Dominique dit Jules ANTOINE (1845-1917) - Médecin-Vétérinaire, Membre de la Délégation Alsace-Lorraine, député de Metz pendant l'occupation allemande contre laquelle il n'a cesse de se battre, arrêté le 1er octobre 1883 pour " haute trahison ", relâché sous caution ; la Haute-Cour de Leipzig rendit une ordonnance de non-lieu en décembre 1884.
Reference : 8323
1 L.A.S. (175 x 110) 1 page, datée du 22 janvier 1884 de Nancy, adressée à " Cher ami " [Paul Déroulède]. Légèrement froissée, très bon état.
" Depuis le mois d'août, je respire aujourd'hui, pour la 1ère fois, l'air vivifiant de France. Ma première pensée, sur le sol de la Patrie a été pour vous (). Si j'avais été libre, je me serais trouvé, à vos côtés, à l'enterrement d'Henri Martin ; veuillez, je vous prie faire part, à la ligue des Patriotes, de ma profonde douleur. En répétant avec vous, le cri de ralliement de la Ligue " France quand même ! " () " Et en post-scriptum : " Je suis toujours sur le coup de l'accusation de haute trahison, ne parlez pas de moi dans le Drapeau ! ". Henri Martin (1810-1883) est le 1er Président de la Ligue. " Le Drapeau " est l'hebdomadaire dans lequel la Ligue expose son idéologie. Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.