Limoges, Barbou Frères, s.d. (1869), 2 vol. in-8°, ix-731 et 677 pp, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs pointillés à froid, titre, tomaisons et caissons dorés (rel. de l'époque), plats du tome 2 lég. salis, bon état. Peu courant
"Fille d'un conseiller au Parlement de Toulouse qui fut exécuté lors de la Grande Terreur et nièce d'un chanoine qui administra clandestinement le diocèse de Toulouse et plusieurs diocèses voisins pendant la Révolution et qui, après le Concordat, devint évêque de Limoges, Joséphine du Bourg suivit son oncle dans cette dernière ville et entra d'abord chez les hospitalières de Saint-Alexis qui en desservaient l'hôpital. Chargée par la suite, en 1827, de fonder à Évaux une maison de l'ordre du Verbe Incarné qui venait d'être reconstitué à Azerables, au diocèse de Limoges, et vers lequel elle se sentait depuis longtemps attirée, elle finit par créer une branche active, hospitalière et enseignante, de cet ordre qui était essentiellement contemplatif. Les circonstances séparèrent bientôt les deux communautés et la nouvelle devint une congrégation distincte, dite du Sauveur et de la Sainte Vierge, qui établit son centre à La Souterraine (Creuse) vers 1835. La Mère du Bourg présida à ses premiers développements, jusqu'à sa mort en 1862. Elle a laissé la réputation d'une grande mystique et sa cause de béatification a été introduite à Rome. Plusieurs de ses écrits, notamment des lettres, ont été publiés. Il en reste d'inédits qui mériteraient d'être connus, comme sa correspondance avec Mgr Gay." (R. Limouzin-Lamothe, Revue d'histoire de l'Église de France)