Paris, N. L. M. Desessarts, an VIII (1800) in-12, viij pp., 333 pp., un f. n. ch. de table, cartonnage d'attente de papier bouteille (reliure de l'époque). Manque le dos, déchirure de papier sur le plat supérieur, des rousseurs, mouillures claires "in fine".
La première édition est de l'an VII [1799]. Cette publication assez rare forme en fait un recueil en faveur de la théophilanthropie, dont l'auteur fut un des adeptes, et essentiellement composée de discours qu'il prononça dans des réunions hebdomadaires de ce culte. Certains, comme le Discours sur la piété filiale, avaient fait l'objet d'éditions séparées avant ce recueil. Par ailleurs, il s'agit d'un document des plus intéressants sur les fêtes révolutionnaires, qui sont soigneusement listées, et dont certaines n'ont laissé finalement que peu de traces documentaires, avant leur suppression sous le Consulat : Fête de la souveraineté du peuple (30 ventôse - 20 ou 21 mars) ; Fête du printemps et de la jeunesse [10 germinal - 30 ou 31 mars) ; Fête des époux (10 floréal - 29 ou 30 avril) ; Fête de la reconnaissance (10 prairial - 29 ou 30 mai) ; Fête de l'agriculture (10 messidor 28 ou 29 juin) ; Fête de la liberté (10 thermidor - 28 ou 29 juillet) ; Fête de la vieillesse (10 fructidor - 27 ou 28 août).Jean-François Dubroca (1753-1831) a souvent été confondu avec son frère Louis ou Jean-Louis Dubroca (1757- après 1834), libraire et auteur d'un grand nombre d'ouvrages de divers ordres. Sa vie, comme celle de son frère cadet, est très mal connue en-dehors des indications que l'on peut tirer de ses ouvrages.Martin & Walter, 11 275. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT