, Angers, Pierre Avril 1646, in-folio, pl. basane brune, dos à 6 nerfs, tit. doré sur dos à 6 nerfs ornés de doubles filets encadrant et de fleurons dorés, plat orné d’un cadre composé de double filet doré, tit. rouge et noir, bandeaux, vignettes et lettrines, impression en 2 colonnes, (épidermures, frottements, griffures et taches sur les plats, manques de cuir sur les plats et le dos, coiffe de pied manquante, coiffe de tête fendue, dos et mors inf. fendu laissant apparaître le papier, coupe frottée, manques aux coins inf., gardes défraîchies, qq. mouillures marginales, qq. rousseurs), int. frais et texte très lisible malgré les défauts soulignés, [5ff.]-495-62-24p.
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À Niort, chez Pierre Elies, 1776, in-8, 136-[1] pp, Veau marbré de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre rouge, tranches rouges, Édition originale. Cet ouvrage, que l'on rencontre rarement, fait écho à un mémoire publié une trentaine d'années auparavant, oeuvre de Jacques Bénigne Winslow, adaptée en français par Bruhier d'Ablaincourt (Dissertation sur l'incertitude des signes de la mort, et sur l'abus des enterremens & embaumemens précipités. Paris, Morel, 1742). Dans la même veine macabre, le docteur Pineau rapporte 36 cas "certifiés" de personnes enterrée vivantes. La crainte que le trépas véritable puisse être confondu avec la trompeuse mort apparente devient une quasi obsession à partir du milieu du XVIIIe siècle. Un certain nombre de testaments apportent par ailleurs le témoignage que des nobles et des bourgeois s'en inquiétaient au point qu'ils avaient exigé que des précautions chirurgicales soient prises pour constater leur décès avant l'inhumation. Quelques surcharges anciennes à l'encre. Mors fendillés, charnières frottées ; sinon, agréable exemplaire. Ex-libris de Jean Rouché. Blake, p. 353. Couverture rigide
Bon 136-[1] pp.