MALLET-JORIS (Françoise) romancière française d’origine belge, née à Anvers en 1930. Son premier roman « Le rempart des Béguines » (1951) fit scandale et remporta un très grand succès. Membre de l’Académie Goncourt, elle a obtenu en 1958, le prix Femina pour « l’Empire céleste ».
Reference : 42fC27
Belle correspondance amicale et littéraire. Mai 1971, elle est à Nice pour un festival, « c'est une cavalcade à travers la bouillonnante littérature ». Elle se demande ce qu'elle fait parmi tous ces invités et se refugie dans la frivolité. « Je n'ai pu mettre une robe mini en plastique noir avec des sandales à trous que j'avais apporté pour faire scandale. Nous inventons toutes sortes de "canards" pour animer le festival. Edmonde Charles-Roux nous assiste avec maitrise, ce qui prouve que quoique snob, elle a "un bon fond"... ». Deux mois plus tard, elle est à la campagne, dans l'Oise et a reçu un télégramme recommandé de Jean-Marie. « J'ai eu très peur, j'ai cru que c'était un huissier ». Elle est en plein travail. « Je travaille dur, sans contentement. Je ne sais ce que ça va donner mais ça va mieux quand même. C'est seulement encore un peu trop bien écrit, manquant de contact direct, je vais essayer d'y remédier. J’espère que tu travailles aussi et que tu es content. Es-tu un peu plus gai ? Tout le monde chez moi a été indigné par ton article sur la Commune, mais ça n'empêche pas l'amitié. [...] J'ai reçu la symphonie n° 4 de Mahler en cassette de Marie-Paule Belle, pour mon anniversaire ». Elle lui affirme que « Marie-Paule qui se trouve à ses côtés lui a dit, que la dernière fois qu'elle t'a vu, elle est partie sans avoir pu te parler et le regrette (amie ennuyeuse et dans la détresse) ». En cure à Vittel, avec son père, elle lui avoue qu'elle s'ennuie « stoïquement », mais qu’elle en profite pour corriger son roman, roman qu'elle n'a pas fini et qu’elle voulait appeler « Eugénie ou génie ». Elle a lu le Satyricon, « comme tu me l'avais recommandé, je ne l'ai pas trouvé épatant... Peut-être c'est parce qu'en cure on n'apprécie pas les récits de festin ». Début 1976, la romancière lui précise que son « absentéisme » est bien involontaire. « Roman, essai, disques m'ont absorbée totalement, je suis bien fatiguée, mais pleine d'espoir pour 1976 ». Marie-Paule Belle qui est présente avec elle, ajoutera quelques lignes sur cette lettre, pour remercier les époux Paupert, du sac reçu en cadeau. « Merci de tout mon cœur pour ce sac merveilleux ! Je suis en plein enregistrement et ne fais que courir tout en pensant à vous, puisque votre cadeau ne me quitte pas !... Je suis épuisée après 9 mois de tournée cette année. Mais je sens que 76 sera une année de rires et j'espère que nous les partagerons.... ». Décembre 1980. « Je suis très affligée de voir tes difficultés et tes problèmes. Mais je ne vois pas clairement en quoi je pourrais t'aider », lui avoue t-elle, mais « Je n'en suis pas moins attristée qu'il te semble être l'objet d'une sorte de conspiration (littéraire ?) ». Travail, enfants, problèmes matériels et santé sont les raisons de son silence. « Tout me semble fatigue, et toute mon énergie est à chaque instant sollicitée. J'espère que tu n'en continueras pas moins d'écrire, il me paraît impossible que l'auteur de "Mère angoisse" ne sorte pas d'un découragement qui ne saurait être que momentané... ».
