependant peu probable que La Dernière Nuit ait été composé avant juin 1942 et, en tout cas, édité avant l’été. Jean-Charles Gateau affirme, sans citer de sources (Paul Éluard ou le frère voyant, p. 277), que ce serait en réaction aux exécutions les 23 et 30 mai des trois communistes fondateurs en février 1941 de La Pensée libre clandestine, Georges Politzer, Jacques Solomon et Jacques Decour, ce dernier aussi à l’origine des Lettres françaises avec Jean Paulhan, qu’Éluard aurait publié fin juin ce livre. Dans les deux lettres qu’il adresse à Louis Parrot les 20 et 28 août pour le prier de trouver un éditeur suisse à une série de poèmes « sous le titre Poésie et Vérité 1942 » dont il établit l’ordre, il parle d’ailleurs des « 7 poèmes de la dernière nuit qui vont paraître dans Poésie 42 » (ce qui ne sera pas le cas), dont « Seghers a une bonne copie » (Scheler, p. 148-152), et non de la publication aux Cahiers d’art, sans doute parce qu'il sait que son correspondant n’en dispose pas. À cette date en tout cas, l’ouvrage a déjà paru, comme l’attestent les envois du 9 juillet à Max Jacob sur les épreuves et du 1er août à Francis Poulenc sur son exemplaire (vente Ader du 20 juin 2017, lot 194). Il existe même un bon à tirer daté du 4 avril 1942 signé par Éluard sur la page de titre corrigée du livre, après laquelle ont été reliés les poèmes manuscrits d’« Écris plus vite », les épreuves corrigées de leur publication dans Messages et ceux de La Dernière Nuit, seuls publiés comme tels in fine (« Surréalisme et poésie contemporaine » [coll. Yves Breton], Hôtel Drouot, 1954, n° 140). Les poèmes, au ton offensif, sont clairement dirigés contre l’occupant : « Des hommes vont venir qui n’ont plus peur d’eux-mêmes / Car ils sont sûrs de tous les hommes / Car l’ennemi à figure d’homme disparaît. » Le refus fondateur d’Éluard, ouvrant la voie à la résistance littéraire clandestine, en son adéquat exemplaire n° 42.
Paris Editions de la Galerie Charpentier 1945 In-4 En feuilles Edition originale
Edition originale. Fac-similé du texte manuscrit d'Eluard, illustré de 7 gouaches en couleurs de Jean HUGO reproduites au pochoir. Tirage à 1028 exemplaires numérotés. Un des 948 sur vélin pur fil. ------ Jean Hugo fut présenté à Eluard par Valentine Hugo, sa première femme. Le peintre se souvient : "au mois d'avril 1944, je fus ébloui par la beauté des rue de Paris. Je fis une série de gouaches qu'on montra à Eluard après la Libération. Il écrivit d'après elles un poème qu'il intitula EN AVRIL 1944 PARIS RESPIRAIT ENCORE". Très bon exemplaire 0
Paris La Révolution surréaliste 1925 In-12 Reliure de l'époque
EDITION ORIGINALE de ce recueil d'aphorismes et citations surréalistes dues à Eluard et Péret, sans distinction. Tirage à 23 exemplaires numérotés. UN DES 10 PREMIERS SUR CHINE, celui-ci de passe relié à l'époque: bradel vélin teinté jaune d'or, lettre or sur pièce de titre de chagrin rouge au dos lisse, couvertures conservées. >>>Ce livre est le premier des Editions surréalistes, avant même d'en prendre le label. A la sortie de la plaquette, Breton et ses amis en effet n'étaient pas encore installés 16 rue Jacques Callot, dans la Galerie Surréaliste qui abritera les éditions du même nom. C'est à l'enseigne de la revue que le livre d'Eluard et de Péret parait début 1925, à l'adresse de la Centrale surréaliste au 15 rue de Grenelle, où se retrouvaient les participants du jeune mouvement. 152 PROVERBES MIS AU GOUT DU JOUR a paru tout début 1925 : une annonce de sa sortie figure dans le second numéro de La Révolution surréaliste datant du 15 janvier, déclarant le livre en dépôt chez Gallimard. Comme toutes les publications surréalistes, le livre d'Eluard et de Péret est auto-édité, les auteurs ayant directement payé l'imprimeur et se chargeant de la distribution. Très bon 0
<p>À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Lorsque se déroule dans ma mémoire le long film de l’œuvre de Picasso, je suis toujours frappé d’admiration par l’enthousiasme, le travail, l’incessant mouvement d’un homme dont le message restera, j’en suis persuadé, “le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. L’enthousiasme de Picasso ne se ralentit jamais. C’est sa force et son secret. Chaque pas en avant lui découvre un nouvel horizon. Le passé ne le retient pas ; le monde s’ouvre à lui, un monde où tout est encore à faire et non à refaire… « C’est ainsi que Picasso est lié à l’histoire éternelle des hommes. Tels sont les mots magnifiques et poignants de Paul Eluard pour dire son amitié à Pablo Picasso. Une amitié qui débute en 1935, lors de leur première rencontre et qui va durer seize ans, jusqu’à la mort d’Éluard, en 1952. Une amitié de toute une vie, créatrice, qui va engendrer une véritable émulation, une fraternité, un engagement. Entre ces deux hommes, tout converge : un même goût pour la poésie, l’art, une même vision de la création artistique, un même style de vie. Dès les années 1920, Paul Eluard collectionnait déjà des œuvres de Picasso, mais c’est au milieu des années 1930 que leur amitié s’affirme. Ils se retrouvent dans les actions collectives du mouvement surréaliste, partagent une même passion pour l’art moderne et la poésie, s’engagent contre le fascisme et pour la liberté des peuples, pour la paix. Cet engagement va nourrir la poésie d’Eluard et l’art de Picasso, dans un dialogue riche et ininterrompu : l’un écrit les plus beaux poèmes pour la paix, indissociables de ses poèmes d’amour, l’autre dessine des colombes dans de multiples variations. Car dans la Bible, cet oiseau annonce à Noé la fin du Déluge en lui apportant un rameau d’olivier. Sublime emblème de la paix, la colombe représente la fin du chaos. Cet engagement pour la paix et la liberté trouvera son ultime expression en 1951, lors de la publication du recueil Le Visage de la paix. À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret, rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Je connais tous les lieux où la colombe loge Et le plus naturel est la tête de l’homme. « L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir. « L’architecture de la paix Repose sur le monde entier. </p> Paris, 2018 Hazan 224 p., 2 volumes sous emboîtage. 19 x 24
Neuf
Sans lieu [Paris], sans date [1949], 1 volume in-4 de 305x240 mm environ, en feuillets libres non paginés, sous couverture de papier cartonné illustrée d'une fleur bleue. Complet des 6 poèmes gravés sur bois dans des encadrements divers et 6 bois gravés H/T. en couleurs par Z. Srnitch. Édition originale de ce recueil de Paul Eluard. Exemplaire N° 48 d'un tirage unique à 50 exemplaires sur vélin Angoumois, numérotés et signés au crayon par l'artiste et l'auteur. Très rare.
Eugène Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. C'est en 1949 qu' il se rend en Grèce accompagné de deux journalistes résistants, issus de la gauche socialiste : Yves Farge et Jean-Maurice Hermann. À son retour, Eluard publie ce recueil de poèmes illustrés en hommage aux résistants grecs. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Au sans pareil, (10 janvier) 1920. 1 vol. (140 x 200 mm) de 44 p. et [2] f. Demi-chagrin havane à coins, dos lisse, titre doré en long, tête cirée, couvertures conservées (reliure signée de Flammarion-Vaillant). Édition originale. Un des 550 exemplaires sur vélin d'alfa (n° 243). Envoi signé : « Noll, dormez tout doucement, Paul Éluard ».
