1922 Paris, Editions d'Art de la Roseraie, 1922, 1 volume in-FOLIO de 440x325 mm environ,reliure demi maroquin noir à coins,reliure signée. 1 feuillet blanc, faux-titre avec justificatif de tirage au dos, 1 frontispice, titre, 2 ff. de préface, 67-v pages, (2) ff. (table, achévé d'imprimer), 1 feuillet blanc, couverture imprimée rempliée de l'éditeur. exemplaire N° 67,nominatif .Tirage limité à 396 exx, un des 75 exx sur papier Vélin d'Arches teinté, comprenant deux états de toutes les planches: une épreuve terminée en noir, une épreuve à part tirée en sanguine (planches avec remarques), des états et épreuves de planches refusées. N°67 .comprenant aussi le tirage définitif en noir de toutes les planches terminées et d'une planche refusée. Avec un frontispice et 10 hors-texte sous serpentes légendées, 5 têtes de chapitre de Drian. Couverture conservée,dos abimé avec manques en pied (réstaurable) sinon texte et planches en bon état,sans rousseurs.
Illustration d'esprit "dix-huitième", élégante et nocturne, onirique et magique : l'un des très beaux Perrault modernes.Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, célèbre pour ses Contes de ma mère lOye.
Paris DRAEGER PARIS 1912-1913 in-8 Paris, 1912-1913, plaquette illustrée à l'aquarelle et à l'encre de Chine, in-8, illustrations à l'encre de Chine.
Adrien Désiré Étienne, alias DRIAN, (Bulgnéville 1885-1961) est un illustrateur français qui a travaillé pour la Gazette du Bon Ton, revue de mode fondée à Paris en 1912 constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode, Le Journal des dames de Tom Antongini, (après guerre) L'Illustration, Femina de Pierre Lafitte et Harper's Bazarn. Il illustre notamment pour des romans et des contes, participant activement à la création de vitrones aux Etat-Unis, à la décoration du bureau de Molyneux, ou encore des fresques pour Elsie de Wolfe. Malgré le fait qu'il soit majoritairement connu pour ses illustrations, il est également peintre (à l'huile), et portraitiste, dont Wallis Simpson comme modèle. Dans cette plaquette, nous avons réuni une série de dessins de Drian, figurant quelques-uns des modèles de fourrures, crées par les grands magasins "Printemps" pour la saison d'automne-hiver 1912. Cette plaquette contient 6 illustrations signées.
Draeger 1912 1 Montrouge, Draeger, 1912, in-8, en feuilles, sous couverture imprimée en couleurs, 7 planches.
Illustrations de 7 planches de DRIAN représentant des modèles de fourrures, pour la saison automne-hiver 1912-1913, dans des encadrements japonisants. Petites usures et salissures à la couverture. Adrien-Désiré Étienne, alias DRIAN, (Bulgnéville 1885-1961) est un illustrateur français qui a collaboré pour de nombreuses revues dont la Gazette du Bon Ton, Le Journal des Dames, L'Illustration, Femina, Harper's Bazar... Artiste prolifique, il illustra aussi des romans et des contes, participa activement à la création de vitrines aux État-Unis, à la décoration du bureau de Molyneux, ou encore des fresques pour Elsie de Wolfe. Il fut peintre (à l'huile), et portraitiste mondain. Il réalisa le portrait de Wallis Simpson. Manque 1 planche. Très légères salissures, déchirures au dos et infimes usures à la couverture.
Paris FOURRURES MAX. 1907 1 Paris, Fourrures Max, (1907), in-8, en feuilles, sous chemise cartonnée grise, étiquette contrecollée, 10 planches hors-texte en noir et en couleurs, 28 pp.
Petit livret édité à l'occasion de l'exposition de modèles inédits des Fourrures Max, reproduisant cinq estampes de MOREAU LE JEUNE et cinq autres modèles de DRIAN. Quelques rousseurs, couverture légèrement émoussée, légères salissures aux planches.
