A Paris, chez Billois, 1810. 2 vol. in-12, rel. plein-veau marbré marron, dos lisse orné de décors à la roulette, fers spéciaux dorés, pièces de titre verte, titre et tomaison dorés, filet doré sur les coupes, tranches marbrées, 52-IV-67-X-143-XVIII-154 pp. et VIII-175-VII-144-IV-86 pp., portrait au frontispice gravé par Delvaux d'après Largillière.
Contient : Tome I : Le triple mariage, comédie en 1 acte et en prose. Le philosophe marié ou le mari honteux de l'être, comédie en 5 actes, en vers. Le Glorieux, comédie en 5 actes en vers. Tome II : Le dissipateur ou l'honnête friponne, comédie en 5 acte et en vers. Le tambour nocturne ou le mari devin, comédie angloise accommodée au théâtre français en 5 actes et en prose. La fausse Agnès ou le poète campagnard, comédie en 3 actes, en prose. 2 coins émoussés, très agréable ex. par ailleurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Foucault, 1817, un volume in 8° relié pleine basane granitée de l'époque, dos lisse orné, étiquettes rouges, 566 pages ; rares rousseurs ; 4 gravures hors-texte ; reliure très frottée, coiffes et coins usés, un mors entièrement fendu, l'autre partiellement.
Ce Tome contient les pièces suivantes de Néricault DESTOUCHES : - Le Philosophe marié, ou Le mari honteux de l'être, comédie en cinq actes et en vers. - Le Glorieux, comédie en cinq actes et en vers. - Le Dissipateur, ou l'Honnête friponne, comédie en cinq actes et en vers. - Le Tambour nocturne, ou le Mari devin, comédie en cinq actes et en prose. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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circa 1930, 8,4x13,3 cm.
Rare portrait photographique de René Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline accompagné de sa femme, Pauline Dauteville. Tirage argentique d'époque. Mention «?M. et Mme Destouches?» au dos. Un petit manque angulaire et d'infimes traces de pliure. René Destouches, frère de Fernand Destouches, se marie avec Pauline Dauteville, avec qui il a deux enfants. Céline emprunte son caractère lunaire, hérité d'une chute de la falaise de Sainte-Adresse («?il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même?») et les travaux de peine qu'il enchaîna sa vie durant pour le personnage de l'oncle Rodolphe dans Mort à crédit. Afin de noircir le tableau encore davantage, Céline a sans doute prêté à l'oncle Rodolphe des éléments de la vie d'un autre de ses oncles, Charles Destouches, dont la femme avait disparu tragiquement à l'âge de vingt-huit ans?: «?Une pauvre malheureuse, elle crachait déjà ses poumons. Ça a pas duré trois mois?» (Mort à crédit, Denoël & Steele, 1936). - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Gauthier-Villars, 1967, grand in 8° broché, 276 pages.
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Bordeaux, Phillippot, 1784. In-8, brochure cousue, 73 pp.
Adaptation française d'une comédie de l'anglais Joseph Addison par l'acteur et dramaturge Philippe Néricault, créée en 1736. Couverture postérieure portant le titre manuscrit. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A. Lauga, Paris s.d. (ca 1900), 14,2x10,5cm, une photographie.
Portrait photographique de Charles Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline posant avec sa femme et sa jeune fille Charlotte Destouches, la cousine «?Lolotte?» de Céline, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio parisien A. Lauga. Un manque dans le coin inférieur droit. Quelques traces de colle sur les bords. Légende manuscrite au dos. La vie de bohème de l'oncle Charles Destouches est contée à travers les excès du personnage de l'oncle Arthur dans Mort à crédit?: «?Il a vécu en vrai bohème, en marge de la société, dans une soupente, en cheville avec une bonniche. Elle travaillait au restaurant devant l'École Militaire. Grâce à ça, il faut en convenir, il arrivait à bien bouffer. Arthur c'était un luron, avec barbiche, velours grimpant, tatanes en pointe, pipe effilée. Il s'en faisait pas. Il donnait fort dans la "conquête".?» Mais la véritable histoire tragique de la mort de sa femme Joséphine, qui figure sur la photo, emportée par le choléra malgré les soins du docteur Proust - le frère de Marcel - se retrouve dans le personnage de l'oncle Rodolphe. Réunissant les vies de deux de ses oncles, Céline garde le caractère simplet de René et le deuil de Charles Destouches pour le personnage de Rodolphe qui perd la raison après la mort de sa femme phtisique?: "Elle est morte dans sa chambre même au 'Rendez-vous'. Il voulait pas qu'on l'emmène. Il avait bouclé sa lourde. Il revenait chaque soir coucher à côté. C'est à l'infection qu'on s'est aperçu. Il est devenu alors furieux. Il comprenait pas que les choses périssent. C'est de force qu'on l'a enterrée. Il voulait la porter lui-même, sur "un crochet", jusqu'à Pantin. [...] "Bonjour?! qu'il me faisait. Bonjour, mon petit fi?!... Tu la vois hein ma Rosine'..." Il me désignait plus loin que la Seine, toute la plaine... un point dans la brume... "Tu la vois" Je lui disait "Oui". Je le contrariais pas.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Menzil, Rennes circa 1921, 14,5x21,8 cm.
