Hambourg, Imprimé par Bertrand libraire ordinaire de l’Académie de Bertrand, 1674-1676. In-8 de (36) pp. 1 f.bl., 75 pp., 3 planches hors texte.Ne trompez plus personne ou Suite du Reveil-matin des pretendus savans Matematiciens de l’Academie royale de Paris. Hambourg. Bertrand, 1675. In-8 de (24)-69-(1) pp.Le monde désabusé ou la Demonstration des deux lignes moyennes proportionnelles. Hambourg, 1675. In-8 de 40 pp.Ce n’est pas la mort aux rats ny aux souris, mais c’est la mort des mathématiciens de Paris et la démonstration de la trisection de tous triangles. Hambourg, 1676. In-8 de (28)-14-(6) pp.4 pièces reliées en 1 vol. petit in-8 (16,5 x 10 cm), vélin rigide, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge (reliure moderne).
Édition originale de la plus grande rareté des quatre pamphlets de l’artilleur-mathématicien Bertrand de La Coste adressés à l’Académie royale des sciences qui rejeta sa Machine d’Archimède présentée en 1671. Colonel d’artillerie à Hambourg, Bertrand de la Coste retourna dans sa ville de garnison où il reçut en 1674 l’approbation de Frédéric Wilhem, électeur de Brandebourg qui accueillit favorablement cette découverte, et fit délivrer à l’auteur un certificat qu’on peut lire parmi les pièces liminaires avec l’« Extrait du Privilège et le Passeport de l’Académie de Bertrand », société fictive et satirique créée pour venger Bertrand de La Coste de l’académie parisienne.3 planches hors texte illustrent le premier des quatre opuscules (le Réveil matin), dont le portrait de l’auteur, une épigraphe gravée et une grande planche repliée qui représente les armoiries de l’Académie : un écusson chargé d’une botte de foin supporté par deux ânes dont l’un porte des grelots attachés aux oreilles avec des rubans (le directeur Caricavy) et l’autre une devise, Le premier professeur de mathématiques de sa Société (Roberval) ; un troisième âne est posé en cimier avec Niquet gravé au-dessus de sa tête et ce titre : Voilà trois renommés mathématiciens. Pierre de Carcavy (1603-1684) était directeur de l'Académie royale des sciences, Antoine de Niquet (1641-1726), ingénieur du Roi protégé de Colbert et Vauban, et Gilles Personne de Roberval (1602-1675) l’inventeur de la balance à deux fléaux. Les trois autres opuscules sont illustrés de nombreux diagrammes dans le texte.« On peut rapprocher du cas Abraham Bosse un autre exemple de marginalisation académique, touchant dix ans plus tard un autre protestant, persuadé lui aussi de détenir, seul contre tous, une vérité géométrique universelle, et ayant lui aussi voué son existence à la démonstration d’une question au moins aussi problématique, pour les siècles passés et à venir, que ne l’était celle des fondements objectifs de la perspective. Il s’agit de Bertrand de La Coste, auteur de quatre opuscules publiés à Hambourg en 1674, 1675, 1676 dont le rejet par l’Académie des Sciences en 1671 n’est pas moins révélateur des normes implicites nouvellement engendrées par cette institution que l’exclusion de Bosse pour l’Académie de peinture et de sculpture. Militaire autodidacte et précédemment auteur, en 1663 d’un ouvrage consacré à la résolution de la quadrature du cercle, Bertrand de La Coste avait envoyé à Colbert en 1671 les plans d’une machine d’Archimède, machine dite à mouvement perpétuel. Colbert l’ayant adressé à l’Académie des Sciences pour expertise, il s’y présenta la même année avec une maquette exécutée à ses frais par un ébéniste. Mais après avoir été soumis par les Académiciens à un rapide examen oral de ses connaissances mathématiques, il fut renvoyé sans qu’on lui eût même laissé présenter son invention (…) C’est bien de cette classe de “visionnaires mystiques” (Montucla) que La Coste eut le douloureux privilège d’être le premier représentant avant que le phénomène ne se généralisât au 18e siècle (…) c’est d’une fictive “Académie Bertrand“ que La Coste se réclame pour admonester la même académie décrivant ainsi un processus de mise à l’écart du monde scientifique qui illustre parfaitement la frontière qui commençait alors à s’établir entre professionnels et amateurs. Car c’est bien dans cette dernière catégorie que se voit impitoyablement rejeté l’artilleur-mathématicien, de manière d’autant plus radicale que - plus que son invention pas même examinée - c’est sa personne même qui se voit disqualifiée et rejetée, du fait que l’examen préalable qu’on lui fait, contre toute attente, subir est destiné à évaluer sa compétence scientifique bien plutôt que son produit. Cette expérience va plonger La Coste dans une véritable crise d’identité qu’il va tenter de résoudre en se livrant, à travers ses quatre pamphlets à une dénonciation en règle » (Nathalie Heinich). Salissures marginales sur le premier feuillet de titre, petit manque de papier sur la planche repliée sans atteinte à la gravure.2 exemplaires complets des 4 parties au Catalogue collectif de France (BnF, BM La Rochelle).Caillet, II, 5915bis : « Ouvrage extrêmement rare » ; Brunet, VI, 7756 ; Arthur Dinaux, Les Sociétés badines, bachiques, chantantes et littéraires (1867) I, p. 84 ; Blavier, Les Fous littéraires, p. 354 ; Nathalie Heinich, Arts et sciences à l'âge classique. In: Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 66-67, mars 1987. Histoires d’art. pp. 47-78.
