Hambourg : Hoffman et Campe, 1842 In-12, (6)-173 pages. Demi-maroquin rouge à coins de l'époque signé Carl Sonntag Junior, Leipzig, dos à nerfs avec titre doré.
Cachet de l'Institut culturel allemand de Lisbonne. Seconde édition. La première édition date de 1841."M. Dingelstedt [1814-1881] a pris part, en 1840, à la levée de boucliers des poètes politiques, il est un de ceux qui ont le plus vivement réclamé ces libertés intérieures tant promises depuis 1813 et toujours ajournées. Parmi les recueils éloquents ou railleurs que fit naître cette bruyante émeute, son poème est certainement non pas le plus vigoureux, mais le plus fin, le plus distingué ; et quand les dithyrambes de M. Prutz seront oubliés depuis longtemps, quand la gloire prématurée de M. Herwegh aura été réduite comme il convient, on se rappellera encore les chants mélancoliques du Veilleur de Nuit, ses promenades silencieuses dans les rues désertes,ses réflexions désolées, interrompues de loin en loin par ce timbre qui sonne lentement les heures noires." (R. Taillandier, "Poètes contemporains de l'Allemagne - Franz Dingelstedt" in Revue des Deux Mondes, t.12, 1845)