Rare et inédit portrait d'enfance de Colette Destouches, fille unique de Louis-Ferdinand Céline, née en 1920, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio Menzil. Légende manuscrite «?Colette Destouches?» inscrite au recto et verso, avec la mention «?1920?». Le portrait est réalisé par la maison Menzil, 6 rue Beaumont, Rennes, ville où Céline rencontra et passa quelques années en compagnie d'Édith Follet, sa deuxième femme et mère de Colette. Cette photographie de Colette Destouches, qui n'a que quelques mois, est à notre connaissance inédite. Céline garda sa vie durant une affection pour sa fille qu'il vit régulièrement à Rennes, Genève et Paris, et qui fut «?sûrement plus possessif à sa façon avec elle qu'il ne l'avait été avec aucune de ses épouses, de ses maîtresses. Il avait rêvé pour elle un avenir glorieux, d'une carrière médicale, comme pour resserrer leur complicité?» (Frédéric Vitoux, La Vie de Céline, coll. Folio, 2005, p.636). - Photos sur www.Edition-originale.com -
circa 1930, 12,5x17,8cm.
Rare portrait photographique de René Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline. Agrandissement photographie dans un tirage probablement postérieur. Mention «?René Destouches?» au dos. René Destouches reste employé toute sa vie à divers menus travaux à la suite d'une grave chute du haut de la falaise de Sainte-Adresse. Céline lui consacre des passages dans Mort à crédit sous les traits de l'oncle Rodolphe?: «?Mais le plus cloche de la famille, c'était sûrement l'oncle Rodolphe, il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même. Ça durait des heures. Il voulait vivre seulement qu'à l'air. Il a jamais voulu tâter d'un seul magasin, ni des bureaux, même comme gardien et même de nuit. Pour croûter, il préférait rester dehors, sur un banc. Il se méfiait des intérieurs. Quand vraiment il avait trop faim, alors, il venait à la maison. Il passait le soir. C'est qu'il avait eu trop d'échecs. La "bagotte", son casuel des gares, c'était un métier d'entraînement. Il l'a fait pendant plus de vingt ans. Il tenait la ficelle des "Urbaines", il a couru comme un lapin après les fiacres et les bagages, aussi longtemps qu'il a pu.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
À Paris, chez Blanchard et Eymery - à Alençon, chez Lepernay et à Mamers, chez Jouenne, À Paris, chez Blanchard et Eymery - à Alençon, chez Lepernay et à Mamers, chez Jouenne(1812) ; in-16, broché, couverture muette rose. 4 ff. n. ch. (faux-titre, frontispice, titre, dédicace en vers), 40 pp.ÉDITION ORIGINALE. Très rare impression de Mamers (Orne). L’éditeur du recueil est Nicolas Lepernay, un libraire d’Alençon. L’imprimeur Jouenne, beau-frère de l’éditeur, est un typographe d’Alençon qui a installé sa presse à Mamers en 1800.Louis Duval. L’Imprimerie et la librairie à Alençon et dans le diocèse de Sées (Alençon) cite cet ouvrage p. 56. Il est également cité dans Notes historiques sur l’imprimerie à Mamers (1898) p. 8.Quant à Emmanuel Destouches, jeune poète d’Alençon, nous n’avons pas trouvé d’informations à son sujet autres que celles glanées dans son petit volume : “Je suis dans le Printemps, ma Muse est faible encore” confesse-t-il en tête du 1er chant en s’adressant à son “professeur généreux”, un certain Dubois. Il s’agit de Louis Dubois, bibliothécaire conservateur de la bibliothèque d’Alençon, membre de plusieurs académies. Le “nourrisson des Neuf Sœurs, favori de Thémis” (qualités revendiquées par Destouches) est sans doute un élève du lycée d’Alençon, imprégné de latin et de mythologie classique, peut-être fils d’un juge. Dans Stances d’un fils à son père (p. 39) il s’adresse ainsi au papa : O toi qui de Thémis, ministre bienfaisant / Du côté du malheur fais pencher la balance... Beau frontispice gravé sur bois, non signé, dans le style des xylographies de Godart d’Alençon. Signature de Lepernay au verso du titre. Le dernier f. donne la copie du contrat d’édition entre Emmanuel Martin-Destouches et Nicolas Lepernay libraire à Alençon, fait à Alençon le 20 sept. 1811 - Broché à la suite : 4 pages supplémentaires de Poésies d’Emmanuel Destouches. On y retrouve les Stances d’un fils à son père et 4 autres poèmes déjà présents dans le recueil.
A Paris, chez Prault père, 1736. In-12 de (4)-45-(5) pp., vélin, pièce de titre en long en maroquin vert (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Comédie en un acte et en prose, écrite au printemps de 1727, représentée pour la première fois le 3 mai de la même année.Philippe Néricault Destouches (1680-1754), comédien, dramaturge et diplomate fut attaché à l’ambassade de Dubois à Londres et devint ministre plénipotentiaire ; il était protégé du Régent, faillit être ministre des Affaires étrangères et refusa l’ambassade de Russie. Il est l'auteur de nombreuses comédies : la Fausse Agnès, le Dissipateur, le Philosophe hardi, etc., qui occupent un rang élevé dans le théâtre du XVIIIe siècle. Destouches fut reçu à l'Académie Française par Fontenelle le 25 août 1723. L'Envieux est un plaidoyer pour sa pièce Le Philososphe marié mis en action et en dialogue, à la manière de la Critique de l'Ecole des Femmes ou de la Critique du Légataire universel. Le dramaturge « ne se contente pas de quelques scènes indispensables à l'apologie de la grande pièce : il lui faut toute une action, une intrigue, une histoire d'amour » (Hankiss).Soleinne, I, 1643 ; Jean Hankiss, Philippe Néricault Destouches : l'homme et l'oeuvre p. 131.
A Paris,Chez Ledentu, Libraire Editeur,quais des Augustins, N° 31 Forte reliure romantique demi cuir à coins ornés en lisière de deux filets dorés,dos à quatre caissons, 818 pages sur un texte sec sur double colonne ,coins enfoncés et plats élimés laissant une tranche de titre encore élégante cependant, l'aspect d'ensemble de cette reliure n'est pas de grande élégance cependant que solide , les mors sont en bon état et l'ouvrage est bien relié ( Par Bruyère)
Reliure postérieure par Le relieur Lyonnais Bruyère ( Début XIXème ) On retiendra notamment de Regnard 90 pages de récits concernant ses voyages ,De Flandre et de Hollande,De Danemark,de Suèdende Laponie,de Pologne,D'Allemagne,De Normandie,De Chaumont.Notices sur Regnard et également sur Detouches. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Librairie Jules Tallandier - LIllustré National Paris 1915 In-4 ( 325 X 225 mm ) demi-percaline rouge, cartonnage de léditeur illustré en couleurs par Édouard-Auguste CARRIER, étui. Rare réunion contenant, sous un titre général, 46 numéros de la revue "LIllustré national" consacrés à la première guerre mondiale ( dite alors guerre européenne ), dont le "mythique" N°52 intitulée "Acte dhéroïsme" dans la table des gravures, il est illustré en dernière page dune spectaculaire composition en couleurs, évoquant les faits darmes du Maréchal des Logis DESTOUCHES représenté en cuirassier tenant un fusil, courbé sur sa monture au galop au milieu d'éclats d'obus et affrontant du regard deux fantassins allemands qui tirent des coups de feu dessinant de curieux panaches blancs. Les parents de Louis-Ferdinand avaient encadré sous verre cette illustration, en superposant par un montage subtil le titre de l'hebdomadaire en haut de la page et dans langle supérieur droit, le portrait photographique de leur fils, ce qui donnait l'illusion que le Maréchal des logis DESTOUCHES avait fait "la une" de cette revue très lue à lépoque. CELINE immortalisa ce sous verre en posant avec pour le photographe F. PAGES, lors dun reportage à Meudon effectué en juin 1957 pour Paris-Match et publié le 22 juin à loccasion de la parution de Dun château lautre. Très bel exemplaire de cette belle réunion. De la bibliothèque Patrice ESPIAU-ROUSSEL ( Ex libris ).On joint les copies de documents traitant de ce numéro : La Revue célinienne, n°3/4 ( 2ème trimestre 1981 ) et les Bulletin célinien n°1 ( 1er trimestre 1982 ) et n°5 ( 1er trimestre 1983 ).
[Ménard et Desenne, Fils] - DESTOUCHES ; [ NERICAULT DESTOUCHES, Philippe ]
Reference : 56671
(1820)
5 tomes en 4 vol. petit in-12 reliure de l'poquedemi-basane havane, dos lisse orné en long, Ménard et Desenne, Fils, Paris, 1820, 2 ff, frontispice, xxiv-401-3 pp. avec 2 planches hors texte ; 2 ff., 295 pp. avec frontispice ; 2 ff., 327 pp. avec frontispice ; 2 ff., 327 pp. avec frontispice et 227 pp. avec frontispice
Charmant petit exemplaire complet des 5 tomes en état très satisfaisant (petit travail de vers en début du premier tome, qq. petits frott. et minimes accrocs, très bon état par ailleurs). Néricault Destouche connut notamment un beau succès avec son amusante et charmante comédie "Le Philosophe marié ou le Mari honteux de l'Etre".
A. Emile, Paris s.d. (ca 1900), 6x17,2cm, une photographie au format carte de visite.
Rare portrait photographique de Fernand Destouches (1865-1932), père de Louis-Ferdinand Céline, tirage d'époque au format carte de visite sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio A. Émile. Deux petits adhésifs en marge basse du cliché présentant également deux infimes manques aux coins supérieurs. Légende manuscrite au dos. Un des protagonistes principaux de Mort à crédit, le petit-bourgeois Fernand Destouches originaire du Havre est transformé par son fils en un formidable personnage éructant et irascible?: «?Mon père Auguste, il tripotait, sacrait, jurait, déglinguait chaque fois la douille et le manchon. C'était un gros blond, mon père, furieux pour des riens, avec un nez comme un bébé tout rond, au-dessus de moustaches énormes. Il roulait des yeux féroces quand la colère lui montait. Il se souvenait que des contrariétés. Il en avait eu des centaines. Au bureau des Assurances, il gagnait cent dix francs par mois.?» (Mort à Crédit, Denoël & Steele, 1936) Céline maintint sa vie durant une atmosphère de fiction romanesque autour de la vie de son père et prétendit qu'il était titulaire du baccalauréat et d'une licence ès lettres. Les échecs financiers de la famille ainsi que les ambitions avortées de son père, amplifiés par Céline en sordides drames prolétaires, servirent de pierre d'angle pour Mort à crédit, dont il interdit la lecture à sa mère. De toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet.
Portrait photographique d'Hermance Delhaye Destouches (1830-1869), grand-mère paternelle de Louis-Ferdinand Céline, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio J. Couturier. Carton un peu rogné en marge basse. Légende manuscrite au dos. Bourgeoise d'origine flamande, la grand-mère de Céline se marie avec Auguste Destouches en 1860 et eut cinq enfants. à la mort prématurée de son mari en 1874, à l'âge de trente-neuf ans, la provinciale Hermance tente sa chance à Paris avec Amélie, la tante de Céline, où elle dilapide sa fortune et finit entretenue grâce à la vie de demi-mondaine de sa fille. Céline emprunte dans Mort à crédit son deuxième prénom, Caroline, pour le personnage de la grand-mère tenancière du magasin d'antiquités de la rue Montorgueil. Cet aspect du personnage se rattache cependant à la vie de boutiquière de sa grand-mère maternelle Céline Guillou, dont le prénom servit de nom de plume à l'écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com -
J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet.