Paris Fayard 1999 In-12 Broché, couverture à rabats Edition originale Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE. Pas de grand papier annoncé. ENVOI autographe signé d'Erik Orsenna. Très bon 0
Angers, Imprimerie-librairie de V. Pavie, et Paris, chez Labitte, 1842. Grand in-8 de (4)-XXII-324 pp., fine reliure souple, papier gaufré aux rinceaux d’acanthes à feuilles molles, bronze luisant, pièces de titre en maroquin incrustées sur le plat, tête dorée, gardes florales assorties (reliure du début du XXe siècle).
Édition originale. Ce recueil de 66 poèmes en prose fut publié après la mort d'Aloysius Bertrand (1807-1841) par son ami David d'Angers avec l'aide de Sainte-Beuve.Dans une lettre adressée à David d'Angers (18 septembre 1837), Aloysius écrivait : « Gaspard de la Nuit, ce livre de mes douces prédilections, où j’ai essayé de créer un nouveau genre de prose, attend le bon vouloir d’Eugène Renduel pour paraître enfin cet automne, et un drame à peu près reçu à la Porte Saint-Martin, n’a guère la chance d’être joué que cet hiver. Comprenez, Monsieur, à l’effort que je fais aujourd’hui en vous écrivant ces détails, toute la fatalité de ma position. Un homme à qui je dois une centaine de francs s’est présenté chez moi ce matin pour me les réclamer avec une insistance et une brutalité qui m’ont réduit au désespoir (...) Vous serait-il possible, Monsieur, de me prêter cette somme de cent francs qui vous serait fidèlement rendus avant la fin de l’hiver ? »Une dernière lettre au même datée du 19 avril 1841, la veille de sa mort, signale sa détresse : « Nous reverrons-nous ? Je suis dans une crise que je crois la dernière. Vivez de long jours et soyez heureux ! Renduel m’a donné pour Gaspard de la Nuit, je ne sais plus à quel titre, sans doute comme prix de la première édition, et comme prix du manuscrit, la somme de cent cinquante ou soixante francs (...) Ce manuscrit ensuite, je dois vous le déclarer est un vrai fouillis. Renduel m’y faisait faire tant de changements. Il est tout à fait provisoire, et devrait être rangé et revu d’avance, feuille par feuille d’impression. C’est donc une oeuvre en déshabillé dont mon amour-propre (il est si grand dans les barbouilleurs de papier !) ne pourrait souffrir qu’on examinât les nombreuses imperfections, lacunes, etc., avant que je ne l’eusse remis dans ses habits décents. Si je vis dans huit jours, faites-moi le plaisir de me remettre le manuscrit. Si je suis mort à cette époque, je le lègue et le livre tout entier à vous, mon bon ami, et au si bon Sainte-Beuve qui fera tous les retranchements, modifications qu’il croira convenables ».En novembre 1842, près d'un an après la mort de son discret auteur, la première édition de Gaspard de la Nuit ne rencontra guère que le silence : vingt exemplaires furent écoulés, « tant donnés que vendus ». Il faudra attendre Baudelaire pour que le poème en prose fut reconnu, et c'est justement l'auteur du Spleen de Paris qui fera découvrir à un public plus large ce « fameux Gaspard de la Nuit ».Exemplaire charmant, établi dans une délicate reliure souple. Pâles rousseurs en début de volume, une trace claire de mouillure en tête de quelques feuillets.Vicaire I, 447 ; Escoffier 1494.
