Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] s.d.(1851), 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, 1867, 2 vol. gr. in-4°, 480-(4) et 480 pp, 700 gravures dans le texte, texte sur 3 colonnes, reliures demi-basane carmin, dos lisse à quadruples filets dorés, titre et tomaison dorés, palette en queue, tranches pennées (rel. de l'époque), qqs épidermures, bon état. Bel exemplaire sans rousseurs
L'exposition universelle de 1867, également appelée Exposition universelle d'Art et d'industrie, est chronologiquement la septième exposition universelle et la seconde se déroulant à Paris après celle de 1855. Elle s'est tenue du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars, à Paris. 41 pays étaient représentés à l'exposition. Cette exposition sera surtout une démonstration et un exposition des fastes et du pouvoir du Second Empire. Voulue par Napoléon III, celui-ci nommera à la tête de l'exposition des hommes clefs de la vie économique et politique. Le Champ de Mars fut choisi pour emplacement. Elle accueillit près de 15 millions de visiteurs.
Paris, s.d. (1867). 2 vol. grand in-4°, demi-chagrin brun, dos lisses ornés d'encadrements de triples filets dorés. Reliure de l'époque, traces d'insolation, accroc à une coiffe. Bon exemplaire. (2) ff., 480 pp., (2) ff.; (2) ff., 480 pp., (2) ff., 700 gravures dans le texte.[C45]
Très belle publication illustrée de 700 gravures qui couvre en 60 livraisons l'intégralité de l'exposition universelle de 1867, tenue à Paris sur le Champs de Mars.
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Paris, s.é., s.d. [1867]. 2 tomes reliés en un fort vol. au format in-folio (394 x 283 mm) de 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol., 480 pp. et 4 ff. n.fol. Reliure de l'époque de demi-cartonnage émeraude à l'imitation de chagrin, dos lisse orné de filets gras à froid, titre doré.
Imposante publication, elle est ici complète de ses deux tomes reliés en un fort volume. Abondante iconographie in et hors-texte. ''C'est Frédéric Le Play qui a l'idée de ce nouveau concept de « musée de l'histoire du travail » pour raconter l'évolution des régimes industriels. Une section spéciale est consacrée à l'amélioration de la « situation morale et matérielle des travailleurs » avec une présentation d'objets ménagers. Les délégations ouvrières sont invitées à faire des rapports sur ce qu'elles ont observé en fonction de leur profession. Dans la « galerie l’Histoire du travail » Jacques Boucher de Perthes expose un des tout premiers outils préhistoriques, dont l’authenticité vient d'être reconnue, tout comme la justesse de ses théories. Des collections d'objets préhistoriques provenant des villages palafittiques suisses sont également présentées, sous la forme de trophées, à l'instigation de Gabriel de Mortillet et d'Édouard Desor, et remportent un vif succès. Il s'agit d'objets du Néolithique, de l'âge du bronze et de l'époque de La Tène. Le photographe Pierre Petit est nommé photographe officiel de l'Exposition. Le graveur Hubert Ponscarme est chargé de réaliser les médailles d'or, d'argent ou de bronze, ornées du profil de l'empereur, qui récompenseront les lauréats. Le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux expose son marbre monumental Ugolin et ses fils, actuellement exposé au Metropolitan Museum of Art de New York. Pour la première fois les colonies de l'empire français occupent un espace important. Le Maroc, la Tunisie et l'Algérie sont présentés dans le pavillon central et ont même leur propre commission et leur propre jury pour l'attribution des récompenses. La commission impériale d'organisation a demandé à chaque colonie d'installer une construction et un décor exotique qui permettent aux visiteurs de découvrir les pays. Dans la galerie des matières premières un nouveau métal très léger et résistant attire les curieux : l'aluminium. Des démonstrations de l'utilisation de l'huile de pétrole semble augurer de l'avenir pour ce produit connu depuis l'Antiquité. L'Exposition permet à l'égyptologue Auguste Mariette en tant que membre de la commission vice-royale égyptienne, de produire dans le parc égyptien le résultat de ses travaux. Il fait exposer l'admirable statue de bois connue sous le nom de Cheik-el-Beled, l'image de la reine Amnéritis taillée dans un bloc d'albâtre, les bijoux de la reine Aah-Hotpou et toutes les merveilles qui deviendront le principal ornement du musée de Gizeh. Les Américains Charles et Norton Otis présentent l'ascenseur à frein de sécurité qui avec l'élévation des immeubles deviendra vite indispensable. Dans le domaine des instruments de musique, Joseph Gabriel Gaveau présente un étonnant piano droit dont une partie de la caisse est remplacée par une glace sans tain qui permet d'observer les détails intérieurs du mécanisme. Il obtient une médaille d'argent. L'atelier d'arquebuserie de Monsieur Gastinne Renette présente un fusil richement orné et pourvu d'une toute récente amélioration, la cartouche à percussion centrale. Le savant de Plazanet présente la balance argyrométrique qui améliore la précision de la quantité de métaux précieux utilisés en galvanoplastie. L'inventeur français Henri Giffard propose des ascensions dans un ballon captif à hydrogène de 5 000 m3, situé avenue de Suffren, actionné pour la première fois par un treuil de descente à vapeur. L'impératrice y monte. La compagnie sous-marine de New York présente un scaphandre. Dans la section X sont présentés des objets destinés à l'amélioration physique et morale, dont une partie présente des produits manufacturés utiles mais peu chers, pour que les classes populaires puissent les acquérir. À côté de ces objets modernes sont disposés des costumes folkloriques de divers pays, par exemple des régions françaises ou encore de costumes médiévaux suédois et norvégiens, installés dans des niches inspirées de l'architecture de l'époque. À l'extérieur sont également construites les copies d'une ferme suédoise et d'un grenier norvégien, qui servent de halls d'exposition. Un jeune entrepreneur de constructions métalliques, Gustave Eiffel, se voit confier l'édification de la Galerie des machines...'' (Wikipedia). Légers frottements épars affectant la reliure. Un angle du second plat restauré.