1964. Subervie, 1964. Format 15x19 cm, broche, 77 pages. Un defaut en 4eme de couverture. Bon etat.
1991. Fleuve Noir, "Anticipation ". Format poche.Bon etat.
La table ronde, 2002. Format 14x24 cm, broche, 379 pages. Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion.
Denoel, collection "Impacts", 2000. Format 12x20 cm, broche, 93 pages. Bon etat.
Gallimard, collection "l'air du temps", 1977. Format 15x22 cm, broche, 289 pages. Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion.
Hachette collection "L'histoire par l'image", 1967. Format 20x21 cm, reliure editeur, 149 pages. Tres bon etat.
Gauthier-Villars, 1975. Format 16x24 cm, broche, 349 pages. Tres bon etat.
Editions Lettres Vives, collection "entre 4 yeux", 1992. Format 15x22 cm, broche, couverture a rabats, 59 pages. Tirage a 1500 exemplairesTres bon etat.
Editions de Stinville, 2006. Format 15x22 cm, broche, 92 pages. Bon etat.
Albin Michel, collection "Spiritualites vivantes" n°29. Format poche. Petits plis sur la couverture.Bon etat, petites traces d'usage un livre d'occasion.
Aubanel, 1978. Format a l'italienne 29x22 cm, reliure editeur toilee beige, 152 reproductions. Bon etat.
plon, 1965. Format 14x21 cm, reliure editeur sous jaquette illustree, 297 pages.Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion, jaquette usee.
Plon, 1968. Format 14x21 cm, reliure editeur sous jaquette illustree, 282 pages. Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion, jaquette usee.
Marseille, chez l'auteur, 1988. Format 14x21 cm, broche, 232 pages.Tres bon état.
LE PETIT JÉSUS. " Journal intime, publié par Noël Arnaud ". Collection complète du n° 1 au n° 11. Le n° 10 est entièrement constitué d'une édition de " l'Hourloupe " de Jean Dubuffet ; notre exemplaire de ce n° 10 est 1/150 hors commerce (" réservés aux élites extérieures "). Cette collection est conservée dans une chemise-étui toilée, vert, jaune et noir, réalisée sur mesure, titre doré sur bandeau de maroquin. Ensemble en très bon état. // Textes de Noël Arnaud, Marcel Béalu, René Berger, Cyrano de Bergerac, André Blavier, Claude Brunet, Camille Bryen, Jacques Bureau, François Caradec, Paul Colinet, Roland Dubillard, André Frédérique, Aline Gagnaire, Georges Henein, Albert Humbert, Irine, Alfred Jarry, Willem Kostrowitzky [Guillaume Apollinaire], Jean Laude, André Martel, Abbé Meslier, Edgar Morin, René Passeron, Marcel Piqueray, Michel Philippot, Roger Rabiniaux, Kurt Schwitters, Louis Scutenaire, Julien Torma, Frédérick TristanIllustrations de Noël Arnaud, Jean Dubuffet, Albert Humbert, Robert Willems...
Paris (18, rue Mesnil). Presses du MESSAGER BOITEUX DE PARIS, puis Imprimerie spéciale du PETIT JESUS. Directeur : Noël Arnaud. Plaquettes in-8° ou in-12, agrafées ou brochées. 11 numéros (dont deux doubles - n° 4-5 et n° 4-51/2 - et un triple - n° 7-8-9) ont paru en 9 livraisons de mai 1951 à fin 1963. (Destribats, 552)
Ensemble de documents relatifs à Marie Lucile Cognasse de Lage (Limoges, 1844 – Gargilesse, 1901) en littérature Simone Arnaud (sa fiche à la BnF la fait naître par erreur en 1850).
