DIGBY (Kenelm) - STRAUSS (Laurent) - PAPIN (Nicolas) - MOHY (Henry).
Reference : 11566
Amsterdam, Thomas Fontani, 1661 ; in-12. 6ff.-259pp. Vélin ivoire rigide de l'époque, dos lisse titre manuscrit au dos. Quelques passages soulignés à l'encre sur 6 pages en début de volume. Bon exemplaire.
Ce traité hermétique déja paru en 1660 à Nuremberg, est composé de quatre parties, toutes consacrées à la "Poudre de Sympathie" qui selon Digby, devait pouvoir soigner les plaies et les blessures, même à distance. Il s'agit de sulfate de cuivre calciné (vitriol) qui déposé sur une arme ou sur un vêtement tâché de sang, et même sans toucher le blessé, aurait permis de cicatriser une plaie. Le philosophe et scientifique Kenelm Digby, réfugié en France, publia en 1658 un "Discours touchant la guérison des plaies par la poudre de sympathie" dans lequel il expose les résultats de ses expériences et observations. Il était féru d'alchimie et de sciences occultes et affirmait que la guérison était opéré par les forces occultes de la nature. Les médecins Nicolas Papin (oncle du célèbre Denis, médecin à Blois) Heni Mohy (exerçant à Louvain), et Laurent Strauss (premier médecin de la cour de Hesse-Darmstadt), avaient déjà publiés des écrits pour défendre l'usage de la poudre de sympathie, et viennent atgumenter les théories de Digby. (Eloy,Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne. Mons, H. Hoyois, 1778.Tome 4, p. 328, attribue la traduction latine de cet ouvrage à Laurent Strauss). Digby est décédé à Paris en 1665, et sa bibliothèque confisquée par la couronne de France ; une partie intégrèrent la Bibliothèque du Roi et sont aujourd'hui à la BNF, le reste fut vendu au enchères et un certain nombre sont désormais à la Bibliothèque de la Sorbonne.(Ferguson 2 p. 440. - Caillet [III, 10600).
Paris, chez la Veuve Moet, au bas de la rüe de la Harpe, proche le Pont Saint Michel, à Saint Alexis, 1667, 1 volume in-16 de 140x90 mm environ, 8 ff. (titre, épistre), 89 pages, parchemin crème muet. Quelques taches sur le cuir, dos en partie désolidarisée de la reliure, mouillure claire sur l'ensemble du volume, tranches salies par endroits, un tampon sur la dernière page. Rare
Kenelm Digby (11 juillet 1603 11 juin 1665) est un philosophe anglais, assez éclectique. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une r0 éférence au sein de notre librairie.
Paris, chez Charles Osmont, 1681. In-12, 248-[2] pp.,veau granité havane, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches mouchetées de rouge (reliure un peu défraîchie mais solide, quelques rousseurs et taches).
Nouvelle édition de cet ouvrage dont l'originale de la traduction française a paru en 1658. La seconde partie de l'ouvrage contient une traduction par Rault du traité de Papin intitulé "Dissertation touchant la poudre de sympathie". Ex-libris de la bibliothèque de Joseph-Claude-Anthelme Récamier, médecin français, fondateur de la gynécologie moderne, cousin et filleul de Brillat-Savarin, parent de Juliette Récamier. Caillet, I, 471. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
"12. Amstelaedami (Amsterdam), Impensis Thomae Fontani, 1661, in-12°, 13 x 7,5 cm, (12)nn pp + 259 pp, contemporary vellum (nice) with heraldic ex-libris of Jean François Palisot, Chevalier Seigneur de Beauvois, ex-libris slightly damaged, some pages very lightly browned but a fine copy. Second, probably pirated edition (first in Nuremberg 1660). Famous 17th century publication on quack remedies by the English writer and diplomatist, friend of the painter Sir Anthony van Dyck; Kenelm Digby. (Pharmacy, quackery, homeopathy, medicine). Ferguson II pp.440."
Fermat (Pierre) - Paul Tannery, traduction - R. Rashed, Ch. Houzel et G. Christol, eds. - John Wallis, William Brouncker, Kenelm Digby, Bernard Frenicle de Bessy
Reference : 100789
(1999)
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1999 Book condition, Etat : Très Bon relié, cartonnage éditeur, pleine toile bleu imprimée fort et grand In-8 1 vol. - 513 pages
1 portrait de Pierre Fermat en frontispice 1ere édition de cette édition, 1999 "Contents, Chapitres : Table, préface, avertissement, xi, Texte, 502 pages - 1. Introduction : Fermat et les débuts modernes de l'analyse diophantienne, les recherches en théorie des nombres à partir des années 1636-1640 - Les méthodes de Fermat en analyse diophantienne (Méthodes algébriques - Méthodes arithmétiques) - L'Inventum Novum - Les observations sur Diophante - Le Commercium Epistolicum (Lettres de John Wallis à Brouncker, à Digby) - Appendice à propos du texte : Pour servir de supplément à l'écrit latin de monsieur Frenicle - Conspectus (120 pages de présentation - 2. Textes de Fermat en théorie des nombres : Observations de Diophante - L'Inventum Novum - Commercium Epistolicum de Wallis traduit par P. Tannery, lettres de Willis, Frenicle, Brouncker, Digby - Deux lettres retrouvées par J.E. Hofmann - Errata - Index des noms propres - En 1640, dans une lettre adressée à Bernard Frénicle de Bessy, Pierre de Fermat énonce son petit théorème et commente : « Et cette proposition est généralement vraie en toutes progressions et en tous nombres premiers ; de quoi je vous envoierois la démonstration, si je n'appréhendois d'être trop long. » Ce théorème lui permet d'étudier les nombres portant maintenant son nom. Dans cette même lettre, il émet la conjecture que ces nombres sont tous premiers mais reconnaît : « je n'ai pu encore démontrer nécessairement la vérité de cette proposition ». Cette hypothèse le fascine ; deux mois plus tard, dans une lettre à Marin Mersenne, il écrit : « Si je puis une fois tenir la raison fondamentale que 3, 5, 17, etc. sont nombres premiers, il me semble que je trouverai de très belles choses en cette matière, car j'ai déjà trouvé des choses merveilleuses dont je vous ferai part. » Il écrit encore à Blaise Pascal : « je ne vous demanderais pas de travailler à cette question si j'avais pu la résoudre moi-même ». Dans une lettre à Kenelm Digby, non datée mais envoyée par Digby à John Wallis le 16 juin 1658, Fermat donne encore sa conjecture comme non démontrée. Toutefois, dans une lettre de 1659 à Pierre de Carcavi6, il s'exprime en des termes qui, selon certains auteurs, impliquent qu'il estime avoir trouvé une démonstration7. Si Fermat a soumis cette conjecture à ses principaux correspondants, elle est par contre absente des Arithmétiques de Diophante rééditées en 1670, où son fils retranscrivit les quarante-sept autres conjectures qui furent plus tard prouvées. C'est la seule conjecture erronée de Fermat. (source : Wikipedia)" Bel exemplaire, frais et propre, du tome 1 seul des Oeuvres de Pierre Fermat, consacré à la Théorie des nombres, cette édition de référence est agrémentée d'une introduction de 120 pages, on y trouve la correspondance échangée à l'époque entre les savants anglais et français, John Wallis, Brouncker, Digby et Frénicle.