Paris, Imprimerie Centrale de Napoléon Chaix et Cie, 1850. In-18, broché, couverture typographique, 167 pages. Rare édition originale dédiée "Aux héroïques défenseurs de Montevideo" A propos de Montevideo, Les Cahiers Dumas écrivent : « Montevideo… est un pamphlet d'une brûlante actualité qui succède à de longs débats à la Chambre des députés sur la «question de la Plata»... débats toujours suivis dans la presse par d'ardentes polémiques sur la position que la France devait adopter à propos de Montevideo, terre «quasiment française» assiégée depuis 1843 par des troupes placées sous les ordres du dictateur argentin Juan Manuel de Posas. Inspiré par le général Pacheco y Obes, venu à Paris défendre la cause de son pays, Dumas, prompt aux coups d'éclat, fasciné par l'action, s'engage résolument à ses côtés, soutenant de sa plume les nobles combats des Montevidéens.Mis à part les larges extraits repris dans les Mémoires de Garibaldi en 1860, Montevideo ou une Nouvelle Troie n'a pas été réédité en France depuis sa publication en 1850. C'est pourtant une œuvre intéressante, voire importante puisqu'elle marque la première rencontre de Dumas avec le représentant de l'idée dont il se voudra l'apôtre : Garibaldi. » Exemplaire frais, dans sa condition de parution, le dos déformé.
Tête de collection : du n° 1- mars 1848 au n° 12 - 30 novembre 1848. Grand in-8, 25,5x18,5 cm, demi-reliure à dos de basane, 384 pages. Le Mois, premier des journaux périodiques fondés et rédigés par Alexandre Dumas, rend compte au jour le jour des événements de 1848. Exemplaire de lecture, la moitié du dos a perdu sa peau, pas de rousseurs quant au reste.
Billancourt, Régie nationale des usines Renault, 1951. In-4, cartonnage ivoire de l'éditeur, titre doré estampé sur le plat supérieur, 251 pages, étui. Bel album réalisé par Draeger sur la fabrication d'une voiture Renault à Billancourt : 256 photos en premier tirage et en héliogravure par Nora Dumas, Ergy Landau, Robert Doisneau, René Jacques, Pierre Jahan, Willy Ronis, Schall, Steiner, etc. Les textes sont signés par Jules Romains, André Siegfried, Jean Cassou et Georges Friedman. Très bel exemplaire dans son étui.
Librairie des sciences politiques et sociales Marcel Rivière et Cie, 1915. Plaquette agrafée, 11,5 x 17,5 cm, 36 pages. Edition originale. Charles Dumas (1883-1955), jeune député socialiste, est en 1915 chef de cabinet du ministre d’Etat Jules Guesde. Il soutient dans cette brochure, comme Guesde, que la défaite de l’Allemagne ouvrira la voie à la révolution prolétarienne. Il travaillera plus tard auprès de Marx Dormoy avant d’être un des patrons du parti socialiste dans la clandestinité. Etat neuf.
PHOTOGRAPHIES de Doisneau, Nora Dumas, Ronis, Roubier, Schall, Bovis, Brassaï, Jahan, etc...
Reference : 18100
Editions Pierre Tisné, 1949. In-4, cartonnage de l’éditeur sous jaquette lithographiée de Jean Picart Le Doux, 167 pages, exemplaire imprimé spécialement pour Madame Liger. Beau livre réalisé avec soin par les meilleurs artisans du moment : impression par Dumoulin, lithographie par Levert, héliogravure par Sapho, clichés par Bussière. Textes de A. Chamson, R. Grousset, H. Dubreuil, Gérard d’Houville, J.-L. Vaudoyer, Michelet. L’illustration mêle reproductions d’œuvres d’art, photos et documents anciens, et photographies de la France contemporaine par les maître du groupe de la photographie humaniste : Doisneau, Nora Dumas, Ronis, Roubier, Schall, Bovis, Brassaï, Jahan, etc. Très bel exemplaire.
Aix-en-Provence : l'Arc n°71, 1978 - un volume broché (17,8x22,8 cm), 96 pages - illustré de reproductions de gravures anciennes - bon état -
numéro consacré à Alexandre Dumas, 13 articles dont Gilbert lascault, Catherine Clement, Michel de Certeau, Bernard pingaud, etc.
Paris : Editions Michel Levy, 1846. In-12 demi-chagrin noir (11,2x18 cm), dos à nerfs avec titre et auteur dorés, caissons à froid (reliure de l'époque), deux tomes reliés en un volume : 338 et 328 pages. Rousseurs, tampons de bibliothèque en page de titre et en dernière page de garde ("Fonds Gaëtan Sanvoisin" - "sorti des inventaires"), une épidermure au premier plat. Première édition au format in-12. "Peu commun" (Clouzot, 53).
Paris : Bloud & Gay (Collection "Histoire de l'église"), 1948 - un volume 16,5x25,2cm brochés de 544 pages - index et bibliographie - bon état -
Paris, Dufour et Mulat, 1852. Deux volumes gr. in-8 reliés en demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs ornés de doubles filets dorés et dentelles, signets, de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 320 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 2 ff. n.fol., 311 pp. et 1 f. bl. Première édition illustrée. Elle paraît à la même date que l’originale publiée sous le titre Le dernier roi en 8 volumes sans illustration. Ensemble complet de 1 frontispice sur 2 (celui du tome II) et des 18 hors-texte gravés sur acier par Philipoteaux, Riffaut, Karl Girardet, et placées sous serpentes. Notre exemplaire est quasiment exempt des rousseurs qui affectent souvent cette édition. Agréable lecture.
Textes présentés et annotés par Pierre Josserand - Paris : Gallimard ("Mémoires du passé pour servir au temps présent"), 1954 - in-8 broché de 531 pages non coupées - bon état - exemplaire du service de presse -
1829 In-8 (207 x 127 mm). plein veau glacé vert sapin orné dun riche décor romantique, dos à 4 faux-nerfs garnis de triples filets dorés, fer spécial doré répété entre-nerfs, filets et palettes à froid et dorés, grand décor à la plaque estampé à froid sur les plats dégageant un médaillon central encadré dun jeu de filets dencadrement dorés, roulette sur les coupes, dentelles sur les chasses, gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure de l'époque signée Thouvenin), x, (-11), 171 p. Paris, Vezard & Cie, 1829.
Édition originale de premier tirage, exemplaire provenant de la bibliothèque du duc d'Orléans, le futur roi Louis Philippe qui fut intimement mêlé à la composition de la pièce et participa à sa première représentation.Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à 'Hernani', qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé dune année."C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français (). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique (). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (pages 117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans... Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne).Provenance : le duc d'Orléans, bientôt proclamé Louis-Philippe roi des Français (le 9 août 1830) avec son timbre humide « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans » à son monogramme couronné en tête de la page de faux-titre ; exemplaire relié à son intention par Joseph Thouvenin (signée en pied du dos).Louis Philippe fut intimement mêlé à la production de cette pièce. Monté à Paris, Alexandre Dumas fut embauché, dès 1823, comme secrétaire du duc dOrléans sur la recommandation du général Foy, poste dont il démissionna peu avant la première représentation de cette pièce."La veille de la première représentation, Dumas demande à être reçu par le duc dOrléans au Palais Royal. Il invite le prince, désormais son ex-employeur, à assister à la première de 'Henri III et sa Cour'. Le duc dOrléans lui répond quil serait très heureux dy assister, mais il nest pas libre : il donne un dîner pour une vingtaine de princes et de princesses. Dumas ose lui répondre que, peut-être, ces princes et princesses seraient heureux dassister, eux aussi, à ce spectacle ! Pour le duc, cest impossible. On se met à table à six heures et la pièce commence à sept. Pas démonté, Dumas lui propose davancer son dîner dune heure tandis que lui fera retarder la représentation de la même durée. Le Palais Royal étant voisin de la Comédie Française, tout pourrait sarranger. Louis-Philippe est intéressé, mais il ne dispose que de trois loges : insuffisant pour tous ses hôtes. Dumas a tout prévu : il a réservé une galerie à la disposition du prince. Enchanté, celui-ci lui assure alors quil viendra avec tous ses invités assister à cette première (). Le soir de la première, le théâtre a mis à la disposition de Dumas une avant-scène dans laquelle prennent place Alexandrine, sa sur aînée, et trois des grands amis de lauteur : Alfred de Vigny, Victor Hugo et le peintre Georges Boulanger. Le duc dOrléans arrive à lheure, sinstalle avec sa famille et ses amis dans la galerie qui lui est réservée. Dumas nen mène pas large au moment du lever de rideau (). À la fin de la pièce, la salle, y compris le duc dOrléans, applaudit debout. Alexandre Dumas a 27 ans. À partir de ce moment-là, il est sacré poète et auteur dramatique" (Virginie Girod, "Au cur de l'histoire").(Carteret, 'Romantique', I, p. 224 qui qualifie cet ouvrage de « très rare ». Vicaire, III, col. 337).Mors légèrement frottés. Quelques rousseurs éparses.Bel exemplaire, relié à lépoque par Joseph Thouvenin qui obtint le titre de "relieur du duc dOrléans".((Précieux exemplaire du futur roi Louis Philippe))
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[DUMAS (Alexandre)] - CHINCHOLLE (Charles) - DE LEUVEN (Adolphe).
Reference : 14108
(1869)
1869 P., D. Jouaust, 1869-1884, 2 volumes réunis en 1 vol. in-8° (247 x 162 mm) broché sous couverture bleue imprimée en noir (titre du premier volume uniquement mentionné au plat supérieur et au dos), de (2) ff. (faux-titre et titre) - X (préface) - 90 pp. - (1) f. (imprimeur) ; 52 pp.Dos cassé, rousseurs éparses et brunissures sur certains cahiers dues à des ajouts de gravures au papier acide, bon exemplaire par ailleurs.
Le premier volume, assez fréquent, est illustré d'une gravure du monument et d'un portrait de Gustave Doré. Il a été ajouté un portrait d'Alexandre Dumas fils en couleurs.Le second volume est illustré de 6 photographies de Pierre Petit, avec son timbre à sec ou un tampon à l'encre et signatures des protagonistes, aussi au tampon (Alexandre Dumas - Son père - Son fils - Sa mère - Marie Alexandre Dumas (portrait et tableau)).Envoi autographe signé de l'auteur : "A Monsieur Edouard Fournier, en souhaitant à Guttemberg le succès qu'a son invention, Charles Chincholle".L'auteur était le dernier secrétaire d'Alexandre Dumas.Mention de 3e édition en page de titre. L'édition originale, parue en fascicules à partir de 1867, annonçait au titre 10 photographies de Pierre Petit. La BnF ne conserve que le premier fascicule de cette édition originale. Vicaire ne mentionne que cette 3e édition et précise que 6 livraisons sont parues. Notre exemplaire est donc complet avec ses 6 photographies.L'exemplaire est truffé de 3 gravures et surtout de 3 photographies au format carte de visite : Le portrait de l'écrivain en pied est de Gustave Le Gray, celui de l'auteur jeune, dans son fauteuil cabriolet, par Prudent René Patrice Dagron, celui d'Adah Menken et de Dumas par Alphonse Liébert.Ouvrage de toute rareté, qui plus est truffé comme ici.Provenance : Edouard François Fournier (Orléans 1819 - Paris 1880), homme de lettres, auteur dramatique, historien, bibliographe et bibliothécaire français. Réf. biblio. : Vicaire, II-394.
Dumas (Jean-Baptiste), Stas (Jean Servais) et Boussingault (Jean-Baptiste Joseph Dieudonné)
Reference : 100537
(1930)
Armand Colin , Les Classiques de la Science Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1930 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte, titre en bleu, plastifiée In-8 1 vol. - 104 pages
4 planches hors-texte dépliantes (reproduction des planches originales, complet) 1ere édition, 1930 Contents, Chapitres : Avertissement, Notices biographiques sur Dumas, Stas et Boussingault - 1. Dumas et Boussingault : Recherches sur la véritable constitution de l'air atmosphérique - 2. Dumas et Stas : Recherches sur le véritable poids atomique du carbone - 3. Stas : Recherches nouvelles sur le véritable poids atomique du carbone - 4. Dumas : Recherches sur la composition de l'eau - 1. Jean Baptiste André Dumas, né à Alès (Gard) le 14 juillet 1800 et mort à Cannes le 11 avril 1884, est un chimiste, pharmacien et homme politique français. Il formula les principes fondamentaux de la chimie générale, mesura de nombreuses densités de vapeur, détermina de façon précise la composition de l'air, de l'eau et du dioxyde de carbone (anciennement gaz carbonique). Dumas travailla notamment sur la chimie organique. Il découvrit les amines et l'anthracène. Il établit la théorie des substitutions, en démontrant la possibilité de substituer l'hydrogène par du chlore dans les composés organiques. Il définit la fonction alcool et donna la composition des éthers. Il s'intéressa notamment au poids atomique du carbone. 2. Jean-Baptiste Joseph Dieudonné Boussingault, né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 11 mai 1887, est un chimiste, botaniste et agronome français, connu pour ses travaux de chimie agricole et pour la mise au point des premiers aciers au chrome. Il va être le fondateur de la chimie agricole moderne. Il est devenu célèbre par ses découvertes sur la dynamique de l'azote, le métabolisme des graisses, le rendement de la photosynthèse mais aussi la métallurgie des aciers et métaux précieux. Il fait des recherches sur la composition exacte de l'air atmosphérique, en collaboration avec Dumas, sur la composition en végétaux de l'alimentation des herbivores, sur la détection de l'arsenic. Il découvre plusieurs corps chimiques - 3. Jean Servais Stas, né à Louvain le 21 août 1813 et mort à Bruxelles le 13 décembre 1891, est un médecin et chimiste analytique belge. Il est principalement connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques qui ont participé à la création du tableau périodique des éléments. Jean Servais Stas entreprend des études de médecine à l'Université d'État de Louvain en 1832 et obtient son diplôme de docteur en 1835. C'est durant sa formation qu'il commence à faire de la chimie comme préparateur dans le laboratoire de Jean-Baptiste Van Mons. Il approfondit ses connaissances en chimie en France à l'École polytechnique de Paris sous la direction de Jean-Baptiste Dumas, avec qui il établit la masse atomique du carbone. (source : Wikipedia) couverture plastifiée sinon en bon état, bords des plats un peu jaunis, intérieur sinon frais et propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 4 planches hors-texte dépliantes
s.d. (circa 1860), 20,6x27,6cm, un feuillet remplié.
Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
2 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 124 mm), demi-veau moucheté à petits coins, dos à 4 faux-nerfs orné d'un large décor romantique à froid de roulettes, filets et grand fer central, pièces de titre de maroquin orange, plats de papier "coulée romantique", tranches jaunes (reliure de l'époque).