DORMOY (Marie) de son vrai nom Marie Martin, elle fut très tôt adepte de la littérature, de la musique, puis des arts plastiques et enfin à l’architecture. Elle sera la bibliothécaire attitrée de Jacques Doucet dès 1921. Parallèlement, elle deviendra la maitresse de Paul Léautaud dont elle publiera le journal et la correspondance (1886-1974)
Reference : 11TaC22
Superbe correspondance relative à la publication de la correspondance et du journal de Paul Léautaud. Elle ne veut pas s’engager pour lui donner des conseils pour son article, « Le mieux serait de vous adresser à l’Ami de bêtes ». Sa curiosité l’amène à le questionner sur Léautaud : « …où et comment avez-vous entendu parler de Léautaud pour la première fois », et d’ajouter : « Je suis heureuse que vous ayez apprécié mon étude sur Léautaud de la collection Idéale…J’ai fait un portrait de lui plus important encore dans mon livre Souvenirs et Portraits d’amis publié au Mercure…Je rassemble tout ce que je peux et sur lui et sur son œuvre…. ». Elle lui affirme n’avoir jamais participé à une émission de T.S.F. consacrée à Paul Léautaud, « Première nouvelle », et lui confie que le livre d’Auriant « est une ordure » et qu’elle va s’occuper de Cabanis. A propos de la première interview de Pierre Perret, elle lui assure qu’elle continuera à rétablir les faits et lui demande de ne pas affirmer de choses sur lesquelles il ne sait rien. Malgré l’envoi de réponse à tout journal qui publie des mensonges, « car mensonges il y a et moi je continuerai, en pure perte, à rétablir les faits.», d’ailleurs, « Aucun d’eux n’a consenti à en publier, ne voulant contredire un chansonnier qui jouit d’une certaine célébrité… ». Elle aimerait faire figurer dans la Correspondance, une lettre de Léautaud à Guiheneuf et lui en demande une copie. A propos de la parution de cette Correspondance générale, « presque 2 000 lettres », elle lui précise qu’elle paraîtra, fin 1969 et si elle est amenée à en faire la préface, son nom y figurera. Elle lui fait part de ses soucis concernant le Journal et est furieuse, « Je travaille au-dessus de mes forces. Le choix des pages du Journal était terminé. On me demande d’enlever encore 200 pages. J’en suis malade. Ils débitent cela comme du saucisson. L’Iconographie paraitra à l’automne. C’est très amusant, mais que de travail. 200 photos pour lesquelles, il faut chercher des légendes. Donc 200 aiguilles dans 200 bottes de foin. Il y a aussi la Correspondance générale dont je vais devoir m’occuper très prochainement, car je crois que j’ai trouvé un éditeur. Simone G. Gallimard dit qu’elle est soucieuse de continuer l’œuvre de L. mais après m’avoir refusé pendant 3 ans l’Iconographie, elle l’a veut maintenant tout de suite…». On joint plusieurs lettres également adressées à Christian Herr, toutes relatives à Paul Léautaud, parmi lesquelles on relève les noms de Marcel Jouhandeau (2), Jean Dutourd (2), José Cabanis, Simone Gallimard, Franz Hellens, Max Guiheneuf (2), James Harding, L. Colomb, Jean Leclercq.
BALABANOFF (Angelica) ou « Balabanova » était une militante communiste cosmopolite italienne, d’origine juive ukrainienne, qui étonnamment, fut la maitresse de Mussolini, pendant sa période socialiste (1878-1965). Elle fut également l’amie de Rosa Luxembourg.
