Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1894-1896. 3 vol. in-8, 452 pp. 1 pl. + 516 pp. 1 pl. +612 pp. 1 pl., demi-maroquin brun, filets à froid sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches mouchetées (dos insolés, petits frottements et épidermures).
Cinquième édition pour le premier volume, troisième pour le deuxième et sixième pour le dernier. Elles sont illustrées d'un portrait en frontispice de chaque volume. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Plon, 1894-1898, 3 vol. in-8°, 452, 516 et 612 pp, 3 portraits en frontispices, index général au dernier volume, reliures demi-basane prune, dos à 5 nerfs soulignés à froid et ornés de fleurons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos passés, qqs rousseurs, bel exemplaire
Passionnants et vivants mémoires, très bien écrits, dont la consultation est indispensable pour l'histoire militaire française au XIXe siècle, depuis l’Algérie en 1835 jusqu’à son ministère de la guerre en 1873, en passant par l’expédition du Mexique, la guerre de 1870, la captivité en Allemagne, et les combats contre la Commune de Paris. Le premier volume concerne les guerres menées en Afrique du Nord et notamment en Algérie. — "On sait le succès qu'ont eu les Mémoires de Marbot. A mon avis, Mes souvenirs, du général du Barail, dont le premier volume va de 1820 à 1851, ne le leur céderont ni pour le talent du narrateur ni pour l'intérêt des événements racontés. Ce n'est pas l'épopée impériale que nous retrouvons ici, c'est une guerre moins éclatante, moins grandiose, c'est la guerre d'Afrique avec ses surprises, son imprévu, mais où le soldat français se montre tout aussi brave, tout aussi hardi que son aîné. On n'en finirait pas de citer tous les faits d'armes contés dans ce volume avec une verve, un entrain, une légèreté de plume étincelants. Et quelles figures, quelles silhouettes finement enlevées ! depuis les héros bien connus de la conquête, Yusuf, La Moricière, Pélissier, Canrobert, le duc d'Aumale, Bugeaud, Cavaignac, Mac-Mahon, jusqu'à d'autres moins connus. Quel étonnante odyssée que celle de ce Maurice Persat, « décoré par l'Empereur, » qui proclamait la république dès 1840 dans une île où il était seul avec une compagnie de zéphyrs ! quelle figure que celle de Napoléon Bertrand, le fils du maréchal, qui n'était jamais où il devait être, mais qui était partout où on se battait ! Je ne parle pas du lieutenant Guichard, qui, resté à Mostaganem, on devine pourquoi, rentra seul de nuit à Mazagran presque au moment où les Arabes allaient y faire leur attaque légendaire. L'auteur parle de lui-même avec une modestie que l'on sent bien sincère; un peu de cette vanité qu'il n'a pas lui serait cependant aisément pardonnée, car, outre le charme qu'on éprouve à le lire, il donne l'impression d'un homme très brave et d'un très brave homme. Il fallait un courage et un coeur bien rares pour se conduire comme il le fît à l'égard de son ancien sous-officier Ibrahim-ben-Chakar (p. 268). Je n'aurai qu'un point à signaler, un seul, sur lequel je ne partage pas l'avis du général du Barail. Qu'il me permette de lui dire que le véritable esprit républicain n'est pas, comme il le dit, l'antipode de l'esprit militaire (p. 438). Il est au contraire de même nature : qui dit républicain, comme qui dit soldat, veut dire un homme qui met avant tout l'honneur et le devoir. Compris autrement, ces mots n'ont plus de sens. La République en a d'ailleurs bien jugé ainsi..." (Louis Farges, Revue Historique, 1894) — "Comme Barail a accompli en Algérie, où son père déjà exerçait un commandement, toute la première partie de sa carrière depuis son engagement comme cavalier aux Spahis de Yusuf, jusqu'au grade de colonel, ses mémoires sont (le tome I en entier et une partie du tome II) l'histoire d'une partie de l'armée d'Afrique, des dures campagnes de la province d'Oran, de la poursuite d'Abd-el-Kader, des razzias du siège de Zaatcha, de la prise de Laghouat, etc. C'est une image d'un corps de troupes bien singulier, les spahis ; et c'est aussi le défilé de tous les chefs de l'armée d'Afrique, dont beaucoup furent des noms illustres de la IIe République et de l'Empire." (Tailliart, L'Algérie dans la littérature française)
Plon, 1894, in-8°, 452 pp, un portrait en frontispice, broché, état correct
Tome I seul (sur 3). Importants mémoires très bien écrits, dont la consultation est indispensable pour l'histoire militaire française au XIXe siècle. Engagé comme simple soldat dans les Spahis en 1839, l'auteur termina sa carrière comme général et fut ministre de la guerre en 1873. Le premier volume concerne les guerres menées en Afrique du Nord et notamment en Algérie. — "On sait le succès qu'ont eu les Mémoires de Marbot. A mon avis, Mes souvenirs, du général du Barail, dont le premier volume va de 1820 à 1851, ne le leur céderont ni pour le talent du narrateur ni pour l'intérêt des événements racontés. Ce n'est pas l'épopée impériale que nous retrouvons ici, c'est une guerre moins éclatante, moins grandiose, c'est la guerre d'Afrique avec ses surprises, son imprévu, mais où le soldat français se montre tout aussi brave, tout aussi hardi que son aîné. On n'en finirait pas de citer tous les faits d'armes contés dans ce volume avec une verve, un entrain, une légèreté de plume étincelants. Et quelles figures, quelles silhouettes finement enlevées ! depuis les héros bien connus de la conquête, Yusuf, La Moricière, Pélissier, Canrobert, le duc d'Aumale, Bugeaud, Cavaignac, Mac-Mahon, jusqu'à d'autres moins connus. Quel étonnante odyssée que celle de ce Maurice Persat, « décoré par l'Empereur, » qui proclamait la république dès 1840 dans une île où il était seul avec une compagnie de zéphyrs ! quelle figure que celle de Napoléon Bertrand, le fils du maréchal, qui n'était jamais où il devait être, mais qui était partout où on se battait ! Je ne parle pas du lieutenant Guichard, qui, resté à Mostaganem, on devine pourquoi, rentra seul de nuit à Mazagran presque au moment où les Arabes allaient y faire leur attaque légendaire. L'auteur parle de lui-même avec une modestie que l'on sent bien sincère; un peu de cette vanité qu'il n'a pas lui serait cependant aisément pardonnée, car, outre le charme qu'on éprouve à le lire, il donne l'impression d'un homme très brave et d'un très brave homme. Il fallait un courage et un coeur bien rares pour se conduire comme il le fît à l'égard de son ancien sous-officier Ibrahim-ben-Chakar (p. 268). Je n'aurai qu'un point à signaler, un seul, sur lequel je ne partage pas l'avis du général du Barail. Qu'il me permette de lui dire que le véritable esprit républicain n'est pas, comme il le dit, l'antipode de l'esprit militaire (p. 438). Il est au contraire de même nature : qui dit républicain, comme qui dit soldat, veut dire un homme qui met avant tout l'honneur et le devoir. Compris autrement, ces mots n'ont plus de sens. La République en a d'ailleurs bien jugé ainsi..." (Louis Farges, Revue Historique, 1894) — "Comme Barail a accompli en Algérie, où son père déjà exerçait un commandement, toute la première partie de sa carrière depuis son engagement comme cavalier aux Spahis de Yusuf, jusqu'au grade de colonel, ses mémoires sont (le tome I en entier et une partie du tome II) l'histoire d'une partie de l'armée d'Afrique, des dures campagnes de la province d'Oran, de la poursuite d'Abd-el-Kader, des razzias du siège de Zaatcha, de la prise de Laghouat, etc. C'est une image d'un corps de troupes bien singulier, les spahis ; et c'est aussi le défilé de tous les chefs de l'armée d'Afrique, dont beaucoup furent des noms illustres de la IIe République et de l'Empire." (Tailliart, L'Algérie dans la littérature française)
P., Plon, 1894-1896, 3 vol. demi-percaline violette, pièce de titre havane, 3 portraits en frontispice. (L.76)
Précis, brillant et amusant témoignage de première main (en particulier sur la conquête de l'Algérie), du général Du Barail (1820-1902) qui fit toutes les campagnes d'Afrique. Histoire d'une partie de l'armée d'Afrique, les campagnes de la province d'Oran, la poursuite d'Abd-el-Kader, la prise de Laghouat... (Tailliart, 1810). Un classique.
P., Plon, 1913. 3 vol. in-8, brochés, 452 + 516 + 612 pp., 3 frontispices, index général.
T.I. 1820-1851. - T.II. 1851-1864. - T.III. 1864-1879. Très bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
P., Plon, 1897-1898. 3 vol. in-8 reliure début XXe s. demi-basane fauve, dos à 5 nerfs et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison basane rouge et brune, 452 + 516 + 612 pp., 3 frontispices, index général.
T.I. 1820-1851. - T.II. 1851-1864. - T.III. 1864-1879. Dos brunis, épid. sur un plat, qq. très rares brunissures sporadiques, bonne condition. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)