DUNOYER DE SEGONZAC (André) peintre, graveur et illustrateur français (1884- 1974)
Reference : 52C24
Belle correspondance amicale et professionnelle. Mars 1962, il lui suggère de ne pas se déranger à Chaville, préférant lui faire porter faubourg Saint Honoré son envoi, une ou 3 aquarelles de moi, 1 gouache Dufresne, 3 aquarelles Rodin. « Il faut nous réunir chez Vildenstein (sic) pour en parler… », L’année 1965 sera l’année d’une collaboration car Segonzac fera la préface du catalogue pour son exposition à la Galerie de Paris « si vous le désirez "manuscrit" je vous le ferai écrit de ma main. Si vous faites des réserves n’hésitez-pas à me le dire… ». Il le félicitera également des « 2 beaux dessins » reproduits dans le Figaro Littéraire, avec l’article de Roger Ikor. « Ils sont très émouvants et puissamment évocateurs de la fin de la dernière guerre – qui a laissé peu de témoignages graphiques. Vos dessins en sont un précieux et rare… ». L’année suivante, de retour de Londres où il a pu apprécier avec plaisir « l’exposition Bonnard », il lui avoue sincèrement avoir été « enchanté » de son grand succès à la Galerie de Paris, ajoutant, qu’il a pu apprécier, lors de son passage à Paris, « l’ensemble de gravures à tous les livres. – et j’ai eu une très bonne impression – notamment de vos paysages Vénitiens qui sont très beaux et d’une vision très personnelle de Venise. Le Colleone, le Rialto, vous le sentez profondément, et vous avez des dons de graveur sur cuivre exceptionnels… ». Les 2 dessins représentant Dunoyer de Segonzac dont l’un est monogrammé « YB », sont exécutés au crayon et à l’encre, respectivement au verso du menu rendant hommage à Dunoyer de Segonzac en décembre 1971 à l’hôtel Lutetia. Il y est représenté deux fois de profil. A l’intérieur figure également une dédicace de Segonzac, « pour la charmante Hermione », accompagnée de celle de son épouse Thérèse Dorny Segonzac
DUNOYER DE SEGONZAC (Albert André Marie) peintre, illustrateur et graveur français (1884-1974)
Reference : 55C25
Intéressante lettre de recommandations en prévision de son arrivée en Provence. Les œuvres de Venise arriveront prochainement, « les 3 grands tableaux devront être montés au 2ème étage dans l’atelier, car ils resteront à Chaville. Pour les petits, les aquarelles et les dessins ils resteront au rez de chaussée jusqu’à ma venue… ». Il précise également, « que la veuve d’Ivor ne vendrait pas ses tableaux de sa collection », d’ailleurs, ce qu’il préfère. Enfin, il termine en lui précisant qu’il faut écrire à « Fels » pour lui dire qu’il est encore dans le Morvan, mais dès son arrivée en Provence, il sera prévenu.