Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Bruxelles, Méline, 1852-1854.14 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 273 pp., (2) ff., 268 pp., (2) ff., 270 pp. ; II/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 265 pp., (2) ff., 270 pp. ; III/ (2) ff., 275 pp., (2) ff., 261 pp., (2) ff., 258 pp.; IV/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 253 pp., (2) ff., 245 pp.; V/ (2) ff., 278 pp., (2) ff., 232 pp.Demi-veau havane marbré à coins, dos lisses ornés, tranches jaunes. Reliure de l’époque réalisée pour la duchesse de Berry avec l’étiquette de la bibliothèque de son château de Brunsee.149 x 97 mm.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté.Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu'elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu'elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d'amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance.Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d'Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts.Le roi, plein d'espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l'air de coopérer avec l'assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy. Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d'avoir été déshonorée par un noble.La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés. La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l'assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l'accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d'antan, leur persistance à refuser de s'entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute.En effet, le massacre de patriotes sur le champ de mars le 17 juillet 1791 (au cours duquel Billot blessé grièvement est sauvé par Pitou), le serment de respecter la constitution par Louis XVI, l'arrivée au pouvoir de la nouvelle assemblée législative (le roi ne conservant qu'un droit de veto suspensif qu'il utilise d'ailleurs à mauvais escient), les soulèvements royalistes vendéens et du midi, la déclaration de guerre à l'Autriche et les premiers revers de l'armée en avril 1792, les insurrections populaires du 21 juin puis du 10 août 1792 (au cours de laquelle meurt le comte de Charny qui, par devoir, était revenu protéger la reine en danger), l'emprisonnement de la famille royale au Temple, le massacre des prêtres et des nobles dans les prisons (dont la comtesse de Charny) le 02 septembre 1792 et la proclamation de la république par la convention le 22 septembre 1792 sont autant de faits qui amènent le procès du roi Louis XVI et son exécution le 21 janvier 1793.C'est alors que Joseph Balsamo (ou baron Zannone), dont on a vu les manigances visant à l'instauration de la république, prévoyant la montée en puissance de Robespierre et ses conséquences, conseille à Billot et à Gilbert (membres de sa secte des Illuminés) de s'exiler en Amérique. Quant à Ange Pitou, à force d'abnégation, son amour pour Catherine aura enfin sa récompense puisqu'ils s'épouseront en février 1794. Ce dernier volet de la série Mémoires d'un médecin est sans conteste le plus purement historique des quatre volumes. Dumas le dit d'ailleurs lui-même dans le roman: «...nous ne reviendrons probablement jamais sur cette grande époque à laquelle nous avons déjà emprunté Blanche de Beaulieu et Le chevalier de Maison-Rouge... nous devons donc en exprimer tout ce qu'elle contient». Il avoue du reste s'être inspiré de L'histoire de la Révolution de Michelet. Cependant, malgré cette grande part historique, le talent de conteur de Dumas nous entraîne dans ce récit que l'on dévore de bout en bout. C'est en fait à partir des événements faisant suite au retour de la famille royale à Paris après son arrestation à Varennes que le destin des personnages que nous avons suivis jusque là dans le détail va être relégué à l'arrière-plan au profit de la narration d'événements historiques. En effet, hormis Marie-Antoinette et Louis XVI dont nous allons suivre de près les sentiments et tourments au cours des différents épisodes de l'histoire de la révolution française, les autres personnages comme le comte et la comtesse de Charny, Ange Pitou, Billot, Gilbert et même Balsamo n'apparaissent plus que comme représentatifs d'une idée ou d'un groupe social ou pour terminer leur carrière dans le roman par la mort, l'exil ou l'accomplissement de leurs désirs. Joseph Balsamo réapparaît donc dans ce volume sous le nom du baron Zannone. Dumas le confirme dans son rôle de manipulateur des individus et même des foules (il est à l'origine de l'échec de la conspiration Favras, de la mort prématurée de Mirabeau, de la montée de Robespierre, des insurrections populaires...), mais à un certain moment les événements échappent à son contrôle et dépassent ses objectifs (exécution du roi, arrivée du régime de la Terreur...). A plusieurs reprises, Marie-Antoinette nous est montrée comme « l'instrument » dont s'est servi Balsamo pour déclencher cette révolution et l'avènement de la République. Le personnage de Gilbert en tant que conseiller du roi apparaît souvent dans ses tentatives de conciliation entre l'assemblée, le roi et la reine, en essayant de les sauver malgré eux et malgré Joseph Balsamo. Billot lui, de fermier plutôt modéré dans ses actes devient au fur et à mesure des événements de plus en plus fanatique et intransigeant envers le roi, les nobles et les prêtres. Le comte de Charny délaisse l'amour despotique de la reine au profit de celui d'Andrée et malgré la connaissance de son secret ne l'en admire que plus pour son dévouement bien mal récompensé par la reine. Mais c'est quand même en défendant sa reine qu'il mourra... La comtesse, elle, aura connu bien peu de temps le bonheur auprès de celui qu'elle aimait depuis six ans (mais elle repose à son côté grâce à Gilbert, le responsable de tous ses malheurs, qui aura eu ainsi l'occasion de se racheter)... Quant à Ange Pitou, chacune de ses apparitions est un véritable bonheur... Par son réalisme, son bon sens, sa gentillesse, sa modération, son dévouement, sa noblesse de cœur, c'est un personnage très attachant. Il est à noter que c'est dans ce roman que Dumas nous raconte comment l'assemblée décide de transformer l'église Sainte Geneviève en Panthéon à l'occasion de la mort de Mirabeau et comment ce dernier en est exclu trois ans plus tard... (lire ce texte de Dumas). Imaginait-il en écrivant cela qu'un jour il aurait l'honneur d'y reposer ? Signalons enfin que, en 1989, un feuilleton télévisé de Marion Sarraut a été adapté à partir des romans Ange Pitou et La comtesse de Charny.Précieux et bel exemplaire de la Duchesse de Berry, héroïne de plusieurs romans de Dumas, de cette rarissime édition originale provenant de sa bibliothèque personnelle au Château de Brunsee.Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux‑Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra a l'éducation de ses deux enfants. Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.
Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte-Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires. Paris, J. N. Barba, 1832.In-8 de (4) ff., 98 pp., relié comme souvent sans les (2) pp. d’annonces commerciales du libraire Demi-maroquin bordeaux à coins, dos lisse orné d’un fleuron doré, témoins. Reliure signée de Champs, vers 1870.209 x 130 mm.
Édition originale « rare et très recherchée » (Clouzot p. 94) de ce drame d’Alexandre Dumas représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 29 mai 1832.« Pièce célèbre devenue rare. » Carteret, I, 314.Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires.« Très rare. Exemplaire avec la couverture. Vendu » pouvait-on lire dans le Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout dès 1884 (n°11117). « Drame en cinq actes d’Alexandre Dumas père (1803-1870) et Frédéric Gaillardet (1808-1882), représenté en 1832. Une légende fait de la tour de Nesle le théâtre de plus d’un crime : c’est là, en effet, que Marguerite de Bourgogne, l’épouse légitime du roi Louis X et ses propres sœurs auraient massacré leurs amants après certaine nuit d’amour, dont nul ne fut jamais témoin. Cette légende a fourni le sujet du drame qui nous intéresse, un des premiers du théâtre romantique après le triomphe d’’Hernani’, de Victor Hugo en 1830. Léonet de Bournouville, page du duc de Bourgogne, est l’amant de la princesse Marguerite ; de cette liaison, deux enfants sont nés. Le duc de Bourgogne veut faire enfermer sa fille dans un couvent ; pour échapper à cette éventualité, Margeurite pousse Léonet à assassiner le duc. Mais, épouvantée par son crime et voulant effacer le souvenir de sa passion et de ses conséquences, elle ordonne au page de partir et confie les nouveau-nés à un homme afin qu’il les noie. N’ayant pas le cœur d’accomplir son horrible mission, ce dernier abandonne les jumeaux devant Notre-Dame, après leur avoir marqué le bras, à tous deux, d’une croix, avec la pointe de son poignard. Les années passent : l’ancien page, devenu un valeureux officier, revient à Paris, sous le nom de Buridan. Les enfants abandonnés sont devenus deux séduisants cavaliers, Philippe et Gaultier Daulnay. Philippe, dans la triste tour de Nesle, est assassiné ; Gaultier, qui veut se venger des meurtriers de son frère, est passionnément amoureux de Marguerite qui a fait tuer Philippe (sans le savoir, elle est la mère des deux frères) ; pour la première fois de sa vie peut-être, en face de Gaultier, elle éprouve un sentiment pur. Elle décide de faire mourir Buridan, puisque celui-ci sait que Philippe a été tué sur l’ordre de la reine ; mais Buridan dévoile sa véritable identité et parvient à se faire nommer premier ministre. Il apprend par hasard que Gaultier est son propre fils, alors qu’il a déjà causé sa perte en l’envoyant à la tour de Nesle [...] » (Dictionnaire des Œuvres, VI, p. 454).Précieux exemplaire de cette originale littéraire de la plus grande rareté, grand de marges avec de nombreux témoins, sans rousseur, relié par Champs vers 1870.
Paris, Pierre Simon, 1732. In-4 de XIX-(5)-96 pp., veau havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun, tranches rouges (reliure de l’époque).
Édition originale dédiée à Monseigneur le Dauphin avec l’approbation datée du 28 avril 1730 « de Mr. Fontenelle, l’un des quarante de l’Académie Française, et Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences » ; privilège daté 1731.Louis Dumas (Nîmes 1676-1744) fils naturel du marquis Louis de Montcalm, a participé au mouvement de réforme éducative du début du règne de Louis XV. Ce pédagogue d'origine protestante souhaitait en effet mettre en oeuvre dans le domaine de l'apprentissage de la lecture la méthode expérimentale préconisée par John Locke. ll composa une « nouvele ortografe » qui supprimait les lettres doubles, le Y, etc. Dumas imagina un petit meuble rappelant les casses typographiques où étaient rangées les lettres, chiffres et signes de ponctuation inscrits au pochoir sur le dos de cartes à jouer (jusqu'à 10 000 différentes), afin d'offrir aux enfants un apprentissage alliant la réflexion et le mouvement du corps. Conçue pour le Dauphin, Louis Ferdinand (1729-1765), fils aîné de Louis XV, et les enfants royaux auxquels il devait donner la première instruction, il rédigea la Bibliothèque des enfants en guise d'explication, ouvrage qui connut une grande vogue ; le Bureau typographique, dispositif coûteux, connut un grand succès dans les foyers aisés mais non pas dans les écoles destinées au peuple, qui s'en tinrent à l'usage de l'abécédaire.Le premier ABC latin est consacré aux lettres, le second aux combinaisons et le troisième aux monosyllabes latines, à la formation des sons et des lettres, à l’ABC numéral et à des pièces de lectures en latin et vieux latin. Bel exemplaire de présent à grandes marges offert par l’auteur : Doné à monsieur Bouillac premier médecin de monseigneur le Dauphin, par mr Dumas (ex dono manuscrit au verso de la garde supérieure). Quelques taches sur le plat supérieur et traces de mouillures pages 64 et suivantes.Françoise Huguet, Les Livres pour l'enfance et la jeunesse de Gutenberg à Guizot, 328 ; Buisson, I, 742 ; Gumuchian, 117 (indique par erreur l'édition de 1733 comme originale).
Superbe exemplaire, très pur, provenant de la bibliothèque Robert Von Hirsch. Paris, Baudry, Libraire-Editeur, 1844.8 tomes reliés en 4 volumes in-8 de : I/ (2) ff., 349 pp. (mal chiffrées 449), (1) f. de table ; (2) ff., 329 pp., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 386 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 363 pp., table au verso de la p. 363 ; III/ (2) ff., 310 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 287 pp., (1) p. de table ; IV/ (2) ff., 297 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 329 pp, (1) f. de table.Demi-veau bleu glacé, dos à nerfs ornés de filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées. Élégantes reliure de l’époque. 207 x 129 mm.