Les Animaux et leurs hommes est le premier recueil de Paul Éluard où se manifeste l’influence de Dada, rédigé quelques mois après sa rencontre avec André Breton ; il marque sa véritable entrée dans le groupe Dada parisien et constitue son premier manifeste littéraire. L’exemplaire est offert à un compagnon es-lettres, Marcel Noll auquel Éluard avait déjà offert trois ans plus tôt Le Devoir et l’Inquiétude, avec cet envoi déjà onirique : « à Marcel Noll, pour que la phrase prédominante s’abaisse au silence ». Le personnage reste pourtant mystérieux : partout présent dans les premières manifestations du mouvement surréaliste, il collabore aux revues publiées par le groupe, puis à L’Humanité. Avec Breton et Éluard, il était très lié à Denise Lévy (future compagne puis épouse de Pierre Naville) – la cousine de Simone Kahn, qu’épousera Breton en août 1921 –, dont il était éperdument amoureux. Marcel Noll est très présent dès 1922 dans le cercle d’amis qui fréquentent l’atelier de Simone et André Breton, qui écrivent et voyagent ensemble. Une notice de Marguerite Bonnet, pour les notes de l’édition Pléiade, énumère la collaboration de Noll à La Révolution surréaliste (n° 1, déc. 1924, à laquelle on doit ajouter celles des 15 juil. 1925, 15 juin et 1er déc. 1926) et son rôle de gérant de la Galerie surréaliste en 1926. Dix ans plus tard, Noll « aurait disparu en Espagne durant la guerre civile ». Pléiade, p. 1194-95). Aragon lui a dédié le chapitre III du Paysan de Paris (1926) ; Breton, le poème « L’Aigrette » dans Clair de terre et, dans Nadja (1928) Breton se rend un jour de 1926 « avec Marcel Noll au ‘marché aux puces’ de Saint-Ouen… ». Or, curieusement, pour la réédition de Nadja en 1962, Breton supprimera le nom de Noll (OC I, p. 676). La notice du Maîtron, le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, indique ceci : « Noll est entré jeune en contact avec Breton et Éluard par l’intermédiaire de Denise Lévy, née Kahn, amatrice d’art, qui habitait comme lui Strasbourg (Haut-Rhin) et était une cousine de Simone Breton. Le nom de Noll apparaît au sommaire de la revue La Révolution surréaliste dès le premier numéro (1924). Journaliste, il écrit et signe parfois (en 1925) la revue des revues dans les colonnes de L’Humanité. Faisant du courtage de tableaux, il exerça des responsabilités à la Galerie surréaliste qui avait été ouverte en mars 1926. Il travailla plus tard à L’Humanité de Metz, édition en langue allemande. Dans une lettre à Breton de 1932, il indique qu’il y donne des échos de l’activité surréaliste. […] mort le 5 janvier 1937 sur le front de Madrid. »
1925 Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, cousu (minime tache sur le premier plat).Édition originale rare. Cette publication surréaliste, auto-éditée (comme les suivantes), précède de quelques semaines seulement la création des Éditions surréalistes (mars 1926). Les 152 vérités et conseils sont plus révolutionnaires et loufoques, que notoires et sages... ; en effet, nous découvrons que : "Les éléphants sont contagieux.", "Jouer du violon le mardi.", "Il n'y a pas de désir sans reine.", "Mon prochain, c'est hier et demain", "Tuer n'est pas voler.", "Vivre d'erreurs et de parfums"... La complicité des deux poètes du jeune mouvement surréaliste se perçoit dans cette fantaisie.Paul Éluard offrit cet exemplaire sur papier d'édition (il y eut aussi 10 chine et 15 hollande) à Edmond Bonniot, amateur de littérature et futur gendre de Stéphane Mallarmé. Il lui adressa ce poétique envoi autographe signé : "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard".Membre régulier, dès 1892, des mardis de la rue de Rome, ami de nombre d'auteurs, Edmond Bonniot épousa la fille de Mallarmé, Geneviève, après la mort de ce dernier ; détenteur des dernières volontés du poète, il put mener à bien, avec son épouse, les publications posthumes des Poésies et du Coup de dé.------Paris, La Révolution surréaliste, 1925. In-12, sewn (minor stain on the first cover).Rare first edition. This surrealist publication, self-published (like the following ones), precedes by only a few weeks the creation of the Éditions surréalistes (March 1926). The 152 truths and advice are more revolutionary and eccentric than sensible and wise...; indeed, we discover that: "Elephants are contagious", "Playing the violin on Tuesdays", "There is no desire without a queen", "My neighbour is yesterday and tomorrow", "Killing is not stealing", "Living on errors and perfumes"... The complicity of the two poets of the young surrealist movement can be perceived in this fantasy.Paul Éluard offered this copy on edition paper (there were also 10 chine and 15 hollande) to Edmond Bonniot, a collector of literature and future son-in-law of Stéphane Mallarmé. He sent him this poetic and signed autograph inscription: "à Monsieur le docteur Bonniot, le soleil diminue les chapeaux et les yeux, Paul Éluard" (to Monsieur le docteur Bonniot, the sun diminishes the hats and the eyes, Paul Éluard). A regular member of the Tuesdays in the rue de Rome from 1892 onwards, and a friend of many authors, Edmond Bonniot married Mallarmé's daughter Geneviève after the latter's death; as holder of Mallarmé's last will and testament, he was able to organise the posthumous publication of the Poésies and the Coup de dé with his wife.
Paris 29 Novembre 1945, 21x22cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Paul Eluard adressée à Marco Ristic (que Paul Eluard francise en Marco Ristitch) théoricien et fondateur du surréalisme serbe,17 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Marco Ristic est en France et Paul Eluard brûle de le rencontrer : "Inutile de vous dire mon impatience de vous revoir, mais je vous savais occupé à votre arrivée et, depuis un mois, j'ai été au lit." mêmz si son emploi ne lui permet pas tout de suite : "Levé hier, je dois partir demain matin pour Bruxelles... [...] Je voudrais bien que vous me téléphoniez alors pour que nous prenions rendez-vous." Le poète souhaite faire connaître à son correspondant l'architecte croate Josip Markovic, père de son amie Dora Maar, la muse de Pablo Picasso : "Une grande amie, Dora Maar, me demande de vous recommander son poère, Mr Markovitch. Je vous serais reconnaissant de le recevoir." Afin de faciliter ces contacts espérés et entrevus, Paul Eluard précise son adresse et son numéro de téléphone parisiens. Jolie missive illustrant les connections internationales du surréalisme et décorée de la belle signature manuscrite de Paul Eluard, l'un de ses plus importants représentants. - Photos sur www.Edition-originale.com -
José CORTI / Paul ELUARD / René CHAR / Julien GRACQ / Gaston BACHELARD.
Reference : 000310
(1969)
José CORTI / Paul ELUARD / René CHAR / Julien GRACQ / Gaston BACHELARD. Rêves d'encre. 1969, José Corti, Paris. 1 vol. in-8 (16x24,5cm), en feuilles sous chemise illustrée à rabats. Deuxième édition (édition en partie originale, augmentée de 4 planches par rapport a l'édition de 1945) imprimée à 900 exemplaires numérotés sur lana, celui-ci non justifié, exemplaire de passe. Ouvrage illustré de 28 planches de décalcomanies présentées par Paul Eluard, René Char, Julien Gracq, Gaston Bachelard. Chemise ornée d'une reproduction de décalcomanie sur le premier plat. Peu courant. Très bon état. Très bon
Édition originale.Illustrée de 12 photographies rayogrammes de Man Ray, en héliogravure. Un des 25 premiers exemplaires sur japon - un des hors commerce - sans la photo.Envoi signé à Edouard de Rouvre. Paris, GLM, (24 octobre) 1935. 1 vol. (185 x 240 mm), non paginé. Broché. Édition originale.Illustrée de 12 photographies rayogrammes de Man Ray, en héliogravure. Un des 25 premiers exemplaires sur japon, celui-ci hors commerce. Envoi signé : « à Edouard de Rouvre avec mes très vives sympathies. Paul Eluard. »
Ouvrage culte des surréalistes, Facile forme selon Parr et Badger un parfait ménage à trois en unissant la poésie, la photographie et la typographie, l'ensemble célébrant l'amour et le corps de Nusch. Réunis autour de cinq poèmes et douze photographies, Paul Éluard, Man Ray et Guy Levis Mano créent un jalon de l'édition illustrée marquant le réveil de l'érotisme dans l'art des années 1930, où, dans les nus de Man Ray, le corps n'apparaît jamais dans sa totalité selon un procédé propre à l'Homme-Lumière. La tête entière ne se montre qu'une seule fois ; les yeux jamais. « C'est en raison de l'intégration des images au texte que cet ouvrage a été fondamental pour le modernisme et une source d'inspiration pour des générations de graphistes » (Parr & Badger). Précieux exemplaire, offert sans doute au sortir de la guerre à un jeune homme prometteur, âgé d'une vingtaine d'année : Evrard de Rouvre. Petit-fils de Charles Bourlon de Rouvre, qui lui légua une fortune considérable, le jeune homme fonde, à vingt et un ans, les Éditions Vrille, en 1944. Le premier livre publié est son propre recueil de poèmes, Instant, dont Éluard put avoir eu connaissance ; vient ensuite la revue Vrille, dont le premier numéro « La peinture et la littérature libres » est illustré par Oscar Dominguez : il réunit des textes et oeuvres de Georges Bataille, Henri Michaux, Max Ernst, Pablo Picasso, Salvador Dalí, qu'il voit défiler dans sa galerie d'antiquités Présence des arts du 38 avenue Pierre-Ier-de-Serbie. Curieux, politiques, grands industriels et collectionneurs s'y presseront des années durant. La bibliophilie ne lui était pas étrangère : sa bibliothèque - dispersée en deux vacations (1979 et 1980) - ne contient que des livres choisis, voire somptueux, en grands papiers et belles reliures. Éluard y est le poète le plus représenté. Cet exemplaire de Facile n'y figure pas. Éluard s'est étrangement trompé sur le prénom - ce ne sera ni le premier ni le dernier - en orthographiant Evrard « Edouard ». De Rouvre connaîtra par la suite une longue carrière de producteur de cinéma, tout en poursuivant la direction de nombreuses autres sociétés. Il meurt tragiquement en 1979, assassiné par son majordome. Les exemplaires sur japon de Facile sont d'une grande rareté. Les exemplaires hors commerce ne semblent pas avoir été tous pourvus de la photographie originale solarisée normalement jointe aux exemplaires sur japon. Certains l'ont ; d'autres, non, et l'on rencontre également des exemplaires sur vélin enrichis d'un des tirages originaux de ces photographies : il est fort probable qu'elles aient navigué au gré des exemplaires et des dédicataires et des exemplaires offerts.
Alger, Fontaine n° 22, (juin) 1942. 1 vol. (160 x 235 mm) de 232 p. et [8] f. Brochée, sous couverture imprimée en rouge et noir. Édition originale. 4e année de parution.
Première parution de « Liberté » sous son titre originel « Une seule pensée », en ouverture du numéro de la revue Fontaine de juin 1942, tiré à seulement un millier d’exemplaires. Le texte publié est strictement celui du manuscrit confié par Éluard, avec les deux mots désirs et souvenirs au pluriel (antépénultième et avant-dernière strophes). Visé et autorisé par la censure à Alger, le poème porte comme titre « Une seule pensée » alors qu’Éluard l’a déjà renommé « Liberté », comme en atteste le manuscrit ayant les deux titres (le premier biffé) qu’il a confié à Max-Pol Fouchet à la mi-mai 1942. « Je donnai à Paul l’assurance que je publierais le poème dans Fontaine, et même en tête de la revue, en éditorial, raconte Fouchet (Un jour, je m’en souviens…, p. 89-90). C’est impossible, me répondit-il, jamais la censure ne permettrait l’impression d’un tel texte […]. C’était pour moi comme un défi. Il me fallait publier “Une seule pensée” ». Où se comprend aisément le choix du directeur de Fontaine de conserver ce titre initial, qu’il préférait d’ailleurs, dans l’espoir de tromper la censure. Le manuscrit en poche, Fouchet fait donc composer le texte à Alger et soumet les épreuves au censeur français : « Un censeur allemand se tenait à ses côtés, mais heureusement ne comprenait guère notre langue. Le Français commença de lire le poème. Au bout d’une dizaine de quatrains, il me regarda, l’air excédé : “Ah, je vois ce qu’il en est, c’est un poème d’amour… Vous, les poètes, vous répétez toujours la même chose !” Je ne le détrompai pas. Il haussa les épaules, lança un clin d’œil coquin à l’Allemand, apposa le cachet d’autorisation sur les épreuves, sans poursuivre sa lecture jusqu’au dernier quatrain. Je sortis de son bureau, le cœur battant. Un miracle, un miracle, me répétais-je. Ainsi « Liberté » ou plutôt « Une seule pensée » d’Éluard put paraître dans Fontaine, en éditorial, et non pas clandestinement, ce qui aurait réduit son audience, mais en pleine lumière » (Ibid., p. 90-91). Le texte publié est strictement celui du manuscrit confié par Éluard, avec les deux mots désirs et souvenirs au pluriel (antépénultième et avant-dernière strophes). Sitôt ce numéro de Fontaine parvenu en zone non occupée à la fin août 1942, les deux dernières strophes du poème sont étonnamment citées dans l’hebdomadaire Candide le 2 septembre (cf. n° 13), peu avant que le poème soit repris in extenso à Londres, sous le même titre « Une seule pensée », dans La France libre du 15 septembre 1942. C’est alors que, dès les premiers jours d’octobre, le groupe La Main à plume le publie à Paris d’après un autre manuscrit (sur lesquels les mots désirs et souvenirs figurent bien au pluriel, alors qu’ils seront imprimés au singulier) dans la plaquette Poésie et Vérité 1942 pour la première fois sous le titre « Liberté » (cf. n° 15 à 18) ; édition reprise par Fouchet à Alger en avril 1943 aux Éditions de la revue Fontaine, dans la collection « Les relais de Fontaine » dont c’est le premier titre. Le 20 février précédent, le poème paraît en Suisse, à Neuchâtel, dans la « collection des Cahiers du Rhône » d’Albert Béguin, au sein d’une deuxième édition, augmentée, de Poésie et Vérité 1942 (cf. n° 20-21), à nouveau sous le titre « Liberté » (mais avec la marque du pluriel aux mots désirs et souvenirs). C’est encore d’après le texte paru dans Fontaine, sous son titre originel « Une seule pensée », que le poème est publié à Londres en avril 1943 dans la Revue du monde libre (cf. n° 41) dont la Royal Air Force larguera nombre d’exemplaires sur la France occupée ; à New York le 19 décembre 1943 dans le journal France Amérique ; à nouveau à Alger en juin 1944 dans la revue Fontaine ; et à Rio de Janeiro en juillet 1944 (cf. n° 50). Parallèlement, voient le jour une édition bilingue de Poetry and Truth 1942 incluant « Liberty » à Londres en mai 1944 (cf. n° 49) ; une deuxième parution du poème sous le titre « Liberté » à Londres dans la première livraison de la revue Choix en juillet 1944 (cf. n° 51) ; une publication pour le compte des éditions Julliard au sein du recueil d’Éluard Dignes de vivre ce même mois ; et une première édition séparée en plaquette du poème à la Libération par les éditions des Francs-tireurs partisans français du Lot (se reporter p. 51 pour une recension complète). Un document mythique, et un numéro de Fontaine introuvable.
Editions G.L.M., 1935, 1 volume de 185x245 mm environ, 14 feuillets non numérotés sous chemise à rabats illustrée, contenant les poèmes de Paul Eluard, illustrés de 12 photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Exemplaire N° 25, Un des 1200 exemplaires sur vélin dont 1000 numérotés de 21 à 1020. Petite mouillure claire dans la marge interne au bas du dos sur l'ensemble des feuillets, chemise externe frottée avec plis, intérieur bon état.
