Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte-Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires. Paris, J. N. Barba, 1832.In-8 de (4) ff., 98 pp., relié comme souvent sans les (2) pp. d’annonces commerciales du libraire Demi-maroquin bordeaux à coins, dos lisse orné d’un fleuron doré, témoins. Reliure signée de Champs, vers 1870.209 x 130 mm.
Édition originale « rare et très recherchée » (Clouzot p. 94) de ce drame d’Alexandre Dumas représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 29 mai 1832.« Pièce célèbre devenue rare. » Carteret, I, 314.Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires.« Très rare. Exemplaire avec la couverture. Vendu » pouvait-on lire dans le Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout dès 1884 (n°11117). « Drame en cinq actes d’Alexandre Dumas père (1803-1870) et Frédéric Gaillardet (1808-1882), représenté en 1832. Une légende fait de la tour de Nesle le théâtre de plus d’un crime : c’est là, en effet, que Marguerite de Bourgogne, l’épouse légitime du roi Louis X et ses propres sœurs auraient massacré leurs amants après certaine nuit d’amour, dont nul ne fut jamais témoin. Cette légende a fourni le sujet du drame qui nous intéresse, un des premiers du théâtre romantique après le triomphe d’’Hernani’, de Victor Hugo en 1830. Léonet de Bournouville, page du duc de Bourgogne, est l’amant de la princesse Marguerite ; de cette liaison, deux enfants sont nés. Le duc de Bourgogne veut faire enfermer sa fille dans un couvent ; pour échapper à cette éventualité, Margeurite pousse Léonet à assassiner le duc. Mais, épouvantée par son crime et voulant effacer le souvenir de sa passion et de ses conséquences, elle ordonne au page de partir et confie les nouveau-nés à un homme afin qu’il les noie. N’ayant pas le cœur d’accomplir son horrible mission, ce dernier abandonne les jumeaux devant Notre-Dame, après leur avoir marqué le bras, à tous deux, d’une croix, avec la pointe de son poignard. Les années passent : l’ancien page, devenu un valeureux officier, revient à Paris, sous le nom de Buridan. Les enfants abandonnés sont devenus deux séduisants cavaliers, Philippe et Gaultier Daulnay. Philippe, dans la triste tour de Nesle, est assassiné ; Gaultier, qui veut se venger des meurtriers de son frère, est passionnément amoureux de Marguerite qui a fait tuer Philippe (sans le savoir, elle est la mère des deux frères) ; pour la première fois de sa vie peut-être, en face de Gaultier, elle éprouve un sentiment pur. Elle décide de faire mourir Buridan, puisque celui-ci sait que Philippe a été tué sur l’ordre de la reine ; mais Buridan dévoile sa véritable identité et parvient à se faire nommer premier ministre. Il apprend par hasard que Gaultier est son propre fils, alors qu’il a déjà causé sa perte en l’envoyant à la tour de Nesle [...] » (Dictionnaire des Œuvres, VI, p. 454).Précieux exemplaire de cette originale littéraire de la plus grande rareté, grand de marges avec de nombreux témoins, sans rousseur, relié par Champs vers 1870.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Bruxelles, Méline, 1852-1854.14 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 273 pp., (2) ff., 268 pp., (2) ff., 270 pp. ; II/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 265 pp., (2) ff., 270 pp. ; III/ (2) ff., 275 pp., (2) ff., 261 pp., (2) ff., 258 pp.; IV/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 253 pp., (2) ff., 245 pp.; V/ (2) ff., 278 pp., (2) ff., 232 pp.Demi-veau havane marbré à coins, dos lisses ornés, tranches jaunes. Reliure de l’époque réalisée pour la duchesse de Berry avec l’étiquette de la bibliothèque de son château de Brunsee.149 x 97 mm.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté.Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu'elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu'elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d'amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance.Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d'Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts.Le roi, plein d'espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l'air de coopérer avec l'assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy. Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d'avoir été déshonorée par un noble.La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés. La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l'assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l'accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d'antan, leur persistance à refuser de s'entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute.En effet, le massacre de patriotes sur le champ de mars le 17 juillet 1791 (au cours duquel Billot blessé grièvement est sauvé par Pitou), le serment de respecter la constitution par Louis XVI, l'arrivée au pouvoir de la nouvelle assemblée législative (le roi ne conservant qu'un droit de veto suspensif qu'il utilise d'ailleurs à mauvais escient), les soulèvements royalistes vendéens et du midi, la déclaration de guerre à l'Autriche et les premiers revers de l'armée en avril 1792, les insurrections populaires du 21 juin puis du 10 août 1792 (au cours de laquelle meurt le comte de Charny qui, par devoir, était revenu protéger la reine en danger), l'emprisonnement de la famille royale au Temple, le massacre des prêtres et des nobles dans les prisons (dont la comtesse de Charny) le 02 septembre 1792 et la proclamation de la république par la convention le 22 septembre 1792 sont autant de faits qui amènent le procès du roi Louis XVI et son exécution le 21 janvier 1793.C'est alors que Joseph Balsamo (ou baron Zannone), dont on a vu les manigances visant à l'instauration de la république, prévoyant la montée en puissance de Robespierre et ses conséquences, conseille à Billot et à Gilbert (membres de sa secte des Illuminés) de s'exiler en Amérique. Quant à Ange Pitou, à force d'abnégation, son amour pour Catherine aura enfin sa récompense puisqu'ils s'épouseront en février 1794. Ce dernier volet de la série Mémoires d'un médecin est sans conteste le plus purement historique des quatre volumes. Dumas le dit d'ailleurs lui-même dans le roman: «...nous ne reviendrons probablement jamais sur cette grande époque à laquelle nous avons déjà emprunté Blanche de Beaulieu et Le chevalier de Maison-Rouge... nous devons donc en exprimer tout ce qu'elle contient». Il avoue du reste s'être inspiré de L'histoire de la Révolution de Michelet. Cependant, malgré cette grande part historique, le talent de conteur de Dumas nous entraîne dans ce récit que l'on dévore de bout en bout. C'est en fait à partir des événements faisant suite au retour de la famille royale à Paris après son arrestation à Varennes que le destin des personnages que nous avons suivis jusque là dans le détail va être relégué à l'arrière-plan au profit de la narration d'événements historiques. En effet, hormis Marie-Antoinette et Louis XVI dont nous allons suivre de près les sentiments et tourments au cours des différents épisodes de l'histoire de la révolution française, les autres personnages comme le comte et la comtesse de Charny, Ange Pitou, Billot, Gilbert et même Balsamo n'apparaissent plus que comme représentatifs d'une idée ou d'un groupe social ou pour terminer leur carrière dans le roman par la mort, l'exil ou l'accomplissement de leurs désirs. Joseph Balsamo réapparaît donc dans ce volume sous le nom du baron Zannone. Dumas le confirme dans son rôle de manipulateur des individus et même des foules (il est à l'origine de l'échec de la conspiration Favras, de la mort prématurée de Mirabeau, de la montée de Robespierre, des insurrections populaires...), mais à un certain moment les événements échappent à son contrôle et dépassent ses objectifs (exécution du roi, arrivée du régime de la Terreur...). A plusieurs reprises, Marie-Antoinette nous est montrée comme « l'instrument » dont s'est servi Balsamo pour déclencher cette révolution et l'avènement de la République. Le personnage de Gilbert en tant que conseiller du roi apparaît souvent dans ses tentatives de conciliation entre l'assemblée, le roi et la reine, en essayant de les sauver malgré eux et malgré Joseph Balsamo. Billot lui, de fermier plutôt modéré dans ses actes devient au fur et à mesure des événements de plus en plus fanatique et intransigeant envers le roi, les nobles et les prêtres. Le comte de Charny délaisse l'amour despotique de la reine au profit de celui d'Andrée et malgré la connaissance de son secret ne l'en admire que plus pour son dévouement bien mal récompensé par la reine. Mais c'est quand même en défendant sa reine qu'il mourra... La comtesse, elle, aura connu bien peu de temps le bonheur auprès de celui qu'elle aimait depuis six ans (mais elle repose à son côté grâce à Gilbert, le responsable de tous ses malheurs, qui aura eu ainsi l'occasion de se racheter)... Quant à Ange Pitou, chacune de ses apparitions est un véritable bonheur... Par son réalisme, son bon sens, sa gentillesse, sa modération, son dévouement, sa noblesse de cœur, c'est un personnage très attachant. Il est à noter que c'est dans ce roman que Dumas nous raconte comment l'assemblée décide de transformer l'église Sainte Geneviève en Panthéon à l'occasion de la mort de Mirabeau et comment ce dernier en est exclu trois ans plus tard... (lire ce texte de Dumas). Imaginait-il en écrivant cela qu'un jour il aurait l'honneur d'y reposer ? Signalons enfin que, en 1989, un feuilleton télévisé de Marion Sarraut a été adapté à partir des romans Ange Pitou et La comtesse de Charny.Précieux et bel exemplaire de la Duchesse de Berry, héroïne de plusieurs romans de Dumas, de cette rarissime édition originale provenant de sa bibliothèque personnelle au Château de Brunsee.Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux‑Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra a l'éducation de ses deux enfants. Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.
Superbe exemplaire, très pur, provenant de la bibliothèque Robert Von Hirsch. Paris, Baudry, Libraire-Editeur, 1844.8 tomes reliés en 4 volumes in-8 de : I/ (2) ff., 349 pp. (mal chiffrées 449), (1) f. de table ; (2) ff., 329 pp., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 386 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 363 pp., table au verso de la p. 363 ; III/ (2) ff., 310 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 287 pp., (1) p. de table ; IV/ (2) ff., 297 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 329 pp, (1) f. de table.Demi-veau bleu glacé, dos à nerfs ornés de filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées. Élégantes reliure de l’époque. 207 x 129 mm.
Édition originale « d’un chef-d’œuvre inégalé. L’un des livres les plus lus dans le monde entier. » (Dictionnaire des Œuvres).Vicaire, III, 359-360 ; Carteret, I, 235.« Rare et très recherché. Rarissime en belle condition d’époque, atteint de très fortes cotes ». (Marcel Clouzot, Guide du Bibliophile français).« Les héros de ces aventures sont quatre gentilshommes, amis inséparables, mousquetaires de Louis xiii : Athos, en réalité comte de la Fère, a été ruiné par un tragique mariage avec une aventurière ; il est devenu mousquetaire par désespoir, il a l’âme romantique, noble et hautaine ; Porthos,- dont le véritable nom est du Vallon, est un géant débonnaire et vaniteux ; Aramis, ou le chevalier d'Herblay, arraché à sa Vocation religieuse par une aventure galante, oscille continûment entre un vague mysticisme, une habileté dans les intrigues toute jésuitique, des amours secrètes et fort aristocratiques, et une bravoure pleine de fougue. Aux trois premiers compagnons vient se joindre d'Artagnan, un Gascon courageux et rusé, qui arrive de sa prince natale, nanti des plus folles ambitions et d'un maigre pécule ; il deviendra le héros de l'histoire ».L’habileté avec laquelle cette œuvre est conduite ne se retrouve dans aucune autre du même genre.A côté du roman feuilleton, qui venait d'apparaître avec les Mystères de Paris d'Eugène Sue, Alexandre Dumas créait un genre nouveau en exploitant l’attrait qu’avait l’histoire de France auprès du public et en profitant de la publication des chroniques et des mémoires entreprise à la suite du vaste mouvement qui avait créé l’histoire moderne en France au début du XIXe siècle. Fondateur de ce genre, Dumas devait en rester le modèle.Remarquable exemplaire, l’un des plus beaux connus, à très grandes marges (hauteur : 207 mm), très pur, non lavé et sans rousseur aucune, conservé dans ses élégantes et belles reliure en demi-veau bleu glacé de l’époque.Provenance : Robert Von Hirsch, vendu à Paris il y a 39 ans (Paris, 12 juin 1978, n° 88).
Moulins, C. Desrosiers, 1884 ; paquette in-8, br. - 2ff.-39pp. Couverture bleue illustrée d'un petit bois gravé. Une planche pleine page in-texte et vignettes in-texte gravées sur bois. Petites tâches sur la couverture avec un petit manque angulaire sur le premier plat. Bon état cependant. Vignette ex-libris "Bibliothèque Et. Perot à Vallenay (Cher)".
Extraits tirés de la Revue Bourbonnaise, février-mars-avril 1884. Ces articles étaient eux-mêmes empruntés aux "Impressions de voyage. Le Midi de la France", parues en 1841. Alexandre Dumas père, avait traversé le Bourbonnais en octobre 1834, et avait visité Moulins et Souvigny ; à Bourbon l'Archambault il est accueilli par son ami Achille Allier qui lui fait visité la maison où mourru Madame de Montespan, puis il se rend à Saint-Menoux, et à Lapalisse.
P., La Librairie Centrale, 1866. In-8 rel. demi-chagrin prune, dos à 5 faux-nerfs, titre et filets dorés, [2] ff.-106 pp. Tirage in-8 limité à 200 exemplaires numérotés sur papier vergé. N° 67.
Rare exemplaire in-octavo de cette pièce, remaniée par Dumas fils, qui obtint une succès prolongé lors de sa première représentation au Théâtre du Gymnase. En 1882, lors d'une reprise d'Héloïse au Gymnase, Durantin publia le texte originel de son Héloïse, qui confirma le succès dû au travail de Dumas. L'affaire fût, à l'époque, largement relayée par la presse. Mors sup. légèrement frotté en tête et queue, intérieur frais, bel exemplaire. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Vezard, Auffray, Lemesle, Barba ou Charpentier, 1829-1834. Fort in-8, demi-basane brune, dos lisse, titre et filets dorés, tranches marbrées (rel. XIXe siècle), 171 pp, [4]-106 pp-[1]f., 120 pp., 164 pp., [2], 254 p.-[1], titre-frontispice par Célestin Nanteuil pour "Angèle" conservé.
A la suite des grands succès théâtraux de Dumas, tous en éditions originales, ont été reliées deux autres pièces : "Cricri et ses mitrons" de CARMOUCHE, JOUSLIN DE LA SALLE et DUPEUTY (Paris, Quoy, 1829) et "N,i, Ni, ou Le Danger des Castilles" de CARMOUCHE, COURCY et DUPEUTY (Paris, Bezou, 1830).Ex-libris "Royaucourt Saint-Julien". Dos et plats légèrement frottés. Belle condition intérieure. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Laffont, Collection Bouquins, 1989. In-8 broché, 1300 pages. Très bon état.
P., Michel Lévy, 1870 ; in-12. 333pp.-1f. Demi-toile gris-bleu, pièce de titre de chagrin noir, 1 fleuron doré, date en queue. Couverture conservée. Vignette ex libris de Maurice Levert sur le contre-plat sup. Bon état.
Tome 4 du théâtre complet de Dumas.
[DUMAS (Alexandre)] - CHINCHOLLE (Charles) - DE LEUVEN (Adolphe).
Reference : 14108
(1869)
1869 P., D. Jouaust, 1869-1884, 2 volumes réunis en 1 vol. in-8° (247 x 162 mm) broché sous couverture bleue imprimée en noir (titre du premier volume uniquement mentionné au plat supérieur et au dos), de (2) ff. (faux-titre et titre) - X (préface) - 90 pp. - (1) f. (imprimeur) ; 52 pp.Dos cassé, rousseurs éparses et brunissures sur certains cahiers dues à des ajouts de gravures au papier acide, bon exemplaire par ailleurs.
Le premier volume, assez fréquent, est illustré d'une gravure du monument et d'un portrait de Gustave Doré. Il a été ajouté un portrait d'Alexandre Dumas fils en couleurs.Le second volume est illustré de 6 photographies de Pierre Petit, avec son timbre à sec ou un tampon à l'encre et signatures des protagonistes, aussi au tampon (Alexandre Dumas - Son père - Son fils - Sa mère - Marie Alexandre Dumas (portrait et tableau)).Envoi autographe signé de l'auteur : "A Monsieur Edouard Fournier, en souhaitant à Guttemberg le succès qu'a son invention, Charles Chincholle".L'auteur était le dernier secrétaire d'Alexandre Dumas.Mention de 3e édition en page de titre. L'édition originale, parue en fascicules à partir de 1867, annonçait au titre 10 photographies de Pierre Petit. La BnF ne conserve que le premier fascicule de cette édition originale. Vicaire ne mentionne que cette 3e édition et précise que 6 livraisons sont parues. Notre exemplaire est donc complet avec ses 6 photographies.L'exemplaire est truffé de 3 gravures et surtout de 3 photographies au format carte de visite : Le portrait de l'écrivain en pied est de Gustave Le Gray, celui de l'auteur jeune, dans son fauteuil cabriolet, par Prudent René Patrice Dagron, celui d'Adah Menken et de Dumas par Alphonse Liébert.Ouvrage de toute rareté, qui plus est truffé comme ici.Provenance : Edouard François Fournier (Orléans 1819 - Paris 1880), homme de lettres, auteur dramatique, historien, bibliographe et bibliothécaire français. Réf. biblio. : Vicaire, II-394.
Paris, Hetzel, s.d.. In-8, cartonnage vert de l'éd., dos lisse orné en long, grand décor doré, noir et à froid sur les plats, ill. en coul. médaillon sur le 1er plat, tr. dorées, 125 pp., frontispice gravé sur bois par Lavieille d'après Bertall, très nb. gravures in-t. de Bertall. Rare dans ce joli cartonnage.
Petite bibliothèque blanche. Education et récréation. Coiffe de tête un peu frottée, bel ex. au demeurant. -
Paris, NRF, Gallimard, 1954. In-16 broché, 305pp, édition originale, tirée à 950 ex. numérotés. Un des 160 ex sur vélin pur fil Lafuma (N°150), second papier après 56 ex. sur vergé de Hollande.
Un second exemplaire du même tirage est disponible, il porte le n° 139. Comme neuf, en état d'origine, non coupé. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Lévy Frères, 1865 ; 4 tomes en 2 vol. in-12. 1f.-348pp. - 2ff.-320pp. - 1f.-320pp. - 2ff.-300pp. Demi-veau blond, dos à nerfs, pièces de titre et de tomaison noires. Petit accident sans manque à la coiffe du premier volume. Des rousseurs sans gravité.
Edition originale. (Clouzot, p. 60)
P., R.Simon, 1946 ; 2 vol. in-8, brochés.358pp.-1f. - 355pp.-2ff. Couvertures illustrées. illustrations in-texte en deux tons. Culs-de-lampe en bistre. Petit manque de papier en queue du tome 1. Bon état.
Paris, Librairie théâtrale, 1856 ; in-12. 2ff.-313pp.-1f. Demi-toile grenat, dos lisse, titre, filets et fleuron dorés. Des rousseurs. Bon état.
Dans la série des "Crimes célèbres".
s.d. (circa 1860), 20,6x27,6cm, un feuillet remplié.
Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Alexandre Cadot, Editeur, 1856, 7 volumes de 135x210 mm environ, 317, 301, 322, 326, 326, 333, 313 pages, demi reliure toilée noire. Edition originale. Des rousseurs et mouillures, marges irrégulières avec manques de papier sur certains volumes (léger manque de texte dans un coin du tome 2 p. 89-50), coins et coiffes émoussés, notes manuscrites anciennes sur la première garde du tome 1, sinon bon état.
Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 à Puys, près de Dieppe (Seine-Maritime).Il est le fils de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit le général Dumas, et le père de l'écrivain Alexandre Dumas (1824-1895) dit Dumas fils, auteur en particulier de La Dame aux camélias. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Charpentier, Libraire-Editeur, 1835, 2 volumes in-8 de 210x130 mm environ, tome 1 : 1 faux-titre, 1 titre, (2)ff. (catalogue), 476 pages, (1) f. (table), tome 2 : 1 faux-titre, 1 titre, (2) ff. (catalogue), 352 pages, (1) f. (table), demi-reliure en veau vert olive, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de motifs romantiques dorés, gardes et tranches marbrées. Petite déchirure sans manque p. 197, des rousseurs et mouillures, dos décolorés avec frottements sur les coiffes. Première série des Impressions sur un ensemble de 5 volumes.
Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 à Puys, près de Dieppe (Seine-Maritime).Il est le fils de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit le général Dumas, et le père de l'écrivain Alexandre Dumas (1824-1895) dit Dumas fils, auteur en particulier de La Dame aux camélias. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
…Nous le disions hier dans notre article sur les Elections. Limportant nest pas quune minorité soit plus ou moins compacte plus ou moins serrée, plus ou moins nombreuse mais quelle soit bien représentée… Sintéressant à la situation à Naples, il sadresse …à ces quelques combattants de la Cause Sainte…, indiquant …nous avons vu successivement tomber et nous les avons de notre mieux poussés à leurs chutes, les ministères conforti, et la lieutenance farini chacun de son mieux a prétendu quil gouvernait tandis quau contraire cétait à qui dégouvernerait… Dumas émet des doutes sur ce jeune corps politique et sa façon de gouverner. Mais …peut-être au milieu de cette masse ministérielle sur laquelle on compte pour huer ou pour applaudir peut-être se trouvera-t-il quelques hommes qui seront frappés de la nécessité de donner raison à linquiétude publique, qui craindront dêtre taxés de paresse ou dignorance sils laissent passer sans les examiner cette grande question de lEmancipation de dix millions dhommes et qui comprenant la hauteur de leur mission se montreront au grand étonnement du ministère dignes du mandat qui leur a été conféré…Pour se garder de toute accusation future, Dumas entreprend de se pencher sur …cette grave question de politique intérieure quon appelle Economie question sur laquelle le parlement aura principalement à discuter… Il se propose en conséquence de publier quelques articles sur la question et commence dès à présent par la dette publique napolitaine, afin …que chacun sache ce qui est représenté par la contribution et ce qui sera chargé dans lattribution successive… Dumas retrace lévolution de la dette entre 1815 et 1832, en donnant le détail des charges qui y incombent...Louis-Charles Farini [1812-1866] occupa le ministère de lintérieur quelques mois à partir de mars 1860. Après la prise des Deux-Siciles par Garibaldi et le dénouement de Castelfidardo, Farini accompagna Victor-Emmanuel à Naples où il resta en tant que lieutenant du roi.Raphaël Conforti [1808-après 1866] fut élu député au premier parlement italien et entra, en avril 1862, dans le ministère Rattazzi comme ministre de la Justice.Alexandre Dumas séjourna à Naples de 1861 à 1863. Après l'entrée triomphale de Garibaldi à Naples, Dumas est nommé par celui-ci au poste honorifique de directeur des Musées et des fouilles de Pompéï. Il fonde un journal, L'Indipendente, plus garibaldien que Garibaldi, qui se donne pour mission d'extirper la mauvaise herbe des Bourbons. Garibaldi parti, Dumas poursuit sa lutte contre la contre-révolution et la camorra. Il commence la rédaction de sa monumentale Histoire des Bourbons de Naples, ainsi que ses Châtiments sous la forme d'un roman, La San Felice, qui, plus qu'un pamphlet anti-bourbonien, devient un hymne à la première République italienne.
Sans mention d'éditeur, ni date, (probablement Michel Lévy), 1866, 2 volumes in-folio de 310x220 mm environ, Tome 1 : 386 pages et Tome 2 : 504 pages, demi chagrin vert sapin, dos à 4 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, gardes marbrées. Coins et coupes émoussés, rousseurs et pages brunies, sinon bon état.
Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 au hameau de Puys, ancienne commune de Neuville-lès-Dieppe, aujourd'hui intégrée à Dieppe (Seine-Maritime). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Julliard, 1953, in-8°, 277 pp, préface de Raymond Dumay, broché, couvc. illustrée à rabats, bon état (Coll. « Quel roman que ma vie », dirigée par Claude Roy)
Le roman de sa vie, Alexandre Dumas l'écrivit en plus de 10.000 pages, y mêlant tout, depuis les recettes de cuisine jusqu'aux dissertations géographiques, en passant par de longues et fumeuses considérations métaphysiques, et y apparaissant comme un singulier mélange de compilateur antique, de reporter moderne, d'orateur romantique et de vaniteux sympathique, le tout accommodé à la sauce piquante du génie. Le montage que l'on a fait ici, taillant sans trahir, déplaçant sans bouleverser est un « faux où tout est vrai » mais c'est aussi un des plus grands romans d'aventure d'Alexandre Dumas, le maître du genre.
La photographie représente Alexandre Dumas Père et Miss Adah Isaacs Menken debout, devant une toile peinte. Lécrivain est en habit de ville et la comédienne, en justaucorps, collant et chaussons, partiellement enveloppée dans un plaid. Elle se tient à la droite de Dumas et leurs têtes sont penchées lune vers lautre tandis quils regardent lobjectif. À la demande dAlexandre Dumas, Alphonse Liébert avait réalisé une série de photographies le représentant avec Miss Menken. Le photographe, profitant de labsence de Dumas parti à Francfort, obtint lautorisation du ministère de lIntérieur de vendre ses clichés et le Tout-Paris en fit des gorges chaudes. Alexandre Dumas fils racheta le plus possible de clichés afin de les détruire et obtint de son père quil fasse un procès au photographe.Poète, écrivain et comédienne née aux États Unis, Ada Menken (1835-1868) débuta sa carrière dans son pays natal puis en Angleterre et en France où elle arriva en 1866. Elle décèdera à lété 1868, à 33 ans, des suites dune péritonite.
Marly le Roi , Cahiers Alexandre Dumas , 1999 , in8 br , 373 pp Cahiers Alexandre Dumas n° 26 . Langue: Français
TALLANDIER (1989), en 11 volumes sous reliures gravées 15 x 22.5 cm. En page de garde de tous les volumes, une illustration représentant le château de Monte Cristo et le monogramme A.D. Les dessins originaux sont de Nicole Susini. Préface de Jean Tulard. Introduction Alexandre Dumas avant la publication de Joseph Balsamo par Claude Schopp, Le château de Monte Cristo dans la vie d'Alexandre Dumas par Jacques Jourquin.
I. Les trois mousquetaires 1 II. Les trois mousquetaires 2 III. Vingt ans après 1 IV. Vingt ans après 2 V. Le vicomte de Bragelonne 1 VI. Le vicomte de Bragelonne 2 VII. Le vicomte de Bragelonne 3 VIII. Le vicomte de Bragelonne 4 IX. Le vicomte de Bragelonne 5 X. Le vicomte de Bragelonne 6 XI. La tulipe noire
29 mai [1866], 10,4x13,2cm, une page sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon, dont le nom figure en partie inférieure du feuillet. 12 lignes sur une page d'un bifeuillet. Retranscrite par la Société des Amis d'Alexandre Dumas, dans le cadre de l'exposition "Dumas et les femmes" au château de Monte-Cristo. « Ma chère petite Religieuse, Je suis parti sans te dire adieu et je me suis plus d'une fois reproché ce crime, mais comment aurais-je pu partir après une nuit passée avec toi. Tu sais bien que c'eût été chose impossible. Je t'écris ce mot pour te donner de mes nouvelles, te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures. Fais-moi de bons vers pour mon retour. A toi » On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adresss à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride.Il donnait notamment rendez-vous à sa conquête en son domicile du 107 Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain adapte au théâtre son roman Gabriel Lambert et mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Précieuse et ardente missive du grand écrivain, en proie à la plus vive passion pour cette amante encore inconnue des biographes. - Photos sur www.Edition-originale.com -