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‎Michel Fansten Christophe Andréi Luc Béraud Et Roger Kahane‎

Reference : 10481

(2004)

ISBN : 2952310807

‎Un film comment‎

‎Groupe 25 images 2004 in8. 2004. Broché. L'agenda 2005 qui se lit comme un roman se suit comme une enquête et se dévore comme une BD ! Un outil pratique et ludique pour tous les professionnels et le grand public. Plaisir(s) réflexion(s) interrogation(s) déception(s) colère(s) joie(s) doute(s) attente(s) désir(s) émotion(s) espoir(s)... bref tout ce qui fait le quotidien de la vie des créateurs de fiction télévisée est au menu des 52 semaines de l'agenda Enquête et sondage Michel Fansten administrateur à l?Insee avec la participation entre autre de Christophe Andréi Rédacteurs en chef Luc Béraud et Roger Kahane Agenda et billets les réalisateurs du Groupe 25 Images Dessins Alexandre Coutelis Graphiste Dominique Paul-Victor Coordination Dominique Attal Une édition du Groupe 25 Images soutenue par la S.A.C.D. « Un film comment » présente les résultats d'une grande enquête sur les conditions de « fabrication » des films de fiction pour la télévision de la préparation à la diffusion en passant par le tournage et le montage avec un cahier central reprenant les résultats chiffrés d'un questionnaire auxquels de très nombreux réalisateurs ont répondu‎


‎French edition - Pages comme neuves et couverture en tres bon état - Envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis la France‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR6.00 (€6.00 )

‎HENRI BERAUD‎

Reference : 400001309

(1952)

‎The Martyre De l'obese Numbered‎

‎ 1952 1952. Henri Beraud The Martyre De L' Obese 1952 Numbered Tbe The description of this item has been automatically translated. If you have any questions please feel free to contact us. paperback 209 pages with folded cover published by Athéna 1952. limited edition of 3000 numbered copies (this one is n ° 1325) very nice illustrated edition (illustrations and chapter fronts by Joe Hamman engraving by Nourisson). in VERY GOOD CONDITION for its age ; complete and solid not annotated; impeccable clean interior; just note a birthday dedication on the title page. I always offer the most economical method of sending (letter sending for France 'books' rate for abroad); it is always possible to request a safer shipping method (because traceable): registered letter or colissimo for France or recommended for abroad; otherwise I cannot be held responsible for any loss by post (an extremely rare fact but do you ever know?);. of course grouped shipping costs in case of multiple purchases. Perlenbook company Siret n ° 49982801100010. RCS Lure Tgi 499 828 911 N ° GESTION 2007 A 111. Created by eBay‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR8.90 (€8.90 )

‎HENRI BERAUD‎

Reference : 400057845

(1954)

‎Le Bois du Templier Pendu Bibliothèque‎

‎Plon 1954 1954. Henri Béraud - Le Bois du Templier Pendu / Bibliothèque Plon 1954‎


‎Bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR7.00 (€7.00 )

‎HENRI BERAUD‎

Reference : 400060038

(1957)

‎Le bois du templier pendu au club du livre du mois‎

‎ 1957 1957. Henri Bèraud - Le bois du templier pendu / au club du livre du mois 1957‎


‎Très bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR20.00 (€20.00 )

‎HENRI BERAUD‎

Reference : 400085784

(1925)

‎Henri béraud Au capucin gourmand‎

‎Albin Michel 1925 1925.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR6.00 (€6.00 )

‎HENRI BERAUD‎

Reference : 400101957

(1954)

‎Le Bois du Templier Pendu Bibliothèque‎

‎Plon 1954 1954. Henri Béraud - Le Bois du Templier Pendu / Bibliothèque Plon 1954‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR15.00 (€15.00 )

‎E.G. Béraud‎

Reference : 400114495

(1955)

‎Jean Beraud Villars LE COLONEL LAWRENCE ou la recherche de l'absolu‎

‎Albin Michel 1955 1955. ouvrage broché 416 pages aux éditions Albin Michel. première édition (en dehors du tirage de tête numéroté) en BON ETAT ou très BON ETAT d'occasion pour son âge ; complet et solide sans annotations ; intérieur un peu jaunissant mais propre peu de pliures sur la couverture‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR8.20 (€8.20 )

‎L’HOIR (Maurice) - BéRAUD (Henri)‎

Reference : 50485

(1926)

‎Lazare. Illustrations de Maurice L’HOIR‎

‎Pour le compte des Auteurs 1926 Illustrations de Maurice L’Hoir. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés. L’un 84 des 235 sur vélin à la forme de Vidalon. petit in-4. Broché sous couverture rempliée, 177 pp., quinze bois originaux en couleurs, frontispice et culs de lampe gravés. En l’état sans portfolio ni étui. Avec dédicace de l’artiste.‎


‎“Je n’écrirai pas de roman sur la guerre; la guerre n’est pas un sujet de littérature.”Henri Béraud. A une exception près: celle de ce curieux roman, dont la parution suit de peu l’attribution du Goncourt pour l”e Martyre de l’Obèse “(1922). Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR159.00 (€159.00 )

‎BEN SUSSAN, René, ill. ; BéRAUD, Henri‎

Reference : 52543

(1928)

‎Le Bois du termplier pendu‎

‎Henri Jonquières, éditeur, coll. « Les Beaux Romans » 1928 Lithographies de René Ben Sussan. 460/1150 numérotés sur vélin de Rives. In-8 20 X 15 cm. Reliure signée Lavaux, demi-maroquin bleu marine à coins, couvertures et dos d’origine conservés, dos à 5 nerfs, tête dorée, 288 pp. Très bel exemplaire.‎


‎En 1309, un Templier fuyant la persécution de Philippe Le Bel arrive dans le petit village de Sabolas, dans le Lyonnais... Henri Béraud (1885-1958) compose ce roman en 1926, époque où il écrit dans “le Canard Enchaîné” et “le Crapouillot”. Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR229.00 (€229.00 )

‎BéRAUD (Henri)‎

Reference : 94819

(1951)

‎Quinze jours avec la mort : la chasse au lampiste‎

‎Paris, Plon 1951 In-12 19 x 12 cm. Broché, couverture imprimée, 241 pp. Bon exemplaire. édition originale. N 264 des 385 exemplaires sur papier d’alfa.‎


‎ Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR57.00 (€57.00 )

‎BERAUD Henri‎

Reference : 84202

(1945)

‎Lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" concernant un colis qu'il a reçu pour son anniversaire du 21 Septembre : " .. Oui, il faut espérer que cette année, qui pour moi commence, sera meilleure que celle qui s'achève..."‎

‎S.n., Poissy 22 Septembre 1945, 13,5x21cm, trois pages.‎


‎Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) au lendemain de son 60ème anniversaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli, Henri Béraud a erronément indiqué dans la date l'année 1942 en lieu et place de l'année 1945. Henri Béraud se confond en remerciements : "... quel époustouflant colis cette semaine ! Il n'y manquait que les petites bougies du rituel gâteau..." et se projette dans un avenir plus heureux et libre : "Espérons qu'au 21 septembre prochain nous le mangerons en famille... avec une bougie de plus." Il se réjouit des réussites professionnelles de ses beaux-frères pour mieux se caricaturer en vilain petit canard :" ... vous seriez, chère maman comblée par la vie, si votre gendre ne vous donnait, à lui seul, plus de souci que toute la famille réunie ne vous en a jamais donné. Ce n'est pas mon moindre chagrin, vous le savez..." et en assisté: "... il m'est cruel, après toute une vie de travail, d'être une charge, pour les miens et de ne pouvoir leur apporter que le poids d'une destinée affreuse, encore qu'immeritée, pour vous plus encore que pour moi." Henri Béraud est également tourmenté par son épouse Germaine qu'il pressent malheureuse bien qu'elle veuille le lui cacher : "... il faut qu'elle me dise tout. J'ai tellement confiance en elle, qu'elle ne doit rien me cacher. Nous la savons si courageuse ! mais mon propre courage a besoin de tout savoir..." Après les préoccupations psychologiques, Henri Béraud bascule dans les impératifs matériels si cruciaux pour le prisonnier qu'il est : " j'aurais besoin d'un tube de brillantine, si toutefois il est possible d'en trouver. Je voudrais aussi que mes caleçons fussent prêts..." s'intéressant même au potager familial : "... il faudra utiliser, cette semaine au jardin, la seconde moitié des grains envoyés par Pierre. C'est le moyen qu'ils ne soient pas tous perdus..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR750.00 (€750.00 )

‎[Thé Béraud]‎

Reference : 15570

(1873)

‎Almanach 1873. Thé Béraud, les plus agréables des purgatifs. Conseiller des familles.‎

‎Roanne, Imprimerie Ferlay, 1873 ; in-32 (104 x 67 mm), broché ; 16 pp., couverture ocre, armes de Bresse au centre.‎


‎Edition originale de cet almanach-réclame, avec calendrier, édité par le pharmacien Béraud, inventeur du médicament miraculeux Thé-Béraud : "Je possède à Bourg (Ain) de grandes cultures de plantes nécessaires à mon produit et depuis cinquante années, le Thé-Béraud y est préparé sous mes yeux. [...] Le Thé Béraud est donc journellement ordonné : 1- comme purgatif... 2- pour expulser la bile... 3- comme laxatif... 4- comme dérivatif... 5- comme dépuratif... 6- pour absorber les gaz... 7- comme vermifuge... les sages femmes recommandent ce médicament aux femmes en couches...". Document édifiant. Il ne reste plus à la municipalité de Bourg en Bresse qu'à donner le nom de Thé-Béraud à une rue de la ville, en reconnaissance de la prospérité apportée pendant plus de 50 ans et à la découverte médicale qui est restée dans toutes les mémoires ! Amusant document en bel état. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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Phone number : 06 60 22 21 35

EUR75.00 (€75.00 )

‎BERAUD Henri‎

Reference : 84178

(1945)

‎Emouvante lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..."‎

‎S.n., Poissy 6 Octobre1945, 13x21cm, deux pages.‎


‎Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (46 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) relatant sa situation de prisonnier et s'inquiétant de la santé vacillante de sa belle-mère. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud est bien triste de n'avoir pu voir sa belle-mère qui rencontre quelques problèmes de santé lui interdisant ses réconfortantes visites à Poissy : "... j'ai été bien peiné de ne pas vous voir jeudi..." mais gage de la revoir bientôt en pleine forme : "... que du moins après cela je vous retrouve en belle santé et toute gaie, comme toujours..." Il demande des nouvelles de la famille de sa secourable belle-mère et se pose en vilain petit canard de la famille" :" ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..." Enfin, Henri Béraud ironise sur sa condition de manière à ne pas trop faire culpabiliser "sa chère maman" de manquer leurs rendez-vous au parloir, seule source d'évasion vers le monde exérieur d'Henri Béraud : "... ne vous fatiguez pas surtout, comme je vous soupçonne de le faire, pour les colis de ce chenapan. Il est infiniment trop gâté, et une fois de plus, il vous remercien de tout coeur, pour la peine que vous prenez..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR600.00 (€600.00 )

‎BERAUD Henri‎

Reference : 84040

(1945)

‎Emouvante lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ... je crains toujours que vous ne vous priviez pour moi. Surtout ne faites pas cela..."‎

‎S.n., Poissy 2 Juin 1945, 13x21cm, trois pages.‎


‎Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (65 lignes à l'encre bleue puis noire sur trois pages) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud se réjouit d'avoir pu voir sa belle-mère en bonne santé et s'inquiète des sacrifices qu'elle s'inflige pour le bien-être de son beau-fils détenu : "... j'ai été heureux jeudi de vous voir avec si bonne mine...je pense aux difficultés... je crains que toujours que vous ne vous priviez pour moi..." tout en restant lucide sur l'avanie de sa condition de prisonnier qui ne lui permet pas de protéger les siens : "... je compte tellement sur vous pour veiller sur notre Germaine (la femme d'Henri Béraud) pour l'obliger à se soigner et à se ménager..." Il estime son arrestation et son emprisonnement illégitimes et abusifs et se montre confiant pour son avenir avec sa mère et son épouse "à ses côtés" : "... le triste et injuste sort qui m'est fait. C'est cela qui me donne le plus de confiance dans l'avenir - cela et votre bonté à mon égard chère maman et, bien sûr, l'amour de la plus noble et de la plus belle des épouses..." Enfin, Henri Béraud poursuit à l'encre noire en se fendant d'une recommandation pour sa femme : "... en ce qui concerne sa visite à l'ami d'H. Espiau, je la laisse naturellement juge d'orienter cette conversation... au mieux de mes intérêts immédiats..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR750.00 (€750.00 )

