20 books for « desperet ou desperret ... »Edit

‎Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 26366

‎Pauvres aveugles- Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 13 juin 1833 (Planche n°282)- Lithographie - Oeuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 19.5cmx Largeur: 28cm- Titre en bas au centre : « Pauvres aveugles. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°136. », en ht à dte : « Pl. 282. »Inscription - Dans la lettre : « chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « A. D. » [Auguste Desperet, dessinateur]‎


‎L’explication de la pl. (p. 1083) indique que c’est l’injustice provoquée par la libération, sans jugement, de la duchesse de Berry, qui a inspiré cette pl. à La Caricature. Conduit par Louis-Philippe (qui porte en besace un sac contenant les « 14 […] 000000 // m […] [millions] » de la liste civile), vu de dos et portant une visière de guide, un cortège de ministres s’apprête à tomber dans le « Gouffre de // l’illégalité ». Le roi s’appuie sur le bâton de l’ « ordre public ». Tous les personnages sont aveugles et se tiennent les uns aux autres. Les fanaux censés les guider sont les journaux patriotes (la « TRIBUNE » et le « NATIONAL »), mais la lumière qu’ils émettent ne sert à rien, puisque les ministres sont aveugles. Les pierres d’achoppement sont les arrêts de cassation (« arrêt de la // cour de // cassation // affaires du // national // chariva […] [charivari] », « arrêt // de la // cour de // cassation // etat [état] de s […] [siège] », « Etat // de // Siège »). Les ministres portent chacun une besace contenant la somme de « 80,00000 // f… », car « le dieu de ces hommes, c’est l’argent » (in explication. La pl. dénonce l’attrait financier auquel cèdent les ministres du gouvernement). Celle de Soult précise que cet argent provient des « Pots de vin // etc etc… ». De gche à dte : d’Argout, s’appuyant sur un personnage non identifiable car vu de dos, puis Barthe, et Guizot, qui se laisse guider par Soult, lequel s’appuie sur le bâton de l’ « Etat de Siège ». Thiers, plus petit, s’agrippe à Guizot et se laisse guider. Enfin, Broglie enjambe une pierre et se guide à l’aide du bâton de l’ « ordre public ». Et « c’est de gaîté de cœur qu’ils vont se jeter dans le précipice où la mort les attend » (in explication). La pl. est une parodie du tableau La parabole des aveugles par Pieter Bruegel l’Ancien (1568 ; Naples, musée Capodimonte). Référence à la parabole du Christ adressée aux Pharisiens : « Laissez-les. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Or, si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. ». La pl. de Desperet reprend cette prédiction et prévoit la perte des ministres de la monarchie de juillet.Personne / Personnage représenté:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Broglie, Victor de, duc; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Guizot, François; Soult, Nicolas-Jean de Dieu ‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) -Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25194

(1833)

‎... empressées 1833 - Lithographie, Coloriée - Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées: 3 -Hand-coloured lithograph,‎