Édition originale « d’un chef-d’œuvre inégalé. L’un des livres les plus lus dans le monde entier. » (Dictionnaire des Œuvres).Vicaire, III, 359-360 ; Carteret, I, 235.« Rare et très recherché. Rarissime en belle condition d’époque, atteint de très fortes cotes ». (Marcel Clouzot, Guide du Bibliophile français).« Les héros de ces aventures sont quatre gentilshommes, amis inséparables, mousquetaires de Louis xiii : Athos, en réalité comte de la Fère, a été ruiné par un tragique mariage avec une aventurière ; il est devenu mousquetaire par désespoir, il a l’âme romantique, noble et hautaine ; Porthos,- dont le véritable nom est du Vallon, est un géant débonnaire et vaniteux ; Aramis, ou le chevalier d'Herblay, arraché à sa Vocation religieuse par une aventure galante, oscille continûment entre un vague mysticisme, une habileté dans les intrigues toute jésuitique, des amours secrètes et fort aristocratiques, et une bravoure pleine de fougue. Aux trois premiers compagnons vient se joindre d'Artagnan, un Gascon courageux et rusé, qui arrive de sa prince natale, nanti des plus folles ambitions et d'un maigre pécule ; il deviendra le héros de l'histoire ».L’habileté avec laquelle cette œuvre est conduite ne se retrouve dans aucune autre du même genre.A côté du roman feuilleton, qui venait d'apparaître avec les Mystères de Paris d'Eugène Sue, Alexandre Dumas créait un genre nouveau en exploitant l’attrait qu’avait l’histoire de France auprès du public et en profitant de la publication des chroniques et des mémoires entreprise à la suite du vaste mouvement qui avait créé l’histoire moderne en France au début du XIXe siècle. Fondateur de ce genre, Dumas devait en rester le modèle.Remarquable exemplaire, l’un des plus beaux connus, à très grandes marges (hauteur : 207 mm), très pur, non lavé et sans rousseur aucune, conservé dans ses élégantes et belles reliure en demi-veau bleu glacé de l’époque.Provenance : Robert Von Hirsch, vendu à Paris il y a 39 ans (Paris, 12 juin 1978, n° 88).
P., La Librairie Centrale, 1866. In-8 rel. demi-chagrin prune, dos à 5 faux-nerfs, titre et filets dorés, [2] ff.-106 pp. Tirage in-8 limité à 200 exemplaires numérotés sur papier vergé. N° 67.
Rare exemplaire in-octavo de cette pièce, remaniée par Dumas fils, qui obtint une succès prolongé lors de sa première représentation au Théâtre du Gymnase. En 1882, lors d'une reprise d'Héloïse au Gymnase, Durantin publia le texte originel de son Héloïse, qui confirma le succès dû au travail de Dumas. L'affaire fût, à l'époque, largement relayée par la presse. Mors sup. légèrement frotté en tête et queue, intérieur frais, bel exemplaire. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris ; Hambourg, Treuttel et Würtz ; Perthès et Besser, 1819. (4)-430 pp. (4)-510 pp., table, demi-veau fauve, dos lisse orné, pièce de titre en veau noir (reliure de l'époque).
Campagne de 1802 avec la relation de l'expédition et l'historique des troubles qui agitèrent Saint-Domingue depuis 1789. Tomes VII et VIII de la série sur les guerres napoléoniennes publiée en 19 volumes et 2 atlas de 1817 à 1826 ; le comte Mathieu Dumas (1753-1837) qui fut aide de camp de Rochambeau puis La Fayette dans la guerre d'Indépendance des Etats-Unis, député de Seine-et-Oise à la Législative, se rallia à Bonaparte après un exil volontaire qu'il servit sur les champs de bataille, mais aussi dans la politique comme ministre de la Guerre de Joseph à Naples. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps Achille Erb le 18 mars 1878. Rousseurs, reliure tachée mais bon exemplaire.
Nora Dumas, Ergy Landau, Doisneau, Fregnac F.Girard, René Jacques, Pierre Jahan, J.Lang, Raux, Willy Ronis, Roger Schall, Steiner, Sudre et Zuber; textes: Jules Romains, André Siegfried, Jean Cassou, Georges Friedman.
Reference : 103729
(1951)
Billancourt Régie Nationale des Usines Renault 1951 1 195x225mm (103729)
Billancourt, Régie Nationale des Usines Renault, juin 1951, 295x225mm, 256p. dont une grand dépliant, cartonnage blanc de l’éditeur, titre et sigle de la Régie frappés à l’or, pages de gardes photographiques, tranches noires, emboîtage.Imprimé par Draeger à Montrouge.Textes de Jules Romains, André Siegfried, Jean Cassou, Georges Friedman.Trois cent photographies environ dues à Nora Dumas, Ergy Landau, Doisneau, Fregnac F.Girard, René Jacques, Pierre Jahan, J.Lang, Raux, Willy Ronis, Roger Schall, Steiner, Sudre et Zuber. Exemplaire numéroté d’un tirage non précisé D’une présentation et d’une mise en page extrêmement soignés, l’ouvrage représente la très photogénique Usine de Boulogne Billancourt, en pleine ascension en cet après guerre prometteur : la nouvelle et mythique 4cv s’apprêtait à donner des ailes aux consommateurs encore fraîchement sortis des rigueurs de la guerre ; le chapitre “ social ” montrant crèches, équipements sportifs du personnel, bons ouvriers, résonne d’accents soviétiques; quelques double pages évoquent avec délices les grands jours de l’URSS en Construction.De très nombreuses images sont de Robert Doisneau qui commença sa carrière à la Régie dont il fut licencié pour indiscipline.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Moulins, C. Desrosiers, 1884 ; paquette in-8, br. - 2ff.-39pp. Couverture bleue illustrée d'un petit bois gravé. Une planche pleine page in-texte et vignettes in-texte gravées sur bois. Petites tâches sur la couverture avec un petit manque angulaire sur le premier plat. Bon état cependant. Vignette ex-libris "Bibliothèque Et. Perot à Vallenay (Cher)".
Extraits tirés de la Revue Bourbonnaise, février-mars-avril 1884. Ces articles étaient eux-mêmes empruntés aux "Impressions de voyage. Le Midi de la France", parues en 1841. Alexandre Dumas père, avait traversé le Bourbonnais en octobre 1834, et avait visité Moulins et Souvigny ; à Bourbon l'Archambault il est accueilli par son ami Achille Allier qui lui fait visité la maison où mourru Madame de Montespan, puis il se rend à Saint-Menoux, et à Lapalisse.
Paris, Vezard, Auffray, Lemesle, Barba ou Charpentier, 1829-1834. Fort in-8, demi-basane brune, dos lisse, titre et filets dorés, tranches marbrées (rel. XIXe siècle), 171 pp, [4]-106 pp-[1]f., 120 pp., 164 pp., [2], 254 p.-[1], titre-frontispice par Célestin Nanteuil pour "Angèle" conservé.
A la suite des grands succès théâtraux de Dumas, tous en éditions originales, ont été reliées deux autres pièces : "Cricri et ses mitrons" de CARMOUCHE, JOUSLIN DE LA SALLE et DUPEUTY (Paris, Quoy, 1829) et "N,i, Ni, ou Le Danger des Castilles" de CARMOUCHE, COURCY et DUPEUTY (Paris, Bezou, 1830).Ex-libris "Royaucourt Saint-Julien". Dos et plats légèrement frottés. Belle condition intérieure. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
, , 1860-1890 ca.
Portrait carte de visite par Nadar ; portrait par Benque (198 x 130 mm) ; portrait non signé (145 x 98) ; portrait non signé (142 x 95) ; portrait en pied par Benque (146 x 105 mm) ; portrait par Raynaud (137 x 99) ; portrait non signé à la fin de sa vie (233 x 169) ; portrait non signé à la fin de sa vie (228 x 162).
Paris, Gosselin, 1839. 3 vol. in-8, plan dépliant, dos lisse, demi-chagrin brun (reliure de l'époque).
Édition originale. Tulard : « Seul le tome 3 concerne le Consulat et l'Empire : le Conseil d'Etat, la création de la Légion d'honneur, la campagne de 1805, les provinces illyriennes sous la domination française, Wagram, les préparatifs de la campagne de Russie, son déroulement et l'effondrement de l'Empire. Témoignage le plus souvent de première main ». Ces mémoires sont également remarquables sur la fin de l'Ancien Régime (Guerre d'Amérique et Levant), la Révolution (l'Assemblée Législative, l'émigration, l'Armée du Rhin). Fierro, 475. Tulard, 466. Dos passés. Quelques rousseurs mais très bon exemplaire.
P., Alcan, 1906 ; in-12, broché. 4ff.-167pp. 19 figures in-texte. Couverture légèrement défraichie, nom manuscrit sur la couverture, intérieur frais.
Edition originale. Georges Dumas est un disciple de Thédule Ribot. Il professa la psychologie expérimentale à l'Hôpital Sainte-Anne puis à la SDorbonne à Paris et eut des auditeurs célèbres : Claude Lévi-Strauss, Jacques Lacan, Paul Nizan, Raymond Aron, Jean-Paul Sartre ... On lui doit la rédaction d'une grande part du premier "Traité de psychologie" dont il dirigea la publication en 1923-1924.
Laffont, Collection Bouquins, 1989. In-8 broché, 1300 pages. Très bon état.
P., Michel Lévy, 1870 ; in-12. 333pp.-1f. Demi-toile gris-bleu, pièce de titre de chagrin noir, 1 fleuron doré, date en queue. Couverture conservée. Vignette ex libris de Maurice Levert sur le contre-plat sup. Bon état.
Tome 4 du théâtre complet de Dumas.
P., Calmann-Lévy, 1880 ; in-12. 2ff.-216pp. Cartonnage à la Bradel, papier orange, dos lisse, piède de titre de maroquin noir, filets dorés. Couverture conservée. Des rousseurs. Vignette ex-libris sur le contre palt sup. gravé par Stern à Paris.
Edition originale sur papier courant. Alexandre Dumas Fils, prend, dans cet essais, fait et cause pour le droit de vote et d'éligibilité des femmes : " La femme,[...] a aussi des besoins, des aspirations, des intérêts particuliers, des progrès à accomplir, et, par conséquent, des droits à faire valoir, qui veulent. qui doivent être représentés directement dans la discussion des choses publiques, par des délégués nommés par elles. Établissez cette loi nouvelle du vote des femmes [...] Il doit y avoir à la Chambre des députés femmes de France. La France doit au monde civilisé l'exemple de cette grande initiative. Qu'elle se hâte ! L'Amérique est là qui va le donner... " (Extrait de la conclusion).
1829 In-8 (207 x 127 mm). plein veau glacé vert sapin orné dun riche décor romantique, dos à 4 faux-nerfs garnis de triples filets dorés, fer spécial doré répété entre-nerfs, filets et palettes à froid et dorés, grand décor à la plaque estampé à froid sur les plats dégageant un médaillon central encadré dun jeu de filets dencadrement dorés, roulette sur les coupes, dentelles sur les chasses, gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure de l'époque signée Thouvenin), x, (-11), 171 p. Paris, Vezard & Cie, 1829.
Édition originale de premier tirage, exemplaire provenant de la bibliothèque du duc d'Orléans, le futur roi Louis Philippe qui fut intimement mêlé à la composition de la pièce et participa à sa première représentation.Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à 'Hernani', qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé dune année."C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français (). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique (). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (pages 117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans... Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne).Provenance : le duc d'Orléans, bientôt proclamé Louis-Philippe roi des Français (le 9 août 1830) avec son timbre humide « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans » à son monogramme couronné en tête de la page de faux-titre ; exemplaire relié à son intention par Joseph Thouvenin (signée en pied du dos).Louis Philippe fut intimement mêlé à la production de cette pièce. Monté à Paris, Alexandre Dumas fut embauché, dès 1823, comme secrétaire du duc dOrléans sur la recommandation du général Foy, poste dont il démissionna peu avant la première représentation de cette pièce."La veille de la première représentation, Dumas demande à être reçu par le duc dOrléans au Palais Royal. Il invite le prince, désormais son ex-employeur, à assister à la première de 'Henri III et sa Cour'. Le duc dOrléans lui répond quil serait très heureux dy assister, mais il nest pas libre : il donne un dîner pour une vingtaine de princes et de princesses. Dumas ose lui répondre que, peut-être, ces princes et princesses seraient heureux dassister, eux aussi, à ce spectacle ! Pour le duc, cest impossible. On se met à table à six heures et la pièce commence à sept. Pas démonté, Dumas lui propose davancer son dîner dune heure tandis que lui fera retarder la représentation de la même durée. Le Palais Royal étant voisin de la Comédie Française, tout pourrait sarranger. Louis-Philippe est intéressé, mais il ne dispose que de trois loges : insuffisant pour tous ses hôtes. Dumas a tout prévu : il a réservé une galerie à la disposition du prince. Enchanté, celui-ci lui assure alors quil viendra avec tous ses invités assister à cette première (). Le soir de la première, le théâtre a mis à la disposition de Dumas une avant-scène dans laquelle prennent place Alexandrine, sa sur aînée, et trois des grands amis de lauteur : Alfred de Vigny, Victor Hugo et le peintre Georges Boulanger. Le duc dOrléans arrive à lheure, sinstalle avec sa famille et ses amis dans la galerie qui lui est réservée. Dumas nen mène pas large au moment du lever de rideau (). À la fin de la pièce, la salle, y compris le duc dOrléans, applaudit debout. Alexandre Dumas a 27 ans. À partir de ce moment-là, il est sacré poète et auteur dramatique" (Virginie Girod, "Au cur de l'histoire").(Carteret, 'Romantique', I, p. 224 qui qualifie cet ouvrage de « très rare ». Vicaire, III, col. 337).Mors légèrement frottés. Quelques rousseurs éparses.Bel exemplaire, relié à lépoque par Joseph Thouvenin qui obtint le titre de "relieur du duc dOrléans".((Précieux exemplaire du futur roi Louis Philippe))
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Paris, Hetzel, s.d.. In-8, cartonnage vert de l'éd., dos lisse orné en long, grand décor doré, noir et à froid sur les plats, ill. en coul. médaillon sur le 1er plat, tr. dorées, 125 pp., frontispice gravé sur bois par Lavieille d'après Bertall, très nb. gravures in-t. de Bertall. Rare dans ce joli cartonnage.
Petite bibliothèque blanche. Education et récréation. Coiffe de tête un peu frottée, bel ex. au demeurant. -
Moulins, Etienne Auclaire, 1901 ; 1 vol. in-8, broché. 2ff.-54pp.- 8 planches hors-texte et 8 ff. d'explications. Couverture salie; intérieur frais.
Le premier volume, consacré aux mollusques aquatiques, a paru en 1895.
Paris., Libr. Félix Alcan, 1923-1924. 2 forts vol. in-8, rel. de l'ép. demi basane marbrée fauve, dos à nerfs rehaussés d'une roulette dorée, pièces de titre verte, titre doré, XIV-964 et 1173 pp, bibliographies. Ex-libris manuscrit, très nb. surlignements et annotations au crayon. Coiffes et nerfs. frottés, petit accroc au dos des 2 Tomes, papier jauni, bon ex. au demeurant.
Bon état. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
P., Imprimerie nationale, 1851. In-8, demi-veau havane de l'ép., dos lisse orné, pièces fauves, tr. mouchetées, LI et 563 pp., ex-libris de la Bibliothèque du Comice agricole de l'arrondissement d'Orléans.Édition originale rare, imprimée sur vergé, de ce rapport à l'origine de l'institution du crédit foncier en France.
Un mors fendu, qq rouss. pâles. Bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, Librairie Félix Alcan, 1905. In-8 broché, 314pp, table des matières, catalogue de 32pp de l'éditeur in fine. ( Bibliothèque de Philosophie contemporaine)
Psychologie de SaintSimon - Psychologie d'Auguste Comte - Saint-Simon et Auguste Comte. Dos passé, ex. en bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Grand-Palais, Réunion des Musées Nationaux, 1983 ; in-4, broché. 335pp. 165 illustrations in-texte en noir (quelques unes en couleurs). Couverture couleurs. Très bon état.
Catalogue d'exposition.
Brepols, Turnhout, 2000. Fort vol. in-8 broché, couv. remplie (montée à l'envers), 687pp, 143 figures, 18 annexes (A à R), index bibliographique, table des documents, table des matières.
Introduction - 1ère partie: Etude matérielle d'une pièce de monnaie - Identifier, attribuer, dater - Références - Cataloguer, publier - Les découvertes monétaires - 2ème partie: Identification des termes et exploitation des documents monétaires - Que faire devant une mention monétaires - Les documents monétaires. Recueil de documents et archives monétaires - 3ème partie: De la frappe à la circulation - Le droit de monnaie - La vie de la pièce de monnaie. Bonne condition. Ex. avec un envoi autographe de Marc Bompaire. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, NRF, Gallimard, 1954. In-16 broché, 305pp, édition originale, tirée à 950 ex. numérotés. Un des 160 ex sur vélin pur fil Lafuma (N°150), second papier après 56 ex. sur vergé de Hollande.
Un second exemplaire du même tirage est disponible, il porte le n° 139. Comme neuf, en état d'origine, non coupé. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)