Bel ensemble. A Galtier-Boissière, au « Crapouillot », il regrette de n’avoir pas pu répondre à temps pour l’enquête demandée, étant en voyage. A un directeur qui était intervenu pour aider l’Atelier. « Je souhaite qu’en retour vous trouviez cet hiver de temps en temps chez nous, un délassement à vos préoccupations économiques… ». 1932, « Je vous adresse ci-joint trois fois deux fauteuils dont vous aurez à votre gré ce mois-ci ou le mois prochain », déplorant que le service de son administration l’ai oublié. Il adresse en 1936, « en hâte » le papier. « J’espère que vous pourrez le lire et qu’il ne vous parviendra pas trop tard. ». Dullin, s’excusant du retard à répondre, accepte la proposition de ce « Cher Monsieur », de lui écrire un article concernant ses déplacements en tramway quand il allait à la Comédie-Montaigne. A l’acteur Emile Drain, en 1946, il sollicite un rendez-vous. « Je voudrais bien vous voir, téléphonez-moi un de ces matins… ». On joint 4 photos du film « Les Jeux sont faits » [1947], film de Jean Delannoy avec un scénario original de Jean-Paul Sartre, où Dullin interprétait le rôle du marquis. (23,5 x 30 cm, chaque).
Rare lettre de jeunesse de Dullin, après la création de son premier grand rôle, celui de Smerdiakov, dans « Les Frères Karamazov » de Dostoïevski, mis en scène par Jacques Copeau en 1911. « J’ai été infiniment sensible à votre lettre et je suis très heureux que ma création de Smerdiakov vous ait intéressé. J’espère que nous nous verrons de temps en temps et que si nous jouons ensemble ce ne sera pas au "théâtre de la Foire"».
Il ignore si sa réponse a été publiée dans « Comœdia » concernant certaines expressions qui l’ont choqué par leur ton plus « péjoratif que convaincant. S’il en est encore temps, je vous serai obligé de couper sous la fin de l’article après : Pas de théâtre de Propagande "les vrais artistes cracheront dessus" […] Supprimez simplement ma pensée est : qu’un théâtre à tendance trop exclusivement propagandistes ne saurait satisfaire un artiste (j’entends un créateur de qui nous devons attendre des œuvres grandes) car il s’écarte autant que l’individualisme étriqué du théâtre bourgeois de la vérité artistique … ».
Ciné-Miroir de 1929, consacré à Charles Dullin, avec sur la 1ère de couverture son portrait le représentant dans son rôle du marquis Espada dans « Cagliostro », film réalisé par Richard Oswald et portant sur cette même première page, sa signature autographe, avec le mot « cordialement », datée 1929, année de sortie du film.
Portrait du comédien caricaturé par le peintre, dessinateur et affichiste français Becan (Bernhard Cahn (1890-1943) 29 x 23, 5 cm. Pièce imprimée en couleur.
Photo signée avec dédicace. Paris, le 1er juin 1930 (25 x 27 cm).