Gerschel, Paris s.d. (1899), 10,7x16,3cm, une photographie au format carte-cabinet.
Portrait photographique original sur papier albuminé, contrecollé sur un carton du studio photographique Gerschel. Quelques restaurations. Rarissime envoi autographe signé d'Alfred Dreyfus en marge haute du cliché : "Souvenir reconnaissant et affectueux. A. Dreyfus" Ce portrait a été pris par Charles Gerschel le 27 septembre 1899 dans le jardin de Joseph Valabrègue, beau-frère d'Alfred Dreyfus, à Carpentras où le capitaine, gracié depuis une semaine, était venu chercher isolement et repos dans l'attente de sa réhabilitation. Nous n'avons pu retrouver qu'un unique autre exemplaire de cette photographie, dédicacée à Bernard Lazare, aujourd'hui au Musée de Bretagne. Ce même musée conserve une lettre de Charles Gerschel - à Lucie Dreyfus - femme du capitaine, attestant de la rareté de ces portraits : «Il n'en est pas sorti une épreuve de chez moi si ce n'est pour en donner (et non en vendre, j'insiste sur ce point) à quelques amis sûrs et dévoués.Quant aux portraits du capitaine effectivement j'ai appris qu'un de mes employés s'est permis d'en remettre à un marchand. Par téléphone j'ai immédiatement fait arrêter ce trafic. » Les portraits photographiques originaux de Dreyfus sont rarissimes et celui en notre possession a été tiré à tout petit nombre uniquement pour Alfred Dreyfuset probablement dans le but d'être offert à ses soutiens. Provenance: de la bibliothèque d'Anselme Weill. Le Docteur Anselme Weill fut celui qui annonça à la famille Dreyfus sa condamnation à perpétuité et sa dégradation. Dans son ouvrage Affaire Dreyfus, L'honneur d'un patriote, Vincent Duclert raconte : "Mathieu [Dreyfus, frère d'Alfred] avait chargé un parent de la famille Hadamard, le docteur Weill, d'attendre l'annonce du verdict et de porter la nouvelle rue de Châteaudun, dans l'appartement où attendait une petite foule d'amis et de membres de la famille. Il arriva à 7 heures et demie du soir." Il révèle également qu'Anselme Weill avait témoigné en faveur d'Alfred Dreyfus lors de son procès : "D'autres allégations purent être détruites, par exemple celles qui furent prêtées au docteur Weill, dont la femme était cousine au troisième degré de Lucie Dreyfus. « J'affirme, et les rapports très fréquents, presque journaliers que j'ai eus avec lui comme parent, comme médecin et comme ami, me permettent de le faire, j'affirme que Dreyfus a toujours été un mari parfait, et que jamais je ne l'ai connu joueur, ni libertin. Or, c'est juste le contraire que l'on me fait dire, et je proteste contre ces allégations. Je n'ai rien à ajouter. », déclara-t-il à la cour." - Photos sur www.Edition-originale.com -
"DREYFUS, Alfred (Capitaine). Souvenirs et correspondance publiés par son fils. Paris. Bernard Grasset. 1936. 1 vol. Couverture conservée, rousseurs en couverture, bandeau contrecollé en garde, trace de scotch en garde, 449 p., hors-texte. MAZEL, Henri. Histoire et psychologie de l’affaire Dreyfus. Boivin et Cie. 1934. 1 vol. Couverture conservée, 216 p. REINACH, Joseph. Histoire de l’affaire Dreyfus. Deuxième mille. Paris. Éditions de la Revue Blanche. 1901-1911. 7 vol. Couverture conservée, 640 p., 718 p., 661 p., 635 p., 591 p., 565 p., petites salissures sur les couvertures. Index général : 297 p. Toile sévèrement blanchie sur le volume de l’index. CONSEIL DE GUERRE DE RENNES. Le procès Dreyfus devant le conseil de guerre de Rennes. Compte rendu sténographique in-extenso. Paris. P.-V. stock. 1900. 