L.A.S., sd, 1p In-4 (10 lignes). Il écrit après ne pas avoir donné signe de vie, étant « mort de fatigue » à cause de la répétition générale. Il est mention de Il était un petit homme, et qu'avec des changements, « on pourrait tirer de l'idée un film amusant pour Max Linder. Vous pigerez ». S'agit-il du film qui s'est intitulé « Le petit jeune homme » ?
Henri DUVERNOIS (Henri-Simon SCHWABACHER, dit) (1875-1937) - Scénariste, écrivain et dramaturge français.
Reference : 8538
1 L.A.S. (135 x 210), 2 pp., à l'entête du 12, quai de Passy, adressée à Lucien Descaves. Très bon état.
Longue et très belle éloge du roman " La Colonne " de Lucien Descaves après relecture de celui-ci par Henri Duvernois. Belle lettre. Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
Henri DUVERNOIS (Henri-Simon SCHWABACHER, dit) (1875-1937) - Scénariste, écrivain et dramaturge français.
Reference : 8539
1 L.A.S. (157 x 120), 1 page, à l'entête du 20, rue de l'assomption. Mauvais état, un coin gras et trace d'adhésif avec déchirure.
Lettre adressée à un confrère, pour s'excuser de ne pouvoir se rendre à la fête donnée en l'honneur de Maurice Magre, il est malheureusement pris par une représentation aux Bouffes-Parisiens. Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
DUVERNOIS (Henri), écrivain, scénariste et dramaturge français (1875-1937).
Reference : HCLM51
Au reçu de sa lettre, il lui précise qu’elle a raison et que dès son retour à Paris, il s’occupera de ses affaires pour l’aider « Vous avez mille fois raison. Nous avons un peu partout dans la presse ce que l’on appelle des "metteurs eu point" qui semblent créés et mis au monde pour diminuer les grands efforts d’art. Il est honteux que la magnifique soirée à laquelle j’ai assisté n’est pas eu un autre écho. Je rentre mardi à Paris. Je verrai immédiatement Fayard (l’écrivain Jean Fayard). Je lui demanderai quelques lignes dans "Candide" et si les détenteurs de rubrique se montrent jaloux de leurs prérogatives, je leur céderais la plume, bien sûr qu’ils vous rendront l’hommage qui vous est dû. ». Il poursuit en lui indiquant qu’il travaille pour elle et qu’il espère bientôt lui demander une lecture.
DUVERNOIS (Henri), écrivain, scénariste et dramaturge français (1875-1937).
Reference : 65C28
Il lui communique une bonne nouvelle concernant la date de sa future représentation en Belgique « Je viens de voir Benoit Léon Deutsch (le Directeur de théâtre). Il me dit avoir donné une autorisation au directeur du théâtre du Gymnase de Liège, mais que la date de la représentation ne le regarde pas et que vous pouvez la fixer au mieux de vos intérêts. Tout est pour le mieux. Et si je ne peux aller à Lyon en Octobre, nous irons certainement vous applaudir en Belgique… ».
DUVERNOIS (Henri), écrivain, scénariste et dramaturge français (1875-1937).
Reference : 64C28
Belle lettre. Il lui propose de venir avec l’acteur Pierre Fresnay (qu’elle épousera en 1929) pour un déjeuner ou un dîner la semaine suivante car il a enfin achevé son ouvrage en cours. « La pièce est terminée. Je la recopie une dernière fois (je tiens un peu de Bouvard et Pécuchet) puis je la donne à Compère et dans le courant de la semaine prochaine, je vous demanderai de venir à la maison avec Fresnay. Nous pourrions, à votre convenance, déjeuner ou diner ensemble, avant la fatale épreuve !... ». Il poursuit en lui demandant de féliciter l’acteur pour lui « Voulez-vous dire à Fresnay combien je l’ai admiré dans la Race errante (la célèbre pièce que François Porché créa en 1932, dans laquelle Fresnay jouait). Je serais venu le lui dire si je n’avais été coincé dans les couloirs raseurs de répétitions générales… ».
DUVERNOIS (Henri), écrivain, scénariste et dramaturge français (1875-1937).
Reference : HCLM63
A propos de l’ouvrage qu’elle a dédié à sa petite fille, Odile Chauvelot portant le titre « Quand Odile saura lire », ouvrage que le romancier vient de recevoir. [Ce livre, a été édité fin 1918 par les éditions G. Crès et Cie.] Il est ému et la félicite pour son « délicieux volume d’une émotion si discrète et si pénétrante […] Je viens vous remercier du grand plaisir de lecteur que je vous dois. Il appartenait à un poète d’arriver à un tel charme par des moyens aussi explicitement simples. Et c’est en vérité une couronne de frais poèmes que vous posez sur la tête blonde de la petite Odile. Le parfum ne s’en évanouira pas…».
DUVERNOIS (Henri), écrivain, scénariste et dramaturge français (1875-1937).
Reference : HCLM50
Il la rassure tout en admettant que la situation n’est pas correcte et que les abus des Directeurs de Théâtre ne sont pas rares « Vous avez raison. Ces directeurs sont inouïs. Malheureusement j’ai autorisé celui-là à exploiter la pièce. Je viens de lui écrire et je suppose qu’il va se hâter de revenir là-dessus. Cette lettre sans explication est extraordinaire. Je vous la renvoie. Je sais bien que vous avez reçu un triomphe à Liège mais cela n’est tout de même pas un motif plausible. Sachez que les courriers m’apportent quotidiennement des histoires de ce genre pour le théâtre… ». Il termine sa lettre en lui indiquant que son épouse « est à Antibes où elle aménage leur petite maison » et qu’il travaillera cet été pour l’actrice.