Paris, Ponthieu, Mongie marchands de nouveautés, 1825 in-8, xj pp., pp. 13-68, broché sous couverture imprimée défraîchie.
Forgerie manifeste, ces 40 lettres sont censées représenter une correspondance du jeune Bonaparte avec une femme de Valence en 1790, désignée par les initiales de V*** D***. On comprend mieux ce roman en examinant la biographie de l'auteur présumé : Dourille, de Crest (15 mai 1789 ou 1790-1853), ancien soldat impérial blessé à Wagam, établi à Valence en 1809, se trouva démuni après les Cent-Jours, et confia à sa plume le soin d'assurer sa subsistance. On ne pouvait trouver sujet plus vendeur que les amours précoces de Napoléon, et laisser vaguement entendre (par les dates, par les initiales de la dame) qu'on pouvait éventuellement être né de ces amours, devait constituer le comble du chic pour le fils d'un maçon.Davois III, 42. Barbier III, 1119 attribue l'opuscule à un certain Le Four (du Loiret), dont on ne sait rien, sans doute pour respecter les initiales de la pseudépigraphie. Brun-Durand, Dictionnaire biographique de la Drôme, I, 259-60 (sur l'auteur). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ponthieu, Mongie marchands de nouveautés, 1825 in-8, [4]-xii-68 pp., broché sous couverture imprimée, couverture défraichie, manque au second plat, qques rousseurs.
Forgerie manifeste, ces 40 lettres sont censées être la correspondance du jeune Bonaparte avec une femme de Valence en 1790, désignée par les initiales de V*** D***.On comprend mieux ce "roman" en examinant la biographie de l'auteur présumé : Dourille, de Crest (15 mai 1789 ou 1790-1853), ancien soldat impérial blessé à Wagram, établi à Valence en 1809, se trouva démuni après les Cent-Jours, et confia à sa plume le soin d'assurer sa subsistance. On ne pouvait trouver sujet plus vendeur que les amours précoces de Napoléon, et, laisser vaguement entendre (par les dates, par les initiales de la dame) qu'on pouvait éventuellement être né de ces amours, devait constituer le comble du chic pour le fils d'un maçon.Davois III, 42. Barbier III, 1119 attribue l'opuscule à un certain Le Four (du Loiret), dont on ne sait rien, sans doute pour respecter les initiales de la pseudépigraphie. Brun-Durand, Dictionnaire biographique de la Drôme, I, 259-60 (sur l'auteur). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT