Iouxte la copie imprimée à Paris, A Arras, De l'Imprimerie de Jean Bourgeois, 1594. In-12 de 263 pp., maroquin vert, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Rare édition imprimée à Arras, revue, corrigée et augmentée par l'auteur. L'édition originale fut publiée la même année.Louis Dorléans (1542-1629), l'un des plus fougueux partisans de la Ligue, fit paraître des libelles qui tous tendaient à éloigner les français de la soumission envers Henri IV. Lorsque celui-ci eut solennellement prononcé son abjuration, Dorléans publia Le Banquet du comte d'Arete, « ouvrage si odieux, qu'il fut désapprouvé des ligueurs eux-mêmes » (Michaud), dans lequel il s'efforce de prouver que l'abjuration du roi n'est qu'un acte politique, et que son entrée dans Paris entraînerait l'anéantissement de la religion catholique. Cependant la capitale ouvrit ses portes à Henri IV, et Dorléans fut du nombre des ligueurs qui prirent la fuite pour éviter le supplice. Il se retira à Anvers, et obtint au bout de neuf ans d'exil le pardon du roi qui lui permit de revenir à Paris.Fine reliure du XVIIIe siècle attribuée à Plumet ; cerne clair sur le plat inférieur, dos un peu passé.Brunet I, 642.
chez Guillaume des Rues Paris, chez Guillaume des Rues, 1612. In-4 plein vélin de l'époque, VI + 695 pages + 29 pages (pour la table des matières et le privilège). Revues & augmentées de beaucoup sur chaqun chapitre. Portrait de Louis Dorleans en hors-texte. Quelques pages brunies sans gravité. Ex-libris manuscrit découpé. L'auteur, Louis Dorleans, Poête, Jurisconsulte, écrivain. BRUNET: II, page 822 "violent ligueur que la clémence de Henri IV a su ramener, un peu tard, il est vrai, à la modération...". Bon exemplaire pour cet ouvrage peu courant.
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Lyon, Claude Morillon, 1622 ; in-8 de 480 pp., [12] ff., reliure du début du XXe siècle basane noisette avec décor estampé à froid dans le goût du XVIe siècle, dos à nerfs (H. Pralon, relieur à Dijon).
Deuxième édition, aussi peu commune que la première, parue en 1612. L'ouvrage est dédié à plusieurs reprises à la reine Marie de Médicis. L'auteur avait, au temps des guerres de religion, pris le parti de la Ligue. Il passa les années suivant l'avènement d'Henri IV à tenter de compenser ses erreurs de jeunesse. Ce traité réunit de nombreuses anecdotes curieuses, parfois sensées, parfois fantaisistes, sur le « biomimétisme » et compare à de multiples reprises l'histoire des hommes et le génie végétal.- Pâles rousseurs. Graesse, I, 428.
Paris, Baudouin, 1824. In-8, XV, 207 pp., demi basane époque, dos lisse orné.
Portrait en frontispice. Louis-Antoine-Philippe dOrléans était le frère du roi Louis-Philippe. Rousseurs ; reliure usagée, charnières fendues.