Université de Paris. Bibliothèque Sainte-Geneviève, 1933. In-8 br. Catalogue de la première exposition de la Bibliothèque J. Doucet qui a eu lieu du 21 juin au 15 juillet 1933. Lettre préface d'André Gide et de Paul Valéry en fac-similé. Présentation de Marie Dormoy. Liste détaillée de documents, livres, manuscrits, etc. présentés. E.O. On joint un tract (20 x 13,5 cm.) pour le Festival de musique moderne organisé par la société des amis de la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet fin octobre 1933. Premières auditions de Darius Milhaud et de Sauguet, etc.
Paris, Imprimerie Georges Petit, MCMXII 1912 3 volumes. In-4 32,5 x 25 cm. Reliures à la bradel demi-vélin crème, dos lisses, pièces de titre et de tomaisons noires, têtes dorées, VII dont la préface de Henri Lavedan, “le Quart d’heure de Mazarin”-95-88-111 pp., près de 280 planches en sépia reproduisent la plupart des 357 lots de la vente, 195 numéros décrits avec la reproduction de l’oeuvre en regard, 16 pp. d’index alphabétique in fine vol. III.
Rare édition limitée à 150 exemplaires sur vergé, réservée aux amis de Jacques Doucet et enrichie de sa signature autographe. On y trouve une préface d'Henri Lavedan ainsi que des planches hors-texte sous serpente (8 dont une double) reproduisant des photographies de l'intérieur de l'hôtel particulier de la rue Spontini qui abritait les collections de Jacques Doucet. Très bon état d’occasion
Prévot Nicole, Zacchi Jacqueline, Chapon François, Aury Dominique, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Reference : 32784
(1988)
P., Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, 1988, In-8, br., 133 pp. Catalogue d'un ensemble de correspondance reçues par Florence Gould: Lettres de Paulhan, Léautaud, Céline, Modiano, Cingria, Bosco, André Dhôtel et Jouhandeau, Dubuffet, Matisse etc. 136 numéros décrits, portrait de F. Gould en frontispice, dessins, reproduction en couleurs d'une lettre de Matisse, etc.- Envoi autographe de François Chapon sur la page de garde, il est joint une lettre autographe (deux pages) de cet auteur, le papier à l'en-tête de la Bibliothèque Jacques Doucet. Très bel exemplaire.
Paris Galilée 1996 1 vol. Broché in-4, broché, couverture illustrée à rabats, 166 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Préface de Michel Ragon. Texte biographique d'Andrée Doucet. Très bon exemplaire.
Pierre Seghers, éditeur. " Poésie 49 ". Fascicule in-8° agrafé. 29 pages. E.O. sur papier ordinaire. [100 alfa]. Bon état.
Poèmes écrits quand Jacques Doucet était membre du groupe surréaliste-révolutionnaire - d'où naîtra CoBrA, dont Doucet fera encore partie.
En son nom et en celui des dames Rabut qui sont comédiennes, Camille Doucet remercie sa correspondante de ...l'offre obligeante que vous avez bien voulu leur faire de consacrer une de vos soirées à entendre la lecture d'un bien long drame dont je suis coupable... Il précise avec esprit ...Mesdames Rabut, mon manuscrit & moi, nous serons chez vous samedi soir entre sept & huit heures, si ce jour doit être à votre convenance. Ces dames me chargent d'ajouter que dans le cas où les exigences du théâtre les réclameraient contre tout probabilité, elles s'empresseraient de vous le faire savoir aussitôt qu'elles en auraient été informées...Chef du Bureau des Théâtres au Ministère de la Maison de l'Empereur en 1853 puis directeur général de l'Administration des Théâtres en 1866, Camille DOUCET entama sa carrière littéraire à la fin des années 1830. Il publia alors un vaudeville, Léonce, écrit en collaboration avec BAYARD, qui remporta un franc succès au Théâtre des Variétés en 1838. Auteur de comédies souvent pleines de finesse (Un jeune homme, 1841 ; La considération, 1860), il fut plusieurs fois Président de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. Intéressé par la politique, il fut également Conseiller Général de l'Yonne (canton de Villneveuve-l'Archevêque) pendant 15 ans.
( Bandes Dessinées - Arts Graphiques - Littérature en Anglais ) - Julie Doucet.
Reference : 29928
(1999)
Canada / Editions Drawn & Quaterly 2001. In-8 cartonnage pleine toile écru, non paginé, d'environ 200 pages au format 20 x 14,5 cm. Couverture illustrée. Dos rond avec titre. Plats et intérieur frais. Recueil de textes, dessins et photographies en noir et en couleurs par Julie Doucet. Un des 900 exemplaires du tirage de tête avec vignette illustrée, numérotée et signée par Julie Doucet ( n° 163 ), collée en page de garde. Superbe état général, proche du neuf. Edition originale. Rare.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Paris Marchant 1843 In-8° (230x148 mm), 75 pp. - [1] p. bl., broché tel que paru.
