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‎Album du repérage‎

‎ Piqûres anciennes à la couverture. Montpellier, chez Dezeuze, [1942]. 1 vol. (240 x 325 mm) de 57 p., [1] et 1 f. En feuilles, sous couverture illustrée, étui éditeur. Édition originale et seule parue. Un des 10 premiers exemplaires de luxe sur Rives (n° 6), signé, avec une aquarelle originale de Dezeuze. Le tirage est limité à 335 exemplaires : 10 de tête sur Rives, 100 exemplaires sur Vidalon et 225 sur Bouffant. Envoi signé : « [nom du dédicataire effacé] avec les respects & la sympathie des auteurs, Dezeuze, mai 1950 », contresigné par Albert Dubout. ‎

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‎Rare album conçu et édité à compte d’auteur par Georges Dezeuze, avec une préface de Francis Ambrière et des textes de Poulain, Dezeuze et Quencez : il est réalisé pour les anciens du 6e régiment du G.A.A. (Groupe autonome d’artillerie), le principal régiment du repérage. Le repérage de l’artillerie adverse se fait à partir des tirs qu’il effectue, selon deux techniques complémentaires qui vont se développer simultanément, à partir de la Grande Guerre : par le son et par observation terrestre. L’arme du repérage devient alors un des outils incontournables du renseignement d’artillerie. Le premier groupe sera créé en 1921, qui prend le nom de 6e GAA en 1924 : il concentre tous les moyens en matériels et en hommes de cette « nouvelle arme » et subsiste jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, soit seize ans durant lesquels il se fixe au quartier Sully de Saint-Cloud. C’est là que Dubout effectue son service militaire, à la fin des années 1920. Après la guerre, le peintre Georges Dezeuze – de la même classe que lui – a l’idée de constituer un album de dessin des anciens du régiment, et fait appel à tous ses condisciples célèbres entre 1924 et 1942. Francis Ambrière, par exemple, rejoignit le régiment en septembre 1937 comme maréchal des logis de réserve. Son roman Les Grandes Vacances, couronné du prix Goncourt 1940 (décerné en 1946), reviendra sur cette époque. Les contributions de Dubout – toutes à l’encre de chine, dont celle pour la couverture – sont répertoriées dans L’Œuvre intégral de Dubout (t. IV, p. 294-295). ‎