Isidore liseux 1875 in16. 1875. Broché.
premier plat détaché dos abîmé couverture très défrâichie intérieur globalement propre
Joachim du Bellay (1522-1560) est considéré «comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. Par sa sensibilité même, autant que par son pessimisme, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration». Les Regrets et autres Œuvres poétiques. Paris, Federic Morel, 1558. Petit in-4 de (4) ff., 46 ff. Réglé. Edition originale. - Le Premier Livre des Antiquitez de Rome, contenant une generale description de sa grandeur... Paris, Federic Morel, 1558. 13 ff. et (1) f. de privilège. Edition originale. - Discours au Roy sur la Treve de l’an MDLV. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Entreprise du Roy-Daulphin pour le tournoy, sous le nom des chevaliers advantureux. A la Royne, & aux Dames. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Tumulus Henrici Secundi Gallorum Regis Christianiss. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale. - Divers Jeux rustiques, et autres œuvres poetiques. Paris, Federic Morel, 1559. (76) ff. Le Privilège est du 17 janvier 1557. Première édition avec titre de relais. - Hymne au Roy sur la Prinse de Calais. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Epithalame sur le mariage de tres illustre prince Philibert Emanuel, duc de Savoye, et tres illustre princesse Marguerite de France, sœur unique du Roy, et duchesse de Berry. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Deux Livres de l’Enéide de Virgile, a scavoir le quatrieme, et sixieme, traduicts en vers françois par I. du Bellay Angevin. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (73) ff., (1) f. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Louange de la France et du Roy tres chrestien Henry II. Ensemble un discours sur la poésie, Au Roy. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (8) ff. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Elegie sur le trespas de feu Ioach. Du Bellay Ang. Par G. Aubert de Poictiers, Advocat en la Court de Parlement de Paris. Paris, Federic Morel, 1560. (6) ff., le dernier blanc. Ensemble onze éditions originales ou premières éditions reliées en 1 volume in-4, réglé; plein maroquin vert orné d’un décor doré à la fanfare de Hardy, l’un des illustres relieurs du Second Empire. 220 x 152 mm.
Formidable recueil réunissant en édition originale des œuvres littéraires capitales telles que Les Regrets ou Le Premier Livre des Antiquitez de Rome à des œuvres de Du Bellay d’une si grande rareté que Tchemerzine ne les a jamais vues: Louange de la France ou Deux Livres de l’Enéide chez Vincent Sertenas. Quant à l’Epithalame de 1559, Pierre Berès écrivait il y a bien longtemps que cette originale n’était connue qu’à deux exemplaires. Joachim du Bellay (1522-1560) appartenait à l’illustre famille qui, outre plusieurs capitaines, diplomates et mémorialistes, donna, en ce même XVIe siècle: Guillaume du Bellay, sire de Langey, homme de guerre, diplomate et historien; le cardinal Jean du Bellay né en 1492, mort le 16 février 1560, ambassadeur et humaniste, l’un des patrons du Collège de France; et leur frère Martin, lieutenant général de la Normandie, mort à Glatigny en 1559, oncles tous trois de Joachim. Vers 1546, le jeune Joachim étudia le droit à Poitiers. Là, il se lia avec l’humaniste Muret et avec quelques poètes latins et français, comme Jean de La Péruse, Salmon Macrin, etc. Mais la rencontre de Jacques Peletier en 1546, celle de Ronsard en 1547 comptèrent davantage dans l’éveil de sa vocation poétique. Il alla avec le dernier se mettre, à Paris, sous la direction de Dorat, principal du collège de Coqueret. Dans ce collège, à vrai dire assez obscur, il eut la joie de découvrir de jeunes gentilshommes qui, négligeant la Cour où leur naissance leur aurait permis de briller, se consacraient avec passion à l’étude des Anciens