Reference : 7C20
Superbe lettre relative à l’organisation de la 3ème Conférence des socialistes « Zimmerwaldiens », conférence dans laquelle elle fut, à l’issue de la Conférence de 1915, désignée pour faire partie de la Commission socialiste internationale. Tout en vivant en Suède, pays neutre, elle s’employa activement à organiser avec les députés scandinaves de la Commission Höglund et Nernan, cette 3ème conférence. Zeth Höglund et Ture Nerman représentèrent les socialistes suédois et norvégiens à la conférence de Zimmerwald, en septembre 1915. De retour en Suède, Zeth Höglund fut emprisonné pour ses activités contre la guerre, en dépit de la neutralité suédoise. C’est depuis le quotidien « Stormklockan », qu’elle rédige cette lettre, quotidien qui était en 1917, devenu un journal communiste, et dont le rédacteur en chef, était Zeth Höglund. Pour Balabanova, 1917 fut aussi l’année où la militante rejoignit le parti bolchéviste et travailla avec Lénine, Trotski et le révolutionnaire bolchevique Grigori Zinoviev. TRES RARE de cet intérêt. [Robert Grimm (1881-1958), homme politique suisse, qui organisa la première conférence de Zimmerwald en 1915, ne put organiser cette 3ème Conférence, suite au scandale de l’affaire Grimm-Hoffmann, scandale qui remit sérieusement en question la neutralité de la Suisse durant la Première Guerre mondiale. En effet Grimm s’étant rendu en Russie pour négocier une paix séparée entre ce pays et l'Allemagne , dans le but de mettre un terme à la guerre sur le front oriental de l'Europe, dans l'intérêt du socialisme et du pacifisme qu'il défendait]. Elle lui apprend qu’elle vient de rentrer en Suède, Rober Grimm tourmenté par le scandale de l’affaire Grimm-Hoffmann, ne peut assurer l’organisation de cette 3ème conférence. « Vous pouvez vous imaginer ce qu’il m’en a coûté de ne pas être maintenant en Russie et j’ose bien dire que ce sacrifice m’a été imposé seulement par la situation tragique qui a été créée à notre commission et par la nécessité de montrer que Zimmerwald ne peut mourir. S’il s’était agi de quelque chose de moins important je n’aurais pas quitté mon travail là-bas. Je n’ai pas besoin de vous dire combien l’incident lui-même m’a frappée et tourmentée. Or que la commission a parlé et a établi ce que chacun de nous supposait, c.à.d. que Grimm a agi en bonne conscience, défendre la révolution russe et la paix. ». Elle compte sur la participation de Guilbeaux. « Il faut absolument que la 3ème Conférence de Zimmerwald ait lieu et je compte sur votre concours, il faut absolument soutenir des relations fréquentes avec la minorité française d’autant plus que sous peu 4 délégués du conseil ouvrier russe se réuniront en France où ils pourront l’influencer de vive voix. Personnellement. Je crains que la minorité se décidera sans autre à participer à la conférence convoquée par les russes. Il faudrait au contraire renvoyer la décision à celle qui sera prise à notre conférence. Personnellement je suis adversaire de la participation à la conférence du Soviet (?), mais comme membre de la commission je dois naturellement exécuter la volonté de nos partis malheureusement. Ceci soit dit entre nous une bonne part des partis affiliés à notre commission a déjà décidé d’adhérer à l’invitation russe le seul moyen de conjurer le danger que notre mouvement court est de convoquer une conférence à nous où la question pourra être discutée et où les partisans de l’adhésion pourront entendre les raisons qui détermineront nous autres. Je vous prie donc de faire parvenir immédiatement à Loriot [Fernand Loriot, qui fut le leader de la « gauche zimmerwaldienne », rédigera avec Trotski, la brochure « Les socialistes de Zimmerwald et la guerre. », 1870-1932] ou à quelqu’un d’autre de la minorité zimmerwaldienne la lettre que je vous envoie … ». Pour terminer, elle est heureuse de lui apprendre son enthousiasme d’avoir comme « collaborateur ici, des camarades comme Höglund… ».
ALBRET (César Phébus d’) comte de Miossens, parent éloigné d’Henri IV, né en 1614, mort à Bordeaux le 3 septembre 1676. Son attachement à Anne d'Autriche et à Mazarin pendant la Fronde le fit, plutôt que ses talents, nommer maréchal de France (1er juin 1653), il quitta alors le nom de Miossens pour prendre celui d'Albret. Ses exploits galants furent plus conséquents que ses exploits militaires. La liste de ses amantes est fort longue : Marion Delorme, Ninon de Lenclos, dont il aurait eu un fils, Marguerite de Béthune-Sully... Il fréquenta aussi Françoise d'Aubigné (future Madame de Maintenon), et c’est elle-même qui annonça : " Le maréchal d'Albret est mon ami de tous les temps : Je ne sache pas qu'il ait été mon amant ". Devenue veuve de Scarron, elle se réfugia à l'hôtel d'Albret, c'est là qu'elle rencontra Madame de Montespan, cousine du maréchal
Reference : 54C29
Pièce signée sur vélin « Le Mal d’Albret ». Paris, 19 juin 1655. 1 p. in-8 oblong. Jolie pièce décorative.