L'Exemplaire de la reine Marie-Amélie au Palais royal Édition originale rare de la troisième pièce de Camille Doucet. L'ouvrage se termine par un discours en vers de trois pages pour la clôture de l'année théâtrale qui fut prononcé par Louis Monrose le 16 juin 1842. Charles Camille Doucet (Paris, 1812-1895), poète et auteur dramatique, fut secrétaire du baron Fain au cabinet du roi Louis-Philippe, puis directeur général de l'administration des théâtres au ministère de la Maison de l'Empereur en 1863. Plusieurs fois candidat à l'Académie française, il est élu membre en 1865 et en sera le secrétaire perpétuel à partir de 1876. Il est l'auteur de poésies diverses et de nombreuses pièces de théâtre : vaudevilles, oeuvres lyriques, comédies en vers. En tant que directeur de l'administration des théâtres, Camille Doucet autorise en 1867 les cafés-concerts « à s'offrir des costumes, des travestissements ; à jouer des pièces, à se payer des intermèdes de danse et d'acrobatie » ; ces mesures favoriseront l'essor ultérieur des grandes salles de spectacles parisiennes telles que les Folies Bergère ou l'Olympia PROVENANCE : 1. Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, avec le tampon humide noir de sa bibliothèque au palais royal au faux-titre. Marie-Amélie de Bourbon (Caserte (Naples), 1782 - Claremont (Royaume-Uni), 1866), princesse de Naples et de Sicile, est issue de la branche des Bourbons de Sicile donc membre de la branche aînée des Bourbons. Elle devient, en se mariant en 1809 au premier prince du sang Louis-Philippe d'Orléans, membre de la branche cadette. D'abord duchesse d'Orléans, elle devint la seconde reine des Français quand son époux accéda au trône en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier. 2. Gustave Morel, avec son tampon à sec au faux-titre. L'abbé Joseph Marie Gustave Morel (Ban de Laveline, 1872-Toula (Russie), 1905), docteur en théologie, licencié es lettres, licencié es sciences mathématiques, licencié es sciences physiques, fut professeur à l'institut catholique de Paris. Petites déchirures marginales en gouttière.
, Drawn & Quarterly Publications, 1999 Paperback, 104 pages , ENG, 230 x 155 x 10 mm, As New !, illustrated in b/w. ISBN 9781896597249.
Julie Doucet is widely regarded as one of the most prominent cartoonists to emerge in the past decade. Now, Drawn & Quarterly is publishing Doucet's third book, her longest and most ambitious story collected for the first time in one beautifully produced softcover edition. The New York Diary documents in compelling and graphic detail the events in Doucet's life during a six-month period in 1991. At that time, she packed her bags and moved to New York and waiting for her in anticipation was her new boyfriend, an aspiring cartoonist himself who took Julie into his upper west side apartment. The excitement of this new beginning was short-lived; gradually, her boyfriend's over-bearing jealousy became more evident, and the confines of her surroundings slowly became more suffocating. Rounding up this new book are two more stories that complete the obsessive-boyfriend triptych: the sad and revealing "My First Time" and the 25-page "Julie in Junior College".
31/07/1856 Camille Doucet informe Eugène Viollet-le Duc : ...Monsr de Guizard me charge de vous écrire et de vous adresser l'un de ses compatriotes et amis, Mr Descheloche, architecte, qui désirerait visiter en détail les travaux de Notre Dame et de la Sainte Chapelle...Chef du bureau des théâtres au ministère de la maison de l'Empereur en 1853 puis directeur général de l'administration des théâtres en 1866, Camille Doucet entama sa carrière littéraire à la fin des années 1830. Il publia alors un vaudeville, Léonce, écrit en collaboration avec Bayard, qui remporta un franc succès au théâtre des Variétés en 1838. Auteur de comédies souvent pleines de finesse (Un jeune homme, 1841 ; La considération, 1860), il fut plusieurs fois Président de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. Intéressé par la politique, il fut également Conseiller général de l'Yonne pendant 15 ans.Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) était un architecte français. Connu pour ses retaurations de monuments historiqus (cité de Carcassone, Notre-Dame de Paris, il a également posé les bases de l'architecture moderne, notamment à travers ses écrits marqués par le rationalisme.
3 tomes en 3 volumes in-4° brochés. Nombreuses illustrations à pleine page. Tome I : 96 pages + 91 planches. Tome II : 88 pages + 90 planches. Tome III : 111 pages + 91 planches. Est joint : le numéro spécial de la Gazette de l'Hôtel Drouot, juin 1912, donnant la totalité des prix d'adjudication et les noms des acquéreurs (et souvent des autres enchérisseurs). Sont également joints : une circulaire des commissaires-priseurs invitant à une exposition privée de la collection, ainsi qu'une carte d'entrée à cette exposition particulière. Ensemble en bon état.
" La vente de la collection Jacques Doucet est, et restera longtemps, la plus grande vente à laquelle on ait assisté " (dixit la Gazette de 1912). Son résultat atteignit la somme de 14 millions de francs de l'époque. Tome I : " Dessins et pastels ". Tome II : " Sculptures et tableaux ". Tome III : " Meubles et objets d'art ".
Paris Imprimerie Georges Petit 1912 Trois volumes in-4 (32 x 25 cm.) 95-88-111 pp. brochés. Nombreuses reproductions d'oeuvres.
L'une des plus belles ventes du XXème siècle. Jacques Doucet (1853-1929), fondateur de la bibliothèque d’Art et d’Archéologie (aujourd’hui Bibliothèque de l’INHA), ainsi que de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, fut l’un des plus grands collectionneurs de son temps. Entre 1896 et 1912, il acquit un très bel ensemble d’œuvres d’art du XVIIIe siècle, dont une grande partie fut vendue aux enchères en 1912 (Tableaux de La Tour, Fragonard, Watteau, Chardin, Hubert Robert, mobilier de Roentgen, Jacob, etc.). Dos insolés, sinon exemplaires en très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
[LELOIR (Maurice)]. DOUCET (Jérome).[LELOIR (Maurice)]. DOUCET (Jérome).
Reference : 21504
(1913)
1913 Paris, Devambez, 1913. In-4° broché, 260 x 185 mm, couverture rempliée, 40 pp. Premier tirage après 10 Japon. Illustré de 19 vignettes in texte (tirage orangé) et quatre planches hors texte en couleurs par Maurice Leloir, et quatre planches contrecollées (reproductions photographiques des chaussures d'époques, du XVIe au XIXe siècle). Bon etat.
Ce volume a été édité par les soins et aux dépens de la Maison Coquillot, au 75 de l'Avenue des Champs-Élysées à Paris. Amusante plaquette illustrée par Maurice Leloir qui fonda la Société d'Histoire du Costume en 1907. Bottes anglaises, françaises, allemandes, italiennes ou espagnoles côtoient les souliers de Catherine de Médicis, des bottes militaires, des bottes populaires du XVIème siècle, des bottes de l'écuyère et des mules de la fin du règne de Louis XVI ou des courroies romaines.
Le Livre De L Estampe, Paris 1903, demi chagrin à coins marron (couverture avec petites rousseurs) 200pp. Illustrations de Fontanez.en noir montées sur onglet. Ouvrage orné de 100 dessins in et hors texte.,couvertures conservées.
Sous le pseudonyme de Montfrileux, le journaliste et écrivain Jacques DOUCET écrivit 5 ou 6 livres. Dans le Livre des masques il renoue avec le style littéraire et illustré des physiologies qui s'étaient développées dans les années 1830-1850. Ie texte (imprimé en bistre) est étroitement associé à l'illustration de Fontanez. Bien que de format in-8, l'ouvrage présente des "cahiers" de 2 feuillets dont les deux pages centrales sont illustrées d'une composition entourant le texte. En plus de ces 50 grands dessins Fontanez a placé une vignette en tÍte de chaque chapitre. Arts et metiers 1900,reliure un peu frottée
Montréal et Lanoraie Les Amis de Louis-Joseph Doucet 1974
Grand in-4 illustré (portraits), n.p. [8]p. Couverture illustrée. :: Programme Souvenir. Contient entre autres un texte de Robert Choquette. Plusieurs photos d'écrivains dont Gaston Miron et Robert Choquette. :: Agrafé. Couverture un peu défraichie. Peu commun.
P., Doucet Littérature, 1997, 1998, 2000, 3 vol., gr. in-8, br., illustrations en noir et en couleurs. (DC2)
- Numéro 1. 1997. 237 pp. - Numéro 2. 1998. 218 pp. - Numéro 3-4. 2000. 307 pp. Ensemble complet.
P., Fayard, 2006, gr. et fort in-8, br., couv. ill., 546 pp., cahier de photos en noir hors-texte, bibliographie, index. (DT44)
Jacques Doucet (1853-1929), grand couturier, mécène reconnu, grand collectionneur entre autre de mobilier et d'objets d'art du XVIIIe siècle, personnalité de la vie artistique et littéraire des années 1880-1920 fut un des initiateurs du style Art Déco, 1925.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1931 150 pages
Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1914, 36,5x24cm, une feuille.
Estampe double originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Janvier 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Mars 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Mai 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Camille Doucet (1812-1895), poète, écrivain. L.A.S. + enveloppe, Paris, 6 février 1886, 4p in-8. A l'avocat et journaliste Alfred Blanche (1816-1893). Longue lettre amicale à propos d'un billet que Doucet a envoyé pour une pièce de théâtre et des billets qu'Halévy (Ludovic) lui a envoyé pour la même occasion. Il commence par « Rancune tenante ! ». [304]
[Typographie de Firmin-Didot et Cie] - DOUCET, Camille (1812-1895)
Reference : 31431
(1883)
1 vol. in-4 br., Typographie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1883, 36 pp.
Etat satisfaisant (qq. ff. froissés). Le poète et auteur Camille Doucet, élu à l'Académie française en 1865, en était secrétaire perpétuel depuis 1876.