Deux romans de la maturité de Dumas, tous deux publiés en 1840.1- Edition originale. "Un petit bijou du Romantisme où les esprits hantent les vieux châteaux, où les chevaliers en armure se battent pour une jolie princesse; où les hommes mettent leur vie en jeu pour l'honneur et le bonheur d'une femme ou d'un frère d'armes. Cette légende médiévale est savamment concoctée; les émotions et les sentiments se mêlent et le lecteur tremble, frémit, espère ou rêve au fil des pages (). Dumas semble se plaire à l'écriture de ces récits d'aventures, les ingrédients qui font la renommée et le succès des grands romans dumasiens s'y trouvent réunis" (D. Dubois, "Sté des Amis d'A. Dumas" en ligne)."Ce petit Dumas est un régal et préfigure 'Lohengrin' par bien des aspects".WorldCat ne recense que trois exemplaires de ce très rare ouvrage dans le monde (Auckland, Univ. of Oxford et BnF).(Munro, p. 98. Parran, p. 44. Reed, p. 130. Vicaire, III, col. 350).2- Edition originale. "Une des délicieuses histoires de brigands de Dumas, dont la période se situe entre 1798 et 1835". "Maître Adam est l'un des meilleurs romans comiques d'Alexandre Dumas, inexplicablement oublié. Écrit en 1840, avant que Dumas ne devienne célèbre, il fait appel à tous ses talents dramatiques pour produire une série pétillante de scènes de plus en plus comiques. L'action se déroule en 1817 un hameau calabrais" (Arthur D. Rypinski, Sté des Amis d'A. Dumas en ligne).Des préfaçons de ce roman ont été diffusées en Belgique d'après la version publiée dans le périodique "Le Siècle" en février-mars 1839.(Parran, p. 45. Reed, p. 140 et Vicaire, III, col. 351 donnent cette édition comme originale). Seulement 5 exemplaires recensés dans le monde dont un unique dans les bibliothèques françaises, celui de la BnF.Dos légèrement frotté.Provenance: la duchesse de Berry avec l'étiquette de sa bibliothèque au château de Brunsee sur le contreplat et le numéro d'inventaire au verso de la garde volante.Très bon exemplaire, très frais.
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1838 1840. [sommaire manuscrit] - 408 pp. . Reliure de l’époque en demi-chagrin. Dos à nerfs orné de filets dorés, titre doré. Frottements, particulièrement sur les coiffes et les coins. Déchirure racomodée par un point de couture à la p. 95 RECUEIL FACTICE, DÉCOUPÉ DANS LA PRESSE, DE FEUILLETONS PARUS ENTRE 1839 ET 1840dans Le Siècle et La Presse, comprenant notamment la première publication des "Impressions de Voyage" en Belgique d'Alexandre Dumas. Celle-ci comprend trois épisodes de 3 pp. chacun parus entre le 13 août et le 12 septembre 1840 dans le feuilleton du Siècle. C'est en 1838, alors qu'il effectuait un voyage vers les pays rhénans, que Dumas fit escale en Belgique. Sur la recommandation de Ferdinand d'Orléans, il y rencontra le roi des belges Léopold Ier qui l'invita à assister au jubilé de la ville de Malines. Dumas en écrira : je pense que la Belgique toute entière est personnifiée par la fête que Malines donne aujourd'hui. Un mystère du moyen âge qu'on vient voir par des chemins de fer!(Zimmermann, Alexandre Dumas le Grand, p. 366-68). Hamel Méthé, auteur du Dictionnaire Dumas, considère ces Impressions de voyage comme un travail "d'une importance capitale dans l'oeuvre de Dumas, pour ne pas dire le pivot central de son oeuvre" ; porté sur l'étude de terrain, l'écrivain affirmait en effet :"Il y a une chose que je ne sais pas faire : c'est un livre ou un drame sur des localités que je n'ai pas vues" (Dictionnaire Dumas, p. 441) On relève également la première parution"Léo Burckart, drame en 5 actes" né de la collaboration de Gérard de Nerval et Dumas, remanié par De Nerval et publié sous le nom "M. Gérard" dans La Presse en 9 épisodes entre le 24 septembre et le 4 octobre 1839. Créé en avril 1839, ce drame politique fut inspiré par une excursion en Allemagne. (Le Quérard, p. 69) Reliure de l'époque. Le recueil, qui s'ouvre sur un sommaire (partiel) manuscrit, comprend également : "Le neveu de Mercier" (Roger de Beauvoir), complet en 7 épisodes dans Le Siècle. "Le chevalier de Morsan" (Francis Wey) , complet en 5 épisodes dans Le Siècle. "L'incendiaire de l'Aveyron" (Elie Berthet), complet en 7 épisodes dans Le Siècle. "Le sercret de la confession" (Alexandre de Lavergne) , complet en 9 épisodes dans Le Siècle. "Louisa Dalmar" (Baron de Bazancourt), complet en 5 épisodes dans La Presse. "La robe et l'épée" (Alexandre de Lavergne), complet en 7 épisodes dans La Presse. "Hélène. Histoire d'une loge d'opéra" (Baron de Bazancourt), complet en 4 épisodes dans La Presse. "Mademoiselle de Roan" (Pitre-Chevalier) complet en 4 épisodes dans La Presse. "Souvenirs intimes du temps de l'Empire" (Emile Marco de Saint-Hilaire), complet en 4 épisodes dans La Presse. "Arrivée de la belle-poule" (Jules Pelletan), complet en 2 épisodes dans La Presse. "Le maréchal de Biron à Fontainebleau' (J. Vatout), complet en 1 article dans La Presse. "L'admirable lettre qui sert de préface au nouveau volume de vers de M. de Lamartine", complet en 1 article dans La Presse (manquent quelques mots en pied à cause de la découpe). "Un bal à Anvers en 1811" (Charlotte de Sohr), complet en 1 article dans La Presse. "Le daguerréotype au Harem" (Pitre-Chevalier),complet en 1 article dans La Presse. "Une course de taureaux en 1833" (Henri Cornille), complet en 1 article dans La Presse. "Le Saint-Pierre à Rome" (J. Crétineau Joly), complet en 1 article dans La Presse. "L'empereur à Anvers" (Charlotte de Sohr), complet en 1 article dans La Presse. "Au jubilé de Rubens" (Henry Berthoud) complet en 1 article dans La Presse. "Mazagran, journée des 3, 4, 5 et 6 février 1840" (Chapuys de Montlaville) complet en 1 article dans La Presse. "La Santa" (J. Crétineau Joly), complet en 1 article dans La Presse. "Mort du sultant Mahmoud" (Henri Cornille), complet en 1 article dans La Presse. "Souvenirs historiques des résidences royales de France" (J. Vatout), complet en 1 article dans La Presse. "Abd-el-kader" (Genty de Bussy), complet en 1 article dans La Presse. Défaut d'impression à la p. 2. "Le Glandier" (Victor Herbin), complet en 1 article dans La Presse. "La Margrave" (Comtesse Dash), complet en 4 épisodes dans La Presse. "Le lieutenant Rocquevert" (Frédéric Thomas), complet en 7 épisodes dans La Presse. "Mademoiselle de Senneville" (Baron de Bazancourt),complet en 11 épisodes dans La Presse. "Un mariage à l'entrepôt de Nantes" (Dunstan de Kerlac), complet en 1 article dans La Presse. "Les rues de Paris" (Victor Herbin), complet en 11 épisodes dans La Presse. "La duchesse de Nusseldorff " (G. de Garat), complet en 1 article dans La Presse. "La duchesse de Chevreuse" (Clémence Robert), complet en 5 épisodes dans La Presse. "Fêtes et souvenirs du congrès de Vienne" (Comte A. De La Garde), complet en 8 épisodes dans La Presse.
Edition originale
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Bruxelles, Méline, 1852-1854. 14 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 273 pp., (2) ff., 268 pp., (2) ff., 270 pp. ; II/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 265 pp., (2) ff., 270 pp. ; III/ (2) ff., 275 pp., (2) ff., 261 pp., (2) ff., 258 pp.; IV/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 253 pp., (2) ff., 245 pp.; V/ (2) ff., 278 pp., (2) ff., 232 pp. Demi-veau havane marbré à coins, dos lisses ornés, tranches jaunes. Reliure de l’époque réalisée pour la duchesse de Berry avec l’étiquette de la bibliothèque de son château de Brunsee. 149 x 97 mm.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu'elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu'elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d'amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance. Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d'Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts. Le roi, plein d'espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l'air de coopérer avec l'assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy. Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d'avoir été déshonorée par un noble. La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés. La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l'assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l'accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d'antan, leur persistance à refuser de s'entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute. En effet, le massacre de patriotes sur le champ de mars le 17 juillet 1791 (au cours duquel Billot blessé grièvement est sauvé par Pitou), le serment de respecter la constitution par Louis XVI, l'arrivée au pouvoir de la nouvelle assemblée législative (le roi ne conservant qu'un droit de veto suspensif qu'il utilise d'ailleurs à mauvais escient), les soulèvements royalistes vendéens et du midi, la déclaration de guerre à l'Autriche et les premiers revers de l'armée en avril 1792, les insurrections populaires du 21 juin puis du 10 août 1792 (au cours de laquelle meurt le comte de Charny qui, par devoir, était revenu protéger la reine en danger), l'emprisonnement de la famille royale au Temple, le massacre des prêtres et des nobles dans les prisons (dont la comtesse de Charny) le 02 septembre 1792 et la proclamation de la république par la convention le 22 septembre 1792 sont autant de faits qui amènent le procès du roi Louis XVI et son exécution le 21 janvier 1793. C'est alors que Joseph Balsamo (ou baron Zannone), dont on a vu les manigances visant à l'instauration de la république, prévoyant la montée en puissance de Robespierre et ses conséquences, conseille à Billot et à Gilbert (membres de sa secte des Illuminés) de s'exiler en Amérique. Quant à Ange Pitou, à force d'abnégation, son amour pour Catherine aura enfin sa récompense puisqu'ils s'épouseront en février 1794. Ce dernier volet de la série Mémoires d'un médecin est sans conteste le plus purement historique des quatre volumes. Dumas le dit d'ailleurs lui-même dans le roman: «...nous ne reviendrons probablement jamais sur cette grande époque à laquelle nous avons déjà emprunté Blanche de Beaulieu et Le chevalier de Maison-Rouge... nous devons donc en exprimer tout ce qu'elle contient». Il avoue du reste s'être inspiré de L'histoire de la Révolution de Michelet. Cependant, malgré cette grande part historique, le talent de conteur de Dumas nous entraîne dans ce récit que l'on dévore de bout en bout. C'est en fait à partir des événements faisant suite au retour de la famille royale à Paris après son arrestation à Varennes que le destin des personnages que nous avons suivis jusque là dans le détail va être relégué à l'arrière-plan au profit de la narration d'événements historiques. En effet, hormis Marie-Antoinette et Louis XVI dont nous allons suivre de près les sentiments et tourments au cours des différents épisodes de l'histoire de la révolution française, les autres personnages comme le comte et la comtesse de Charny, Ange Pitou, Billot, Gilbert et même Balsamo n'apparaissent plus que comme représentatifs d'une idée ou d'un groupe social ou pour terminer leur carrière dans le roman par la mort, l'exil ou l'accomplissement de leurs désirs. Joseph Balsamo réapparaît donc dans ce volume sous le nom du baron Zannone. Dumas le confirme dans son rôle de manipulateur des individus et même des foules (il est à l'origine de l'échec de la conspiration Favras, de la mort prématurée de Mirabeau, de la montée de Robespierre, des insurrections populaires...), mais à un certain moment les événements