Moulins, Editions du Beffroi, 1945 ; in-12, broché. 29 pp.-1f. Très bon état.
Discours prononcé par Louis Bertrand (professeur de philosophie) à la Distribution solennelle des prix le 15 juillet 1945, en mémoires des professeurs, des élèves et anciens élèves du lycée tués et déportés pendant la guerre.
Paris, Librairie Garnier Frères, 1927 ; in-8 (18 x 11,5 cm), broché. 2 ff. - LXXVII - 2 pp. - 333 pp. - 1 f. - Portrait de Maurice de Scève en frontispice.
L'ouvrage contient : la Délie, La Saulsaye, Le microcosme Arion (dont les pages de titre des éditions originales sont reproduites) et des "Poésies diverses" réunies pour la première fois par Bertrand Guégan, publiées avec une introduction, un glossaire, des notes et une bibliographie.
Paris, Edition Vision Nouvelle, 1988 ; in-4 (33 x 25 cm). 283pp.-2ff. Cartonnage d'éditeur, toile écrue, jaquette illustrée en couleurs. Reproductions en couleurs (dont deux planches dépliantes) et photos en noir. Très bon état.
Edition originale, exemplaire du tirage courant, enrichi d'un CROQUIS ORIGINAL et d'une DEDICACE de l'artiste. Un second volume, sous-titré "Un univers de pulsion" a paru en 1989.
Imprimé en France, , 1797. In-8 de XXXIX-178-(2) pp., cartonnage moderne.
Deuxième édition revue, corrigée et publiée l'année de l'originale. Plan d'administration publique de Barère de Vieuzac : abolir la mendicité comme on a aboli l'esclavage, remédier au désordre financier, encourager l'agriculture, l'industrie et le commerce etc. Ex-libris manuscrit sur l'incipit à l'encre du temps : « Ce livre appartient à (…) Dhauteville » ; titre restauré. INED, 239.
Berne, chez la Société typographique, 1766. In-8 de (2)-VI-380 pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun (reliure de l'époque).
Édition originale. Recueil de deux mémoires sur l'agriculture décorés en 1764 par la Société Economique de Berne : « On ne pouvait poser de question plus importante dans une Société formée pour encourager l'agriculture, les arts et le commerce que celle dont Monsieur le comte Mniszech a fait choix, quel devroit être l'esprit de la législation pour favoriser l'agriculture, & relativement à ce premier objet la population, les arts, les métiers et le commerce ? La Société oeconomique de Berne a été appellée à juger définitivement sur les mémoires présentés pour concourir à ce prix ». Esprit de la législation pour encourager l'agriculture, la population, les manufactures & le commerce, par M. J. Bertrand Pasteur à Orbe membre de la Société oeconomique de Berne ; Mémoire, que plusieurs membres de la Société ont jugé digne de remporter le prix, par M. Benjamin Carrard d'Orbe, ministre du St. Évangile.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps « N. Wouken ». Coiffes usées, mors fendus.INED, 466 ; Einaudi, I, 472 ; Coquelin et Guillaumin, I p. 47 ; inconnu de Kress.
Moulins, Desrosiers, 1881 ; in-8, broché. 108pp.-1 planche hors-texte. Couverture bleue, premier plat remonté. déchirure sans manque et tpatite tâche sur la couverture.
Tiré-à-part de Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais. Envoi autographe d' A. Bertrand. Histoire de Lubié, circonstances de la découverte, inventaire descriptif des objets trouvés. La planche reproduit les noms des potiers apparaissant sur les vestiges. Lubié (ou Lubillé) était le site primitif de peuplement du village de Lapalisse, et restat jusqu'à la Révolution le chef lieu d'une paroisse avec église et cimetière.
Clermont-Ferrand, Imprimerie Clermontoise, 1887 ; in-12, broché. 2ff.-272pp. - 14 dessins pleine page hors-texte (compris dans la pagination. Couverture brunie, mais intérieur frais.
Le docteur Chabory avait déjà donné une édition de son guide en 1860. Son fils reprend le texte des douze excursions pédestres autour du Mont-Dore et le comlète par un guide pratique sur les eaux et l'activité thermale et médicale.
P., Chêne, 1990 ; grand in-4. 180pp. Carte et table des lieux photographiés. Cartonnage d'éditeur, jaquette illustrée en couelurs.
Y. Arthus-Bertrand à photographié avec talent 71 sites et monuments boyurguignons dont la centemplation des clichés constitue un véritable voyage pour l'amateur d'art, d'histoire, de nature...
Paris, Gaston DELLUC, 1955 ; in-4 en feuillets sous chemise. 25pp. (4ff. préliminaires comprenant 1f. bl., 1f. de justification du tirage, 1f. de faux titre, 1f. de titre.), -2ff. , 15 ff. doubles présentant chacun une gravure en couleurs, 2ff. (colophon).Exemplaire en parfait état.
Tirage limité et numéroté, sur papier vergé Chesterfield, édité pour le compte de la Société Anonyme de Gérance et d'Armement et de la Compagnie des Bateaux à vapeur du Nord.L'ouvrage comporte 15 très belles planches d'après les aquarelles de Max BERTRAND, mises en couleurs par l'atelier Edmond Vairel. On retrouve ici une qualité d'exécution comparable à ce que faisaient les éditeurs Faroud ou Piazza avant la Seconde Guerre Mondiale.Le texte inédit de Mac Orlan, retrace en quelques pages l'évolution du costume de la marine. Il existe un tirage sur papier courrant, sans ce texte.Table des planches : 1, Amiral 1678 - 2, Officier 1678 - 3, Matelots 1678 - 4, Officier 1688 - 5, Matelots 1688 - 6, Infanterie de Marine 1760 - 7, Matelots 1772 - 8, Officiers 1774 - 9, Matelots 1786 - 10, Infanterie de Marine 1786 - 11, Officier 1790 - 12, Amiral 1792 - 13, Matelots 1792 - 14, Officiers 1799 - 15, Matelots 1808.
P., Crès - Les maîtres du livre, 1921 ; petit in-8. Frontispice couleurs-XV-374pp.-1f. Demi-maroquin havane, dos à nerfs, tête dorée. Couvertures et dos conservés. Reliure signée de L. BERNARD. Très bon état.
Edition revue par l'auteur et décorée de compositions originales (frontispice, bandeaux et culs-de-lampe) par Maurice Bouviolle, gravées sur bois par Paul Baudier. Un des 1850 exemplaires sur Rives numérotés. Pour écrir son premier roman (publié en 1899 par Olendorff) L. Bertrand s'est largement inspiré des années vécues en Algérie à la fin du XIXème s.
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.
Pierre Lavedan . R Lizop . B Sapène . Commission des fouilles de St Bertrand de Comminges
Reference : 9631
E Privat . Toulouse 1929 à 1945
Très bon état Ensemble de 7 plaquettes différentes brochées et reliées dans un fort volume toilé , dos lisse avec pièce de titre .1er : les fouilles de saint bertrand de comminges 1920 -1929 . 62 pages Illustrées de 7 fig in texte et 20 planches hors texte (1929) 2ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges . 1929-1930 . 37 pages illustrées de 5 fig et 12 planches hors texte (1931) 3ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges en 1931 . 62 pages illustrées de 9 fig et 13 planches hors texte (1932) 4ème: Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges en 1932 , 75 pages illustrées de 11 fig et 9 planches (1933) 5ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges de 1933 à 1938 , première partie , 99 pages illustrées de 1 fig et 12 planches ( 1940) 6 ème , deuxième partie , 41 pages illustrées de 14 planches (1943) 7ème : Troisième , quatrième et cinquième parties , 85 pages illustrées de 23 planches (1945) Les planches sont parfois dépliantes . Histoire Archéologie Saint-Bertrand-de-Comminges Pyrénées Haute-Garonne - largeur/hauteur :23x28 cm - poid : 2570 g - nombre de pages : p. - langue : Français
Bertrand Denis Bertrand Perrine Bertrand Anne-Jeanne
Reference : 24492VPPG
ISBN : 9782913288010
Neuvy, Fédération des Foyers Ruraux de l'Allier, 1995 ; in-8, broché. 455pp. 2ff. Couverture illustrée en couleurs. Nombreuses photographies, dessins et plans in-texte. Petits plis sur le premier plat, si non bon état.
Quatrième volume de la série après "La Combraille" en 1988, "La Chataigneraie" en 1989, et "le Val de Cher et le Bocage" en 1994. Ce volume concerne les communes de : Ainay-le-Château, Braize, Cérilly, Isle-et-bardais, L'Etelon, Meaulne, Saint-Bonnet-de-Tronçais, Theneuille, Urçay, Valigny, Le Vilhain, Vitray, Le Brethon, Saint-Caprais, Château-sur-Allier, Couleuvre, Lurcy-Lévis, Neure, saint-Plaisir, Vieure, Ygrande.
Sprimont (Bellegique), Pierre Madraga, 2004 ; in-4, broché. 143 pp. Très nombreuses illustrations, photos, croquis, plans, projections... en couleurs et en noir. Parfait état.
Historique de la création et du développement de la ville nouvelle expliqué par des cartes et des schémas.
P., Gauthier-Villars, 1919 ; in-8 broché. 104 pp. Déchirure avec manque de deux lettre en pied de la p. 6/7.
EDITION ORIGINALE
[La Sauvetat], Robert Chatin, Imprimerie Vatel à Brioude, 1995 - Paris, Art inprogress Editions, 2007 ; 2 forts vol. in-4. 597 pp.-1 f. / 733pp. Cartonnages illustrés de l'éditeur, avec une jaquette couleurs por le second volume. Exemplaires neufs.
Rare réunion des deux volumes consacrés au peintre auvergnat. Le premier est précédé d'une préface de Marcel Charreton (neveu du peintre), et contient une "Analyse stylistique" et une "biographie" par Valérie Huss, une "Etude critique" par Mme Jamet-Cortat, et des "Réflexions sur le paysages" par Gustave Kahn. Ouvrage de référence, très abondamment illustré, désormais épuisé et difficile à trouver. Au second volume, les auteurs ont fait précéder le catalogue (presque entièrement illustré en couleurs) d'une biographie et chronologie générale, d'un chapitre sur ses convictions en peinture, d'une chronologie de son évolution picturale, d'un album de photographie sur la vie du peintre, et d'un important dossier "fortune critique" dans lequel ils reproduisent nombre d'articles consacrés au peintre depuis 1898 jusqu'en 2004.
Librairie Bloud et Barral, collection "Science et religion", 1899, in/16, broché, 63 pages.
P., Klincksieck, Collection "Le signe de l'art", 1971 ; in-8, broché. 238pp.-1f. - 4ff. hors-texte d'illustrations en noir. Quelques illustrations in-texte. Bon état.
Première partie : Derain, Dufy et Picasso illustrateurs d'Apollinaire de et Max Jacob (L'enchanteur pourrissant, et Le Bestiaire d'Apollinaire ; Saint Matorel, et Le siège de Jérusalem, de Jacob). Deuxième partie : Préliminaires, à une étude sur l'expérience esthétique de l'illustration.
Tours, Alfred Mame et fils, 1942. In/4, 171 pages, reliure éditeur demi-toile, plat illustré en couleurs (avec une petite tache), illustrations de Albert Uriet, planches couleurs et illustrations in-texte en noir.
Albert (Henri) Uriet Peintre et dessinateur français. Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, France 7 janvier 1889 - 25 mars 1954 à Saint-Symphorien, Indre-et-Loire, France
[La Sauvetat], Robert Chatin - Paris Art inprogress Editions, 2007 ; fort vol. in-4. 733pp. Cartonnage illustré de l'éditeur, jaquette couleurs. Parfait état.
Cet ouvrage de référence, très abondamment illustré, désormais épuisé et difficile à trouver fait suite au premier volume paru en 1995 : "Victor Charreton, vie et oeuvre". Les auteurs ont fait précéder le catalogue (presque entièrement illustré en couleurs) d'une biographie et chronologie générale, d'un chapitre sur ses convictions en peinture, d'une chronologie de son évolution picturale, d'un album de photographie sur la vie du peintre, et d'un important dossier "fortune critique" dans lequel ils reproduisent nombre d'articles consacrés au peintre depuis 1898 jusqu'en 2004.