Paris, , 1914-1919. 4 vol. in-4 de 820 pp. manuscrites à 34 lignes par page sous chemise dominotée à lacets (dos fendu) et 770 ff. tapuscrits, sous trois chemises, tables manuscrites, demi-percaline rouge de l'époque.
Manuscrit autographe inédit accompagné d'un exemplaire tapuscrit du journal de guerre de Paul Dislère, personnalité éminente de la IIIe République âgé de 74 ans en 1914, polytechnicien (promotion 1859), ingénieur naval et grand administrateur, maître des requêtes, conseiller d'État, président de section des Finances puis de l'Intérieur et du Culte au Conseil d'État, rédacteur de la loi de séparation de l'Église et de l'État.Incipit : « Ceci n’est pas un livre. Ce ne sont même pas les éléments d’un livre. C’est uniquement le relevé immédiat (ce qui seul peut lui donner de l’intérêt) des faits, des bruits, plus ou moins exacts, parvenus chaque jour à la connaissance d’un homme qui a été mêlé un peu aux événements de la Guerre : c’est l’enregistrement des impressions qui en sont résultées. »31 Juillet. La guerre n’est pas encore déclarée mais elle est inévitable. Je partirai demain pour Paris tacher de trouver un poste qui me permette d’utiliser une dernière fois les forces et surtout l’énergie et la volonté de rendre service au Pays qui peuvent me rester. Veuf depuis peu quand la guerre éclate, Paul Dislère demeure à Paris, quartier de l'Opéra et se déplace parfois à Boulogne-sur-Mer ou dans le sud-ouest. Nommé secrétaire du conseil des travaux maritimes en 1872 Paul Dislère était entré au Conseil d’État en juillet 1879 où il fut nommé maître des requêtes au tour extérieur. Il devint conseiller d’État le 20 décembre 1881, puis sous-secrétaire d’État aux Colonies en 1882. Il démissionna en 1883 suite à l’affaire du Tonkin et rentra en France où il termina sa carrière comme directeur des Colonies au ministère de la Marine, tout en demeurant conseiller d’État, fonction qu’il ne quitta qu’en 1911. Auteur de plusieurs publications, il fut également président de l’École coloniale (fondée en 1889), président de la caisse des retraites de l’Opéra et de l’Opéra-Comique, président du conseil d’administration de l’École coloniale, de la commission des budgets et des comptes du Cercle militaire, contrôleur financier du Cercle militaire. Paul Dislère fut grand-croix de la Légion d’Honneur et officier du Mérite agricole. En 1914, l’en-tête de ses correspondances le présente comme « président de section honoraire au Conseil d'Etat, membre du Conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, président de la Commission de la médaille de la Reconnaissance française, ancien sous-secrétaire d’Etat et ancien directeur des Colonies ». Paul Dislère convola le 21 octobre 1918 à Paris 16e avec Marguerite Horville. « La guerre est finie, car les nations secondaires, Autriche et autres, se soumettront rapidement. Mon journal de guerre, que j’ai tenu sans un arrêt pendant 1794 jours, n’a plus de raison d’être, je le ferme. 29 juin 1919. » (explicit).Sources : RHPST (Répertoire de Fonds pour l’Hstoire et la Philosophie des Sciences et des Techniques) : École Polytechnique. Bibliothèque centrale ; article d'Olivier Azzola dans le Bulletin SABIX, no 51 ; Archives de Paris, archives collectées dans le cadre du centenaire de la guerre 1914/1918 in Répertoire méthodique détaillée établi par Marie-Aimée Dubois-Krzynówek sous la direction de Jean-Charles Virmaux.
Les Indes savantes, 2019, in-8°, 184 pp, introduction par Jacques Dion, présentation et notes par Marc Michel, broché, couv. illustrée, bon état
Paul Dislère, ingénieur de la Marine, futur Conseiller d'Etat, franc-maçon, est le type même du haut fonctionnaire de la fin du XIXe siècle. Il a été notamment le fondateur de l'Ecole coloniale à Paris, et a effectué nombre de missions durant sa carrière, tant pour la Marine que pour l'Administration. Esprit curieux et ouvert, ses observations sont toujours pertinentes et loin des clichés "coloniaux" habituels. La partie des Mémoires de Dislère présentée ici couvre ses premiers embarquements dans la Royale (Brésil, Antilles, Etats-Unis) et son séjour à Saigon, comme directeur de l'arsenal. C'est une description très intéressante de la colonie indochinoise à ses débuts, par un témoin et acteur à l'oeil critique.
Paris, Paul Dupont, 1888. Grand in-8 de (2) ff., 191-(1 bl.)-(2) pp.; demi-basane verte, dos à nerfs orné de filets, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Première édition, sur papier vergé. Ingénieur naval et ancien directeur des colonies au Ministère de la Marine, l'auteur était vice-président du conseil d'administration de l'École coloniale au moment de la publication de son ouvrage. Ce dernier est une étude sur le mode d'organisation des colonies et de leurs relations avec la métropole. Elle se termine par plusieurs projets de lois dont la départementalisation de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Réunion (alors qu'elle ne sera effective qu'en 1946), ainsi que d'une constitution coloniale. Bon exemplaire. Avec un envoi autographe de l'auteur au Général Joseph Brugère (1841-1918). Polytechnitien, tout comme l'auteur, et chef de la maison militaire, il était secrétaire général du président Sadi Carnot au moment de la dédicace.
Paul Dupont. 1893. In-8. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Non coupé. 433 pages. 1er plat manquant. 2e plat légèrement déchiré. Dos cassé, plié, légers manques en coiffes. Papier jauni. 1re page de sommaire déchirée, sans conséquences sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 340-Droit
Classification Dewey : 340-Droit
Editions Paul Dupont Relié 1889 In-8 (14 x 20,2 cm), relié demi-toilé, dos lisse avec pièce de titre doré, couverture d'origine conservée, 97 pages, 16ème édition ; marques et taches d'usure sur les plats d'origines défraichies, pages non ébarbées, par ailleurs intérieur bien conservée pour cette jolie reliure, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Gauthier-Villars, 1876 in-8, VII-198 pp., figures in-t., demi-chagrin vert bouteille, dos lisse orné (reliure de l'époque). Rousseurs. Cachets annulés.
Edition originale.L'auteur était ingénieur des constructions navales et secrétaire du conseil des travaux de la Marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Gauthier-Villars, 1875 in-8, VIII-160 pp., 3 planches dépliantes, demi-vélin blanc (reliure de l'époque). Mors supérieur fendu sur toute la longueur, coupes et coins usés. Qqs rousseurs. Cachet (annulé). Envoi.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Gauthier-Villars, 1876 in-8, VII-198 pp., figures in-t., demi-vélin, dos lisse (reliure de l'époque). Rousseurs. Cachets annulés. Traces d'étiquettes au dos. Hommage de l'auteur.
Edition originale.L'auteur était ingénieur des constructions navales et secrétaire du conseil des travaux de la Marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT