Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1678 In-12, 370-(1) pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Habiles restaurations aux coins et coiffes. Ex-libris "Cayrol". Première édition. "C'était une critique […] par un auteur qui souhaitait se comporter en honnête homme et non en spécialiste. Rejetant le panégyrique et le pamphlet, il proposait du livre une lecture mondaine adaptée au goût des dames et des cavaliers. Il avait adopté la forme épistolaire et traité, dans trois lettres successives de la conduite du récit, des sentiments des personnages, du style du roman" (Duchêne). Quérard X, 23 ; Cioranescu III, 65350 ; Barbier II, 1218.
Chez Sébastien Marbre-Cramoisy, à Paris 1678, in-12 (9x15,5cm), (2) 370pp. (1), relié.
Édition originale, rare. Reliure en plein veau blond glacé XVIIIe. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Fente en tête au mors supérieur. Deux coins émoussés. Légers frottements. Nom d'un possesseur biffé en page de titre. Note ancienne en page de garde à la plume. Bel exemplaire, bien relié. Ces Lettres paraissent peu après la première édition de La Princesse de Clèves (1678), et elles sont d'une importance cruciale pour l'histoire des Belles-Lettres. Valincourt commence par retracer l'histoire de l'oeuvre, qui était bien connue avant d'être publiée. Il en fait un compte-rendu détaillé, suivant la nouvelle pas à pas, à l'aide de considérations historiques et critiques. Si l'ouvrage de Valincourt est assez laborieux, paraphrasant la nouvelle à l'aide d'un postulat réaliste et interrogeant les possibilités psychologiques, stylistiques et narratives, il n'en reste pas moins qu'on dispose de peu de document de ce genre : un témoignage contemporain sur un livre emblématique de la littérature française. - Photos sur www.Edition-originale.com -