échappent à son contrôle et dépassent ses objectifs (exécution du roi, arrivée du régime de la Terreur...). A plusieurs reprises, Marie-Antoinette nous est montrée comme « l'instrument » dont s'est servi Balsamo pour déclencher cette révolution et l'avènement de la République. Le personnage de Gilbert en tant que conseiller du roi apparaît souvent dans ses tentatives de conciliation entre l'assemblée, le roi et la reine, en essayant de les sauver malgré eux et malgré Joseph Balsamo. Billot lui, de fermier plutôt modéré dans ses actes devient au fur et à mesure des événements de plus en plus fanatique et intransigeant envers le roi, les nobles et les prêtres. Le comte de Charny délaisse l'amour despotique de la reine au profit de celui d'Andrée et malgré la connaissance de son secret ne l'en admire que plus pour son dévouement bien mal récompensé par la reine. Mais c'est quand même en défendant sa reine qu'il mourra... La comtesse, elle, aura connu bien peu de temps le bonheur auprès de celui qu'elle aimait depuis six ans (mais elle repose à son côté grâce à Gilbert, le responsable de tous ses malheurs, qui aura eu ainsi l'occasion de se racheter)... Quant à Ange Pitou, chacune de ses apparitions est un véritable bonheur... Par son réalisme, son bon sens, sa gentillesse, sa modération, son dévouement, sa noblesse de cœur, c'est un personnage très attachant. Il est à noter que c'est dans ce roman que Dumas nous raconte comment l'assemblée décide de transformer l'église Sainte Geneviève en Panthéon à l'occasion de la mort de Mirabeau et comment ce dernier en est exclu trois ans plus tard... (lire ce texte de Dumas). Imaginait-il en écrivant cela qu'un jour il aurait l'honneur d'y reposer ? Signalons enfin que, en 1989, un feuilleton télévisé de Marion Sarraut a été adapté à partir des romans Ange Pitou et La comtesse de Charny. Précieux et bel exemplaire de la Duchesse de Berry, héroïne de plusieurs romans de Dumas, de cette rarissime édition originale provenant de sa bibliothèque personnelle au Château de Brunsee. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux‑Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra a l'éducation de ses deux enfants. Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.
Jan Andriesse, Bert Boogaard, Ulrich Bischiff, Marlene Dumas, Christfried Weirauch
Reference : 54120
, Walter Koenig Verlag, 2017 Hardcover + dusjacket, 320 x 235 mm, 88 pages , 75 illustrations, ENG/ DE edition. ISBN 9783960982494.
The renowned international artist Marlene Dumas created a big new altarpiece for the Annenkirche in Dresden. It draws on Christian motifs and explores their meaning in the story of Salvation. The publication includes a lot of illustrations of the altarpiece and Dumas' working process. In her own article she speaks about the background and motives of her paintings. Die international renommierte Malerin Marlene Dumas hat f r die Dresdner Annenkirche ein neues, gro es Altarbild geschaffen. Es greift christliche Motive auf und setzt sich mit ihrer heilsgeschichtlichen Bedeutung auseinander. Dumas selbst stellt ihr gro formatiges Bild von der Idee bis zur Ausf hrung in Text und zahlreichen Skizzen, Plan- und Werkfotos detailliert vor. Marlene Dumas, 1953 in Cape Town. Lives and works in Amsterdam.Die international renommierte Malerin Marlene Dumas hat f r die Dresdner Annenkirche ein neues, gro es Altarbild geschaffen. Es greift christliche Motive auf und setzt sich mit ihrer heilsgeschichtlichen Bedeutung auseinander. Dumas selbst stellt ihr gro formatiges Bild von der Idee bis zur Ausf hrung in Text und zahlreichen Skizzen, Plan- und Werkfotos detailliert vor.
La photographie représente Alexandre Dumas Père et Miss Adah Isaacs Menken debout, devant une toile peinte. Lécrivain est en habit de ville et la comédienne, en justaucorps, collant et chaussons, partiellement enveloppée dans un plaid. Elle se tient à la droite de Dumas et leurs têtes sont penchées lune vers lautre tandis quils regardent lobjectif. À la demande dAlexandre Dumas, Alphonse Liébert avait réalisé une série de photographies le représentant avec Miss Menken. Le photographe, profitant de labsence de Dumas parti à Francfort, obtint lautorisation du ministère de lIntérieur de vendre ses clichés et le Tout-Paris en fit des gorges chaudes. Alexandre Dumas fils racheta le plus possible de clichés afin de les détruire et obtint de son père quil fasse un procès au photographe.Poète, écrivain et comédienne née aux États Unis, Ada Menken (1835-1868) débuta sa carrière dans son pays natal puis en Angleterre et en France où elle arriva en 1866. Elle décèdera à lété 1868, à 33 ans, des suites dune péritonite.
…Nous le disions hier dans notre article sur les Elections. Limportant nest pas quune minorité soit plus ou moins compacte plus ou moins serrée, plus ou moins nombreuse mais quelle soit bien représentée… Sintéressant à la situation à Naples, il sadresse …à ces quelques combattants de la Cause Sainte…, indiquant …nous avons vu successivement tomber et nous les avons de notre mieux poussés à leurs chutes, les ministères conforti, et la lieutenance farini chacun de son mieux a prétendu quil gouvernait tandis quau contraire cétait à qui dégouvernerait… Dumas émet des doutes sur ce jeune corps politique et sa façon de gouverner. Mais …peut-être au milieu de cette masse ministérielle sur laquelle on compte pour huer ou pour applaudir peut-être se trouvera-t-il quelques hommes qui seront frappés de la nécessité de donner raison à linquiétude publique, qui craindront dêtre taxés de paresse ou dignorance sils laissent passer sans les examiner cette grande question de lEmancipation de dix millions dhommes et qui comprenant la hauteur de leur mission se montreront au grand étonnement du ministère dignes du mandat qui leur a été conféré…Pour se garder de toute accusation future, Dumas entreprend de se pencher sur …cette grave question de politique intérieure quon appelle Economie question sur laquelle le parlement aura principalement à discuter… Il se propose en conséquence de publier quelques articles sur la question et commence dès à présent par la dette publique napolitaine, afin …que chacun sache ce qui est représenté par la contribution et ce qui sera chargé dans lattribution successive… Dumas retrace lévolution de la dette entre 1815 et 1832, en donnant le détail des charges qui y incombent...Louis-Charles Farini [1812-1866] occupa le ministère de lintérieur quelques mois à partir de mars 1860. Après la prise des Deux-Siciles par Garibaldi et le dénouement de Castelfidardo, Farini accompagna Victor-Emmanuel à Naples où il resta en tant que lieutenant du roi.Raphaël Conforti [1808-après 1866] fut élu député au premier parlement italien et entra, en avril 1862, dans le ministère Rattazzi comme ministre de la Justice.Alexandre Dumas séjourna à Naples de 1861 à 1863. Après l'entrée triomphale de Garibaldi à Naples, Dumas est nommé par celui-ci au poste honorifique de directeur des Musées et des fouilles de Pompéï. Il fonde un journal, L'Indipendente, plus garibaldien que Garibaldi, qui se donne pour mission d'extirper la mauvaise herbe des Bourbons. Garibaldi parti, Dumas poursuit sa lutte contre la contre-révolution et la camorra. Il commence la rédaction de sa monumentale Histoire des Bourbons de Naples, ainsi que ses Châtiments sous la forme d'un roman, La San Felice, qui, plus qu'un pamphlet anti-bourbonien, devient un hymne à la première République italienne.
29 mai [1866], 10,4x13,2cm, une page sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon, dont le nom figure en partie inférieure du feuillet. 12 lignes sur une page d'un bifeuillet. Retranscrite par la Société des Amis d'Alexandre Dumas, dans le cadre de l'exposition "Dumas et les femmes" au château de Monte-Cristo. « Ma chère petite Religieuse, Je suis parti sans te dire adieu et je me suis plus d'une fois reproché ce crime, mais comment aurais-je pu partir après une nuit passée avec toi. Tu sais bien que c'eût été chose impossible. Je t'écris ce mot pour te donner de mes nouvelles, te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures. Fais-moi de bons vers pour mon retour. A toi » On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adresss à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride.Il donnait notamment rendez-vous à sa conquête en son domicile du 107 Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain adapte au théâtre son roman Gabriel Lambert et mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Précieuse et ardente missive du grand écrivain, en proie à la plus vive passion pour cette amante encore inconnue des biographes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Cornelia Butler , Richard Shiff , Matthew Monahan , Marlene Dumas
Reference : 62993
, D.A.P./ Museum of Contemporary Art, 2008 Hardcover, 284 pages, ENG. edition, 310 x 255 x 30 mm, in Good condition, illustrated in colour / b/w. ISBN 9781933751085.
In her expressionistic drawings and paintings of the last three decades, acclaimed South African artist Marlene Dumas has focused on the human figure, probing themes of love, desire, despair and confusion in order to slyly critique social and political attitudes toward women, children, people of color and others who have historically been victimized. From her evocative portraits, based on photographs of friends and family as well as figures culled from printed pornography, to her large-scale images highlighting charged relationships within groups, Dumas' work explores the contradictions behind the physical reality of the body, merging acute social commentary with personal experience and art-historical antecedent to create unsettling and ambiguous psychological statements. Accompanying Dumas' first major mid-career survey in the U.S., with stops in three major American cities, (one yet to be announced) this substantial, fully-illustrated publication features a newly commissioned essay by renowned scholar Richard Shiff, placing the artist's work in relation to both American figurative painting since the 1980s and Abstract Expressionism. The book also includes curator Cornelia H. Butler's examination of Dumas' photographic sources and shorter texts by Lisa Gabrielle Mark and Matthew Monahan. Writings by the artist, as well as an extensive illustrated exhibition history and bibliography, complete this comprehensive examination of the work of one of the most thought-provoking artists working today. Born in Capetown, South Africa, in 1953, Marlene Dumas has lived in Amsterdam since 1976. Over the last three decades she has had numerous solo exhibitions throughout Europe and the U.S., including the Tate Gallery, London; the Institute of Contemporary Art, Boston; and the Centre Georges Pompidou, Paris. In 1995 she represented The Netherlands at the 46th Venice Biennale.
1829 In-8 (200 x 131 mm), plein cartonnage de papier marbré "coulée romantique" à la Bradel, pièce de titre de maroquin noir (reliure moderne signée Carine Vilaine), x, (-11), 171 p. Paris, Vezard & Cie, 1829.
Edition originale de premier tirage. Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à Hernani, qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé dune année."C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français (). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique (). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans... Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne).(Carteret, 'Romantique', I, p. 224. Vicaire, III, col. 337).Bel exemplaire, très frais, grand de marge, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Michel Lévy Frères, 1872. Lex 8vo (24,8 x 16 cm). Bound uncut and with the original front wrapper in a nice early/mid 19th century green half morocco binding with five raised bands and gilt lettering to spine. Very light wear to edges and to raised bands. Front wrapper a little dusty and partly mounted on a piece of paper. Two small nicks to outer blank margin and with handwritten pencil-annotation to blank top as well as pencil-inderlining of the author, title, and year and with the publisher information lightly crossed out, also in pencil (all indicating layout-corrections, perhaps for following issues). A nice and clean copy. (4), 177 pp. 4-line Handwritten presentation-inscription to half-title, ""à Regnière"", dated 12 Febryary 1873 and signed ""A Dumas.""
Scarce first printing – presentation-copy and one of 31 large paper copies, being no. 20 of 25 numbered copies on Hollande (out of a total of 31 numbered copies - 1 on vélin, 5 on Chine, and 25 on Hollande) - of the seminal work that coined the word ""feminist"", to refer to liberated women. Written as a response to an article by Henry d’Ideville, where he poses the question “should the adulterous woman be killed?”, Dumas’ l’Homme-Femme (“The Man-Woman”), which advocates the right of a man to kill his adulterous wife (something legal under the Napoleon Civil Code of 1804) stirred intense controversy across Europe and became an instant bestseller, with 50,000 copies sold in 3 weeks, 49 reprints, and several subsequent translations. “The feminists (excuse this neologism) say .... all the evil rises from the fact that we will not allow that woman is the equal of man”, Dumas writes in the present work, coining the word “feminist” and at the same time indicating a lack of sympathy with the emerging women’s rights battle. Generally, he saw life ""as a battle between the woman and the man"", although his views on the subject were nor black and white. In spite of his reactionary views, he did respect what women might become, and even helped a few gifted young women to achieve their intellectual potential. ""The words feminism and feminist are used today throughout the Western world to connote the ideas that advocate the emancipation of women, the movements that have attempted to realize it, and the individuals who support these goals. Few people in the English-speaking world realize, however, that the origin of these terms can be traced to nineteenth-century French political discourse. The earliest origins of the French word “féminisme” and its derivatives are still obscure. Their roots should be traceable to the political agitation of the 1830s, during which time the related words socialisme and individualisme made their appearance in the political vocabulary of French-speaking peoples. … The term “féministe” has a less problematic history. The Robert dictionary gives the date as 1872 and attributes first usage to the French playwright and essayist, Alexandre Dumas fils. This usage can be verified" indeed, the word does appear in Dumas's L'Homme-femme (1872).” (Karen Offe, On the French Origin of the Words Feminism and Feminist, pp. 45-47). “In his work, Dumas probably coined the term “feminists” for the first time to refer to people who claimed 'that women are equal to men, and should be given the same education and rights as men.” (Bayerische Staatsbibliothek München). The few numbered copies of this seminal work are extremely rare. We have not been able to trace a single copy apart from the present, neither at auction nor in libraries. The normal issue is in 12mo and significantly smaller than the 31 copies on large paper. The first issue of that is not common either.
1 lettre recto verso, avec la mention en haut à gauche, de la main de l'ingénieur des chemins de fer et Président honoraire des "Patriotes de La Moselle" David Dietz : "Lettre adresse à Mr. Veschoutre de Metz. J'ai vu l'original". [ Copie d'une lettre d'Alexandre Dumas Fils adressée à M. Veschoutre de Metz évoquant la condamnation à mort du communard Louis Rossel ] Puys, (Seine Inférieure) 18 août 1871. Monsieur, Rossel sera certainement condamné à mort, il ne peut pas ne pas l'être. Il a déserté, il a passé à l'ennemi, il a combattu des chefs et des camarades ; la loi militaire est formelle, et l'acquittement de Rossel serait du plus mauvais et du plus dangereux effet. Pour le principe, et surtout en des moments comme les nôtres, il faut que Rossel soit condamné à mort, et si j'étais un de ses juges, je n'hésiterais pas une seconde ; mais une fois la condamnation prononcée, je demanderais sa grâce et de cette grâce je ne doute pas un moment. Rossel excite déjà de grandes sympathies et c'est au maréchal Mac-Mahon qu'il doit de n'avoir pas été fusillé sommairement. S'il ne prend pas devant le conseil de guerre une mauvaise attitude, il aura pour lui toutes les indulgences possibles. Je ne suis pas dans le Secret des Dieux, mais je crois pouvoir vous rassurer d'avance sur le sort de votre ami. Du reste, le moment venu, je ferai de mon mieux et je ne serai pas le seul. Je retournerai justement à Versailles pour cette affaire là. Très affectueusement à vous". A. Dumas On joint le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.
Très intéressant ensemble réunissant la copie d'une lettre d'Alexandre Dumas fils évoquant la condamnation à mort de Rossel (malgré l'optimisme de Dumas fils, Louis Rossel sera fusillé le 28 novembre 1871) et le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.