‎BERAUD Henri‎

Reference : 84506

(1946)

‎Lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ...J'ai peu de choses à faire savoir à notre Germaine, si ce n'est mon habituel, éternel, sempiternel remerciement suite obligée de son éternelle, habituelle, sempiternelle bonté ! " ..."‎

‎S.n., Poissy 8 Juin 1946, 13x21cm, une page recto verso.‎


‎Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (45 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le prisonnier Henri Béraud se remémore l'intense joie d'avoir eu la visite consolatrice de sa belle-mère de manière un peu plus privée qu'à l'accoutumée : "... l'heureux hasard qui nous donna ce parloir tout intime. Souhaitons que ce ne soit là qu'un coup d'essai, et que tout concourra désormais à en faire une réconfortante habitude..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir quelques objets qui permettraient de le soulager un peu de sa condition d'incarcéré :" Il me faudrait un flacon d'encre bleue-noire waterman pour remplir le bel encrier dû à la gentillesse de mon épouse ! Une ou deux têtes d'ail, un ou deux crayons très tendres..." Enfin, Henri Béraud, conscient de tout le soutien psychologique et matériel qu'on lui témoigne, manifeste sa reconnaissance : "... Chère maman Mickey, je vous embrasse avec toute ma tendresse en vous disant à bientôt ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BERAUD Henri‎

Reference : 84179

(1946)

‎Lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ...Ne regrettez pas trop de ne pouvoir faire le voyage, en raison, primo de ce temps sans bonne grâce, et secundo de l'état moral plutpot vaseux de votre gendre. Mauvaise période ! ..."‎

‎S.n., Poissy 22 Juin 1946, 13x21cm, une page recto verso.‎


‎Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Affecté moralement, le prisonnier Henri Béraud tente de faire preuve d'optimisme en relativisant sur ses avanies : "... Mauvaise période ! Mais après la pluie le beau temps. Celui qui a trouvé cela est un consolateur qui en vaut bien d'autre, et qui, somme toute, n'est pas le plus bête..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir :" ... Si elle en a la possibilité, elle peut forcer sur le pain d'épices, qui vraiment est d'un grand secours..." et se réjouit ironiquement de sa condition : "... Pour le reste, madame la marquise, tout va très bien, trop bien ! " Enfin, Henri Béraud attend impatiemment une nouvelle photographie de son épouse: "... pour cela, je suis insatiable. Et ma cellule, pourtant, en est illuminée dejà ! ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎BERAUD Henri‎

Reference : 84062

(1945)

‎Emouvante lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : "... le colis de jeudi dernier était comme à l'ordinaire magnifique..."‎

‎S.n., Poissy 29 Septembre 1945, 13,5x21cm, une page recto verso.‎


‎Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (36 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Henri Béraud sait sa belle-mère souffrante et déplore son absence au parloir de la semaine dernière : "... j'ai été peiné de ne pas vous voir jeudi..." et espère sa prompte guérison : "... je forme les voeux les plus fervents pour que vos piqûres donnent de bons résultats..." grâce notamment à son intervention : "... grâce à mon collègue, dont le père est pharmacien, vous aurez peut-être de l'endopancrine..." Il remercie sa chère belle-mère pour tous les soins affectifs et matériels dont elle l'entoure et qui embellissent sa condition de prisonnier malade : "... le colis de jeudi dernier était comme à l'ordinaire magnifique..." Combien je vous remercie toutes deux de tant de soins et de peine ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎BERAUD Henri‎

Reference : 84064

(1946)

‎Emouvante lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ... On est à se demander si le soleil s'est mis en grève ou s'il est allé se promener au pays lointain de la vraie justice et du bon sens ..."‎