3 vol. : 663 p., 584 p., 813 p., 6 p. couverture conservée avec rousseurs. Traces blanches sur la toile. AFFAIRE DREYFUS. La révision du procès de Rennes. Enquête de la chambre criminelle de la cour de cassation. Paris. Ligue Française pour la Défense des droits de l’homme et du citoyen. 1908. Couverture conservée. 3 vol. : 754 p., II, 808 p., 954 p. - La révision du procès de Rennes. Réquisitoire écrit de M. le procureur général Baudouin. 15 juin 1906-12 juillet 1906. Ligue Française pour la Défense des droits de l’homme et du citoyen. Paris. 1907. 1 vol. : 799 p., table. La révision du procès de Rennes. 15 juin 1906 – 12 juillet 1906. Mémoire de Mr Henry Mornand pour M. Alfred Dreyfus. Ligue Française pour la Défense des droits de l’homme et du citoyen. 1907.1 vol. couv. cons. (petit manque de papier en couv.), 723 p., VIII. Révision du procès de Rennes, débats de la Cour de cassation, audiences des 3, 4 et 5 mars 1904 : rapport de M. le conseiller Boyer, réquisitoire de M. le procureur général Baudouin, plaidoirie de Me Mornard, arrêt de la Cour. Documents annexes : réquisitoire écrit de M. le procureur général, mémoire de M. Alfred Dreyfus, conclusions de Me Mornard, débats parlementaires, etc. Paris ; Société nouvelle de librairie et d’édition. Paris. 1904. 1 vol. couv. cons., 657 p. L'affaire Dreyfus la révision du procès de Rennes : débats de la Cour de cassation (chambres réunies) 15 juin 1906-12 juillet 1906. Réquisitoire de M. le procureur Baudouin. Plaidoirie de Me Henry Mornard. L’Arrêt. Annexe. Tome II : Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, 19061 vol : 716 p. La révision du procès Dreyfus. Débats de la cour de cassation. Rapport de M. Ballot-Beaupré. Conclusions de M. le procureur général Manau. Mémoire de plaidoirie de Me Mornard. Arrêt de la cour. Paris. P-V. Stock. Paris. 1899. 1 vol., couv. cons., 714 p., table. La révision du procès Dreyfus. Enquête de la cour de cassation. Paris ; Stock. 1899.2 vol. Tome 1 : instruction de la chambre criminelle. Couv. cons. 824 p. – Tome 2 : Instruction des chambres réunies. Pièces annexes. : couv. cons. 368 p."
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P., Imprimerie nationale, 1899, in-4°, 152 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), nerfs frottés, bon état. Rare (Lispschutz, 54)
Sur les motifs de révision du procès Dreyfus. — Alexis Ballot-Beaupré est né le 15 septembre 1839 à Saint-Denis de la Réunion. Ce fils d’inspecteur de la Marine mène de brillantes études de droit. Chef du parquet à Nancy en 1878, il y devient premier président de la Cour d’appel en octobre 1879. Il entre à la Cour de cassation le 3 novembre 1882, en tant que conseiller. Peu après sa nomination comme président de la chambre civile (1899), il est désigné rapporteur pour la première demande en révision du procès d’Alfred Dreyfus, ce dernier ayant été condamné en 1894 par le Conseil de guerre à la dégradation militaire et à la déportation à perpétuité en Guyane pour haute-trahison. Alexis Ballot-Beaupré déclare alors que le bordereau incriminant le capitaine a été écrit par l’officier Ferdinand Walsin Esterhazy. Convaincu de l’innocence de Dreyfus, il se prononce en faveur de la révision. Premier président de la Cour de cassation de 1900 à 1911, il donne, en cette qualité, lecture de l’arrêt du 12 juillet 1906 par lequel la juridiction suprême annule sans renvoi le jugement du Conseil de guerre de 1899 qui avait de nouveau condamné Alfred Dreyfus. Il décède à Paris le 16 mars 1917.
1894-1899 20 numéros in-folio de 8 pages chaque (31 x 44 cm), plats illustrés en couleurs. (Quelques dos un peu accidentés).
N° 214, 217, 218, 306, 370, 379, 380, 381, 383, 397, 402, 403, 430, 431, 451, 452, 457, 458, 460, 490 dont les illustrations sont relatives au procès Dreyfus et Zola. Il est joint 2 n° (467, 543) concernant la même affaire par "Le Petit Parisien". Il est joint toujours sur l'Affaire Dreyfus deux publications reliées demi toile verte (27 x 36 cm) avec de nombreuses illustrations parues dans diverses revues (la page de titre est manquante en début d'ouvrage) et le n°32 de "La Vie Illustrée". 48 pp et 30 pp.
Grenoble, rédaction, 1898, 1 1 cahier. in-folio de 4 pp., texte sur 6 colonnes ;
Le scandale Dreyfus (les aveux de Dreyfus; le procés Zola). - Les troubles d'Alger (affaire Dreyfus). - Revue de Presse (Affaire Dreyfus). - Chronique vinicole. -
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Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [novembre 1899], 49,8x65,2cm, une affiche.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Alfred Dreyfus sous les traits d'une hydre à têtes de Gorgone transpercée par un sabre militaire. Loin des codes zoomorphiques classiques habituellement employés par les caricaturistes, Alfred Dreyfus est ici associé à l'hydre, créature mythologique emblématique du mal. Au-delà de cette symbolique, le choix d'un monstre aux têtes tentaculaires et perpétuellement régénérées confère à l'image une forte charge antisémite dépassant celle de l'Affaire Dreyfus. Ironie du sort, c'est le terme d'hydre qui sera utilisé après la Seconde guerre mondiale pour qualifier la résurgence antisémite de notre société moderne. Pliures transversales, quelques rousseurs marginales sans atteinte à l'image. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
les Cahiers de la Quinzaine, Paris 1907, 13x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Petits manques en tête et en pied du dos, quelques piqûres et taches claires sur les plats. Exceptionnel envoi autographe signé de Robert Dreyfus à son ami : « À Marcel Proust. Très affectueusement ». Amis d'enfance et anciens élèves du Lycée Condorcet, Marcel Proust et Robert Dreyfus fondent la revue Le Banquet en 1892, avec quelques-uns de leurs anciens condisciples dont Daniel Halévy. Paraîtront huit numéros qui contiennent les premiers pas en littérature de l'un et de l'autre. En 1907, Dreyfus, quand il rédige cet envoi à Proust empreint d'une profonde sympathie, est un auteur reconnu pour ses essais : La Vie et les prophéties du Comte Gobineau publié deux ans plus tôt lui a valu un prix de l'Académie française. Proust, quant à lui, s'attelle alors à la rédaction de son grand uvre, À la recherche du temps perdu, mais n'a encore qu'une modeste réputation d'écrivain. L'amitié entre les deux hommes traverse les décennies, comme en témoigne leur correspondance, entamée dès 1888 et poursuivie jusqu'en 1920. Bien inspiré, Dreyfus conservera précieusement les lettres de Proust qui, après la mort de celui-ci, lui permettront d'écrire un livre précieux pour les proustiens, Souvenirs sur Marcel Proust, accompagnés de lettres inédites (1926) : « Est-ce une consolation de songer : s'il avait été mieux portant, [...] il n'eût pas écrit ces lettres où scintillent encore les fusées de son esprit. » Exemplaire de la bibliothèque de Marcel Proust, offert par son ami d'enfance Robert Dreyfus. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Perrin, 1990, fort in-8°, 818 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vérités et légendes). Edition originale. Ouvrage retiré de la vente. On joint la publication judiciaire de l'interdiction du livre