PRINTEMPS. THIEBAULT-SISSON. DRIAN (Etienne), FABIANO (Marie Jules Coup de Fréjac, dit Fabien), LELONG (René),
Reference : 22623
(1924)
Draeger 1924 1 in-folio Illustrations de DRIAN. Montrouge, Draeger, 1924. In-folio, basane fauve façon veau jaspé estampée d'un damier d'or formée de quintuples traits dorés, en son centre ornementation d'inspiration persane, deuxième de couverture en demi-toile, signée (Draeger Relieur).
Plaquette de prestige célébrant ses nouveaux magasins reconstruits et inaugurés en 1924 ou comment une architecture se met au service d'une force commerciale réinventée. Suivi de photographies de sites, monuments et chefs d'oeuvres de France d'après les documents confiés par le Touring-Club de France. Belles illustrations hors-texte de DRIAN. Légères rousseurs internes, légères usures à la reliure. Reliure de présent. Collection Draeger.
PRINTEMPS. THIEBAULT-SISSON. DRIAN (Etienne), FABIANO (Marie Jules Coup de Fréjac, dit Fabien), LELONG (René),
Reference : 22645
(1924)
Draeger 1924 1 in-folio Illustrations de DRIAN. Montrouge, Draeger, 1924. In-folio, basane fauve estampée d'un damier d'or formée de quintuples traits dorés, en son centre ornementation d'inspiration persane, dos demi-toile, signée (Draeger Relieur).
Plaquette de prestige célébrant ses nouveaux magasins reconstruits et inaugurés en 1924 ou comment une architecture se met au service d'une force commerciale réinventée. Suivi de photographies de sites, monuments et chefs d'oeuvres de France d'après les documents confiés par le Touring-Club de France. Belles illustrations hors-texte de DRIAN. Légères rousseurs internes, petites usures et griffures à la reliure. Reliure de présent.
PRINTEMPS. THIEBAULT-SISSON (Fr). DRIAN (Etienne), FABIANO (Marie Jules Coup de Fréjac, dit Fabien), LELONG (René),
Reference : 22706
(1924)
Draeger 1924 1 in-folio Illustrations de DRIAN. Montrouge, Draeger, 1924. In-folio, basane fauve façon veau jaspé estampée d'un damier d'or formée de quintuples traits dorés, en son centre ornementation d'inspiration persane, deuxième de couverture en demi-toile, signée (Draeger Relieur).
Plaquette de prestige célébrant ses nouveaux magasins reconstruits et inaugurés en 1924 ou comment une architecture se met au service d'une force commerciale réinventée. Suivi de photographies de sites, monuments et chefs d'oeuvres de France d'après les documents confiés par le Touring-Club de France. Belles illustrations hors-texte de DRIAN. Légères rousseurs internes, légères usures à la reliure. Reliure de présent. Collection Draeger - ex-libris.
PRINTEMPS. THIEBAULT-SISSON (Fr). DRIAN (Etienne), FABIANO (Marie Jules Coup de Fréjac, dit Fabien), LELONG (René),
Reference : 22707
(1924)
Draeger 1924 1 in-folio Illustrations de DRIAN. Montrouge, Draeger, 1924. In-folio, percaline bleue façon maroquin à grains longs, signée (Draeger Relieur).
Plaquette de prestige célébrant ses nouveaux magasins reconstruits et inaugurés en 1924 ou comment une architecture se met au service d'une force commerciale réinventée. Suivi de photographies de sites, monuments et chefs d'oeuvres de France d'après les documents confiés par le Touring-Club de France. Belles illustrations hors-texte de DRIAN. Légères rousseurs internes, légères usures à la reliure. Reliure de présent. Petites usures à la reliure. Collection Draeger - ex-libris.
Paris FOURRURES MAX. 1907 1 Paris, Fourrures Max, (1907), in-8, en feuilles, sous chemise de basane façon veau marbré frappé du monogramme de la maison Max encadré de 4 filets d'or et d'une roulette, tête dorée, 10 planches hors texte en noir et en couleurs, 28 pages.
Exemplaire de présent sur Japon tiré à 200 exemplaires. Petit livret édité à l'occasion de l'exposition de modèles inédits des Fourrures Max, reproduisant cinq estampes de MOREAU LE JEUNE et cinq autres modèles de DRIAN en regard. Usures et légères piqures. Figure dans le livre d'Alain Draeger. Collection Draeger - ex-libris.
Paris, Draeger Frères, 1924. 1 plaquette in-folio. [10]ff. Broché, couverture grise janséniste d'attente.
Plaquette publicitaire éditée par le Printemps à l'occasion de l'inauguration de ses nouveaux magasins. Elle est illustrée de sept illustrations en noir sur fond ocre par Étienne Drian et Dauvergne dont une à double page donnant une vue générale des Magasins. Textes de Laguionie & Cie, H. Gordon Selfridge, Jean-Louis Vaudoyer et P. Vanginot.Avec une carte de visite de la Direction du Printemps fixée en haut du premier feuillet par un trombone.Traces de rouille.
BARBIER (Georges) - MARTIN (Charles) - DRIAN (Étienne) - VINCENT (René).
Reference : 31097
(1912)
Paris, P. Leroy et Schmide (Impr. Draeger Frères), 1912. In-4 (24 x31 cm), n.p. Plein cartonnage illustré d'un médaillon en couleurs sur le 1er plat.
Texte de Marcel Boulanger et de H. V., pages de texte illustrés de dessins couleurs dans des médaillons, Ouvrage illustré de 4 planches en couleurs contrecollées hors-texte par Barbier, Charles Martin, René. Vincent et Étienne Drian et de 6 planches photographiques hors-texte. Bel exemplaire en parfait état. Photos sur demande.
S.n., Paris 1912, 14x22,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. L'une des premières revues de mode françaises, parue quelques temps avant la fameuse Gazette du bon ton et réunissant les grands artistes français de la mouvance Art déco. Le Journal des dames et des modes est une revue trimensuelle de mode française illustrée créée en 1797. Sa publication est stoppée en 1839 avant d'être reprise en juin 1912 sous l'impulsion de Tommaso Antongini, le secrétaire, ami et biographe de Gabriele d'Annunzio. Elle disparaîtra en août 1914 à l'aube de la Première Guerre mondiale. La revue était tirée à 1279 exemplaires ce qui en fait, pour l'époque, une publication relativement confidentielle. Les 186 planches, d'une grande finesse, sont gravées sur papier fort puis coloriées au pochoir. Elles représentent, la majorité du temps, des femmes, mais aussi des hommes et des enfants. Les modèles ne sont pas, à la différence de ceux de la Gazette du bon ton dont la publication verra le jour quelques mois plus tard, ceux des couturiers de renom mais sont le fruit de l'imagination des illustrateurs eux-mêmes. Les pochoirs sont, la plupart du temps, exécutés par George Barbier, mais d'autres artistes collaborent à la revue: Léon Bakst, B. Berty, Bernard Boutet de Monvel, Roger Broders, Jan van Brock, Umberto Brunelleschi, H. Robert Dammy, Étienne Drian, Abel Faivre, Marie-Madeleine Franc-Nohain, Xavier Gosé, Paul Iribe, Kriegck, Victor Lhuer, Pierre Legrain, Charles Martin, Fernand Siméon, Ismael Smith, Armand Vallée et Gerda Wegener. Nombre de ces illustrateurs seront également associés à La Gazette du bon ton. Leurs travaux, emblématiques du mouvement Art déco, soulignent l'influence de l'orientalisme et des costumes des ballets russes tout en les inscrivant dans les activités quotidiennes des Français aisés de l'époque. Dès la préface du premier numéro de 1912, Anatole France déclare: « Au bout de soixante-quinze ans, il renaît. Il renaît par les soins de quelques esprits ingénieux et artistes. Il renaît pour les curieux (s'il en est encore) que ne contentent pas les journaux de modes tirés à plusieurs milliers et illustrés par la photographie.Et si les