‎S.n., Poissy 15 Juin 1946, 13,5x21cm, une page recto verso.‎


‎Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (40 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Un tampon imprimé de l'administration péniteintiaire "Vu et contrôlé" en marge gauche et supérieure de la lettre Henri Béraud se réjouit de la bonne santé de sa belle-mère qui l'autorise à le visiter à nouveau : "... A présent que vous avez retrouvé le chemin de Poissy, il ne faudra plus l'oublier..." même si le temps n'est pas de la partie :" ... On est à se demander si le soleil s'est mis en grève ou s'il est allé se promener au pays lointain de la vraie justice et du bon sens ..." établissant ainsi un parallèle entre sa sombre condition de prisonnier et la noirceur du ciel. Il espère revoir sa femme Germaine : "... avec la coiffure qui lui va si bien..." et recevoir de nouvelles photographies d'elle. L'auteur du Martyre de l'obèse veut rassurer sa famille grâce au soutien de laquelle il fait face : "Dites-leur que le moral est toujours ferme - et les colis admirables." et achève sa missive, en pamphlétaire qu'il reste, par une saillie anti-américaine : Je vous embrasse avec ma tendresse profonde et respectueuse, quoique respect et Mickey jurent un peu ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[BÉRAUD]. BUTIN (Jean).‎

Reference : 1365893

‎Henri Béraud.‎

‎Roanne, Éd. Horvath, 1979, fort in-8, br., couv. ill., 508 pp., cahier d'illustrations en noir hors-texte, chronologie. (S5B66) ‎


‎De la Gerbe d'Or au Pain noir, la longue marche d'Henri Béraud. Couv. défraîchie et marque d'humidité sur la tranche. Joint Bibliographie d'Henri Béraud, par Alain de Benoist. Éd. Association rétaise des Amis d'Henri Béraud à Loix-n-Ré. Cahiers Henri Béraud, V - automne 2000 (32 pp.). ‎

Librairie HURET - Paris
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‎Henri Béraud‎

Reference : CZC-10761

‎Ce que j'ai vu à Berlin‎

‎L’année 1926 est encore bien proche de la fin de la première guerre mondiale quand le journaliste et écrivain Henri Béraud se rend à Berlin pour y décrire « ce qu’il y a vu ». Ce qui frappe, c’est combien les esprits sont occupés par l’idée d’une prochaine guerre, et c’est avec ce filtre que Béraud tâche de percevoir les signes inquiétants ou rassurants que lui offre l’Allemagne. Parmi ceux qui le rassurent, l’indéniable bonne volonté de Stresemann, le chancelier de la République de Weimar, mais qui parait bien mince face aux nostalgiques du Kaiser, qui défilent dans les rues sur des airs militaires, suivis, cela dit, par les communistes défilant dans le même apparat. Béraud cherche à « comprendre l’âme allemande » et se sent fort déconcerté par ce mélange de raffinement et de prosaïsme, de bonhomie et d’excentricité, par ce grégarisme presque mécanique. Surtout, il met en exergue la " duplicité " des Allemands , et rappelle à ce sujet l’épisode de la tentative de rachat en sous-main d’Eupen-Malmédy à la Belgique, après l’occupation de la Ruhr, au mépris des clauses du Traité de Versailles. Il est en de même pour le réarmement en catimini de l’Allemagne, qu’il subodore à partir de toutes sortes d’indices. Béraud s’émerveille du formidable redressement économique de l’Allemagne après le désastre monétaire des années 22-23, mais là encore il s’interroge sur les causes de ce miracle lié au nouveau mark. Ici, l’auteur se montre très précis, voire technique en matière financière, pour suggérer l’existence de réserves d’or cachées. On le voit, l’époque est encore à l’incompréhension et à la méfiance réciproque. Mais les observations ne se limitent pas à ces considérations politiques. Elles brossent aussi un tableau assez précis de la vie à Berlin cette année-là : les « jardins de bière », la propreté des rues, où pas un mégot ne traîne, - comme aujourd’hui -, les montagnes de victuailles, qui offrent à l’auteur l’occasion d’un morceau de bravoure littéraire (« Ce ne sont qu’astragales de saucisses et festons de jambonneaux. Sous une langouste pour douze convives qui agite convulsivement les ors verdâtres d’un bronze de Benvenuto, le caviar, à pleins baquets, étale les bruns noirs luisants et somptueux d’un paysage de Ruysdael… »). L’architecture ne semble pas le séduire beaucoup, puisqu’il parle d’un « océan de bâtisses », d’une « débauche de maçonnerie », de « lapidomanie », de « régiments d’immeubles », d’« hôtels-colosses ». Description qui pourtant fait rêver, au regard du Berlin d’aujourd’hui. Le nom d’Hitler est cité une seule fois, à l’occasion d’un déplacement rapide à Munich, encore hantée par le souvenir du putsch. C’est cependant à Berlin que Béraud est profondément choqué par un antisémitisme virulent, exprimé sans vergogne dans des réunions nationalistes. Outre de belles intuitions (« S’il l’on veut réunir les nations du « cap européen » en États unis, l’axe, la poutre maitresse de la structure, passe par Paris et Berlin ») et de sombres prémonitions (« la conduite par T.S.F. de torpilles aériennes ou sous-marines », « L’Anschluss, le Corridor polonais, ce sont là des nids à difficultés »), le récit d’Henri Béraud contient de nombreux morceaux de bravoure littéraire, enchâssés dans une prose continuellement savoureuse, qui ne laisse jamais son lecteur en chemin. vol. relié demi-cuir, 18x12, bon état intérieur, 241pp.Peu courant Paris, Edition de France, 1926 ref/85‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR38.00 (€38.00 )

‎BERAUD, Henri - CERIA, Edmond.‎

Reference : 110886

‎La Gerbe d'Or. Par Henri Béraud avec des gravures sur cuivre d'Edmond Céria. ‎

‎ Cercle Lyonnais du Livre, 1931, 1 volume in-folio de 320x235 mm environ, 2ff.blancs, 10ff. ( justificatif de tirage, portrait-frontispice, titre imprimé en noir et or, dédicace et préface inédite de Henri Béraud), 196 pages, 1f.blanc, 1f. de liste des membres, 1f. d'achevé d'imprimé, 1f.blanc, en feuillets sous chemise à rabats toilés, dos vélin imprimé en or, étui cartonné crème. Un des 120 exemplaires nominatifs, imprimé par Daragnès pour le Cercle Lyonnais du Livre à 160 exemplaires dont 120 au nom de chacun des membres du Cercle, 20 numéros mis dans le commerce et 20 exemplaires numérotés réservés aux collaborateurs. Bel exemplaire en parfait état (étui changé). Illustré de 52 gravures sur cuivre dont le portrait de Béraud en frontispice, par Edmond Ceria.‎


‎ Henri Béraud, né à Lyon le 21 septembre 1885 et mort à Saint-Clément-des-Baleines sur l'île de Ré le 24 octobre 1958, est un romancier et journaliste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

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‎Béraud (Henri)‎

Reference : 17405

(1924)

‎La Croisade des Longues figures.‎

‎Editions du siècle 1924 In-12 broché, X- 158 pp. Papier un peu bruni.‎


‎Edition originale de ce célèbre pamphlet contre la NRF et sa "littérature d'exportation". Bon état d’occasion Edition originale‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

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‎HENRI BERAUD‎

Reference : 500112935

(1922)

‎Le vitriol de la lune‎

‎Albin Michel 1922 1922.‎


‎Etat correct‎

Démons et Merveilles - Joinville

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EUR12.00 (€12.00 )

‎Béraud-Sudreau Stéphanie‎

Reference : 500096112

(2009)

ISBN : 2879019915

‎Plats uniques : Toute la saveur d'un plat complet‎

‎SUD OUEST 2009 64 pages 4 2x0 1x3 8cm. 2009. Broché. 64 pages.‎


‎Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France‎

Démons et Merveilles - Joinville

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‎Repila Ivan Valdés Zoé Nguyen Béraud Margot‎

Reference : 500082184

(2016)

ISBN : 2264065753

‎Le puits‎

‎10 X 18 2016 128 pages 10 6x2x17 4cm. 2016. pocket_book. 128 pages.‎


‎Très bon état‎

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