et surtout des Italiens. Autour de Ronsard, ils s’imposaient la tâche de préparer une révolution poétique. Son œuvre poétique, comme son existence se partage entre deux époques, que sépare l’une de l’autre le séjour à Rome de 1553 à 1557, dont il semble être revenu transformé. Comme l’a souligné G. Gadoffre,«le dépaysement, le contact avec une société cosmopolite et une administration internationale, le tête-à-tête avec l’Histoire, avec une Antiquité autre que celle des livres, tout a contribué à remettre en question un certain nombre d’assurances et de comportements acquis». Le jeune poète de 1549 appelait à la création d’une grande littérature nationale et justifiait les rêves d’une translatio imperii au profit de la monarchie française par un éloge de la France, éloquent et emporté comme il sied à une péroraison, dans lequel culminait la Deffence. L’auteur mûri de 1558-1559 avait pris conscience d’un large horizon européen, sa réflexion politique, moins approximative, s’ancrait dans la considération des «quatre estats du Royaume de France», et il avait trouvé sa voix – ou plutôt ses voix, car il en cultiva plus d’une. En dépit d’une santé fragile et de déceptions qui semblent avoir souvent été son lot, Du Bellay a constamment fait preuve d’énergie. En une dizaine d’années à peine, il a composé, en français et en latin, une œuvre poétique abondante et diversifiée, constamment novatrice: il a été l’auteur du premier manifeste littéraire des lettres françaises, du premier recueil de sonnets amoureux français, du premier recueil d’odes lyriques, le traducteur génial de Virgile; il a élargi de façon décisive le registre du sonnet dans les Antiquités et dans les Regrets, il s’est fait l’un des meilleurs poètes néolatins d’Europe, puis s’est métamorphosé enfin en poète politique de tout premier plan. Il ne fut pas que le brillant second de la Pléiade, dans l’ombre de Ronsard; il fut l’un des plus grands poètes français, l’un des plus novateurs. Du Bellay fut, lui aussi, autrement que Ronsard, ce poète qu’appelait en 1549 la Deffence et illustration, « qui me fera indigner, apayser, ejouyr, douloir, aymer, hayr, admirer, etonner, bref, qui tiendra la bride de mes affections, me tournant ça & la à son plaisir». Admirable prosateur, d’une souplesse sans égale en son temps, poète aux styles divers en latin et en français, il n’en possède pas moins un timbre reconnaissable entre tous, une vivacité du phrasé, une netteté de la diction, qui confèrent à son œuvre une unité incontestable. Si certains de ses poèmes, notamment dans Les Regrets, ont constamment trouvé des lecteurs, non sans malentendu parfois, et si, sans cesse repris dans les anthologies et proposés à l’admiration par l’école, ils hantent les mémoires, Du Bellay reste, selon la formule de G. Gadoffre, «un écrivain en partie méconnu». Du Bellay est considéré comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. «S’il est loin d’avoir la puissance de Ronsard, et, disons, sa richesse et sa variété, Du Bellay paraît plus spontané dans l’expression des sentiments. Par sa sensibilité, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration.» Superbe exemplaire, entièrement réglé, pur et à grandes marges, provenant de la bibliothèque B. Delessert (1912, n°221) et Pierre Louys (1930, n°179).
Première édition à pagination continue des Œuvres de Du Bellay, de toute rareté dans son beau maroquin de l’époque. Paris, Federic Morel, 1574.In-8 de (12) ff., 559 ff., 1 f. de privilège. Plein maroquin rouge, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de double-filets dorés dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 100 mm.
Première édition à pagination suivie des Œuvres de du Bellay, avec titre de relais à la date de 1574; c’est aussi la première citée par Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, I, 749). En 1569, le même éditeur avait publié un recueil à pagination séparée des pièces de Du Bellay parues séparément jusqu’alors dans ce format. Voici ce qu’en dit Jules Le Petit dans sa Bibliographie des éditions originales françaises. «Une autre édition des œuvres de Du Bellay, contenant toutes ces pièces avec pagination suivie, fut publiée par le même libraire, en 1573, in-8, et reparut en 1574, avec un nouveau titre, mais sans modifications. C’est un gros volume in-8, dont voici la description: Les Œuvres françoises de Joachim Du Bellay... (même titre exactement que pour l’édition de 1569 et même marque d’imprimeur). «A Paris, de l’Imprimerie de Federic Morel, Imprimeur du Roy. M.D.LXXIII (1573 ou 1574). Avec Privilège dudict Seigneur». In-8, composé de: 12 feuillets préliminaires non chiffrés, comprenant le titre, dont le verso est blanc, l’épître «au Roy», en prose, signée G. Aubert, un «Sonnet de Scevole de Saincte Marthe», une table générale sans pagination et une table détaillée; 559 feuillets chiffrés d’un seul côté, pour les œuvres, et I feuillet non chiffré contenant au recto un «Extraict du Privilege». L’extrait relate les lettres patentes données à Federic Morel, pour imprimer et vendre les Œuvres de Joachim Du Bellay pendant dix ans, et datées du «dernier jour d’Avril 1568». Cette belle édition est imprimée, comme la précédente, en caractères italiques, sauf pour l’ouvrage en prose du commencement, «La Deffence et illustration de la langue françoise», qui est en lettres rondes. Elle fut aussi publiée par Guillaume Aubert, qui signa l’épître au Roy». Chacun des chefs-d’œuvre de Du Bellay précédé d’un titre particulier est orné d’un large bandeau gravé à motifs Renaissance et d’une grande initiale historiée. «La Défense et illustration de la langue française» occupe les ff. I à 38, «L’Olive», les ff. 39 à 73, «Les Regrets», les ff. 348 à 398, «les Antiquités de Rome», les ff. 399 à 407, «les Jeux Rustiques», les ff. 413 à 487. La présente édition suit ainsi l’ordre de l’édition collective à pagination non continue de 1568-1569. Les rééditions postérieures de 1575, 1584, 1592 et 1597 seront réimprimées sur cette édition. Très séduisant exemplaire revêtu d’une superbe reliure en maroquin rouge de l’époque, d’une facture particulièrement élégante. Les premières éditions des œuvres de nos grands auteurs classiques sont très recherchées en belle condition d’époque. Les deux seuls exemplaires cités par Brunet et Tchemerzine sont l’exemplaireNodier en maroquin et l’exemplaireGarcia en maroquin de Trautz-Bauzonnet.
Exemplaire très pur conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque. PLATON. Le Timée de Platon, traittant de la nature du monde, & de l’homme, & de ce qui concerne universellement tant l’ame, que le corps des deux: translaté de Grec en Fraçois, avec l’exposition des lieux plus obscurs & & difficiles. Par Loys le Roy dit Regius. Plutarque de la creation de l’ame, que Platon descrit en son Timee. (Achevé d’imprimer le 23 mars 1581). Paris, Abel l’Angelier, 1581. [Relié avec:] [DU BELLAY, Joachim] / LE ROY, Louis. Le Sympose de Platon, ou de l’amour et de beauté, traduit de Grec en François, avec trois livres de commentaires, extraicts de toute Philosophie & recueillis des meilleurs autheurs tant Grecs que Latins, & autres, par Loys le Roy, dit Regius. Plusieurs passages des meilleurs Poëtes Grecs & Latins, citez aux Commentaires, mis en vers François, par I. du Bellay Angevin. Paris, Abel l’Angelier, 1581. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ ff. 1 à 8, (4) ff. de table, ff. 9 à 159, (1) f. de privilège; II/ (4) ff., 192 ff. avec de nombreuses erreurs de pagination. Quelques figures techniques dans le texte du Timée. Quelques mouillures ou taches dans le premier texte. Relié en plein vélin souple de l’époque, médaillon central frappé or sur les plats, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque légèrement fatiguée. 219 x 166 mm.
