Brest, 10 juillet [ca 1852 ] 3 pages in-8.
Théodore Ducos relate son voyage : "Je suis enchanté de l'esprit des populations de la Normandie et de la Bretagne. Le dévouement et l'affection pour la personne de l'Empereur ne font que s'accroître et se consolider."
E. Plon, Nourrit et Cie 1900 1 vol. relié in-8, bradel demi-percaline à coins, pièce de titre basane noire et fleuron doré au dos, II-442 pp., portrait-frontispice gravé. Quelques légères rousseurs éparses. Sinon en bon état général.
Plon, 1900, in-8°, ii-442 pp, un portrait héliogravé en frontispice et un fac-similé d'autographe en 2 planches hors texte, index, broché, couv. lég. salie, bon état. Peu courant
"Née en 1750, fille du petit-fils du Régent, Louis-Philippe, duc de Chartres, et de Henriette de Bourbon-Conti, Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d'Orléans fut mariée à vingt ans au duc de Bourbon, qui n'en avait que quatorze, et le duc d'Enghien vint au monde en 1772. Jusqu'en 1789, elle mena, à la Cour ou à Chantilly, la vie qui convenait à son rang. Le merveilleux était alors en vogue, avec Pasqualis, Mesmer, Saint-Martin ; la princesse se prit, pour leurs théories, d'un vif engouement, qui, changeant de nature à la suite de chagrins intimes, se transforma en une sorte de mysticisme religieux où elle était plongée lorsque survint la Révolution. Emprisonnée au fort Saint-Jean, à Marseille, en 1793, elle fut expulsée de France après le 18 fructidor, et se réfugia en Espagne. Elle était détachée du monde, et ses malheurs l'affectèrent peu ; au moment même où les révolutionnaires la persécutaient, elle les jugeait avec une indulgence qui contriste son biographe ; elle apprit avec indifférence la mort de son fils, et Napoléon, qui refusa de la laisser revenir en France, fut, de sa part, l'objet d'une vive admiration. En 1814, elle rentra à Paris, et y mourut le 10 janvier 1822." (Pierre Caron, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1900)