L'auteur sera condamné par les tribunaux pour contrefaçon, et son « Histoire de Vichy » retirée de la vente. — "Trente-six ans après le courageux ouvrage de Robert Aron, il manquait une nouvelle histoire générale de Vichy qui embrassât lucidement, sans manichéisme, dans sa complexité, en tenant compte du contexte et de l’indispensable chronologie, l’ensemble des idées et des actes du régime de Vichy et de ses dirigeants. C’est celle que le professeur François-Georges Dreyfus s’est attaché à nous donner..." (4e de couverture) — "Né en 1928, dans une famille juive alsacienne, converti au protestantisme à l’âge adulte, François-Georges Dreyfus s’était engagé très tôt en politique sous la bannière du général de Gaulle : membre du RPF dès sa fondation, il milita longtemps à l’UDR, puis au RPR, et fut un temps adjoint au maire de Strasbourg, tout en poursuivant une carrière universitaire classique et brillante. Sa thèse sur "Société et mentalités à Mayence dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle" l’avait imposé comme l’un des grands connaisseurs du monde germanique. Directeur du Centre d’Études Germaniques de 1965 à 1985, directeur de l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg de 1969 à 1980, il était un historien reconnu, indiscuté, appelé naturellement à la Sorbonne en fin de carrière. Tout bascula en 1990 avec une Histoire de Vichy, qui préférait s’inscrire dans le sillage de Robert Aron plutôt que dans celui de Robert Paxton et refusait la condamnation sommaire, en bloc, de Vichy et, au-delà, des Français dans leur ensemble. Du révisionnisme aux yeux des héritiers de Paxton. Seulement, Dreyfus était juif et on ne pouvait l’accuser de nourrir de sombres arrière-pensées en réhabilitant Vichy. On entreprit donc de le discréditer en dénonçant une utilisation unilatérale des sources, les contempteurs de Vichy ayant, c’est bien connu, le monopole de l’objectivité. Cela dégénéra en procès, sous l’accusation infamante de plagiat. Le livre était issu d’un cours professé pendant des années qui empruntait, comme c’est souvent le cas, à de multiples sources, et Dreyfus avait été imprudent en ne vérifiant pas ses références lors de la mise en forme pour la publication. Mais ces emprunts n’étaient pas très considérables dans un livre de plus de 800 pages et jamais l’affaire n’aurait pris cette ampleur si le livre n’avait été jugé subversif par les intellocrates de service. Rejeté dans les marges, François-Georges Dreyfus s’en accommoda, sans jamais chercher à acheter un retour en grâce par quelques compromissions. Au contraire, il récidiva avec son Histoire de la Résistance (1996) jusqu’à son dernier ouvrage Le patriotisme des Français sous l’Occupation (2005)..." (Hervé Coutau-Bégarie, La Nef, 2011)
Paris, Imprimerie nationale, 1904; in-4, titre, 97 pp., demi-chagrin cerise, dos lisse orné de filets et fleuron dorés, pièce de titre verte, couverture conservée (reliure de l'époque). Infimes épidermures.
Procureur général près de la Cour de cassation depuis 1901, Manuel-Achille Baudouin (1846-1917) joua un rôle majeur au moment de la seconde révision du procès du capitaine Dreyfus. Dans ce réquisitoire, très remarqué, il demanda en effet l'acquittement et non pas un deuxième renvoi devant le Conseil de guerre. La Cour l'a alors suivi et a acquitté le Capitaine Dreyfus. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Fischbacher, 1910 in-8, 244 pp., 14 pp. d'Appendice, avec un feuillet volant d'errata contrecollé au verso du feuillet de titre, broché. Dos très défraîchi.
L'ouvrage, au demeurant peu commun, n'est pas toujours attribué dans les catalogues de bibliothèques : il suffit pourtant de lire la préface pour en connaître l'auteur qui s'y désigne assez clairement ("Aujourd'hui que l'affaire Dreyfus est terminée, il n'y a plus d'inconvénients à raconter les obstacles qui ont été accumulés devant la Chambre criminelle pour l'empêcher d'accomplir sa tâche. Ancien président de cette chambre, j'ai le devoir de les faire connaître ..." ) et signe ensuite des initiales de L.L. Strasbourgeois de naissance, Louis Loew (1828-1917) avait opté pour la nationalité française après l'annexion de l'Alsace, il eut à diriger l'instruction de la première cassation du procès Dreyfus. Il ressentit très négativement le déferlement de haine qui l'entoura à cette occasion, jusqu'à ce qu'une loi de circonstance votée le 1er mars 1899 dessaisisse sa juridiction (accusée d'être "à la solde de l'Allemagne et des Juifs") de l'Affaire.Absent de Lispchutz.Envoi autographe de l'auteur (initiales L.L. seulement) à un conseiller à la Cour de cassation, qui a soigneusement gratté son nom sur la première couverture. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Daedalus - Seymour Papert - Hubert L. Dreyfus and Stuart E. Dreyfus - Robert Sokolowski - Pamela McCorduck - Jack D. Cowan and David H. Sharp - Jacob T. Schwartz - George N. Reeke, Jr., and Gerald M. Edelman - W. Daniel Hillis - David L. Waltz - Anya Hurlbert and Tomaso Poggio - Sherry Turkle - Hilary Putnam - Daniel C. Dennett- John McCarthy
Reference : Cyb-7331
(1988)
American Academy of Arts and Sciences , Daedalus Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1988 Book condition, Etat : Bon paperback, editor's white printed wrappers, illustrated by a flower blue and green grand In-8 1 vol. - 319 pages
a few black and white text-figures 1st edition, 1988 Contents, Chapitres : Seymour Papert : One AI or many ? - Hubert L. Dreyfus and Stuart E. Dreyfus : Making a mind versus modeling the brain : Artificial intelligence back at a branchpoint - Robert Sokolowski : Natural and artificial intelligence - Pamela McCorduck : Artificial intelligence : An aperçu - Jack D. Cowan and David H. Sharp : Neural nets and artificial intelligence - Jacob T. Schwartz : The new connectionism : Developing relationships between neuroscience and artificial intelligence - George N. Reeke, Jr., and Gerald M. Edelman : Real brains and artificial intelligence - W. Daniel Hillis : Intelligence as an emergent behavior, or, the songs of Eden - David L. Waltz : The propects for building truly intelligent machines - Anya Hurlbert and Tomaso Poggio : Making machines (and artificial intelligence) see - Sherry Turkle : Artificial intelligence and psychoanalysis : A new alliance - Hilary Putnam : Much ado about not very much - Daniel C. Dennett : When philosophers encounter artifical intelligence - John McCarthy : Mathematical logic in artificial intelligence near fine copy, the editor's wrappers are near fine, lightly yellowin, corners very lightly folded, inside is fine, clean and unmarked
Paris, aux bureaux du "Siècle", P.-V. Stock 1898 2 volumes. In-8 22 x 13,5 cm. Reliures demi-percaline rouge, 554-546 pp., complet des 6 fac-similés dont 4 repliés 2 lettres de M. le Commandant Walsin-Esterhazy ; texte du document attribué au Capitaine Dreyfus ; lettre de A. Dreyfus avant la condamnation ; fac-similé du diagramme de M. Bertillon. Exemplaires en bon état.
Bon état d’occasion
Paris Imprimerie nationale, Imprimerie Kugelmann 1898-1899 3 vol. relié 2 vol. in-4 et 1 vol. gr. in-8, cartonnages bradel toile écrue, pièces de titre de chagrin noir, 4 + (6) + 782 + 7 pp. (pagination continue), et (4) + 264 pp. Edition originale hors commerce tirée uniquement à 80 exemplaires numérotés (celui-ci n° 23), offrant la totalité des témoignages et tous les détails de la minutieuse enquête de la Cour de cassation, avec le "Mémoire pour Madame Lucie Dreyfus...", publié vers la fin 1898, qui pointe les contradictions du procès de 1894 et apporte les preuves nécessaires à l'ouverture d'un nouveau procès. Nombreux traits de crayon rouge dans les marges des volumes d'enquête, les premiers feuillets sont un peu défraîchis (dont 3 avec des déchirures restaurées), mais l'ensemble reste en bonne condition, en reliure uniforme moderne, avec ex-libris collés aux contreplats. On joint une coupure de presse d'un article de Jean Jaurès : "Interrogez-les". Très rare.
(ZOLA Emile) & (DREYFUS Alfred) & (REINACH Joseph) & (PICQUART Marie-Georges) & (KAHN Kadoc) & (LOUBET Emile) LENEPVEU Victor
Reference : 80343
(1900)
Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [mai 1900], 49,8x65,2cm, une affiche.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Loubet en ours tenant un tambourin marqué «?Panama?», Émile Zola en porc, Dreyfus en hydre, Joseph Reinach en singe, le rabbin Kadoc Kahn en âne et Georges Picquart en dromadaire. Cette imposante affiche, reprenant plusieurs personnages déjà caricaturés dans des numéros précédents, est une allusion directe au scandale de Panama. Cette affaire de corruption de grande ampleur, qui vit la démission d'Émile Loubet alors ministre des Finances, est ici réévoquée du fait de la judaïté de certains de ses protagonistes. C'est Drumont, par le biais de son journal La Libre Parole, qui révéla le scandale de Panama, dénonçant la prétendue alliance entre la République laïque avec la «?haute banque juive?» et contribuant ainsi au renforcement du stéréotype du Juif avide d'argent?: «?Le député Joseph Reinach, cousin et gendre du baron Jacques de Reinach, compromis dans le scandale, focalise la haine du polémiste. Républicain, proche des milieux d'affaires, libre penseur, Reinach est sans doute, avec Alphonse de Rothschild, l'homme le plus attaqué par les antisémites de l'époque. Sa richesse, les vastes réseaux d'influence dont il dispose, son engagement précoce aux côtés de Gambetta, le souvenir de ses campagnes contre le boulangisme et son rôle équivoque dans l'affaire de Panama font de lui l'homme à abattre pour rendre "la France aux Français".?» (Grégoire Kauffmann, «?Rothschild & Cie. La bourgeoisie juive vue par Édouard Drumont?» in Archives Juives, 2009) Quant à Émile Zola, son roman L'Argent publié en 1891, dénonce les malversations de ce scandale financier, mais son soutien à Alfred Dreyfus lui vaut de rejoindre cette cauchemardesque ronde animalière. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Grasset. 1936. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 437 pages. Quleques photos en noir et blanc, hors texte. Possible envoi d'auteur par Pierre Dreyfus. 3 photos disponibles. Inclus une coupure de presse sur la sortie de l'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
La vie du capitaine Dreyfus exopsée par son fils 1859- 1899 , les souvenirs du capitaine Dreyfus 1899- 19006, Les dernières années 1906 -1935 Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
paris. Les productions de Paris, 1959. Softcover In 8 . Broché. Couverture illustrée. 289 pages. L"affaire Dreyfus éclairée par les archives du Quai d"Orsay et par les archives du ministére allemand des Affaires etrangéres.
bon etat
1979 broché in-octavo, dos blanc et couverture ornée d'illustrations photographiques en noir sur le recto représentant Mathieu Dreyfus et le Capitaine Dreyfus, 309 pages, 1979 Paris Bernard Grasset,
Thème : la fameuse histoire racontée par le frère du Capitaine Dreyfus qui fût tenue secrète jusquen 1978, selon les volontés de lauteur, afin de ne pas ternir lhonneur des descendants de certains protagonistes de lAffaire - bon état -
P., Julliard, 1965, in-12, br., couv. ill., 275 pp., cahier d'illlustrations hors-texte. (DT44)
Souvenirs de Mathieu Dreyfus et autres inédits présentés par Robert Gauthier. Papier légèrement bruni. Collection A Archives, n° 16, dirigée par Pierre Nora. Ex-libris Fr-Ch. Montet.
Paris, éd. Albin Michel, décembre 1999, EDITION ORIGINALE, fort in-8, cartonnage souple, couv. photo en noir éditeur, 492 pp., trèx nb. photos en noir, sommaire, notes biographiques, bibliographie, chronologie, Tout savoir sur l'affaire Dreyfus, même les "choses inconnues" ! Le premier cahiers est placé à l'envers ! Très bon état
Paris Plon 1955 1 vol. relié in-8, demi-chagrin miel, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés (rel. Jean Raymond), 271 pp. Très bon exemplaire en reliure signée de l'époque.
Broché, 21X13 cm, 2008, 393 pages, éditions Stock. Très bon état.
Sans mention d'éditeur, ni de date ( Librairie Moderne 1931 à 1932 ). La mention d'éditeur n’apparaît qu’à partir de la 129ème livraison : Librairie Moderne 6, rue Gager-Gabillot - Paris 1-10-1932. Trois forts volumes in-8 cartonnage éditeur pleine toile bleue d'environ 1728 pages chacun, au format 21 x 6 x 15 cm. Plats avec petits frottis et tassements aux coins. Mors du tome 3 fendus. Charnière intérieure du tome 2 avec petites fentes de papier, mais restée solidaire de l'ouvrages. Dos carrés avec titre, pâlis. Intérieur frais. 162 fascicules populaires, reliés en 3 volumes pour un total de 5182 pages. A noter que la couverture du 1er fascicule et qui ouvre le tome 1, englobe les 8 premières livraisons. A partir du n° 9, apparait une illustration différente pour chaque fascicule, liée au contenu. Bien complet des couvertures et accompagnés de très nombreuses illustrations en noir, in et hors texte. Version populaire romancée de l'affaire Dreyfus et des aventures de l'épouse de ce dernier. Assez bel état général. Rarissime édition originale en collection complète, et surtout reliée.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Bulletin de la Société Historique et Archéologique de l'Orne ou SHAO - Max Coiffait sur Octave Mibreau - Maitre Guy Rivière sur Dreyfus - Yves Roth sur Modeste Chambay, 1827-1900
Reference : 88358
(2008)
Imprimerie Anquetil , Bulletin trimestriel de la Société Historique et Archéologique de l'Orne ou SHAO Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2008 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur carmin et blanche, illustrée d'un portrait en noir de Modeste Chamblay, 1827-1899 grand In-8 1 vol. - 132 pages
1ere édition, 2008 Contents, Chapitres : Max Coiffait : Le polémiste Octave Mibreau, enfant du Perche ornais (pages 5 à 47) - Maitre Guy Rivière : L'Affaire Dreyfus et la Cour de cassation (pages 49 à 88) - Yves Roth : Le photographe Modeste Chambay, 1827-1899 (pages 89 à 107) - Vie de la société et varia - Modeste Chambay était un peintre et photographe français, né en 1827 à Damigny et décédé en 1899 à Condé Sur Sarthe. Il a débuté son activité en studio en 1865, sous l'enseigne Photographie au Grand Hôtel. Il a succédé à Alphonse Maze en 1870 et s'est installé à Paris 25 Avenue Montaigne, puis 12 Bd des Capucines en 1873 et 33 Rue Victor Massé en 1892. Il a édité des vues d'Outre-mer, de l'Île Maurice et de Saint-Hélène. Il a ouvert une succursale à l'Île Maurice. Il s'était associé également à un certain Lecorgne, spécialiste des photographies didentité des immigrants indiens pour lîle Maurice en 1866-1867. (source : Wikibooks) bon exemplaire, frais et propre
Paris. 1906. Journal Le Matin du 13 juillet entier et environ 40 coupures de presse de toutes tailles couvrant les mois de juin et de juillet. Etat moyen certains documents insolés et poussiéreux parfois grignotés aux marges.
Armand Colin, 1968, gr. in-8°, 617 pp, une carte, sources et biblio, index, broché, bon état
"Cette savante monographie est bien centrée sur la ville de Mayence, qui comptait environ 30.000 habitants aux approches de la Révolution française. Mais l'analyse de la vie économique a amené M. Dreyfus à déborder le cadre de la cité pour atteindre, au moins partiellement, la région rhénane. Quant au temps, son étude se situe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et elle n'envisage finalement que les premiers contacts de la ville avec la propagande révolutionnaire. L'objet même des recherches de l'auteur porte successivement sur les structures sociales du milieu mayençais et sur le développement de toutes les formes de la culture dans ce même milieu. Ville essentiellement bourgeoise et commerçante, Mayence se présente à l'historien comme une société urbaine fortement hiérarchisée, au sommet de laquelle se trouve l'Archevêque-Electeur, les riches chanoines du Grand Chapitre, et les grandes familles nobles. A côté du clergé, la haute et moyenne bourgeoisie compte des intellectuels, des professeurs et des négociants. La petite bourgeoisie est constituée d'employés, de maîtres artisans et même de compagnons, dont la condition n'est pas tellement différente de celle des maîtres. Au plus bas degré de l'échelle sociale, une masse considérable de « pauvres » (manouvriers et journaliers), toujours proche de la misère et dont un nombre élevé (14 à 16% de la population en 1792) doit bénéficier de l'assistance. On ne peut qu'admirer l'érudition et la patience dont l'auteur a fait preuve pour mener, avec toute la précision possible cette difficile enquête sociologique." (J. Lecler, Etudes, 1968) — "... Il faut citer la thèse, écrite, avec intelligence et goût, par ce solide connaisseur de l'histoire allemande qu'est François G. Dreyfus. Nous sommes effectivement en présence d'une remarquable étude, complète et équilibrée, de l'Etat mayençais à la veille de la Révolution française et non pas d'une monographie superficielle et anecdotique. Au seuil de son livre, l'auteur brosse d'abord le cadre géographique et administratif de cet Electorat ecclésiastique du Saint Empire, trop proche de la France pour ne pas en avoir subi les pressions diplomatiques. Dès le XVIIe s. les juristes, comme Pufendorf, ne parviennent guère à définir l'Empire, cette confédération créée par les traités de Westphalie, cette entité qui ne répond à aucun des vocables, ni saint, ni Empire, ni romain, ni germanique... Le poids de l'Empereur, si important au seuil du siècle, décline après la guerre de Trente Ans. (...) Dans cet ensemble confus, Mayence paraît alors une petite cité de 28 000 habitants, mais qui surpasse toutes les villes rhénanes, par son éclat lié à la présence de l'archevêque archi-chancelier d'Empire et de la Cour la plus fastueuse de l'Allemagne occidentale. C'est un Etat à la fois ecclésiastique et laïque. Le pouvoir émane du chapitre qui élit le prélat, prince temporel et chef spirituel. (...) Après cette introduction, illustrée d'une carte, le second livre est consacré à l'évolution économique (p. 81-194). De ce point de vue, la ville assume aussi un rôle important, surveillant la batellerie du Rhin au confluent du Main et la route de Paris vers l'Allemagne centrale. (...) Après ce livre, riche en tableaux et en graphiques, se place l'étude de la société mayençaise (p. 195-400). C'est la partie la plus copieuse de l'ouvrage. L'auteur analyse d'abord le mouvement démographique, établit la répartition socio-économique des différentes catégories d'habitants, dresse les courbes de production et de prix qui peuvent avoir une certaine influence sur les modes de vie et même sur les mentalités. François G. Dreyfus décrit cette société avec minutie, avec habileté et sans omettre de faire la part voulue au pittoresque du cadre urbain et des personnages qui s'y agitent. Dans sa classification sociale, il combine les critères d'ordre, de pouvoir, de statut et de condition économique..." (Louis Trénard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1972)