LEFÉBURE (Yvonne) pianiste et pédagogue française. Elle fut très liée aux grands musiciens de son temps, comme Gabriel Fauré, Maurice Ravel ou Paul Dukas, dont elle se fait leur interprète favorite, quand elle ne se produit pas sous la baguette d’autres chefs (1898-1986)
Reference : 26C28
Elle remercie le docteur de son témoignage de reconnaissance et de sympathie à l’occasion de la mort de son frère. « J’ai été ce soir encore bien ébranlée par ce coup qui m’a surprise en plein bonheur familial, et à mesure que le temps passe, je réalise mieux l’étendue de mon chagrin, et le vide immense laissé par celui qui n’est plus, et que rien ne peut combler. Pourtant j’ai repris mon travail il le faut bien puisque la vie continue ! Et je serai mercredi prochain à Strasbourg très heureuse à l’idée de vous revoir. ». Elle est encore cette année « bien souffrante et pas très en forme », pour rencontrer du monde. Elle pense le voir à la répétition mercredi matin.
SUTTNER (Bertha von) pacifiste autrichienne, première femme lauréate du prix Nobel de la paix en 1905. Son ouvrage « Die Waffen nieder! » (Bas les armes !), dans lequel elle décrit la guerre du point de vue d’une femme eut un grand succès. Elle fut une des principales représentantes du mouvement pacifiste. (1843-1914)
Reference : 180C30
Très belle lettre au sioniste en tant que militante, le félicitant pour ses écrits qu’elle partage également, concernant leur ennemi commun : « la bêtise et la barbarie ». Elle lui annonce la parution de « gesammelten Schuften 2 Bänden » (Bande de canailles), en 12 volumes qu’elle tient à lui offrir. Son appréciation serait la bienvenue, sans une critique détaillée, mais relative à sa vision du monde contemporain.
Couverture souple. Revue de 32 pages. 23 x 31 cm.
Périodique. Rédactrice en chef : Hélène Gordon-Lazareff. Elle, 2 janvier 1950.
Couverture souple. Revue de 32 pages. 23 x 31 cm.
Périodique. Rédactrice en chef : Hélène Gordon-Lazareff. Elle, 13 février 1950.
VACCINE et VARIOLE. VARIA. ( titre au dos) RECUEIL factice de QUATORZE PLAQUETTES in-8, demi- percaline bleu-foncé, dos à faux-nerfs à froid, titre doré (reliure de l’époque ; bel exemplaire, sans, ou avec peu, de rousseurs, sauf mention expresse). Tous ces textes possèdent un cachet de la « Bibliothèque de la Ville de Pau », apposé sur le titre, un autre p.51, le cas échéant. (manquent les photos des n° 11 et 13) MED 085-1 ROUGIER (Dr Casimir) : De la vaccine et de la supériorité de la vaccination animale. Marseille, Typ. et Lith. Barlatier-Feissat père et fils, 1869. 24pp. [dont faux-titre et titre]. « Mémoire lu à la Société Impériale de Médecine de Marseille le 11 décembre 1868 ». « Il y a toujours, au commencement de l’application d’une méthode nouvelle, des tâtonnements, des incertitudes que l’usage finit par surmonter » (p.6). In fine, cette conclusion… étonnante (n°10/12, p. 24) : « La vaccination de la vache à l’homme est la seule qui présente toutes les garanties de succès et de sécurité, et elle dégage la responsabilité du médecin ». MED 085-2 [« ANTIVAX »] - VILLETTE de TERZÉ (Gabriel-Claude) : La vaccine. Ses conséquences funestes Démontrées par les Faits, les Observations, l’Anatomie pathologique et l’Arithmétique. Réponse au questionnaire anglais relatif à la vaccine Adressé aux Académies par la Chambre des communes d’Angleterre. Paris, Germer Baillière, Londres [et] New-York, H. Baillière, Madrid, Bailly Baillière, 1857. (2) ff. [faux-titre, titre]-160 pp. (rousseurs éparses). Sur l’auteur (Paris, 1800- ?, 1876), voir « ClioTexte11 » Dès la préface , le ton est donné : l’auteur, « ami sincère de la vérité, indépendant par position, impartial par caractère, dévoué à l’intérêt de l’humanité », et « bien que [sa] brochure soit purement dogmatique, que la polémique ne soit pas [son] rôle », ne peut que constater « l’influence du vaccin sur la dégénérescence de l’espèce humaine, sur la mortalité et sur la population ». Malgré cela, l’Académie a donné « un petit prix, une petite couronne [à un] jeune prosélyte qui a montré du zèle et des sentiments dociles (…) moyen détourné de prouver aux vaccinomanes découragés qu’elle soutenait encore leur cause » (il s’agit de la thèse d’Eugène BERTIN : « Essai historique et critique sur les attaques dirigées contre la vaccine », Paris, 1856). On retiendra surtout la charge contre BERTILLON (voir n° MED 031-1) « qui a l’aplomb de se présenter chargé d’un fatras de statistiques officieuses, d’un amas confus de chiffres fantastiques, dont il est impossible de vérifier l’authenticité » ; son livre n’est pas une œuvre de science mais « un ramassis de statistiques réunies ou fabriquées en faveur de la cause qu’elles veulent soutenir. (…) Œuvre d’un jeune étourdi, mal conseillé mais ambitieux : « il débute : or, les chemins sont difficiles, surtout quand on débute à Montmorency [en italique dans le texte]». In fine, résumé des positions de l’auteur, martelées et assénées en vingt-deux « Maximes et Aphorismes » (pp. 151-155), dont : VIII- « La petite-vérole n’est pas une maladie, c’est une crise physiologique ». IX- « La vaccine est un délit commis contre la nature ». X- La vaccine amoindrit chez l’homme, les avantages dont le Créateur l’a doué en naissant (…) ». XIII- « L’homme contracte dans les vingt premières années de sa vie, une dette envers la société qui le nourrit et l’élève gratuitement ; s’il meurt au moment d’acquitter sa dette, son existence n’a été qu’une charge pour son pays (…) ». XV- « (…) l’homme [est] le chef-d’œuvre de la création.(…) celui qui a eu la malencontreuse idée de le perfectionner en greffant sur lui le virus d’un cheval (*) ou d’une vache (*), ne ressemble-t-il pas à un barbouilleur qui voudrait corriger un tableau de Raphaël ». [(*) en italique dans le texte. Centaure et Minotaure, même combat]. XVII- « La vaccine a plus fait de borgnes que la petite vérole n’a fait d’aveugles », qu’on peut immédiatement lui renvoyer : « L’optimisme est dangereux lorsqu’il touche à l’aveuglement » (maxime XXII et dernière). (*) faire note avec dessin de SERRE MED 085-3 WARLOMONT (Dr Évariste) : De la vaccination animale et de l’utilité des revaccinations à tous les âges de la vie. Bruxelles, Librairie de H. Manceaux, 1865. Sans faux-titre, (1) f.[titre]-22pp. Communication faite à l’Académie royale de médecine de Belgique le 24 juin 1865. (Extrait du Bulletin de l’Académie (etc.), deuxième série, tome VIII, n°6). E. Warlomont (Aubel, Pays-Bas)- 1820-Bruxelles, 1899), était membre de l’Académie de Médecine de Bruxelles. Titre inconnu à la BNF. Premier jet ( ?) d’un important « Traité de la vaccine et de la vaccination humaine et animale » (Paris, J.-B. Baillière et Bruxelles, Veuve Manceaux, 1883).
Reference : MED085
MED 085-8 HAMEL (Louis) : Du rash variolique (Variolous rash des anglais) [éruption variolique). Paris, Adrien Delahaye, 1870. (2) ff. [faux-titre, titre]-100pp.-(1) f. [table]. Retirage de la thèse de l’auteur, parue la même année (Paris, Pillet. Thèse n° 126). Ouvrage construit à partir de trente-deux observations, la plupart de l’auteur. Sont passés en revue, différents types de « rash » (= exanthème = éruption cutanée) : d’origine bactérienne (érysipèle, scarlatine) ou virale (variole, varioloïde, roséole, rougeole, rubéole, varicelle), maladies parfois bénignes, parfois mortelles ; presque toutes les combinaisons sont possibles… Sur le titre, EAS de l’auteur « A mon excellent Maître le professeur Depaul. Dr Hamel (à Nogent [-le-] Rotrou 8 juin 1870 ». MED 085-9- [CALZA (Dottore, relatore)] : Le prime prove della vaccinazione animale [ajout manuscrit à l’encre : in Venezia]. Comunicazione del Comitto promotore al Comitato medico veneziano. Venezia, 1870—Tip. Ripa monti-Ottolini [au verso du titre]. In-12 (cm 11x16), sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Absent dans les bibliothèques publiques françaises (BNF, CCfr), B.N.Italie. ( ?). In Google.play, un titre numérisé, avec le même ajout manuscrit. Conclusions (traduction Google) : «1.° La vaccination animale a été créée à Venise par le comité de promotion, et avec des résultats satisfaisants 2.° Il est hautement souhaitable que non seulement la classe de médecins, mais aussi la représentation communale, [doit] accompagner et favoriser l'extension en coopérant pour améliorer la pratique, afin que, une fois les difficultés écartées, elles accroissent nos succès favorables ». E.A.S. « A M. Depaul ». Paru sans couverture : sur la dernière page, restes d’un cachet postal « Italia ». MED 085-10- [ROSE (Charles)] : A safe, speedy, and certain cure for Small-pox : with cases illustrative of its efficay in every stage of the disease, in preventing disfigurement, &c. &c. [Un remède sûr, rapide et certain pour la variole : avec des cas illustrant son efficacité à chaque stade de la maladie, pour prévenir la défiguration]. « Facts are stubborn things » [Les faits sont des choses têtues). Hertford, John Rose, London, Kent & Co, 1863. Sans faux-titre, 16pp.[ dont le titre]. Attribution à Charles ROSE, signataire de la préface, est confirmée par l’ Université of Glasgow, Library et la Library of Congress (« www.loc.gov ») .
MED 085-11 DE SOUZA UCHÔA (João Raulino ) : Vaccinaçāo animal modo de obte-la e de applica-la. Paris, Typographia de A. Parent, 1870. Sans faux-titre, 16 pp. [dont le titre]. Dédicace imprimée « A M. le Dr Depaul ». Petit exposé qui s’appuie essentiellement sur les publications du Docteur Depaul MED 085-12 BLANC(Henry) : Compulsory vaccination. An Inquiry into the present unsatisfactory condition of vaccine lymph, and a remedy proposed. (Vaccination obligatoire. Une enquête sur l'état actuel insatisfaisant de la lymphe vaccinale, et un remède proposé) [traduction Google]. London, John Churchill & Sons, 1869. Sans faux-titre, 32pp. [dont IV (titre et préface)]. Henri-Jules BLANC [de BELMONT] (Londres, 1831-Paris, 1911), Docteur en Médecine à Montpellier eut une carrière chaotique ; assistant-chirurgien à Bombay en 1859, participe à la guerre de Chine en 1860 ; en 1867 il prend part à l’expédition d’Abyssinie : présent au siège de Magdala. Prisonnier durant deux années, il fut libéré, moyennant une rançon de 2000 £ ; puis il retournera à Bombay ; enfin, vers 1887, on le retrouve médecin –consultant… à Cannes. Il était partisan de la vaccination obligatoire, que l’on doit (p.32) « améliorer, et non abandonner, achever le grand travail de Jenner et redonner à son immortelle découverte toute son utilité, sa gloire et son prestige d’antan » (traduction Google). Sur le titre, E.A.S. « avec les compliments de l’auteur », au Docteur De Paul. MED 085-13 GINTRAC (Henri) : Épidémie de variole arrêtée dans sa marche par des vaccinations et des revaccinations générales. Bordeaux, A. Gounouilhou, Imprimeur de l’Ecole de Médecine, 1857. Sans faux-titre, 17[dont le titre]-(1) pp. « Extrait d’un Mémoire auquel l’Académie impériale de Médecine de Paris a décerné une médaille d’or dans sa séance publique du 16 décembre 1856 ». Il s’agit de « la commune de Gujan, canton de La Teste [Gironde], qui devint le théâtre d’une épidémie sérieuse de variole » (p.4). Précision in fine : « Extrait du Journal de Médecine de Bordeaux ». Henri Gintrac (Bordeaux, 1820-1878), lauréat de l’Acad. Impér. de Méd. de Paris (1850-1856) était prof.-adjoint à l’École de Méd. de Bx. Pour lui, la vaccine a une vertu préservatrice souvent absolue ; néanmoins, la revaccination doit lui prêter son appui, puisque, « même en temps d’épidémie, elle jouit d’une complète innocuité » (p.17). MED 085-14 JALABERT: Rapport présenté à MM. Les membres du Comité central de Vaccine le 16 mars 1870 par M. le Dr Jalabert, secrétaire, sur les vaccinations pratiquées dans le département de l’Aude pendant l’année 1869. Sans lieu, sans nom d’éditeur, sans nom d’imprimeur, sans date. 16 pp., sans faux-titre ni titre. Travaux et statistiques de l’année, se terminant … par une demande de subvention. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 »
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
Elle. 2010. In-16. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 65 pages. Nombreuses photographies en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 641-Nourriture et boisson
Supplément éditorial du magazine Elle. Classification Dewey : 641-Nourriture et boisson
Elle. 1996. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 115 pages. Nombreuses photographies en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Danielle Mitterand - Autisme - Haute tension - Peggy Huynh Kinh - Le choix de Elle - Fiches-Cuisines - Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Réunion de 75 numéros.Revue format 30x23cm.24 pages y compris la couverture illustrée en couleurs.illustrations noir et couleurs,mode,coupe,publicités,potins, actualités,santé,cuisine,recettes,75 numéros reliés en deux volumes N°60 du 7 janvier 1947 22 et 32 pages pages,61,63(32 pages) 64,65,66,68,69,71,72,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,91, 93,94,100,103,106,107,108(spéciale Noël 40 pages)109,110 (30 décembre 1947)31 numéros en un volume reliure amateur muette demi-toile rouge chagrinée à coins n°111 du 6 janvier 1948,113,114(32 pages-un portrait en couleurs de Michèle MORGAN par Sam LEVIN)115,116,117,118, 119,120,121,122,123,125,126,127,128,129,130,131(passe de 24 à 32 pages et devient ELLE Claudine),132,133,134,135,136, 137,138,139,140,141,142,143,144,145,146,147,149,150,151, 152,153,154,155,157 du 30 Novembre 1948 redevient ELLE n° spécial fait par les hommes,interdit aux femmes qui craignent la vérité puis n°169 février 1949.44 numéros en un volume reliure amateur demi-toile rouge chagrinée,à coins.Quelques déchirures (manipulation)
Couverture souple. Revue 26 pages. Papier légèrement bruni.
Périodique. Un article sur Danielle Delorme. Une page sur Shirley Temple. Elle Claudine, 15 juin 1948.
Couverture souple. Revue 32 pages. Papier légèrement bruni.
Périodique. Elle Claudine, 1er juin 1948.
Couverture souple. Revue 22 pages. Papier légèrement bruni.
Périodique. Un article de deux pages sur le musée Grévin. Elle Claudine, 18 mai 1948.
Couverture souple. 4 revues complètes.
Périodique. Pour Elle, Septembre-octobre 1940.
Couverture souple. Revue 24 pages.
Périodique. Elle, 3 décembre 1946.
Couverture souple. Revue 24 pages. Première page réparée, sans manque.
Périodique. Elle, 12 août 1947.
Couverture souple. Revue 24 pages. Papier légèrement bruni.
Périodique. Elle, 9 mars 1948.
Couverture souple. Revue 25 pages. Papier légèrement bruni.
Périodique. Elle Claudine, 26 octobre 1948.
Couverture souple. Revue de 48 pages. 23 x 31 cm.
Périodique. Rédactrice en chef : Hélène Gordon-Lazareff. Elle, 15 septembre 1949.
Couverture souple. Revue de 32 pages. 23 x 31 cm.
Périodique. Rédactrice en chef : Hélène Gordon-Lazareff. Elle, 9 janvier 1950.
Couverture souple. Revue de 32 pages. 23 x 31 cm.
Périodique. Rédactrice en chef : Hélène Gordon-Lazareff. Elle, 16 janvier 1950.