Librairie Hachette et Cie 1894 In-12, bradel percaline verte, dos lisse orné d’un fleuron et de filets dorés, en pied initiales dorées H.R., frontispice portrait de Diderot par Fragonard, 214 pp. Ex-libris de Henry Roujon.
Deux autographes contrecollés adressés à Henry Roujon (1853-1914), académicien et directeur des Beaux-Arts de 1891 à 1914. Joseph Reinach (1856-1921), journaliste, homme politique et député, tente, avec l’appui de Roujon, de rassembler de généreux donateurs pour acquérir la “Diane au bain” de Watteau que le marchand Henri Bourgeois propose, sans succès, au Louvre. Malgré les craintes de certains, l’oeuvre restera en France, ira de collection en collection pour être définitivement acheté par le musée du Louvre en 1977. Le deuxième autographe évoque l’affaire Dreyfus, dont Reinach fut l’un des plus ardents défenseurs. Bon état d’occasion
P., Charpentier, Fasquelle, 1904, in 8° relié demi chagrin brun, dos lisse très orné, 635 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1901 Paris, Editions de la Revue Blanche, 1901, fort volume in 8°, relié demi-chagrin brun, dos à nerfs, 640 pages ; petits frottis d'usage.
Avec 6 planches hors-texte. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris Editions de la Revue blanche 1901
in-8, 5 f., vii planches (fac-similés), 640p. et 1 f. blanc. Couverture blanche imprimée avec mention de Deuxième mille. :: 2e tirage. Papier fragile. Broché. Couverture défraichie avec scotch.
(ZOLA Emile) & (DREYFUS Alfred) & (REINACH Joseph) & (PICQUART Marie-Georges) & (KAHN Kadoc) & (LOUBET Emile) LENEPVEU Victor
Reference : 80343
(1900)
Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [mai 1900], 49,8x65,2cm, une affiche.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Loubet en ours tenant un tambourin marqué «?Panama?», Émile Zola en porc, Dreyfus en hydre, Joseph Reinach en singe, le rabbin Kadoc Kahn en âne et Georges Picquart en dromadaire. Cette imposante affiche, reprenant plusieurs personnages déjà caricaturés dans des numéros précédents, est une allusion directe au scandale de Panama. Cette affaire de corruption de grande ampleur, qui vit la démission d'Émile Loubet alors ministre des Finances, est ici réévoquée du fait de la judaïté de certains de ses protagonistes. C'est Drumont, par le biais de son journal La Libre Parole, qui révéla le scandale de Panama, dénonçant la prétendue alliance entre la République laïque avec la «?haute banque juive?» et contribuant ainsi au renforcement du stéréotype du Juif avide d'argent?: «?Le député Joseph Reinach, cousin et gendre du baron Jacques de Reinach, compromis dans le scandale, focalise la haine du polémiste. Républicain, proche des milieux d'affaires, libre penseur, Reinach est sans doute, avec Alphonse de Rothschild, l'homme le plus attaqué par les antisémites de l'époque. Sa richesse, les vastes réseaux d'influence dont il dispose, son engagement précoce aux côtés de Gambetta, le souvenir de ses campagnes contre le boulangisme et son rôle équivoque dans l'affaire de Panama font de lui l'homme à abattre pour rendre "la France aux Français".?» (Grégoire Kauffmann, «?Rothschild & Cie. La bourgeoisie juive vue par Édouard Drumont?» in Archives Juives, 2009) Quant à Émile Zola, son roman L'Argent publié en 1891, dénonce les malversations de ce scandale financier, mais son soutien à Alfred Dreyfus lui vaut de rejoindre cette cauchemardesque ronde animalière. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
REINACH (Joseph) homme politique français, ami de Gambetta, célèbre pour ses campagnes de presse contre le boulangisme (1889) et en faveur du capitaine Dreyfus (1856-1921)
Reference : 92C27
Lettre concernant la polémique entre François Coppée et le comte Albert de Mun. « Le Matin a reproduit la lettre de Coppée à de Mun. Voulez-vous reproduire ma lettre à de Mun. Et ce serait justice. Et j’y verrais surtout une preuve de votre bonne amitié. La reproduction de ma lettre dans le Matin me rendrait vraiment service… ».