Paris, Firmin Didot, Paris, Firmin Didot1850 ; in-8°, plein maroquin vert, encadrement filet doré, nerfs, caissons et ornements dorés, dentelle intérieure dorée, tranches dorées. (Smeers) 2 ff., VII p., (1 p.), 104 pp., 1 f.Edition bilingue. Texte grec donné par N. Piccolos et EDITION ORIGINALE de la traduction française par Alfred Didot.L’ouvrage est imprimé par la papa.“Je me proposais d’abord de ne donner que le texte seul de ce morceau d’histoire, suivi de quelques observations sur la totalité des fragments, dont on est redevable à Mr Ambroise Firmin Didot. Grâce à l’ancienne et constante amitié qui nous lie, j’ai appris que son jeune fils, M. Alfred Didot, avait traduit, pour l’avenir de cette honorable maison, où le culte du beau et de la littérature grecque semble se transmettre de génération en génération. M. Alfred Didot promet de marcher dignement sur les traces de ses pères. J’ai dû insister longtemps pour vaincre sa modestie timide, et lui persuader de me livrer son travail” (Piccolos. Préface). Le jeune Didot était modeste, en effet. Seules ses initiales figurent sur le titre. Somptueux exemplaire relié par Smeers.DIDOT (Alfred-Firmin)Fils d’Ambroise Didot (1790-1876), Alfred naquit en 1821. Il dirigea avec son cousin Paul les divers établissements d’imprimerie de la famille, et se spécialisa dans l’étude des langues anciennes. Il est l’auteur d’une traduction du grec, publiée d’abord chez son père, et reprise par Malassis douze ans plus tard.