10,5 x 16 Lausanne - Genève 1751 Petit in-8, reliure plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de grenades dorées séparés de doubles filets dorés, tranches rouges, faux-titre, X pp.(dont titre), 12 planches, 183 pp. Amusante vignette sous la forme d'un sceau sur la page de titre, entourée de la parole de Salomon "Stultorum numerus est infinitus". Le livre de Jean-Baptiste Lucotte du Tilliot (1668-1750), qui termina sa vie à Nuits-Saint-Georges en Bourgogne, est une source historiographique importante de la fête des fous, dans laquelle, tour à tour, il a été vu la critique de la hiérarchie ecclésiastique, la résurgence de fêtes antérieures au christianisme, l'expression locale de la fête populaire ou encore la fête de transgression... Le livre s'articule autour de deux parties : La première, historique, remonte aux Saturnales romaines et aux fêtes médiévales, résurgences de superstitions païennes et propices aux débordements licencieux. La seconde est centrée sur l'Institution de la Mère-Folle de Dijon, supprimée par Louis XIII. Dos usé, petit accroc à une coupe, premières pages renforcées anciennenement, légère auréole sur la marge extérieure. Solide exemplaire. Note manuscrite (XIXe) au dos de la page de faux titre. Ex-libris et Tampon ex-libris de l'Hôpital psychiatrique de la Charité-sur-Loire (Nièvre). (VeiB85) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Lausanne, Genève, Marc-Michel Bousquet, 1741. In 4°, veau marbré de l’époque, VI-112 pp., avec 12 planches gravées en taille-douce, veau marbré de l’époque, dos à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Bon exemplaire. Edition originale, non mise dans le commerce, et notablement plus rare que l'édition in 12° parue à la date de 1751. Erudit bourguignon, Jean-Baptiste Du Tilliot (1668-1750) signe là un des premiers travaux de ce que l'on pourrait appeler de l'ethnologie historique, en se plongeant dans les coutumes médiévales, encore très vivantes au début du XVIIème siècle, qui assignaient un jour de l'année à des réjouissances désordonnées où s'inversaient les critères ordinaires et les valeurs sociales. Le point de départ de son étude lui fut fourni par les traditions sur la Compagnie de la Mère-Folle de Dijon.
A Lausanne & Genève, 1751 -, Faux-titre, Xp (Epitre), 183p - HRL - In-8, en veau marbré, dos plat orné de fleurons, pièce de titre en maroquin, tranches rougies, plat supérieur détaché.
Du Tilliot a donné le nom de fête des fous à ces cérémonies que les clercs, les diacres et prêtres mêmes faisaient dans plusieurs églises pendant l'office divin. Ce texte, très documenté, reste une référence sur le sujet. Il est illustré de 12 curieuses gravures sur cuivre.
1751 Lausanne et Genève, 1751; in-8°, demi-chagrin rouge, dos à nerfs cernés de jeux de filets à froid, titre doré, date dorée en pied, tranches rouges (reliure postérieure); X - 183pp. et 12 planches hors texte gravées en taille-douce certaines monogrammées P. B. , d'autres signées P. B. de Poilly, montant les étendard, sceaux, costume, etc… liés aux cérémonies de “La Mère Folle de Dijon“.(cf. Dorbon: Bibliotheca Esoterica 1431).
Exemplaire relié au XXème siècle. Les planches ont été reliés en fin d'ouvrage et non pas après l'Epistre comme le préconise l'avis au relieur. 'Reu-Bur)
Illustré de 12 planches en taille douce hors-texte. A Lausanne & à Genève, 1751. In-12 (16,5x10cm) relié demi veau du 19ème siècle, charnière fatiguée, tranches marbrées. X,183pp.
L'Histoire de l'Origine de la Fête des Foux et de l'Institution de la Compagnie de la Mère Folle de Dijon. Ces "Sociétés", à l'origine d'honnête récréations, devinrent licencieuses et Louis XIII supprima celle de Dijon, que d'autres villes avaient prise pour exemple.