éditeurs nous rendent très exactement, dans son format, avec son papier, son impression, ses procédés de gravure et de coloris, le vieux classique des modes d'autrefois, c'est qu'ils entendent le continuer agréablement et devenir les classiques charmants de la mode d'aujourd'hui et de demain. » - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Paris 1913, 14x22,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signature en bas à gauche de la planche. L'une des premières revues de mode françaises, parue quelques temps avant la fameuse Gazette du bon ton et réunissant les grands artistes français de la mouvance Art déco. Le Journal des dames et des modes est une revue trimensuelle de mode française illustrée créée en 1797. Sa publication est stoppée en 1839 avant d'être reprise en juin 1912 sous l'impulsion de Tommaso Antongini, le secrétaire, ami et biographe de Gabriele d'Annunzio. Elle disparaîtra en août 1914 à l'aube de la Première Guerre mondiale. La revue était tirée à 1279 exemplaires ce qui en fait, pour l'époque, une publication relativement confidentielle. Les 186 planches, d'une grande finesse, sont gravées sur papier fort puis coloriées au pochoir. Elles représentent, la majorité du temps, des femmes, mais aussi des hommes et des enfants. Les modèles ne sont pas, à la différence de ceux de la Gazette du bon ton dont la publication verra le jour quelques mois plus tard, ceux des couturiers de renom mais sont le fruit de l'imagination des illustrateurs eux-mêmes. Les pochoirs sont, la plupart du temps, exécutés par George Barbier, mais d'autres artistes collaborent à la revue: Léon Bakst, B. Berty, Bernard Boutet de Monvel, Roger Broders, Jan van Brock, Umberto Brunelleschi, H. Robert Dammy, Étienne Drian, Abel Faivre, Marie-Madeleine Franc-Nohain, Xavier Gosé, Paul Iribe, Kriegck, Victor Lhuer, Pierre Legrain, Charles Martin, Fernand Siméon, Ismael Smith, Armand Vallée et Gerda Wegener. Nombre de ces illustrateurs seront également associés à La Gazette du bon ton. Leurs travaux, emblématiques du mouvement Art déco, soulignent l'influence de l'orientalisme et des costumes des ballets russes tout en les inscrivant dans les activités quotidiennes des Français aisés de l'époque. Dès la préface du premier numéro de 1912, Anatole France déclare: « Au bout de soixante-quinze ans, il renaît. Il renaît par les soins de quelques esprits ingénieux et artistes. Il renaît pour les curieux (s'il en est encore) que ne contentent pas les journaux de modes tirés à plusieurs milliers et illustrés par la photographie.Et si les éditeurs nous rendent très exactement, dans son format, avec son papier, son impression, ses procédés de gravure et de coloris, le vieux classique des modes d'autrefois, c'est qu'ils entendent le continuer agréablement et devenir les classiques charmants de la mode d'aujourd'hui et de demain. » - Photos sur www.Edition-originale.com -
MAX-LEROY & SCHMID. DRIAN (Etienne), BARBIER (George), MARTIN (Charles), VINCENT (René).
Reference : 11270
(1912)
Draeger 1912 1 Montrouge, Draeger, (1912), in-4, cartonné, couverture imprimée avec une vignette contrecollée, façon miniature, [24 pp.]
Précieux catalogue, illustraté de 4 planches en couleurs, par Charles MARTIN, DRIAN, George BARBIER et René VINCENT, présentant leur nouvelle collection et montrant la fourrure portée au XVIIIème siècle. Nombreuses photos de FELIX et BRISSY. Débrochage, usures à la couverture et légères déchirures.
SUARES, MAGRE (Maurice), DUHAMEL (Georges), DESHAIRS (Léon), VIGNY (Alfred de). [REVUE]. MARTIN (Charles), ROPS (Félicien), GALANIS, CHIMOT (Edouard), THOMAS, GERMAIN (Jules), SAUGET, DRIAN (Etienne), DELATRE, etc.