Son père, Joseph de Lage décédé en 1848 avait épousé Catherine Louise Élisabeth Vidaud d’Envaud, descendante d’une famille attestée depuis longtemps dans le Limousin. Enfant très douée, elle lit à quatre ans sans avoir reçu de leçons et dès six ans commence le piano, sans grande conviction. Ce n’est qu’à l’adolescence qu’elle montrera son talent quand elle prendra des leçons de Planté et de Félicien David avec qui elle entretint une amitié très étroite. Le compositeur lui dédiera son dernier quatuor et sa mort en 1876 laissera la jeune fille désemparée. Elle vit alors avec sa mère, morte à une date inconnue, et fait un mariage tardif en 1889 avec Paul Joseph Copin, publiciste sous le nom de Paul-Copin Albancelli (1851-1939). Elle se consacre au théâtre, et quelques-unes de ses pièces comme les opéras qu’elle en tira furent représentés sur de grandes scènes : Entre autres : Mademoiselle du Vigean, comédie en un acte et en vers (1883), représentée à la Comédie Française avec Julia Bartet dans le rôle-titre ; La Jacquerie. Drame lyrique, musique d’Édouard Lalo terminée par A. Coquard. Représenté à l’Opéra-Comique puis au Grand Théâtre de Lyon (1895). Il a été redonné en 2015 lors du Festival de Radio France-Montpellier ; Carmagnola, drame en 3 actes, 1 prologue, en vers. Théâtre de l’Odéon. On lui doit encore des contes et poèmes mis en musique. Documents d’état-civil - Contrat de mariage avec Paul Joseph Copin en date du 25 novembre 1889. - Certificat de mariage 27 novembre 1889. Mairie du 9e arrondissement. - Commune de Gargilesse. Attestation du Maire. 23 juillet 1901. Concernant le transport du corps de Simone Arnaud décédée le 20 juillet. Photographies et documents divers - 3 portraits photographiques - Louise Vidaud d’Envaud. Testament sur papier timbré. 28 janvier 1880. 2 pp. in-4. Une pièce émouvante dans laquelle après avoir redit son amour à ses enfants « Je prie tous ceux que j’ai nommés et que j’aime profondément, de ne me garder nulle rancune si je ne leur laisse aucun legs : je possède si peu qu’on peut dire rien. Je réunis ce peu que je donne à mon enfant chérie Anne Lucile Cognasse de Lage ; elle est destinée hélas à vivre si seule qu’au moins je veux que ces meubles que nous possédions en commun, que cette argenterie, ces objets divers, témoins de notre vie d’autrefois, dont elle a fait le charme et le bonheur, lui appartiennent totalement. Je ne sais s’il me restera quelque argent, quelques actions ou obligations, je peux avoir besoin de mes faibles économies, mais tout ce qui peut rester, tout est à Anne, avec mes plus tendres bénédictions. […] » - 4 papiers commerciaux : avis de transport, actions. Lettre adressées à Simone Arnaud - 2 lettres autographes signées de Marguerite Lavoix. 1882-1883. 1 p. in 12, 2 pp. in 8°, enveloppes. 1er octobre 1882 : Relative à sa première pièce Mademoiselle du Vigean. « Victoire, chère Demoiselle. Hier au soir, M. Perrin a dit à M. Lavoix : La pièce est noble, élevée, et tout à fait pour la Comédie Française ! je la prends. […] » – 27 septembre 1883 : « […] Votre gd ami est très content que vous ayez fini votre travail et que Mr Perrin soit revenu ! Il en causera longuement avec vous, dès notre retour […] Il me charge de vous dire, que si le papier vert du terrible cabinet, vous effraye nous en ferons mettre un autre ! […] » – 3 lettres autographes signées d’une amie habitant Marly-le-Roi. 1887-1888. 