Paris, Ladvocat, 1824. 1 In-12 (99 x 176 mm), 172 pp. Demi-veau glacé bleu, dos lisse orné de caissons de filets et fleurons à froid, filets dorés, titre doré, tranches marbrées, rousseurs (reliure de l'époque).
Première édition mise dans le commerce. L'édition originale, publiée la même année, ne fut tirée qu'à 40 exemplaires par l'Imprimerie royale. Une deuxième édition parut encore la même année chez Ladvocat. Elle en porte la mention. Ces trois première éditions parurent sans nom d'auteur. Ce premier roman de la duchesse de Duras (Brest, 1779-Nice, 1828), qui fut immédiatement un best-seller, relate l'amour malheureux d'une jeune sénégalaise pour le petit-fils d'une famille aristocratique qui l'avait recueillie et élevée. L'originalité du sujet pour l'époque et la délicatesse de ton firent d'Ourika un des romans les plus célèbres parus sous la Restauration. Très bon exemplaire en reliure de l'époque. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, p. 754. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne 1801-1875, I, p. 250. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, III, p. 535.
A Paris, chez Ladvocat, 1824. In-12 de 172 pp., demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Deuxième édition dans le commerce. L'édition originale fut publiée la même année sans page de titre, imprimée par l'Imprimerie royale à petit nombre (25 à 40 ex.) pour les amis de la famille. Au verso du faux-titre, on peut lire « Publié au profit d'un établissement de charité ».Ourika est une jeune esclave africaine amenée du Sénégal à l'âge de deux ans, élevée en France, qui, oubliant en sa naïveté sa couleur et sa condition, s'éprend d'un homme qui jamais ne lui donnera son nom. Quelques rousseurs ; infime accident à une coiffe. Vicaire III, 535.