[Apud Paulum Manutium [ Paolo Manuzio, Paul Manuce ] ] - HIERONYMUS, D. ; [ JEROME, Saint ; REATINUS VICTORIUS, Marianus ] ; [ DESPORTES, Philippe ]
Reference : 65421
(1566)
1 vol. in-8 reliure XIXe demi-basane noir, dos lisse orné, Apud Paulum Manutium [ Paolo Manuzio, Paul Manuce ] Aedibus Populi Romani, Romae [Rome], 1566, 36 ff., 450 pp. Rappel du titre complet : Epistolae D. Hieronymi, Stridoniensis et Libri Contra Haereticos. Ex antiquissimis exemplaribus, nunc primum, opera, ac studio Mariani Victorii Reatini emendati, eiuidemq. argumentis, & scholiis illustrati. Adiecta est operis initio Vita D. Hieronymi, olim falso ab Erasmo, alissq. relata, quam idem Marianus ex eius feriptis collectam primum editis
Superbe provenance pour ce premier volume (sur 4) de l'édition aldine des Lettres de Saint Jérôme, publiée en 1566 par Paul Manuce : de la bibliothèque du grand poète français Philippe Desportes (1546-1606), avec sa signature autographe répétée en page de titre, autour de l'ancre aldine et en haut de page. Estimée à plus de 2500 volumes, une partie de la remarquable bibliothèque de Desportes est ensuite passée dans la grande bibliothèque parisienne des Jésuites du Collège de Clermont (Louis-le-Grand) ; ce fut surtout le cas pour les ouvrages de théologie et d'Ecriture Sainte, et tel est le cas pour notre exemplaire portant l'ex-libris manuscrit "Collegii Paris. Societ. Jesu" (ex-libris postérieurement modifié à la plume). Mais cet ouvrage ne figure pas dans le "Catalogue des livres de la Bibliothèque" du collège de Clermont, livres vendus en mars 1764 suite à l'expulsion des Jésuites. La présente édition par Paul Manuce reprend le texte de l'édition de 1565-1564 proposant le commencement des oeuvres de Saint Jérôme établi par Mariano Vittorio (Renouard, Annales, II, 56). Bon état (tome I seul, très petit mq. à un mors en coiffe sup., très petit travail de vers au même mors en queue, bon exemplaire par ailleurs). A propos de la bibliothèque de Desportes, voir : François Rouget, "Les livres italiens de Philippe Desportes" ; il faudrait aussi pouvoir consulter (ce qui ne nous a malheureusement pas été possible), d'Isabelle de Conihout, "Du nouveau sur la bibliothèque de Philippe Desportes et sur sa dispersion", in "Philippe Desportes. Un poète presque parfait entre Renaissance et Classicisme".
Rouen, Raphaël du Petit Val, 1611 In-12 de 675, (1) pp., (21) ff., maroquin bleu nuit janséniste, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons à froid, titre doré, filet doré sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure (Duru 1850).
"L'imprimeur libraire rouennais Raphaël du Petit Val reprend ici l'édition publiée par ses soins en 1607, la première posthume des Œuvres, dans un élégant caractère italique. Cette nouvelle impression se distingue par sa première page. Au titre, ""Les Œuvres"" se substituent à ""Les Premières Œuvres"", tandis qu'il s'orne d'un frontispice gravé par Léonard Gaultier : un portique au-dessus duquel le buste lauré du poète est couronné par Apollon et Vénus ; sous le titre un médaillon ovale avec l'archange Raphaël et Tobie. Bandeaux typographiques, lettrines et culs-de-lampe. Le Tibulle français. Issu d'une famille bourgeoise chartraine, Philippe Desportes (1546-1606) destiné à l'Église, reçoit les ordres mineurs. Il part à Avignon puis en Italie dans la suite de l'évêque du Puy où il se familiarise avec le pétrarquisme, dont il deviendra un des meilleurs représentants en France. Dans les années 1570, ses poésies rencontrent le succès à la cour. Il compose des vers de circonstances - amoureuses - pour le roi Charles IX et son frère, Henri d'Anjou. Cyrano très professionnel pour un royal Christian, il chante ainsi pour le second à travers les ""beaux nœuds crespés & blonds nonchalamment épars,/Dont le vainqueur des dieux s'emprisonne & se lie"" (Diane II, LXI), sa maîtresse Renée de Rieux, la ""Belle de Chateauneuf"". Poète favori du prince, son confident et son conseiller, Desportes accompagne Henri en Pologne lorsqu'il en est élu roi, en 1573. Dès lors sa fortune est faite et son patron, nouveau roi de France Henri III, comble de prébendes cet habile et talentueux courtisan. Nommé chanoine de la Sainte-Chapelle, il devient abbé commendataire des abbayes de Tiron et de Josephat près de Chartres, de Bonport près de Rouen. Bibliophile, Desportes réunit une importante bibliothèque de près de mille titres en français, latin et italien. On raconte qu'en 1574, à Venise, au retour de Pologne, il dépensa 500 écus de livres qu'Henri III lui disputa. Enfin Malherbe vint… En 1589, Desportes rejoint la Ligue en Normandie, devenant le conseiller de l'Amiral de Villars. Cinq ans plus tard, ses talents de diplomate en font un interlocuteur essentiel pour favoriser le retour de Rouen à l'obéissance royale. Le poète ne s'oublie pas non plus dans la négociation finale, obtenant d'Henri IV la restitution de ses abbayes confisquées. Sa carrière politique étant achevée, le temps de la retraite semble également avoir sonné pour sa muse, poussée sans ménagement vers la sortie par Malherbe, nouveau coryphée de la poésie moderne, comme Desportes lui-même en son temps avait ""démodé"" Ronsard. Très bel exemplaire parfaitement établi par Duru. J.-P. Barbier, Ma Bibliothèque poétique, Genève, 2001, Quatrième partie, II, n° 22. - J. Lavaud, Un poète de cour au temps des derniers Valois. Philippe Desportes (1546-1606) - Philippe Desportes (1546-1606), Un poète presque parfait entre Renaissance et Classicisme, J. Balsamo (éd.), Paris, 2000."
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« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). Paris, Mamert Patisson, 1600. 1 volume in-8 de (8) ff., 338 pp., (6) ff. Maroquin rouge, plats ornés d’un décor doré à la fanfare, dos à nerfs richement orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet vers 1860. 172 x 105 mm.
« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). « Une des plus belles éditions de ces poésies ». (Brunet, II, 647) présentée sur le titre comme « dernière édition, reveue et augmentée ». C’est l'édition la plus élégante, la plus estimée et la plus recherchée des œuvres de Desportes, le poète favori de Henri III, considéré comme l'égal de Ronsard, auquel on l'a souvent préféré. C'est l'édition citée par Rahir dans la « Bibliothèque de l'amateur » (399). Brunet, Lepetit, Tchemerzine s'accordent à reconnaître cette édition comme très belle et très estimée « la plus recherchée ». La poésie de Desportes, celle des Premières œuvres connut un succès considérable, attesté par plus d'une cinquantaine d'éditions entre 1573 et 1629, en France, mais aussi en Flandres, en Angleterre et en Écosse où le poète chartrain fut reconnu comme un modèle à l'instar de Pétrarque. Ce succès éditorial, soigneusement contrôlé par le poète attentif aux privilèges qui protégeaient ses œuvres, allant jusqu'à interdire, en 1587, toute publication dans des anthologies, fut amplifié par une large diffusion musicale, qui prolongea bien après 1640 la mélodie même de vers parfaitement adaptés au genre nouveau de l’air de cour. On ne saurait bien entendu attribuer ce succès comme on l'a fait au « mauvais goût » de l'époque, ni réduire la poésie de Desportes à une poésie de cour factice, imitée des Italiens. Ce serait oublier la véritable nature de l'imitation italienne, dynamique, jouant sur l'invention et la variation, et non pas servile, ce serait oublier des choix esthétiques concertés dans une tradition poétique et non pas seulement un cadre mondain. Le poète un temps favori d'Henri III ne cessa, comme Ronsard, de concevoir une poétique de l'œuvre ; il compléta ses premiers recueils, les augmenta de pièces nouvelles (le nombre de sonnets passa de 185 à 416 entre 1573 et 1600), modifia leur disposition, procéda à un lent travail de variation thématique à partir des pièces initiales et de modulation des genres ; la réorganisation des Meslanges en diverses sections contribua à l'élaboration d'un style moyen et donnait en filigrane le discours métapoétique et critique que le poète tenait sur son propre discours. L'originalité profonde de Desportes vient de sa rupture avec Ronsard. Il ruina le mythe lyrique du poète inspiré et de ses fureurs, en une poésie volontairement impersonnelle, qui renonçait à l'ambition encyclopédique désormais assumée par d'autres, au profit des seules formes interchangeables du lyrisme amoureux et spirituel. Il abandonna la « fureur » d'un haut style passionné pour revenir à l'ambition d'une « douceur » et d'une proprietas héritées de Marot et de Du Bellay et dont la revendication constituait un des éléments forts de l'apologie de la langue française durant tout le siècle. La « douceur » de Desportes, son style « doux-coulant » étaient en fait moins un caractère singulier du poète qu'ils ne faisaient de lui une véritable incarnation de la langue nationale policée. Ces qualités ne tiennent pas à l'utilisation d'un code néopétrarquiste infléchi en casuistique amoureuse à l'usage du monde, riche pourtant d'ethos et de tout un enjeu moral répondant à l'idéal de maîtrise des passions développé au sein de l'Académie du Palais ; elles tiennent à un travail systématique sur la métrique, la prosodie et la syntaxe : si le sonnet reste prédominant dans l'ensemble de l'œuvre, Desportes accorde au fur et à mesure des éditions une place accrue aux formes libres et semi-fixes, l'élégie et les stances en particulier, disciplinées par l'alexandrin et de fortes contraintes logiques, l'alexandrin lui-même, soumis à une régularité métrique accrue, aux enjambements quatre fois moins nombreux que chez Ronsard, est adouci par la subtile fluidité des rimes intérieures, favorisant les effets de répétition et de continuité. C'était une voix, sinon une voie, plus juste que celle de Ronsard et moins sévère que celle de Malherbe que célébrait Pierre de Deimier dans son Académie de I 'Art poétique françois, et que les contemporains surent entendre. L'édition se distingue en particulier par la finesse des caractères italiques et l'élégance de la présentation : marges, lettrines, fleurons, initiales ornées en tête de chaque pièce. Superbe exemplaire a marges immenses (hauteur : 172 mm) provenant des bibliothèques de Clinchamp et Léon Rattier.
Rouen, Raphaël du Petit Val, 1611. 1 tome relié en 2 vol. petit in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliures du début du XVIIIe s., une coiffe élimée. Agréable exemplaire. Titre-Frontispice gravé par Léonard Gaultier, 675 pp., (1) p., (15) ff., (1) f. blanc. Signatures : [A-Z]12 [Aa-Ff]12 Gg6. Frontispice rogné court en queue avec léger manque.
L'une des dernières éditions anciennes des oeuvres poétiques de Philippe Desportes. C'est la 40e édition de ce recueil (la troisième publiée par Raphaël du Petit Val), dont le succès s'était maintenu depuis 1578 avant de sombrer dans un profond oubli. Elle fut publiée par le frère du poète, Thibault Desportes sieur de Bevilliers, principal héritier de Philippe Desportes. Une dernière édition, copiée sur celle-ci fut imprimée à Lyon en 1615. Tchemerzine-Scheler II, 890f; Barbier-Mueller IV-2, n°22; Frère I, 350.
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Chez Mamert Patisson, A Paris 1587, Pet. in-12 (8,5x15cm), (6f.) 348f. (12f.), relié.
Nouvelle édition après l'originale de 1573. Jolie édition bien imprimée en italiques. Elle contient les poésies chrétiennes, absentes de l'édition de 1600. Exemplaire enrichi d'un portrait de l'auteur vers 1820. Reliure en plein veau blond glacé Restauration signée en queue F. Bozérian jeune. Dos à nerfs orné de 5 fleurons, filets et roulettes sur les nerfs. Date en queue à froid. Plats croisillonés à froid avec roulette d'encadrement composée de cercles enlacés. Frise de grecques intérieure. Tranches dorées. Un petit fragment de tête manquant. Quelques traces de frottement. Papier très frais, la gravure a opéré une légère rousseur uniforme sur la page de titre. Bel exemplaire. Le volumes contient : Les amours de Diane ; Les amours d'Hippolyte ; Les dernières amours de Cléonice ; Les Elégies ; Les imitations de l'Arioste ; Les meslanges contenant Les diverses amours, les bergeries et masquarades, les épitaphes, les prières et oeuvres chrétiennes. La poésie de Desportes a été durablement influencée et façonnée par la littérature italienne. L'auteur revient en effet en France après un voyage en Italie où il subit l'ascendant de Pétrarque - on taxe par ailleurs ses premières poésies de néo-pétrarquisme. Son premier livre paraîtra dans un recueil collectif et rassemble ses poésies imitées de l'Arioste. Sa poésie claire, franche, maniériste et raffinée, une poésie de cour, éclipsa celle de Ronsard à la cour de Henri III. Elle fut à son tour critiquée et remplacée par celle de Malherbe. La littérature de Desportes ne constitue pas moins un aspect important de la poésie de la Renaissance. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rouen Raphaël du petit Val s. d. [1603] In-12° (152 x 89 mm), [3] ff. - 361 pp. - [1] p. bl. - [8] ff. (A-Q12), veau blond glacé, dos lisse orné à froid, encadrement à froid sur les plats, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
L'apport à la contre-réforme et la grande oeuvre spirituelle du poète de cour du roi Henri III. Rare deuxième édition de l'édition définitive de la traduction complète en vers des 150 psaumes de David par Philippe Desportes illustrée d'un titre-frontispice de Léonard Gaultier. Elle renferme 161 pièces dont 2 inédites au sein des « Hymnes » et une variante. On considère que la première fut celle donnée par Abel l'Angelier, nouveau collaborateur désigné de l'auteur sans que l'on sache pourquoi, à qui Desportes céda son privilège le 22 février 1603 alors qu'il le céda dans la présente à Raphaël du Petit-Val le 12 mars (soit moins de trois semaines après) et enfin à la Veuve de Mamert Patisson le 10 avril, qui ne sont autres que ses deux imprimeurs historiques. Cette traduction, entreprise magistrale qui occupa l'auteur pendant quinze ans, commence en 1587 par la publication de 5 psaumes puis, de 60 en 1591, de 100 en 1598. Souvent considérée comme une réponse aux travaux de Marot et de Bèze, elle est une oeuvre majeure, au moins pour la Réforme catholique. Selon François Pithou, Desportes disait s'être servi « sur les psaumes » de « soixante interprètes et commentateurs ». Il avait accès au sens original du texte par les différentes versions du texte « iuxta hebraeos » dont notamment celui de Sanctus Pagninus (Sante Pagnino, 1470-1536) paru en 1530 et dit à propos des commentaires que s'il ne devait en retenir qu'un, ce serait sans conteste celui donné peu après par Francois Vatable. Cette paraphrase en vers est donc une synthèse de ce siècle de travaux érudits et poétiques. PROVENANCE : « Ex. lib. Cong. Jesu et Maria sem. cad. », mention manuscrite à l'encre brune au titre (XVIIe siècle). Congrégation de Jésus et Marie, dite des Eudistes, en son séminaire de Caen. Petits manques aux coiffes, mouillure claire en marge haute, une petite galerie entraînant la perte d'une dizaine de parties de lettres ; Tchemerzine - II, 900 dont l'exemplaire cité, de même que celui de la BnF décrit par Barbier-Muller, possède un titre typographique et non gravé comme ici. Manques au coiffes, traces blanches et petites taches à la reliure.
Par la veuve Mamert Patisson, à Paris 1603, In-16 (8x13cm), (4f.) 168ff. (8f.) ; 15ff. (1f.), relié.
Edition originale. La page de titre des Poesies chrestiennes est à la date de 1601. Marques de l'éditeur en pages de titre. Reliure en demi veau glacé lie-de-vin ca 1830 dans le goût de Thouvenin. Dos à nerfs orné de 3 fers à froid et de roulettes. Pièces de titre dorés sur veau. Tranches marbrées. Philippe Desportes (1546-1606), considéré par ses contemporains comme le plus grand poète vivant, assure la transition littéraire entre Ronsard et Malherbe. Le dessein de Desportes était de donner aux catholiques de France une traduction qui fut l'équivalent de celle de Marot et Théodore de Bèze pour les réformés. Parus pour la première fois en 1591, au nombre de soixante, les pseaumes furent portés à cent en 1598, et enfin à cent cinquante en 1603. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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ADOLPHE DELAHAYS. 1858. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. XCII + 533 pages
1858 demi-chagrin bleu (passé). in-12, LXXVI-536pp., P. Delahays 1858,
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De l'imprimerie de Raphael Du Petit Val, à Rouen 1611, in-12 (8x14,5cm), 675pp. (33), relié.
Nouvelle édition ornée d'un titre-frontispice gravé et dessiné par Léonard Gautier. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête arrachée avec manques aux mors. Mors fendus en queue. 2 trous de vers en queue, et 2 autres le long du mors supérieur en queue. Coins émoussés. papier jauni. La poésie de Desportes a été durablement influencée et façonnée par la littérature italienne. L'auteur revient en effet en France après un voyage en Italie où il subit l'ascendant de Pétrarque - on taxe par ailleurs ses premières poésies de néo-pétrarquisme. Son premier livre paraîtra dans un recueil collectif et rassemble ses poésies imitées de l'Arioste. Sa poésie claire, franche, maniériste et raffinée, une poésie de cour, éclipsa celle de Ronsard à la cour de Henri III. Elle fut à son tour critiquée et remplacée par celle de Malherbe. La littérature de Desportes ne constitue pas moins un aspect important de la poésie de la Renaissance. Cette édition contient les amours de Diane, les amours d'Hyppolite, Cleonice, les élegies, les poésies imitées de l'Arioste, les nouvelles amours, les épitaphes et diverses pièces. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Anvers par Pierre Vibert 1580 in 12 (11,5x7,5) 1 volume reliure plein veau fauve ancien (XVIIIème), dos à nerfs orné, caissons dorés, pièce de titre de cuir beige, page de titre avec vignette gravée sur bois, 2 feuillets liminaires non chiffrés, et 218 feuillets, nombreuses et fines initiales ornées gravées sur bois, toute petite usure sur l'extrémité de l'angle de la marge des 6 derniers feuillets, petite trace de mouillure très claire sur quelques feuillets, marges assez courtes mais sans aucune atteinte au texte. Philippe des Portes, ou Desportes, Chartres 1546 - Abbaye Notre-Dame de Bonport 1606, poète baroque français, membre de l'Académie du Palais et de l'Oratoire de Vincennes, lecteur de la chambre du Roi et conseiller d'Etat. Très rare édition anversoise. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
P., Delahays, 1858 ; in-12. Frontispice gravé-XCII-536 pp. Percaline bleue, dos lisse, titre et fleuron dorés. Couvertures conservées. Des rousseurs.
Lyon. Chez Hugues Vaganay. 1928. In-8°, reliure cartonnage souple à rabats. LVI + 153 pages. Belle édition entièrement hors commerce, limitée à 125 exemplaires sur vélin filigrané B.F.K. de Rives.
Exemplaire nominatif du Professeur Pierre Jourda, éminent seiziémiste, doyen de l'Université de Montpellier. En parfait état.
Paris, Mamert Patisson, 1583. 1 vol. petit in-12, basane marbrée, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge et vert, tranches rouges. Reliure de la fin du XVIIIe siècle, mors sup. faible. Exemplaire réglé. (6) ff., 348 ff. mal chiffrés 336, (12) ff. Signatures : *6 [A-Z]12 [Aa-Ff]12. Rousseurs uniformes.
Dixième édition parisienne, en partie originale. Elle comprend 606 pièces dont 200 inédites. C'est d'après Barbier-Mueller, l'un des quatre éditions essentielles du poète chartrain, avec l'édition originale de 1573 et les éditions de 1594 et de 1600. Il existe un autre tirage à l'adresse de Robert Le Mangnier. Philippe Desportes (1546-1606), poète de cour, joua un rôle de premier plan dans les affaires politiques et militaires de son temps. Sa gloire, en tant que poète, fut immense, à tel point qu'il éclipsa Ronsard, et s'imposa jusqu'à la révélation de Malherbe. Barbier-Mueller IV-2, n°9; Tchemerzine-Scheler II, 884f; Adams, D.370; Renouard, Estienne, 184; FVB, 15889; USTC, 53047.
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ADolphe Delahays. 1858. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Rousseurs. 536 pages. intérieur recollé avec papier collant.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Avec introduction et des notes de Alfred Michiels. Classification Dewey : 841-Poésie
ADOLPHE DELAHAYS. 1858. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. XCII + 533 pages - plats et contre-plats jaspés - frontispice en noir et blanc - 1 tampon sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
INTRODUCTION ET NOTE PAR ALFRED MICHIELS Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
ADOLPHE DELAHAYS. 1858. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Mouillures. LXXVI+536 pages. Trace de mouillures sans réelle conséquence sur la lecture. Tampon sur la page de titre et la page 25. Etiquette collée sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Paris, Adolphe Delahays 1858, 170x125mm, frontispice, XCII - 536 + 32pages, reliure percaline de l’éditeur. Auteur et tire dorés au dos. Encadrements à froid sur les deux plats, et guirlandes à froid au dos. Nom du possesseur sur la page de garde supérieure.
quelques passages en latin, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
PARIS. MAMERT PATISSON. 1600. IN-8 (16,4 X 11 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (16) + 338 ET (13) PAGES, RELIURE XIX° 1/2 CHAGRIN ROUGE, DOS A QUATRE LEGERS NERFS ORNE D'UN DECOR DE FILETS DORES, TITRE DORE. ILLUSTRE D'UN FLEURON DE TITRE A LA MARQUE DE MAMERT PATISSON ACCOMPAGNEE DE LA DEVISE «NOLI ALTUM SAPERE, SED TIME». C’EST LA PLUS RECHERCHEE DES EDITIONS DE DESPORTES, LA DERNIERE PUBLIEE DU VIVANT DE L’AUTEUR. «DERNIERE EDITION PUBLIEE DU VIVANT DE L’AUTEUR, ELLE EST TRES COMPLETE, TRES BELLE ET JUSTEMENT ESTIMEE» (TCHEMERZINE). «UNE DES PLUS BELLES EDITIONS DE CES POESIES» (BRUNET). «L’EDITION SE DISTINGUE EN PARTICULIER PAR LA FINESSE DES CARACTERES ITALIQUES ET L’ELEGANCE DE LA PRESENTATION: MARGES, LETTRINES, FLEURONS, INITIALES ORNEES EN TETE DE CHAQUE PIECE» (SOURGET). PETITE GALERIE DE VERS EN MARGE INFERIEURE DE QUELQUES PAGES, SANS AUCUNE ATTEINTE AU TEXTE, SINON BEL EXEMPLAIRE A GRANDES MARGES DE 160 MM, LES EXEMPLAIRES COURANTS NE DEPASSANT GUERE 155 MM.
Paris, Mamert Patisson, 1598. 1 vol. petit in-8°, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin brique, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure du début du XVIIIe s. Accroc avec petit manque à la coiffe sup., coins émoussés. Bon exemplaire, mors partiellement fendus. (2) ff., 113 ff., 64 ff., (1) f. blanc. Signatures pi2 [A-P)8 Q2. Exemplaire incomplet des feuillets 114 à 118.[C46]
Exemplaire ne comprenant que la première partie, c'est à dire l'ensemble des 98 psaumes traduits par Desportes On trouve ordinairement à la suite les Poésies chrétiennes (18 feuillets), et Quelques prières et méditations chrétiennes (36 feuillets), toutes deux avec une page de titre et une pagination propres. Mais ces deux parties se vendaient aussi séparément. La partie des psaumes est elle-même amputée des feuillets 114 à 118 (P2 à P6) qui comprenaient la Prière d'Ezechiel, les paraphrases de cantiques ainsi que l'hymne aux saints, vierges et martyrs. Barbier-Mueller IV-2, n°17; Delaveau & Hillard, 2881; Renouard, Estienne, 191; FVB, 5236; USTC, 3076.
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PARIS LA CONNAISSANCE 1926 COLLECTION D' ART N° 16 , un volume grand in-8 broché de 163 pages non coupées , couverture rempliée , un frontispice , tirage à 430 ex. numérotés , celui-ci est un ex. justifié nominatif avec signature de Doyon , bon exemplaire . Bon Couverture souple
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La Difference, coll. « Orphée », n° 12 1989 Coll. “Orphée”. N 12 In-16 broché, 127 pp; Poèmes choisis et présentés parJean-Yves masson
Très bon état d’occasion
Lyon, Hugues Vaganay [Mâcon, Protat frères], 1929. 1 vol. petit in-8°, cartonnage crème à rabats. Reliure de l'éditeur. Non coupé. LVI-153 pp., (1) f.**[C09]
Edition établie, préfacée et publiée par Hugues Vaganay. Tirage limité à 125 exemplaires sur vélin de Rives. Exemplaire d'Hugues Vaganay.
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Maurice Sénart. 1928. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 11 pages.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
E.M.S. 7789. Répertoire des Maîtres Musiciens de la Renaissance Française. Collection Henry Expert. Partitions pour choeur. Classification Dewey : 780.26-Partitions
La Connaissance, Paris 1926, 16,5x25cm, broché.
Edition illustrée d'un portrait et d'un fleuron de R. Drouart, un des 50 exemplaires sur vergé Pannekoek réservés aux amis de la Connaissance et justifiés par l'éditeur, tirage de tête. Justification manuscrite de l'éditeur René-Louis Doyon : "pour Jean Dorsenne". Un portrait en noir en frontispice. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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