La femme dEluard, Nusch, joue le rôle de la muse, dune figure archétypale. Son corps est disposé de telle sorte quil sintègre au livre, à sa matérialité. Première collaboration de Man Ray/ Paul Eluard.14 feuillets non numérotés. Poèmes de Paul Eluard illustrés de 12 Photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Librairie Paul Eluard 1969. Grand dépliant oblong de 4 pages édité par la " Librairie Paul Eluard " sise Cité Gabriel Péri à Saint-Denis. Format 10,5 x 27 cm. Couverture illustrée par Pablo Picasso. Texte inédit de Jean Marcenac en hommage à Paul Eluard, intitulé " Donner à Lire ", situé sur les deux pages intérieures. Très rare. Edition originale en état proche du parfait
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, NRF, Gallimard, 1939. in-4 (260 x 200 mm) broché, toutes marges, 70 pages, couverture imprimée rempliée. ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE de ce recueil contenant : "Trois chevaux aigus. Nous sommes. Nulle rupture. À l'ombre de ma porte. Poème perpétuel. L'or et l'eau froide. Trois poèmes inachevés. Les vainqueurs d'hier périront". Tirage : 5 Japon nacré + 15 vergé d'Arches. Celui-ci l' un des 15 ex. numérotés sur vergé d'Arches (n°12), SIGNÉ PAR PAUL ÉLUARD ET MAX ERNST, ACCOMPAGNÉ DE 4 SUPERBES LITHOGRAPHIES ORIGINALES À PLEINE PAGE TIRÉES EN NOIR SUR VERGÉ DE HOLLANDE DE MAX ERNST (seuls les 20 premiers exemplaires en grand papier contiennent ces lithographies). - Note bibliographique et historique : Max Ernst avait prévu une série de douze lithographies, mais seules quatre d’entre elles furent publiées dans l’édition de luxe à petit nombre. Un an plus tôt, en 1938, désapprouvant ses positions trotskystes, Éluard avait rompu avec Breton : À sa suite Max Ernst quitte le groupe surréaliste outré d’avoir à subir l’exigence de « saboter la poésie de Paul Éluard par tous les moyens » (in Centre Georges Pompidou, Paul Éluard et ses amis peintres, 1982, p.109).
Très bel exemplaire, tel que paru, parfaitement conservé à l'état de neuf. Rarissime.
Paris, Librairie Gallimard / Editions de la Nouvelle Revue Française, (1926). Un vol. au format in-12 (188 x 113 mm) de 145 pp., broché.
Edition originale. Un des 850 exemplaires numérotés du tirage sur velin pur-fil Lafuma-Navarre ; complet de son Errata. ''Capitale de la douleur constitue le premier recueil publié de Paul Eluard et comprend une centaine de poèmes, dont les deux tiers avaient déjà été publiés dans des plaquettes antérieures. Le titre originel prévu était "L'art d'être malheureux" mais au dernier moment Eluard lui substitua "Capitale de la douleur", appellation plus poétique. Mais quelle est cette Capitale, Paris où réside le poète et où il vit douloureusement ou Gala, son épouse, qui est est le coeur de son royaume et qui le fait tant souffrir en raison de ses passions. On peut aussi comprendre le titre comme le superlatif de la souffrance, de la douleur. Le titre est en soit une énigme. Mais ce titre énigmatique ne doit pas masquer les cris de désarroi qui retentissent à chaque vers et l'emportent sur les chants de bonheur amoureux. Les jours sont nostalgiques, des jours de pluie, de miroirs brisés, de malchance. Mais Eluard ne capitule pas devant l'adversité, il veut dissiper la "brume de fond" où il se meut et la fin du recueil est résolument optimiste "Je chante pour chanter, je t'aime pour chanter", il appelle le "grand jour" ou il respirera "les parfums éclos d'une couvée d'aurores". Le recueil a bien été écrit par un être qui, à de nombreux indices, se savait délaissé par celle qu'il aimait. Gala venait de rencontrer le peintre Salvador Dali et quittera Eluard.'' Gallimard / 100 ans d'édition, n°111 - Catalogue Gallimard, p. 189. Couverture présentant un éclat très légèrement altéré. très discrètes décharge d'adhésif aux premier et dernier feuillets. Nonobstant, très belle condition. Peu courant.
Tchou, 1967. In-8, cartonnage de papier doré de l’éditeur, portrait d’Eluard par Dali en couverture, 249 pages. Remarquable recueil iconographique établi par le mari de Cécile Eluard qui a puisé aux meilleures sources.
Gallimard, Paris, 1968. Album de la Pléiade PléÎade N° 7. In-12 reliure éditeur plein cuir (17 x 10,5 cm), sous jaquette blanche imprimée, rhodoïd et carton gris. 352 pages, 467 ill., Iconographie réunie et commentée par Roger-Jean Ségalat. Roger Ségalat a essayé, à l'aide de documents, de reconstituer sa vie ainsi qu'elle transparaît à travers les images qu'ils a laissées, à travers son uvre, à travers les récits de ceux qui l'ont approché, à travers les quelques études qui existent sur lui ou sur le surréalisme, l'une des périodes les L'Album Éluard contient 467 documents, dont beaucoup d'inédits. Il est, en raccourci, l'histoire du mouvement surréaliste vue à travers la vie et l'uvre de l'un de ses membres les plus représentatifs. - 440g. - Très frais, complet, très bel exemplaire.
Seghers Paris, Pierre Seghers, 1961. In-8 carré relié toile grège éditeur. Contenant 1 disque : Gérard Philippe dit Paul Eluard et le livre in-12 carré broché collection Poèters d'aujourd'hui de 262 pages illustrées. Bon état, peu courant complet.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Editions Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet / Chancellerie des Universités de Paris 1989. In-4 broché de 110 pages au format 18,5 x 27 cm. Catalogue établi par Nicole Prévot et Jacqueline Zacchi, sous la direction de François Chapon. Ce dernier est précédé du texte inédit de Lucien Scheler “ Sillage intangible “. Photo de Paul Eluard et Lucien Scheler en frontispice. Magnifique ouvrage qui répertorie toute la donation de Lucien Scheler de manière chronologique, devenant un catalogue bio-bibliographique de l’oeuvre de Paul Eluard. Etat parfait proche du neuf. Indispensable édition originale. Exemplaire enrichi d'une très belle dédicace autographe, signée, de François Chapon à Pierre Faucheux et son équipe. Provenance idéale.
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Paris, Au Sans Pareil, 1922. In-8° broché, couverture imprimée, vignette collée. Edition Originale. Illustrée de 11 collages de Max Ernst dont un en couleurs, et de 35 poèmes de Paul Eluard Tirage unique à 350 exemplaires sur papier couché. Il s'agit du premier livre illustré par Max Ernst avec le groupe de Paris. Publié en 1922 au Sans Pareil, ce livre marque le début d'une longue amitié entre les deux hommes. Ernst seras notamment l'auteur du célèbre ex-libris d'Eluard "Après moi le sommeil". A propos de ce recueil, Eluard notera dans une lettre de 1928 au grand mécène Jacques Doucet : " Il réunit tout ce que je ne pouvais écrire, depuis huit ans, dans mes autres livres, d'un genre trop spécial". Référence: Paul Eluard et ses amis peintres, Centre Georges Pompidou, 1982, p.45/46.
Couverture légèrement brunie. Intérieur en parfaite condition.
Paris, à " La Peau de Chagrin " 1941. In-8 en feuilles de 10 pages au format 16,5 x 23 cm. Petit portrait de l'auteur par Pablo Picasso en couverture. Préface de Jean Paulhan en couverture se continuant au verso du 1er plat. Contient 7 poèmes inédits de Paul Eluard. Bien complet du feuillet supplémentaire avec la liste des œuvres parus de Paul Eluard. Petite fente avec infimes frottis au bas du dos. Rarissime édition originale en magnifique état, vu la fragiltié de l'ouvrage, des premiers textes de Paul Eluard écrit dans la France occupée par les nazis.
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