3 pp. in 12 et 5 pp. in 8°. Relatives à son drame Jeanne d’Arc. – 29 septembre 1887 : elle a lu un article de L’Univers (mardi 27) « je vous écris pour vous inviter à vous procurer cet article plein de situations dramatiques dont vous pourrez tirer parti. Peut-être donnerez-vous au rôle du duc de Bourbon qui s’était fait le fidèle écuyer de Jeanne, un rôle plus important. […] Avec cela vous ferez une œuvre qui pourra contribuer à nous sauver de l’abîme où nous sommes précipités […] » – 16 décembre 1887 : le curé demande qu’elle remette sa visite car il est souffrant. – 9 mars 1888 : « J’ai été heureuse d’apprendre que vous avanciez dans votre œuvre colossale. […] Avez-vous fait entrer le duc de Bourbon, comme moyen dramatique, d’une grande puissance, dans le jeu de vos personnages ? […] Vous aviez un grand parti à tirer de son dévouement infatigable, et persévérant en toutes circonstances, de ses conseils comme homme de peine et vrai français. N’oubliez pas la scène où Jeanne demande au Roi, s’il veut donner son royaume à la pucelle. Après un moment d’hésitation le Roi répond : Oui je donne à la pucelle mon royaume ; et moi reprend-elle, je le donne au Christ pour qu’il en soit le Roi, et que vous le gouverniez comme son Vicaire. […] Ne craignez pas le surnaturel […] » Successions de Simone Arnaud et de son époux - Contrat entre Paul Copin-Albancelli et Robert Caplain, 29 décembre 1930, autorisant celui-ci à adapter les œuvres de Simone Arnaud (exception faite de Monsieur Vincent). - Acte de vente sur papier timbré par Julia Copin au docteur Louis en date du 25 mai 1939 de tous les manuscrits et livres qui appartenaient à son frère Paul Copin. - Lettre autographe signée du Colonel A. Wayne d’Arche à un médecin. 12 avril 1939. 2 pp. in 4°. « […] Veuillez bien comprendre ma pensée […]. Il ne s’agit pas d’héritage, puisque M. Copin-Albancelli ne nous est rien personnellement et que, par suite, sa sœur, seule existante, est de droit son héritière, mais bien de nombreux souvenirs de famille, provenant de la femme de M. Copin, notre tante commune à tous les cinq ». Il fait un long exposé de la généalogie de la famille. […] Il y avait chez mon oncle Copin, à St-Cloud de nombreux souvenirs d’Anne de Lage, portraits, objets, etc.. et tous les manuscrits de cette dernière. […] Les deux familles sont éteintes. […] Ou bien, il y a un testament […] Ou bien, il n’y en a pas, et alors il ne nous reste qu’à demander à Mlle Copin si elle veut bien nous céder tous ces souvenirs, papiers, manuscrits d’Anne de Lage qui ne peuvent l’intéresser en rien et constituent au contraire pour nous un héritage de famille, sans valeur monétaire d’ailleurs, mais d’une valeur morale pour nous seuls, descendants uniques de ces deux vieilles familles. […] Bien entendu, je ne fais allusion plus haut qu’aux écrits et manuscrits de ma tante de Lage (Mlle Simone Arnaud) et nullement à ceux de M. Copin. - Société Historique d’Auteuil et de Passy, Bulletin XCIII, 3e trimestre 1916. In-4, broché, 46 pp. (débroché). Bulletin entièrement consacré à Simone Arnaud par J. Caplain.
S.l. [Nîmes, puis Casablanca et Mazagan], 1911 - 1913 112 pièces in-12 ou in-8, en feuilles.
Ensemble cohérent de lettres adressées au moins une fois par semaine (parfois tous les trois jours) à ses parents et frère par Auguste Arnaud (1890-1946), un canonnier, conscrit de Sarras (Ardèche), incorporé en octobre 1911 au 38e Régiment d'artillerie, et originaire d'une famille vraisemblablement paysanne et même viticole, étant données les nombreuses considérations sur les travaux des champs et le soin des vignes ; rédigées généralement sur un bifeuillet, soit à l'encre soit au crayon de bois (surtout les marocaines), elles courent du 10 octobre 1911 au 7 octobre 1913, soit la presque totalité de son temps de conscription (soumis encore à la loi des deux ans), et se présentent dans un langage élémentaire mais correct, sans trop de fautes d'orthographe. À noter cependant, un petit post-scriptum en dialecte local à la fin des lettres 72, 74, 78, 81 et 93.On peut diviser naturellement ce dossier en deux parties : la vie de garnison à Nîmes (octobre 1911 - août 1912), avec des lettres débordant de considérations familiales, de détails répétitifs sur la vie quotidienne du soldat, envisagée sous son côté le plus terre à terre ; la campagne de "pacification" du Maroc, effectuée à la suite des émeutes de Fès du 17 avril 1912.Le conscrit Arnaud représente vraiment le degré le plus élémentaire du soldat de la IIIe République : comptant dans presque toutes ses lettres le nombre de jours le séparant de la "classe" [ = "quille"], il ne se préoccupe guère que de ses conditions matérielles d'existence (permissions, gamelle, couchage, parties de piquet et de manille avec les copains), sans qu'il s'attarde véritablement sur les missions proprement militaires de son séjour marocain. Quant aux populations locales côtoyées pendant son temps de service africain, ou ses étapes dans l'arrière-pays, elles sont unilatéralement considérées de façon négative (e.g. "Moukères, elles ne sont vraiment pas belles"). Il en va de même pour la nourriture locale (le couscous est considéré comme immangeable ...). Il s'indigne quand même du traitement "barbare" infligé à une prisonnier marocain : "Seul un blessé a été trouvé, et quel sort on lui a fait subir, c'est barbare pour des gens civilisés, laisser faire des choses pareilles : devant un lieutenant et d'autres hommes, un Sénégalais a jeté le malheureux dans un silo, a rempli le trou de buissons que des trainglos ont allumés et ont ainsi brûlé vivant le Marocain" (lettre 82).PREMIÈRE PARTIE [Nîmes] : 1. Lettre du 10 octobre 1911 : arrivée au quartier du 38e Régiment d'artillerie à Nîmes et affectation à la 3e batterie, avec son ami Saunier. - 3. Du 17 octobre 1911 : aperçu de la vie de quartier (punaises, mauvaise nourriture, etc.). - 3. Du 1er novembre 1911 : sur la rareté des permissions. - 4. Du 2 novembre 1911 : sur l'entraînement à cheval. - 5. Du 8 novembre 1911 : sur une revue par un général. - 6. Du 15 novembre 1911 : sur une marche de 12 km en-dehors du quartier. - 7. Du 23 novembre 1911 : banalités du quotidien. - 8. Du 29 novembre 1911 : idem. - 9. Du 7 décembre 1911 : visite de la Tour Magne et des arènes à Nîmes. - 10. Du 13 décembre 1911 : sur un défilé au champ de tir. - 11. Du 19 décembre 1911 : sur la permission de Noël et le retour à la maison à cette occasion. - 12. Du 29 décembre 1911 : retour de permission, vague à l'âme ... - 13. Du 7 janvier 1912 : reprise de l'exercice, banalités du quotidien. - 14. Du 14 janvier 1912 : banalités du quotidien. - 15. Du 21 janvier 1912 : détail des manoeuvres de la semaine. - 16. Du 27 janvier 1912 : exercices de tir. - 17. Du 2 février 1912 : revue de mobilisation par le commandant du corps. - 18. Du 8 février 1912 : préparation de nouvelles revues. - 19. Du 17 février 1912 : revue du général et marches de nuit. - 20. Du 25 février 1912 : permission à Montpellier le dimanche précédent et participation au carnaval. - 21. Du 3 mars 1912 : visite à la foire de Nîmes. - 22. Du 7 mars 1912 : sur un accident survenu au retour d'un exercice au polygone. - 23.-24. Des 14 et 22 mars 1912 : banalités du quotidien. - 25. Du 3 avril 1912 : annonce de 6 jours de permission pour Pâques. - 26. Du 14 avril 1912 : un "bleu" passe en conseil de guerre. - 27. Du 21 avril 1912 : arrivée d'un nouveau capitaine. - 28. Du 28 avril 1912 : banalités du quotidien. - 29. Du 5 mai 1912 : différentes sanctions de militaires dans le corps. - 30. Du 8 mai 1912 : visite au dentiste, qui propose de remplacer 10 dents cariées irrécupérables. - 31. Du 15 mai 1912 : suite de l'affaire du dentiste. - 32. Du 19 mai 1912 : premiers exercices et revues avec le nouveau capitaine. - 33. Du 30 mai 1912 : arrivée de 2000 réservistes. - 34. Du 13 juin 1912 : permission de 6 jours accordée à la demande des parents (vraisemblablement pour travaux agricoles). - 35. Du 27 juin 1912 : suite de l'affaire de la permission. - 36. Du 7 juillet 1912 : quartier désert à cause du grand nombre de permissionnaires. - 37. Du 19 juillet 1912 : proposition d'un lieutenant pour devenir son ordonnance (n'a pas de suite). - 38. Du 29 juillet 1912 : exercices de tir (très détaillés). - 39. Du 3 août 1912 : banalités du quotidien. - 40. Du 11 août 1912 : pose de l'appareil dentaire. - 41. Du 18 août 1912 : le 38e doit fournir deux batteries sur pied de guerre pour le Maroc, mais on ignore encore lesquelles seront désignées par tirage au sort ("Ne vous faites par du mauvais sang pour celui qui ne s'en fait pas", conclusion de cette missive). - 42. Du 19 août 1912 : "Depuis hier, il y a bien du nouveau ; aujourd'hui, nous sommes renseignés sur les batteries qui partent au Maroc, le sort est tombé sur la 3me et la 6me ... Je sais que cela va vous faire beaucoup de la peine et c'est ce qui m'attriste, sans cela je partirais volontiers. Ne vous faites pas du mauvais sang, c'est tout ce que je demande : si vous me le promettez, je partirai heureux de voir des pays qui me sont encore inconnus". SECONDE PARTIE [Maroc] : 43. Du 30 août 1912 (écrite de Marseille) : arrivée au port de Marseille pour l'embarquement le dimanche suivant sur l'Anatolie. - 44. Du 6 septembre 1912, première missive écrite de Casablanca : débarquement des chevaux après la traversée. - 45. Du 8 septembre 1912 : débarquement à Casablanca, premières nuits à terre. - 46. Du 18 septembre 1912 : visite de Casablanca, incendie d'un cinéma. - 47. Du 28 septembre 1912 : nouvelle affectation comme garçon d'hôtel au mess des officiers, amélioration du quotidien, cérémonie de dégradation militaire de soldats de l'infanterie coloniale. - 48. Du 6 octobre 1912 : punition de deux camarades retrouvés ivres. - 49. Du 8 octobre 1912 : banalités du quotidien. - 50. Du 11 octobre 1912 : départ le lendemain pour Mazagan (= El Jadida). - 51. Du 14 octobre 1912 : petites étapes vers Mazagan. - 52. Du 17 octobre 1912 : arrivée sur place, installation. - 53. Du 20 octobre 1912 : séjour à Mazagan. - 54. Du 22 octobre 1912 : départ de Mazagan, étape à Aïn Schrama. - 55. Du 28 octobre 1912 : étapes de Ouled Ranem [= Ouled Ghanem], Ouali Dia et Si Aïssa [= Safi]. - 56. Du 3 novembre 1912 : retour d'une mission de 4 jours. - 57. Du 7 novembre 1912 : nouvelle étape. - 58. Du 11 novembre 1912 : difficultés pour trouver de l'eau potable. - 59. Du 17 novembre 1912 : nouvelle étape aux abords de Marrakech. - 60. Du 21 novembre 1912 : banalités du quotidien. - 61. Du 27 novembre 1912 : considérations sur le climat local. - 62. Du 29 novembre 1912 : Arnaud a assisté à une séance de derviches, à laquelle évidemment il ne comprend rien. - 63. Du 2 décembre 1912 : considérations sur la violence des pluies. - 64. Du 6 décembre 1912 : retour à Mazagan et installation malcommode. - 65. Du 12 décembre 1912 : détails de l'installation (couchage, etc.). - 66. Du 20 décembre 1912 : nettoyage du matériel. - 67. Du 25 décembre 1912 : ennuis de la vie de garnison, une fois le nettoyage du matériel terminé. - 68. Du 1er janvier 1913 : festivités du Nouvel an. - 69. Du 17 janvier 1913 : arrivée depuis Casablanca d'une colonne composée de 3 compagnies de tirailleurs et d'une compagnie d'infanterie coloniale, destinée à Mogador [= Essaouira]. - 70. Du 19 janvier 1913 : banalités du quotidien. - 71.-72. Des 26 et 29 janvier 1913 : sur les retards du courrier. - 73. Du 2 février 1913 : vives inquiétudes d'Auguste ne recevant plus de courrier. - 74. Du 7 février 1913 : attente de l'arrivée du général Lyautey. - 75. Du 12 février 1913 : banalités du quotidien. - 76. Du 14 février 1913 : rumeurs d'un départ pour Marrakech. - 77. Du 18 février 1913 : banalités du quotidien. - 78. Du 23 février 1913 : le général Lyautey, attendu sur place, n'est pas venu. - 79. Du 26 février 1913 : annonce du départ de Mazagan pour la semaine suivante. - 80. Du 9 mars 1913 : départ de Mazagan, transit d'une nuit à Casa, puis formation d'une colonne vers Berrechid. - 81. Du 14 mars 1913 : étape à Bir Mezoui, intensification des reconnaissances comme des attaques marocaines. - 82. Du 22 mars 1913 : composition de la colonne (environ 3000 hommes pris dans différentes armes et sous les ordres de deux colonels ; deux batteries), opérations brutales. - 83. Du 25 mars 1913 : évacuation des malades. - 84. Du 28 mars 1913 : Séjour à l'infirmerie de Ben Ahmed (près de Casa) pour une bronchite "droite simple". - 85. Du 31 mars 1913 : nouvelles d'un combat du 27 mars qui aurait fait 7 morts parmi les Français. - 86. Du 4 avril 1913 : "De ma vie, je n'ai jamais passé de si beaux jours qu'ici" (à l'infirmerie). - 87. Du 8 avril 1913 : départ annoncé de l'infirmerie ("Je vais tâcher de me faire exempter de service encore quelque temps, ce sera toujours ça de tiré en attendant la classe"). - 88. Du 11 avril 1913 : évacuation d'Arnaud au dépôt des convalescents de Berrechid, séjour qui l'enchante ("On est bien nourri .. la boustifaille est bonne" ...). - 89. Du 15 avril 1913 : toujours une prodigieuse activité guerrière ("Le soir, je suis libre d'aller à la maison du soldat, où il y a à boire et à manger ... C'est une vie de bourgeois, jamais je n'avais passé de jours comme j'en passe en ce moment ici"). - 90. Du 21 avril 1913 : nouvelles de la colonne Mangin. - 91. Du 24 avril 1913 : banalités du quotidien. - 92. Du 30 avril 1913 : un convoi de Marrakech amène 25 convalescents au dépôt. - 93. Du 8 mai 1913 : arrivée d'un convoi amenant une centaine d'évacués, dont 56 blessés de guerre. Écho de combats meurtriers. - 94. Du 15 mai 1913 : inquiétudes au sujet du vote éventuel de la loi des trois ans (qui sera acceptée le 7 août 1913). C'est que, lorsque les appelés de la classe 1911 - dont faisait partie Arnaud - apprirent que leur temps de service allait être prolongé d'un an, un vif mécontentement se déclencha dans nombre d'unités. - 95. Du 18 mai 1913 : renforcement de la colonne qui combat dans les zones non pacifiées. - 96. Du 25 mai 1913 : rapatriement du 4e Chasseurs en France. - 97. Du 30 mai 1913 : "C'est toujours la même vie tranquille ces jours-ci". - 98. Du 8 juin 1913 : banalités du quotidien. - 99. Du 12 juin 1913 : toujours au dépôt depuis plus de deux mois. - 100. Du 18 juin 1913 : arrivée d'un important convoi de blessés venant de Tadlas [= région de Tadla]. - 101. Du 24 juin 1913 : toujours des inquiétudes sur la loi de trois ans. - 102. Du 28 juin 1913 : "La classe s'approche et la perspective d'aller en colonne est passée". - 103. Du 2 juillet 1913 : sortie du dépôt le 1er juillet et attente d'un convoi pour se rendre à Oued-Zem. - 104. Du 11 juillet 1913 : arrivée hier à Oued-Zem, retour de la 6me batterie à Casablanca. - 105. Du 14 juillet 1913 : arrivée à Kasbah Tadla. - 106. Du 17 juillet 1913 : banalités du quotidien. - 107. Du 24 août 1913 : incertitudes autour de la "classe", Arnaud va fêter ses 23 ans. - 108. Du 7 septembre 1913 : "Ici tout se passe comme vous savez déjà, quelques coups de fusil de temps en temps et c'est tout". - 108. Du 17 septembre 1913 : "Il serait temps de quitter ce sale pays qui est si peu fait pour nous". - 109. Du 20 septembre 1913 : annonce officielle du départ de la batterie pour Casa. - 110. Du 30 septembre 1913 : "Maintenant nous ne bougeons plus d'ici jusqu'à notre départ pour la France". - 111. Du 3 octobre 1913 : le rapatriement serait prévu le 9 du mois ("Maintenant, on commence à sentir un peu cette vie civile ; il n'y a plus que quelques jours qui nous séparent, aussi sommes-nous tous contents en attendant ce bateau libérateur"). - 112. Du 7 octobre 1913 : "Je crois que c'est la dernière fois que je vous écris de ce Maroc que nous allons quitter après-demain. Je vous assure que c'est sans regret que je vais lui dire adieu, car il nous a assez fait souffrir". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Noël Arnaud - Claude Rameil - Pierre Alechinsky - Edouard Jaguer - Jean Suquet - Collectif.
Reference : 13988
(1997)
Librairie Champavert 1997. In-4 broché de 76 pages au format 21 x 28 cm. Belle couverture illustrée par Pierre Alechinsky. Catalogue de l'exposition qui eut lieu autour de l’écrivain, collectionneur et bibliophile français Noël Arnaud, organisée à l’Espace d’Art moderne et Contemporain de Toulouse et Midi-Pyrénées du 6 novembre au 30 décembre 1997. Ouvrage conçu par Noël Arnaud, Lydia Maurel, Alain Mousseigne er Roger Roques. Textes de Noël Arnaud, Claude Rameil, Pierre Alechinsky, Edouard Jaguer, Jean Suquet, etc. Très nombreuses illustrations. Indes des oeuvres et des affiches exposées. Bibliographie de Noël Arnaud. Complet de l'errata. Tirage sur couché. Superbe état proche du neuf. Edition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Imprimerie J. Munier, 1957, 37x26,5cm, affiche trois couleurs vert-blanc-rouge,, Faire-part envoyé plié, destinataire tapuscrit au dos. Pierre Arnaud, nom de scène Pierre-Arnaud de Chassy-Poulay (dérivé du nom d'une arrière-arrière-arrière grand-mère), est auteur, interprète, homme de théâtre, réalisateur de spectacles "son et lumière", connu pour ses apparitions dans le générique de fin de tous les épisodes du feuilleton radiophonique burlesque "Signé Furax" entre 1957 et 1960.
13/04/1852 Saint Arnaud répond aux lettres de Crouseilhes en faveur de ...Mesdames Veuves Theret et de Pley auxquelles vous auriez le désir de voir obtenir des secours... Pour Mme Théret, il na pas encore reçu sa demande, mais il l'examinera dès qu'elle lui aura été envoyée. ...Quant à Madame de Pley, si elle a reçu un secours avant 1848, ce nest pas sur les fonds du Ministère de la Guerre. Je donne également des ordres pour que ses titres soient l'objet de l'examen le plus attentif et le plus bienveillant...Le Maréchal de Saint-Arnaud, qui s'était tristement illustré dans les campagnes d'Algérie, est nommé ministre de la Guerre par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte. Il permet à ce dernier de réussir son coup d'État en décembre 1851 en mitraillant la "canaille" parisienne.Dans son recueil Les Châtiments, Victor Hugo lui consacre un poème intitulé simplement Saint-Arnaud : "Ce général avait les états de service d'un chacal, et le crime aimait en lui le vice".Le Baron de Crouseilhes (1792-1861), avocat et homme politique français, est ministre de l'Instruction publique et des Cultes davril à octobre 1851.
Lettre Autographe Signée du Mal. A de St-Arnaud, datée de Paris, 26 avril 1853. Capitaine, Général, Maréchal de France, Ministre de la Guerre. Adressée à Monsieur Piennay, Avocat Général à Alger. Il le félicite de son récent mariage.1 page format in-8°(21x13) sous couverture plastique. Sur papier à en-tête du Ministère de la Guerre, Cabinet du Ministre. Très bon état.Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud (1798-1854), est un officier militaire français, maréchal de France. La carrière aventureuse, de celui qui ne s'appelait ni Achille, ni Saint-Arnaud mais Arnaud-Jacques ou Armand-Jacques Leroy se confond avec un quart de siècle d'histoire de France. Gentilhomme et bourreau, chrétien et cynique, loyal et corrompu, il est tout cela à la fois au gré de l'histoire et des historiens.
Partitions sur l'Alcool Le Bailly 1880 approx.
Abîmé Petit format
Partitions sur Paris Paname Le Bailly,Bornemann 1889 approx.
Très bon état Petit format