1608 Paris, Nicolas Bonfons, 1608. In-8, (12) ff., 447 ff., (1) f. (liste des évêques de Paris) ; veau blond, triple filet doré, dos à nerfs orné, pièces rouge et vert, tranches dorées, roulette intérieure dorée (Rel. du XIXe s).Dernière édition revue et augmentée par le père Du Breul, de l'ouvrage de Pierre Bonfons et de son père Nicolas Bonfons (ce dernier gendre de Corrozet) paru en 1605 et intitulé "Les Fastes des Antiquités"; cet ouvrage étant lui-même adapté de "La Fleur des antiquitez" de Gilles Corrozet (paru en 1532), qui connut plusieurs éditions avec remaniements.Du Breul s'appuie sur de nouveaux documents pour affiner cette description de Paris, et dans son avertissement, il explique qu'il donne les notices et titres de fondation de 25 collèges sur les 27 laissés de côté par Pierre Bonfons, et mentionne de nouvelles églises telles Saint Jacques du haut Pas, Saint Yves, Saint Leu, Saint Nicolas du Chardonnet, et l'hopital Saint Lazare...Elle est illustrée de 54 gravures sur bois de Jean Rabel, reprises de l'édition 1588, et une taille-douce datée de 1606 a été ajoutée au f. 284 (vision de saint Jean de Matha).Rel. frottée et petites taches.
Paris, Nicolas Bonfons, 1608 fort vol. in-8, [12] ff. n. ch. (titre avec belle marque de libraire, avertissement, poésies liminaires, table des matières, privilège), 447 ff., un f. n. ch. (liste des évêques de Paris), avec 55 bois gravés dans le texte, vélin rigide, dos lisse, pièce de titre (rel. du XIXe siècle). Des mouillures claires, des pages salies.
Édition strictement identique à celle de 1607 chez le même Bonfons.Il s'agit, dans une version remaniée et augmentée par Pierre Bonfons et son père Nicolas Bonfons (ce dernier gendre de Corrozet), de la dernière version de l'ouvrage célèbre de Gilles Corrozet (1510-1568), La Fleur des antiquitez, singularitez & excellences de la plusque noble & triumphante ville & cité de Paris, paru originellement en 1532, et constamment réédité avec des modifications pendant tout le reste du XVIe siècle. Notre titre parut en 1605, 1607 et encore 1608. L'iconographie reprend les figures d'après Jean Rabel données dans l'édition de 1588.Le père Du Breul (1528-1614) signe aussi sa première contribution à l'histoire de Paris, en attendant qu'il publie son Théâtre des antiquitez de Paris (1612), qui déclassa et remplaça le livre de Corrozet.Brunet II, 307. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Pierre Chevallier, 1612 fort vol. in-4, [8] ff. n. ch. (titre, dédicace, au lecteur, poésies liminaires), 1310 pp., [9] ff. n. ch. de privilège et de table, avec 11 figures gravées dans le texte, manque le f. RRr i (pp. 497-498), basane brune, dos à nerfs orné (rel. de l'époque). Dos restauré. Feuillets de tables un peu défraîchis (mouillures, petits trous en marge)
Edition originale peu commune.Cet ouvrage fit date dans l'appréhension de l'histoire ancienne de Paris.Jacques Du Breul (1528-1614), religieux de l'abbaye de St-Germain-des-Prés, avait publié dès 1605 un premier essai historique intitulé : Les Fastes et antiquitéz de Paris, qu'il va ensuite remanier et augmenter considérablement dans ce nouvel ouvrage, avec la collaboration de Jacques Le Jay, et grâce aux interventions personnelles du président de Thou et aux prêts de manuscrits consentis par plusieurs personnalités. Un Supplementum antiquitatum urbis Parisiacae fut ensuite publié à Paris, chez Jean Petitpas, en 1614, et il sera intégré aux éditions suivantes.Dufour, 178.Très bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Pierre Rocolet, Cardin Besongne, Henry Le Gras, veuve Nicolas Trabouillet, 1640 fort vol. in-folio, [3] ff. n. ch. (titre, dédicace aux prévôts de Paris, préface, privilège), 802 pp., [12] ff. n. ch. de table des matières, 147-[7] pp. [Diocèse de Paris], avec 8 figures gravées dans le texte, vélin rigide ivoire à recouvrement, dos lisse orné, encadrement d'un triple filet doré sur les plats (reliure du XIXe s.). Reliure un peu salie.
L'ouvrage parut sous le nom du médiocre historiographe que fut Claude Malingre (1580-1653), mais il s'agit en fait de la troisième édition du Théâtre des Antiquitez de Paris, dû à l'excellent chercheur que fut le bénédictin dom Jacques Du Breul (1528-1614), et qui parut au départ en 1612 (deuxième édition en 1639). Tout au plus, sont de Malingre les additions sur les travaux exécutés à Paris pendant la régence de Marie de Médicis.Brunet III, 1342. Dufour, p. 332. Mareuse I, 39.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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In-8 (165 x 107 mm), vélin ancien, (8), 199, (1) feuillets. A Paris : En la grand salle du Palais en la boutique dudict Gilles Corrozet, 1561.
Deuxième édition, définitive et dernière publiée de son vivant, revue et augmentée par lauteur. Louvrage a été imprimé par les presses parisiennes de Benoît Prévost et distribué par lauteur dans sa propre librairie.Marque typographique de Gilles Corrozet au verso du dernier feuillet, sous forme de rébus: un coeur (cor) et une rosette."Cette édition de 1561 est celle à laquelle lauteur a donné toute la perfection possible. Le judicieux Jaillot ne cite que celle-là. Les précédentes sont moins soignées; les suivantes ont été remaniées par des mains étrangères" (Bonnardot).Gilles Corrozet (1510-1568), considéré comme le "premier historien de Paris", était imprimeur, libraire et auteur. Il refond ici son premier essai rudimentaire, 'La Fleur des antiquitez' (1532), en un véritable guide historique, patrimonial et touristique de la capitale. Cette seconde édition, remaniée et augmentée, représente laboutissement de trente années de travail.Les trente chapitres sont suivis de plusieurs annexes: listes des évêques, magistrats, "juridictions temporelles" et prisons de Paris, ainsi que des inventaires de "noms de rues, églises, collèges et universités de Paris", des "principales maisons et hostels de grands seigneurs" et des " portes, ponts, fontaines et faubourgs de la capitale". Un bois gravé à pleine page (f. 181) illustre la pierre de fondation des nouvelles fortifications de la Bastille.A noter, parmi les noms de rue (v° du feuillet 195) : la "rue de poil de con", bien nommée, lun des hauts lieux de la prostitution parisienne de lépoque. La rue existe toujours ; après avoir été rebaptisée "rue Purgée" sous la Révolution, on lui rendit un nom homophonique rappelant son ancienne dénomination: "rue du Pelican" (1er arrondissement).(Bonnardot, G. Corrozet et G. Brice, Études bibliographiques, Champion, 1880, p. 19-20. Brunet, II, 307. Catalogue Lacombe, Paris, n° 814, signale que "le dernier événement enregistré est de 1560".)Double petit ex-libris calligraphié sur la première garde blanche et le contreplat inférieur: "F. Laur. Maloüin Theologi Cadomensis (Caen) &c." et en fin "Malüini in inclyta cadomensi civitate. An 1711", ainsi que celui dEugène Aubry-Vitet, historien et homme politique (1845-1930), avec son ex-libris armorié gravé.Reliure en vélin ancien, très fripée et rétractée, avec bords des plats doublés. Quelques légères auréoles. Bon état intérieur.
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