I/ Seconde édition de la traduction française et du commentaire du Timée de Platon par Louis Le Roy. Graesse, Trésor de livres rares, V, 324. Louis Le Roy fut au seizième siècle avec Amyot l’un des meilleurs traducteurs en France des philosophes grecs, notamment Platon et Aristote. Il suit souvent le texte de la version latine de Marsile Ficin à cause d’un conformisme intellectuel imposé par l’époque, mais sa connaissance du grec était sérieuse et il s’applique à rendre autant les idées du philosophe que le dispositif gracieux de son dialogue. «Louis Le Roy, dit Regius, professeur de grec au Collège royal, a beaucoup contribué à donner à la prose française de l’élégance et de l’harmonie.» (Bibliothèque de Backer, 349). «Cette œuvre a exercé une influence immense sur les doctrines postérieures, néo-platonicienne et chrétienne; de cette dernière surtout le Timée contient en germe certains principes, comme par exemple, le désintéressement de Dieu dans son œuvre de création. On relève aussi quelques géniales anticipations de découvertes scientifiques plus tardives […]. Après avoir dans ses dialogues dialectiques abordé avec une force toujours croissante la doctrine des idées transcendantes, Platon avait donné dans le Philèbe une première construction systématique de sa nouvelle théorie: il proposait une définition du bien, qui n’impliquait plus le détachement socratique du monde sensible, mais une vie mêlée d’intelligence et de plaisir, et aussi une définition de la réalité comme mélange d’illimité et de limité. Ce point de vue ne fait qu’amorcer la doctrine cosmologique développée dans le Timée. A vrai dire, l’influence pythagoricienne est loin d’être la seule qu’on décèle dans cette œuvre majestueuse et hardie, où paraissent confluer tous les courants scientifiques et métaphysiques de la pensée grecque, mais transformés et vivifiés par le génie et par l’art de Platon.» (Dictionnaire des œuvres, VI, 431).II/ Rare seconde édition de cette interprétation française du Banquet de Platon à laquelle Joachim du Bellay a collaboré. Tchemerzine, III, 83 ; Graesse, Trésor de livres rares, 324 ; Brunet, IV, 702. Le mariage du Dauphin de France et de la reine Marie Stuart est célébré le 24 avril 1558 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette version française du Banquet de Platon par Louis Le Roy fut offerte comme cadeau de mariage au couple royal. L’ouvrage est divisé en 3 livres, adressés respectivement au couple royal, à François de Valois et à Marie Stuart. La seconde partie de l’ouvrage (ff. 177 à 192) contient la seconde edition de la traduction en vers français par Joachim du Bellay de poèmes de Virgile, Horace, Lucrèce, Ovide… « Au verso du titre on trouve un sonnet français et trois distiques latins de J. du Bellay. Les 3 ff. qui suivent contiennent une épître ‘Au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine’, en date de Paris, le 24 avril 1558, et l’’Argument du Sympose de Platon’, par L. Le Roy. Une note de Louis Le Roy, parlant des vers grecs et latins cités dans les Commentaires, dit : ‘D’autant que je ne me sentais assez expert en la poësie françoise pour les traduire dignement, j’ay prié le seigneur du Bellay, tresexcellent poëte en latin et en françois, de les translater, lequel, pour l’amytié qui est de longtemps entre nous, a entrepris ceste charge, dont il s’est tant bien acquitté qu’il ne les a seulement traduictz fidelement, gardant la majesté de leurs sentences, qui est fort difficile en vers, mais aussi a représenté les traictz, figures, couleurs et ornemens poëtiques des deux plus belles langues, avec telle dexterité qu’il semble en avoir egallé les uns et surmonté les autres.’ Les fragments traduits sont au nombre de 57. Un passage de l’Art poétique d’Horace (f. 195) est emprunté à la traduction de Jacques Pelletier. » (Picot). « Le savant philosophe Louis Leroy fit cette belle traduction. Le premier livre est dédié au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine ; le second livre à François de Valois, roi d’Ecosse et dauphin de France ; le troisième, ‘à très illustre et très vertueuse princesse madame Marie d’Esteuart, royne d’Escosse et dauphine de France. La belle et spirituelle Marie Stuart, dès son arrivée en France, s’était fait aimer des poëtes et des sçavants, qui ne lui furent pas ingrats à l’époque de ses malheurs, malgré la force de l’habitude ». (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, n°464). L’interprétation du Banquet de Platon par Le Roy devient une véritable apologie du mariage qu’il décrit comme le support fondamental de la procréation et comme le moyen de poursuivre les lignées de sang de la monarchie. Volume « précieux par son intérêt littéraire » (Double, Cabinet d’un curieux, 10). Dans sa lettre Aux lecteurs, Le Roy explique l’importance de la redécouverte des auteurs classiques par la société pour la gloire de la langue et de l’identité françaises. L’édition originale de ce texte fut imprimée en 1558, et rééditée en 1559 avec un titre de relais. Exceptionnel exemplaire à grandes marges conservé dans son beau vélin souple de l’époque, condition d’exception pour les poètes de La Pléiade. OCLC liste 3 exemplaires de cette édition de 1581 : à la Newberry Library, à la University of California et à la University of Mannheim. En France, seules 4 institutions en possèdent un exemplaire. Bel et pur exemplaire réunissant deux textes majeurs du XVIe siècle, de toute fraicheur, grand de marges car conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Nice, Le Chant des Sphères, Editions d'Art Sefer, 1977, 2 volumes in-4 de 260x205x40 mm environ, tome I : 186, pages, 2ff. non chiffrés et 218 pages, 4ff. non chiffrés, reliure pleine basane maroquinée rouge, plats ornés d'un décor à froid et filets dorés, têtes dorées, gardes de soie moirée, sous étuis bordésavec intérieur suédine gris souris . Exemplaire N° 1095/1910, un des 1188, exemplaires sur vélin de Lana filigrané Sefer au Léopard, numérotés de 651 à 1038, avec son certificat d'authenticité. Contient 16 illustrations hors texte (dont une en double page dans le tome I), 8 vignettes et 2 titres ornés, par LUCY BOUCHER. Dos insolés avec petits frottements et légères épidermures, sinon bon état.
Joachim du Bellay ou Joachim Du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Son uvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque puis satirique et finalement encomiastique écrit à l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A La Rochelle, par Pierre Davantes, 1573, 1 volume in-12 de 160x105x70 mm environ, 8ff. (titre, épître, avertissement, sommaire, préface), parchemin crème à recouvrements, titres manuscrits sur dos lisse. Il manque des pages de garde en début de volume et in-fine (1146/1171+29 pages de table), manque de papier sur la page de titre, des coins pliés, petite galerie de ver sur les premiers feuillets et sur le dos (sans atteinte au texte) et sur les contreplats, quelques taches d'encre marginales, un rabat du parchemin rongé.
Martin du Bellay (1495- 1559 à Glatigny dans le Perche), historien français, lieutenant général en Normandie, et prince d'Yvetot, par son mariage avec Elisabeth Chenu, propriétaire de cette principauté. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, P. l'Huillier, 1572.
Edition originale, remise en vente à la date de 1572. Exemplaire sur grand papier, réglé, dans une somptueuse reliure en vélin doré à la fanfare. Ce genre de reliure est très rare pour un livre d'un format aussi grand : 39 x 25 centimètres. Ces mémoires sont importants pour le règne de François Ier. Guillaume du Bellay avait entrepris d'écrire une histoire de France, dont la plus grande partie fut perdue. Son frère Martin, qui lui survécut jusqu'en 1559, recueillit ce qui restait du manuscrit original et se mit à le compléter. Il forma ainsi des mémoires qui se suivent de 1518 à 1547. "Montaigne a fait environ vingt-cinq emprunts à cet ouvrage. Plusieurs citent des phrases entières." Villey, Les lectures de Montaigne. Mais on n'a pas retrouvé l'exemplaire de Montaigne, qui, par ailleurs, jugeait ce livre trop favorable à François Ier. "Ce volume magnifiquement imprimé et fort rare, n'est pas seulement un monument historique important; il présente encore cet intérêt qu'on y voit observée, dès l'année 1572, la distinction entre l'u et le v, l'i et le j, distinction que Corneille ne devait faire prévaloir en France qu'en 1664." Picot, Catalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. le baron James de Rothschild 2, 2118. Marque à l'olivier de l'Huilier sur le titre. De nombreux bandeaux et grandes initiales ornées. Il s'agit d'une remise en vente de la première édition de 1569, non signalée par les bibliographes. Seules la page de titre et les pages liminaires ont été changées. On trouve à la fin un achevé d'imprimer du 19 Janvier 1569 et les erreurs de pagination sont les mêmes que dans l'ed. de 1569 [136 au lieu de 139 - 149 pour 140 - 200 pour 190 - 248 pour 250 - 276 pour 278...] Ces erreurs sont corrigées dans les deux exemplaires de l'édition de 1572 que nous avons comparé, et qui portent un achevé d'imprimer du 28 Novembre 1571. Adams D-1000. Brunet I, 747./// In-folio de (6), 136, 10, 137 à 350, (6) ff. Vélin doré à la fanfare, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// First edition, a reissue with the date of 1572. Large paper copy, ruled, in a sumptuous vellum gilt 'a la fanfare'. This kind of binding is very rare for a book of such a large format: 39 x 25 centimeters. These memoirs are important for the reign of king François I. Guillaume du Bellay had undertaken to write a history of France, most of which was lost. His brother Martin, who survived him until 1559, collected what was left of the original manuscript and began to complete it. He thus formed memoirs which follow one another from 1518 to 1547. "Montaigne made about twenty-five borrowings from this work. Several quote whole sentences." Villey, Les lectures de Montaigne. But Montaigne's copy has not been found, and he also considered this book too favorable to François I. "This magnificently printed and very rare volume is not only an important historical monument; it is also of interest because it shows the distinction between the u and the v, the i and the j, which Corneille did not make prevail in France until 1664. Picot, Catalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. le baron James de Rothschild 2, 2118. Olive tree mark of l'Huilier on the title. Numerous ornaments and large initials. This is a reissue of the first edition of 1569, not reported by bibliographers. Only the title page and the introductory pages have been changed. One finds at the end a "achevé d'imprimer" of January 19, 1569 and the pagination errors are the same as in the 1569 edition [136 instead of 139 - 149 for 140 - 200 for 190 - 248 for 250 - 276 for 278...]. These errors are corrected in the two copies of the edition of 1572 which we compared, and which bear a colophon of November 28, 1571. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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P. L'huillier, à Paris 1569, In-folio (22x33cm), (6f.) 136ff. 10ff. 137-350ff. (6f.), relié.
Edition originale, rare. Marque de l'imprimeur en page de titre. Edition réalisée par René Du Bellay, auteur de l'épitre. Lettrines. Reliure en pleine basane blonde glacéedu XVIIe. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin havane. Coiffe de tête arrasée. Mors supérieur fendu ; mors inférieur en partier fendu. Une étiquette de bibliothèque en tête. Traces de mouilluresur les derniers feuillets de texte et d'index, mais papier dans l'ensemble frais. Coins très émoussés, avec bordures dénudées en partie. Sans doute la plus importante chronique du règne de François Ier par d'importants acteurs et témoins de ce temps ; les frères Du Bellay étaient en effet au service du roi comme militaires. Ces mémoires couvrent la période de 1513 à 1547 et relatent les batailles auxquelles prit partMartin Du Bellay, depuis la fin du règne de Louis XII jusqu'à la mort de François Ier. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1586 velin souple à recouvrement. fort in-8, (10ff.), 528ff., (7ff.), Paris Abel L'Angelier 1586,
" De toutes les sources narratives du règne de François Ier, , c'est la seule qui embrasse le règne tout entier. D'autre part , la qualité et le rang des auteurs, le rôle qu'ils ont joué,…, les documents que l'un et l'autre ont pu se procurer et qu'ils ont réellement utilisés, font de leurs Mémoires une œuvre historique de première valeur".La première édition est de 1569.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
La Rochelle, Pierre Davanter [Genève, Jacob Stoer], 1573. 1 fort vol. petit in-8°, veau brun, dos à nerfs orné de petits fleurons dorés, encadrement d'un filet doré sur les plats, médaillons ovale azuré au centre. Reliure de l'époque, qq. épidermures, coiffe inf. élimée, petite fente en tête à la charnière sup., qq. petits mq. de cuir sur les nerfs. Bon exemplaire. (8) ff., 1171 pp., (29) pp. de table. Signatures : *8 [a-z]8 [A-Z]8 [Aa-Zz]8 [AA-FF]8. Rousseurs et mouillures.
Contrefaçon genevoise imprimée à la fausse adresse de La Rochelle. D'après E. Droz (Fausses adresses typographiques, dans Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, XXIII, 1961), cette édition de 1573, tout comme celle de 1571 (à l'adresse de Heildelberg, pour Jean Mareschal) aurait été composée à Genève chez J. Stoer. Celui-ci aurait acheté à Jean Mareschal en 1571 les 576 premières pages et aurait imprimé lui-même les pp. 577 à 1171, ainsi que les 8 premiers feuillets. Dans cette édition de 1573, Stoer a changé le titre, toujours à une fausse adresse pour échapper aux poursuites, et recomposé les 8 premiers feuillets. Ces mémoires sont écrits dans un style naïf et souvent plaisant et couvrent la période de 1513 à 1547. Bien que partiaux (Montaigne les trouve trop favorables à François Ier), ils sont précieux pour qui s'intéresse à cette période, car les frères Du Bellay occupaient des positions éminentes sous le règne de François Ier. Guillaume, homme de guerre et diplomate fut nommé vice-roi du Piémont en 1537. Fin politique, il était informé de nombreux secrets d'Etat, et du Piémont, renseignait le roi sur ce qui se passait ou devait se passer en Flandre ou en Picardie Martin, également homme de guerre, était au fait de toutes les campagnes entreprises à cette époque. Guillaume et Martin étaient les oncles du poète Joachim du Bellay. Ce qui reste des Mémoires de Guillaume occupe les livres 5, 6 et 7, compris dans les Mémoires de Martin (le reste est perdu). Chaix, 78; Hauser, 761; USTC, 6715; FVB, 16985.
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Première édition originale collective des Œuvres de Du Bellay, imprimée en 1569. A Paris, Federic Morel, 1569. 8 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (12) ff., 40 ; II/ 80 ff. ; III/ 96 ff. ; IV/ 64 ff. ; V/ 60 ff. ; VI/ 88 ff. ; VII/ 80 ff. ; VIII/ 72 ff. Lettre manuscrite jointe. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure signée Hardy. 164 x 103 mm.
Première édition originale collective et première réunion des œuvres de Joachim du Bellay. « Première véritable édition collective, qui n’est pas dotée d’une pagination continue, comme ce sera le cas à partir de 1573. Seul le titre général porte la date de 1569, chacune des huit parties (‘L’Olive’ compte pour une partie) ayant son titre propre, à la date de 1568. » Jean-Paul Barbier, La Pléiade, n°40 ; Brunet, I, 749 ; Tchemerzine, III, p.75 ; Le Petit, pp. 93-94. « Jolie édition, dont les poésies sont imprimées en caractères italiques. » (Le Petit, Bibliographie des éditions originales françaises). Cette édition collective contient 698 pièces en tout, dont 93 inédits. En voici le compte, partie par partie : I/ Deffense : aucune pièce nouvelle. II/ Olive : 138 pièces. III/ Recueil de Poésie : 60 pièces. IV/ Enéide : 57 traductions et 19 pièces, dont 9 inédites. V/ Divers Poèmes : 99 pièces, dont 73 inédites. VI/ Regrets : 241 pièces, dont 7 inédites. VII/ Divers Jeux Rustiques : 45 pièces, dont 4 inédites. VIII/ Epithalame : 39 pièces. Soit au total, 698 pièces, dont 93 inédites. Publiée par Guillaume Aubert, elle est formée de la réunion de huit pièces imprimées séparément par Fédéric Morel en 1568 et 1569 : - La Défense et Illustration de la langue Française (1568). - L’Olive et autres œuvres poétiques (1569). - Recueil de poésie présenté à très illustre princesse Madame Marguerite sœur unique du Roy... (1568). - Deux livres de l’Eneïde de Virgile... avec autres traductions (1569). - Divers poèmes... (1568). - Les regrets et autres œuvres poétiques (1569). - Divers jeux rustiques et autres œuvres poétiques (1569). - Epithalame sur le mariage de très illustre prince Philibert Emmanuel duc de Savoye & très illustre princesse Marguerite de France sœur unique du roy & Duchesse de Berry (1569). Précieux exemplaire, grand de marges, de cette première édition collective, conservé dans une élégante reliure de maroquin rouge. Provenance : lettre manuscrite jointe, d’un ancien possesseur qui fit cadeau de l’exemplaire à un ami.
Paris, Pierre L'Huillier, 1571. 1 fort vol. petit in-8°, basane brune jaspée, dos à nerfs orné de caissons dorés. Reliure de la fin du XVIIe siècle, coiffes restaurées, mors sup. fendu sur qq. cm., qq. cahiers déboîtés. Ex-libris ms. Garnier feudiste au contreplat. (8) ff., 481 ff. mal chiffrés 289, (14) ff. de table, (1) f. comprenant 1 fleuron typographique. Signatures : at8 [a-z]8 [A-Z]8 [Aa-Qq]8. Quelques ff. effrangés en début de vol., galeries de vers marginales, atteignant rarement le texte.
Première édition in-8°, imprimée par le même libraire que l'édition originale in-folio de 1569. Ces mémoires sont écrits dans un style naïf et souvent plaisant et couvrent la période de 1513 à 1547. Bien que partiaux (Montaigne les trouve trop favorables à François Ier), ils sont précieux pour qui s'intéresse à cette période, car les frères Du Bellay occupaient des positions éminentes sous le règne de François Ier. Guillaume, homme de guerre et diplomate fut nommé vice-roi du Piémont en 1537. Fin politique, il était informé de nombreux secrets d'Etat, et du Piémont, renseignait le roi sur ce qui se passait ou devait se passer en Flandre ou en Picardie Martin, également homme de guerre, était au fait de toutes les campagnes entreprises à cette époque. Guillaume et Martin étaient les oncles du poète Joachim du Bellay. Ce qui reste des Mémoires de Guillaume occupe les livres 5, 6 et 7, compris dans les Mémoires de Martin (le reste est perdu). Brunet I, 747; FVB, 16982.
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Marcel Didier 1966 in12. 1966. Broché.
intérieur propre couverture défraîchie fente en bas de la charnière de la 1ere de couverture
La renaissance du livre 210 pages in12. Sans date. Relié. 210 pages.
Etat Correct coins assez frottés
Droz 1981 in12. 1981. Broché.
Bon état intérieur propre bonne tenue dos un peu écrasé
Le livre club du libraire 1959 in8. 1959. Relié cartonné.
Bon Etat légèrement jauni légères taches couverture
E.sansot & cie 1912 290 pages in12. 1912. Broché. 290 pages.
Très Bon Etat
Hachette et cie 1914 390 pages in12. 1914. Relié. 390 pages.
Etat Correct petites taches bas 1er plat texte frais
Le Grand livre du mois 1994 259 pages in8. 1994. similicuir. 259 pages.
cependant quelques pages marquées car il a servi d'herbier
Paris A l' Olivier de P. l' Huillier 1570 un fort volume in-8° (105 x 170mm), [12] ff. (titre, dédicace, avertissement, sommaire, préface) 182 ff. [10] ff. (prologue) 289 pp. [14] ff. (table). Reliure ancienne (XVIIe) en basane brune, dos à nerfs orné d'une pièce de titre en maroquin rouge et de caissons fleuronnés dorés, tranches mouchetées de rouge, gardes de papier marbré. (restauration habile en coiffe de tête, charnière un peu faible sur 3 cm au premier plat, exemplaire un peu court en tête, au livre I lire " 29 " au lieu de " 16 ", présence de quelques rousseurs pâles). Deuxième édition de ces importants mémoires illustrée de bandeaux et lettrines, le tout gravé sur bois. Marque de l'imprimeur sur la page de titre. Martin du Bellay, frère de Guillaume et de Jean, fut comme eux un grand capitaine, un bon négociateur et un protecteur des lettres. François Ier l'employa ; ses mémoires relatent des batailles et des sièges où l'auteur se trouva. Quelques annotations manuscrites anciennes en marge. TRÈS BEL EXEMPLAIRE. TRÈS RARE.
Nice SEFER 1977 in-4 pleine basane 2 volumes, reliure pleine basane maroquinée rouge bordeaux petit in-quarto sous emboitage Editeur (26,7 x 21 cm), cartonnage éditeur à plaques spéciales monochromes (estampée à froid et dorée) pour le dos et les plats, tête lisse dorée (gilt top-edge), gouttière et tranche de queue non-rognées, étui bordé de veau bordeaux, recouvert de suédine rouge, gardes de suédine rouge estampée à froid, Tirage limité à 1838 Exemplaires, un des 1188 exemplaires sur vélin de Lana filigrané Sefer au Léopard, numérotés de 651 à 1838, avec son certificat d'authenticité (N°1582), Contient 16 illustrations hors texte (dont une en double page dans le tome I), 8 vignettes et 2 titres ornés, par LUCY BOUCHER, tome I : 186, pages, 2ff. non chiffrés et 218 pages, 4ff. non chiffrés, 1977 Nice, Le Chant des Sphères, Editions d'Art Sefer Editeur,
Joachim du Bellay ou Joachim Du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Son oeuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque puis satirique et finalement encomiastique écrit à l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557. .........Beaux Exemplaires ...superbement enluminés....en trés bon état (very good condition). trés bon état
P., Foucault, 1821-1827, 3 vol. in-8°, 491, 519 et 609 pp, reliures demi-veau glacé caramel à coins, dos à 4 larges nerfs filetés, caissons à froid, pièces de titre et tomaison basane noire, roulette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), C. de bibl., étiquettes en queue, bon état (Coll. complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, par M. Petitot). Exemplaires trés bien reliés à l'époque
"Malgré leurs caractères apologétiques les mémoires de Martin Du Bellay sont une oeuvre historique de première valeur pour l'histoire de François Ier." (Hauser, Sources II, 761)