Portrait photographique d'Auguste Destouches, grand-père paternel de Louis-Ferdinand Céline, d'après une peinture du temps, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio J. Couturier. Carton un peu rogné en marge basse. Légende manuscrite au dos. Le professeur de lettres du Havre compte parmi les personnages récurrents des uvres de Céline?; ce modèle dont la carrière d'agrégé a longtemps résonné auprès de l'aspirant écrivain est puissamment évoqué dans la préface de Guignol's band (1944)?: «?Faut que je vous avoue mon grand-père, Auguste Destouches par son nom, qu'en faisait lui de la rhétorique, qu'était même professeur pour ça au lycée du Havre et brillant vers 1855. C'est dire que je me méfie atroce?! Si j'ai l'inclination innée?! Je possède tous ses écrits de grand-père, ses liasses, ses brouillons, des pleins tiroirs?! Ah?! redoutables?! Il faisait les discours du Préfet, je vous assure dans un sacré style?! Si il l'avait l'adjectif sûr?! s'il la piquait bien la fleurette?! Jamais un faux pas?! Mousse et pampre?! Fils des Gracques?! la Sentence et tout?! En vers comme en prose?! Il remportait toutes les médailles de l'Académie Française. Je les conserve avec émotion. C'est mon ancêtre?! Si je la connais un peu la langue et pas d'hier comme tant et tant?! Je le dis tout de suite?! dans les finesses?! J'ai débourré tous mes "effets", mes "litotes" et mes "pertinences" dedans mes couches... Ah?! j'en veux plus?! je m'en ferais crever?! Mon grand-père Auguste est d'avis. Il me le dit de là-haut, il me l'insuffle, du ciel au fond... "Enfant, pas de phrases?!..."?» (Guignol's band, Denoël, 1944) - Photos sur www.Edition-originale.com -
CHEZ LEDENTU. 1836. In-4. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Rousseurs. 818 pages. Portrait de Regnard en frontispice sous serpente. Auteur et filets dorés au dos. Ecrit sur 2 colonnes. 2 PHOTOS DISPONIBLES.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
SOMMAIRE : REGNARD : Voyages - La Provençale - Le Bal, comédie en un acte - Le Distrait, comédie en 5 actes. / DESTOUCHES : L'Irrésolu, comédie en 5 actes - Le Philosophe marié, ou le mari honteux de l'être, comédie en 5 actes - etc Classification Dewey : 792-Théâtre
DESTOUCHES, Philippe Néricault / Crapelet, Georges-Adrien (éd.)
Reference : 6542
(1822)
1822 Paris, Crapelet, Renouard, Lefèvre, 1822. 6 vol. gr. in-8: 15,5 x 24 cm. I/viii-494-[1] pp. + [7] pl. grav.; II/ [1] f., 554-[1] pp. + [6] pl. grav.; III/ [2] ff., 589-[1] pp., [6] pl. grav.; IV/ [2] ff., 466-[1] pp. [2] pl. grav.; V/ [2] ff., 543-[1] pp. + [4] pl. grav.; VI/ [2] ff., 579-[1] pp. + [2] pl. grav. Edition ornée de 5 portraits de lauteur dont un avant la lettre et de 11 figures dessinées par Laffitte et gravées par Ribault, Langlois, Delvaux, etc... en deux états dont un sur Chine monté, avant la lettre. Edition sur grand papier tirée à 100 exemplaires seulement. Celui-ci lun des 80 sur grand raisin vélin (n° 59). Superbes reliures de lépoque en plein maroquin rouge signées L. Claessens. Dos à 5 nerfs avec titre, tomaison, année et caissons richement décorés dentrelacs en doré. Plats ornés dun triple encadrement fleuronné aux angles. Tranches dorées. Larges roulettes intérieures. Gardes recouvertes de papier marbré. Quelques rousseurs sur les gravures. Mors supérieur du premier volume légèrement fendu et coin supérieur frotté, sinon ensemble en excellent état et de très belle présentation.
Comédien et dramaturge, membre de lAcadémie français dès 1723, Destouches (1680-1754) débute sa carrière en tant que secrétaire de lambassadeur de France en Suisse. Cest dailleurs en Suisse quil produit sa première pièce « Le curieux impertinent », rapidement reprise à la Comédie française. Bien que tombé dans loubli, le théâtre de Destouches a marqué notre langue par trois expressions proverbiales : « Les absents ont toujours tort », « La critique est aisée, lart est difficile », « Chassez le naturel, il revient au galop ». Biblio.: Hoeffer, XIII, 919 / Vicaire, III, 235
Recueil factice de 5 pièces de théâtre en un vol. petit in-8 (12 x 18,5 cm).Cartonnage recouvert de papier vergé vert, dos lisse orné de fleurons et filets dorés, pièce de titre rouge. Petits manques de papier aux coiffes, dos et plats frottés. Intérieur frais.
1- Boissy (Louis de). Le sage étourdi. P., Jacques Clousier, 1746 ; 75pp. Ce littérateur, né à Vic-sur-Cère dans le Cantal, fut membre de l'Académie Française. Il est reconnu pour ses satyres et ses comédies. Le Sage étourdi paru pour la première fois en 1745, l'année de sa présentation au public à la Comédié française.2- Destouches (Philippe Néricault, dit). L'homme singulier, comédie en cinqu actes et en vers. P., Cailleau, 1770 ; 86pp. Erreur de pagination due à l'inversion d'un cahier lors de la reliure. La première édition de ce texte parue en 1764, 10 ans après la mort de Destouches. Il est considéré comme le représentant de "la comédie sérieuse", et ses pièces ont, en plus de leur valeur littéraire, un véritable intérêt "documentaire" sur les murs de son temps. Destouches est aussi l'auteur de cette célèbre phrase : "Chassez le naturel, il revient au galop" (dans "Le Glorieux", 1732).3 - [FAVART (Ch.-Sim.)]. La fée Urgèle ou ce qui plait aux dames, comédie en quatre actes, mélée d'ariette ; représentée devant leurs majestés par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, à Fontainebleau le 26 octobre 1765 ; et à Paris le 4 décembre suivant. P., Chez Fantet, 1769 ; 50pp. Les oeuvres de Favart sont tombées dans l'oubli, mais on lui doit d'avoir introduit le genre de la comédie musicale avec des pièces telle que "La fée Urgèle". Il fut aussi l'époux de la célèbre actrice Justine de Ronceray.4 - Regnard (Jean-François). Le légataire universel. P., Compagnie des Libraires, 1768. C'est la dernière pièce publiée du vivant de Regnard (un an avant sa mort, survenue en 1709), et sans doute aussi une des plus connues. Si Regnard s'attache peu à l'étude des murs et des caractères, ses comédies sont cependant pleine de péripéties et de quiproquos qui leurs confèrent fantaisie et comique. Il est le créateur de la comédie de "boulevard".5- Riupeirous. Hypermnestre, tragédie. P., Compagnie des Libraires Associés, 1756 ; 43pp. (Première représentation en 1704).
DESTOUCHES (Néricault), J. Galbert de CAMPISTRON, Michel Boyron, dit BARON, Jean-François REGNARD et Thomas CORNEILLE
Reference : 18705
S.l.,, XVIII°s.. in-8. Reliées en 1 volume basane fauve de l'époque, dos lisse, tranches rouges.
Destouches : Le dissipateur ou l'Honnête-friponne, comédie en cinq actes, et en vers. Paris, Ruault, 1778 ; 85pp. - Campistron : Le jaloux désabusé, comédie... Avignon, Chambeau, 1774 ; 55pp. - Baron : L'homme à bonne fortune, comédie en prose et cinq actes... Paris, Compagnie des Libraires, 1771 ; 72pp. - Regnard : Le joueur, comédie en cinq actes, et en vers... Paris, Ruault, 1776 ; 72pp. - Corneille : Le festin de Pierre, comédie en cinq actes et en vers... Paris, Duchesne, 1778 ; 72pp. - Dos légèrement frotté.
Peu de temps avant laudience de son procès qui devait se tenir le 21 février 1950, sous la présidence du juge Drappier, Céline tente de mobiliser ses soutiens :...Je crois qu'il faut que tous les vrais amis écrivent maintenant en ma faveur tout de suite au Président Drappier cour de Justice directement. C'est à dire toi, Paulhan, Debuffet (sic, pour Jean Dubuffet), Marcel (Marcel Aymé), tous ceux auxquels tu penseras. Veux-tu les alerter ? Naud (son avocat Albert Naud) est d'accord. Ce sera lu à l'Audience avec comme en-tête des lettresAffaire Céline...Comme je suis malade ! J'ai peine à écrire et je n'ai aucune aide ; tu parles, faire ronéotyper à Copenhague ! Mik (son avocat danois Th. Mikkelsen) s'en fout et ne fait rien. Heureusement Löchen le Pasteur est admirable, sans lui jamais les pieces ne seraient visées au Consulat ni meme tapées ! Il m'a embauché une dactylo la bas... Mik garde mes lettres huit jours sans les lire... Il ne s'intéresse pas !... Bien affectueusement...Lors de laudience du procès de Céline mi-décembre 1949 devant la cour de Justice de la Seine, son avocat danois Thorvald Mikkelsen avait envoyé un télégramme qui annonçait « Destouches malade, impossible de se présenter... ».Une procédure de jugement par contumace fut donc décidée avec ordre donné à Céline de se présenter à laudience fixée au 21 février 1950. Le président Drappier allait juger lécrivain. Tous les amis de Céline décidèrent alors de se mobiliser en sa faveur, Arletty, Marie Bell, Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jouhandeau, Maulnier, jusquà Henri Miller, qui par lintermédiaire de Maurice Nadeau avait rédigé une lettre en faveur de lauteur du Voyage, et enfin beaucoup dautres, dont le peintre Jean Dubuffet...François Löchen était le chef de lEglise réformée de Copenhague. Cest à lautomne 1947 que le pasteur Löchen avait fait la connaissance de Céline au Danemark. Auparavant, il avait été aumônier militaire à Sartrouville, puis à Bezons en banlieue parisienne, là où le docteur Destouches avait lui-même exercé la médecine.L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. Cest Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de lécrivain lors de son procès. Il accueillera Mikkelsen, lavocat danois de Céline à Montmartre et se rendra lui-même à Korsor en 1948., lexil danois de Céline et son épouse Lucette. Daragnès est à l'origine de la publication de Foudres et flèches et de À l'agité du bocal, et songe à illustrer Scandale aux Abysses qu'il veut imprimer lui-même. Il collecte des témoignages à décharge, et se présente au procès devant la Cour de Justice, comme témoin. On ne l'entendra pas, en l'absence de l'accusé.Le 25 juillet 1950, Daragnès meurt à la suite d'une banale opération. Céline perd un véritable ami, ainsi quun soutien financier actif, par son rôle de passeur de fonds vers le Danemark, en concours avec Pierre Monnier et François Löchen.
Paris chez L. Tenré (Libraire) 1820 531 pages in-8. 1820. relié. 531 pages. Complet en 6 volumes In-8 (209x136 mm) XXXIX-534+501+562+570+470+531 pages. Livres reliés Demi-Cuir richement décorés (Reliures signées R.P. Bibolet). Nouvelle édition précédée d'une notice sur la vie et les ouvrages de cet auteur. Avec 12 gravures en noir hors-texte. Destouches est le pseudonyme de Philippe Néricault. Reliures solides et en bon état malgré les coiffes frottées ou absentes. Intérieurs avec rousseurs. Poids : 3810 gr
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Que Sais-Je ? Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1948 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche et grise In-8 1 vol. - 128 pages
13 figures dans le texte en noir 1ere édition, 1948 Contents, Chapitres : Avant-propos - Mouvements et ondes - Les débuts de la théorie des Quanta - La naissance de la mécanique ondulatoire - La décomposition spectrale - Les relations d'incertitude - La quantification - La théorie générale des prévisions - L'indéterminisme et la théorie générale des prévisions - Le rôle des opérateurs - Les principes de la dynamique et de la mécanique ondulatoire - Conclusion - Appendice sur l'expression mathématique du principe des interférences, sur l'expression d'une onde plane, sur le principe de décomposition spectrale pour la quantité de mouvement dans le cas d'un spectre continu, sur l'expression des fonctions de probabilité en théorie générale des prévisions - Index - Jean-Louis Destouches (né le 9 décembre 1909 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 28 octobre 1980 à Tours) est un physicien et un philosophe de la physique français. Il a été marié avec Paulette Destouches-Février, philosophe et physicienne, avec laquelle il a mené plusieurs travaux. - À partir de 1929, il suit les cours dÉmile Borel, Jean Perrin, Marie Curie, Irène Joliot-Curie, et surtout Louis de Broglie. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1933, porte sur les théories de la « superquantification » (connues de nos jours sous le nom de théories de la « seconde quantification »). Chargé de recherche CNRS en 1936, il entame une réflexion sur les fondements de la physique. Il entreprend entre 1938 et 1942 de reconstruire la théorie quantique comme branche dune « théorie générale de la prévision ». Il démontre que si la mécanique quantique utilise une fonction d'onde ?, et une équation d'onde (l'équation de Schrödinger), ce n'est pas forcément parce qu'elle décrit des ondes réelles associées aux corpuscules. Cela peut être seulement parce qu'elle porte sur des résultats d'expérience ne pouvant pas être rendus indépendants de l'ordre des mesures, et que les prévisions probabilistes qui portent sur ce genre de résultats ont nécessairement une forme ondulatoire. (source : Wikipedia) couverture et papier legerement jaunis, sinon bon etat, intérieur propre - format de poche
Paris, Ledentu, 1836, grande in-8°, 25 x 16 cm, 818 + 1 pp, imprimé sur deux colonnes, reliure demi-cuir rouge, dos à 4 nerfs avec dorure au décor classique, plats couvert de papier marbré, pages de garde marbrées, tranches marbrées, les coins avec légères traces d'usure, sans rousseurs à l'intérieur. Bel exemplaire. (Complete works of J.F. Regnard and selected plays of N. Destouches in a nicely preserved contemporary binding with a raised gilt decorated back. Jean-François Regnard, 1656 - 1710, was the author of travel books (Low Countries, Scandinavia, Poland) and comical plays. Philippe-Néricault Destouches, 1680 - 1754., wrote elegant comical plays.).
Émouvante lettre à une amie dans laquelle Céline évoque ses petits-enfants quil ne connaît pas encore, du fait de son exil au Danemark....Hélas ! bien sur que la vie nest pas drole a qui le dites vous !..., commence Céline ...Surtout pour les dames peut etre dont la vie est si brève. Les hommes font par contre tellement de sottises quils se rendent aussi malheureux quelles finalement. Sottises politiques surtout, les plus graves. Oh il ne faut tomber ni dans lalcool ni dans les toxines ! (...). Il faut surtout je pense essayer de beaucoup dormir. On ne dort jamais assez longtemps assez profondément. Le sommeil est vraiment la seule source de bonheur. Il donne seul la force de supporter la vie... Il ajoute : ...Croyez en lhomme dont linsomnie est le supplice depuis 30 ans. Le sommeil est la seule volupté humaine. La seule volupté dont je suis jaloux en tous cas ! Ah Que je suis prosaïque. La misère simplifie tout...Il aimerait bien la revoir, mais ...un monde nous sépare... dit-il, ...Je ne sais combien de bagnes, de gibets et de Guillotines ! qui ne tomberont pas ( je le crains du fait que tous ces ustensiles membêtent du fait que je voudrais rentrer chez moi )... Il demande des nouvelles de son enfant et de son mari ...se lance-t-il dans la pratique ? (...). Je jabote au petit bonheur. Lâge déjà sans doute... Me voici grand père pour la 4eme fois ! Et je nai jamais vu aucun de ces petits enfants... Grd père en prison ! Voilà qq chose à ne pas dire !...Les lettres de Céline à Mme Bailles, qui nous sont parvenues à ce jour, sont celles dune « mystérieuse » correspondante habitant « 19 rue des Puits clos, à Toulouse » ; elles ont été écrites de 1947 à 1950 selon la datation établie par Jean-Paul Louis dans LAnnée Céline 2013 (édition du Lérot, pp. 33 et suivantes), durant la période dexil de Céline au Danemark où il sétait réfugié avec sa seconde épouse, Lucette Almansor, dans une petite maison au bord de la baltique, dans la solitude de laustère lande danoise. Son exil durera 7 ans, de 1945 à 1951.De son premier mariage avec Édith Follet, Céline avait une fille prénommée Colette (Céline naura pas dautres enfants). Colette Destouches, née à Rennes en 1920, épouse Turpin, eut cinq enfants entre 1942 et 1950. Céline, qui était divorcé depuis 1926, naurait rencontré que laîné à son retour en France. À la mort de Céline, Colette Destouches-Turpin refusa lhéritage de son père, constitué en grande partie de dettes à léditeur Gallimard.