Reference : 14994
(1921)
Paris 1921 1 Numéro hors-série. Paris, octobre 1921, in-8, broché, couverture illustrée rectangle de titre au centre d'un médaillon décoré de roses, 57 pages, sous étui.
La Roseraie est une revue trimestrielle, dirigée par Edouard CHIMOT, publiant des oeuvres originales et inédites des graveurs modernes, ainsi que tout une partie d'une oeuvre littéraire illustrée. Chaque fragment a sa pagination spéciale, ses caratères et son papier, pouvant être détachée de la revue pour être reliée séparément. Son tirage limité et strictement réservé aux abonnés ne peut exéder 350 souscripteurs. Fondée par Lucien Chauvière et animée par Edouard Chimot, le présent volume comprend des illustrations de Galanis, Chimot, Thomas, Jules Germain, Sauget, Charles Martin (indiqué comme Henri dans le sommaire), Félicien Rops, Drian et Delatre les textes sont de Suarès, Maurice Magre, Georges Duhamel, Léon Deshairs, et Alfred de Vigny. Partiellement non coupé. Petites salissures, infimes déchirures, fragilités et accidents à l'étui.
Paris ED° D'ART LA ROSERAIE 1922 1 Préface de Henri de Régnier. Notice bibliographique d'Ernest Tisserand. Paris, Editions d'Art de la Roseraie, Lacourière, 1922, in-folio, couverture imprimée et rempliée, (12)-68-VII-(9) pages.
Édition illustrée de 16 eaux-fortes originales de DRIAN : 11 hors-texte et 5 bandeaux en noir. Contient : La Belle au bois dormant, Cendrillon, Barbe-Bleue, Peau d'Ane (en vers), et Les Oeufs. Illustration d'esprit "dix-huitièmiste", élégante et nocturne, onirique et magique : l'un des très beaux Perrault modernes. Tirage limité à 396 exemplaires d'un superbe tirage des Ateliers La Roseraie-Lacourière. Celui-ci sur vélin d'Arches teinté. Petites usures.
MAX-LEROY & SCHMID. DRIAN (Etienne), BARBIER (George), MARTIN (Charles), VINCENT (René).
Reference : 22612
(1912)
Draeger 1912 1 Montrouge, Draeger, (1912), in-4, cartonné, couverture imprimée avec une vignette contrecollée, façon miniature, 24 pages.
Précieux catalogue, illustré de quatre planches en couleurs, par Charles MARTIN, DRIAN, George BARBIER et René VINCENT, présentant leur nouvelle collection et montrant la fourrure portée au XVIIIème siècle. Nombreuses photos de FELIX et BRISSY. Usures, mouillures et bords frottés à la couverture.
Paris ED° D'ART LA ROSERAIE 1922 1 Préface de Henri de Régnier. Notice bibliographique d'Ernest Tisserand. Paris, Editions d'Art de la Roseraie, Lacourière, 1922, in-folio, couverture imprimée et rempliée, (12)-68-VII-(9) pages.
Édition illustrée de 16 eaux-fortes originales de DRIAN : 11 hors-texte et 5 bandeaux en noir. Contient : La Belle au bois dormant, Cendrillon, Barbe-Bleue, Peau d'Ane (en vers), et Les Oeufs. Illustration d'esprit "dix-huitième", élégante et nocturne, onirique et magique : l'un des très beaux Perrault modernes. Tirage limité à 396 exemplaires d'un superbe tirage des Ateliers La Roseraie-Lacourière. Celui-ci sur vélin d'Arches teinté. Brochage fragile, petites usures et déchirures à la couverture. Nous joignons le bulletin de souscription accompagné de sa présentation. Intérieur très frais.
P. Devambez 1927. In-4° broché sous couverture rempliée.
16 eaux-fortes originales en couleurs gravées par DRIAN dont 6 hors-texte. Tirage limité à 375 exemplaires. Celui-ci, non justifié est tiré sur Hollande.
Lucien Vogel éditeur, Paris 1915, 19x24,3cm, une feuille.
Estampe originale en couleur tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Juillet 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Juillet 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -