Qui économise mille fois son prix en d'autres traitements. Paris (et nombreuses capitales). Maison Du Barry. 1870. In-12 (108 x 168mm) cartonnage bradel dos toile noire, 1er plat imprimé, 63 pages. Couverture très épidermée, bon état intérieur. Rare.
Extrait de la Revue de la Pharmacie, 62e année pages 282-283: De la lentille à la Revalescière, ou du légume à la panacée. Médicalement contestée dans l'antiquité, mais prônée par Ambroise Paré, la lentille subit une longue éclipse jusqu'à ce qu'au XIXe siècle elle procure la fortune à l'Anglais Barry du Barry, sous un nom plus prestigieux il est vrai: celui de Revalenta, puis de Revalescière, sous lequel cet ingénieux charlatan fit de la farine de lentille une panacée. Un Fourcroy et un Braconnot s'y laissèrent prendre. Jules Moineaux, le père de Courteline (sic), eut beau révéler la vérité au public en 1867, celui-ci n'en conserva pas moins sa foi en la Revalescière jusqu'aux années 1880. (Pierre Julien d'aptès Pythos). Du légume à la panacée.