Besançon, Daclin, 1771-1778 6 vol. in-folio, 4 tableaux dépliants au tome V, basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés de motifs végétaux dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Petits accrocs aux coiffes, épidermures sur les plats, coins émoussés. Au tome IV, les pages 67 à 70 manquantes ont été remplacées par des feuillets dactylographiés du texte.
Nouvelle édition très rare complète.Le tome V est un supplément aux quatre premiers volumes, il est suivi d'une table chronologique des cinq volumes. Le tome VI forme une table alphabétique des tomes I à IV.Historien et juriste éminent, Droz est connu pour ses travaux sur la Franche-Comté.Bon exemplaire, dont l'intérieur est très frais. Ex-libris G. Grand. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Besançon, Daclin, 1771-1778 5 vol. in-folio, basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés de motifs végétaux dorés, tranches rouges (reliure de l'époque). Epidermures sur les plats, petites galeries de vers sur le premier plat du tome II.
Il manque à notre exemplaire le supplément aux quatre premiers volumes, qui est le tome V. Le dernier volume, non tomé, forme une table alphabétique des tomes I à IV.Historien et juriste éminent, Droz est connu pour ses travaux sur la Franche-Comté.Très bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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1 L.A.S. de 4 pages, datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".
Intéressant L.A.S. attribuable au juriste et érudit Nicolas Droz (né à Pontarlier en 1735, mort à Saint-Claude en 1805), dans laquelle il parle du Général Michaud, mais aussi du rétablissement prochain de l'Académie ("des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté"), qui sera effectif l'année suivante, en 1804. Nicolas Droz avait été nommé en 1771 secrétaire perpétuel de l'ancienne Académie, supprimée en 1793. Il était l'oncle du savant Joseph Droz.