‎ 1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 7 novembre 1833 (n°328-329) : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53cm- Image Hauteur: 22cm x Largeur: 53cmDescription:Titre en ht au centre : « EMPRESSÉES. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « L’omnibus trainé [traîné] par les quatre boiteuses. », « Les Débats. », « Le Constitutionnel. », « Le Moniteur. », « Le Journal de Paris. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°157. », en ht à dte : « Pl. 328 et 329. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg. 9. » [imprimeur], « Chez Aubert, galerie véro d […] [dodat] » [feuille coupée] [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le nez de d’Argout, inscription : « DE PARIS A LISIEUX ». Sur le devant de la cabine du cocher, le slogan « VIVE LE RÔA » : « le cocher, en appuyant le pied sur un petit buffet d’orgue, peut, au moyen de cet appareil, produire un volume satisfaisant d’amour unanime » (in explication)Description iconographique: Pl. n°5 et 6 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156). Les deux dernières pl. de la série montrent « l’auguste omnibus, traîné par ses quatre boiteuses » (in explication), c'est-à-dire un carrosse traîné par des chevaux. Sur le toit du carrosse sont assis, de gche à dte : d’Argout, faisant le cocher, un homme de dos (« M. Faim », in explication), Montalivet habillé en cuisiner et tenant une casserole, et Barthe. L’emblème de la monarchie de Juillet imaginé par Grandville se trouve sur le la petite cabine du cocher : il est constitué d’une grande paire de ciseaux ouverts, entourée d’un parapluie, d’une seringue à clystère, d’un chapeau à cocarde tricolore et d’une toque de magistrat. Deux municipaux, « M. Corneille, adjoint d’Evreux, et M. Criquet, maire de Falaise » (in explication) se cramponnent au carrosse (au marche-pied et à la portière arrière) afin de saluer Madame Adélaïde se trouvant à l’intérieur. L’un d’eux souhaite lui offrir un bouquet de fleurs. Des motifs partiels de poire à face humaine décorent le carrosse. A l’arrière-plan, des petits enfants montés sur les branches d’un arbre lèvent le poing au passage du cortège. Derrière le carrosse suivent les incarnations des journaux, sous la forme d’hommes pourvus d’attributs. Le Journal des débats, portant un pantalon fleurdelysé et une poire sur son bicorne, prend des notes sur un petit carnet. "Le Constitutionnel", écrivant sur un cahier dont le titre a le nom du journal, porte un bonnet et tient une vessie au bout d’un bâton sur laquelle peut se lire « ON SE // DESABONN […] [DESABONNE] » ("La Caricature" se moque fréquemment des désabonnements dont est victime ce journal). Un sac d’argent pend de son pantalon (« 1,000 »). Son encrier, accroché à son vêtement, à la forme du buste de Dupin en habit de magistrat. Enfin, « son araignée dilettante » (in explication) court à côté de lui, au bout d’un fil. Puis vient le "Moniteur", « avec ses plumes d’oie et son appareil vélocipède » (in explication). Il est coiffé d’un chapeau en forme de poire à face humaine. A la bicyclette sont accrochés de nombreux symboles des différents régimes successifs en France : la poire à tête de Louis-Philippe de la monarchie de Juillet, la fleur de lys monarchique (représentée à l’envers), le bonnet phrygien à cocarde tricolore, et l’aigle de l’Empire (représenté à l’envers). La tête d’un homme (non identifié) pend dans son dos. Enfin, le "Journal de Paris" ferme la marche : homme barbu et pourvu de gros favoris, il porte un haut chapeau décoré du motif de la poire à face humaine de Louis-Philippe. Il est décoré de la croix d’honneur. Il porte un gros encrier en bandoulière dans le dos. Il est « le seul journal qui n’écrive point, par l’excellente raison qu’il ne sait pas écrire » (in explication). A l’extrême gche, à l’arrière-plan, des enfants du peuple montés sur des branches d’arbres, lèvent le poing en signe de protestation.‎


‎Personnage représenté:Barthe, Félix; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron ‎

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‎Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 26363

‎Le Quinctius Cincinnatus moderne - Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 11 octobre 1832 (Planche n°206) Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 18.4cmx Largeur: 28.4cm- Titre en bas au centre : « Le Quinctius Cincinnatus moderne. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°101.) », en ht à dte : « Pl. 206. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « A.D. invt et fect. » [Auguste Desperet, dessinateur lithographe] - Taches en marge‎


‎La table des matières du 4e vol. de "La Caricature" précise le titre : « MM. Persil et Ganneron venant offrir un portefeuille à M. Dupin ». André Dupin est représenté à dte en habit d’avocat, refaisant le lacet de sa chaussure sur un tronc d’arbre. Parodie de la statue antique de Lucius Quinctius Cincinnatus, consul romain et dictateur, traditionnellement représenté tenant les faisceaux du pouvoir et sa charrue. Ici, on aperçoit la charrue à dte. Un homme (Casimir Périer, qui voulait à tout prix avoir Dupin dans son ministère ?) vient lui apporter le portefeuille d’un « MINISTERE ». Un troisième personnage, à gche, observe la scène : il s’agit de Ganneron ( ?), le vendeur de chandelles. La pl. se moque de Dupin qui voulait qu’on le supplie d’être ministre, tel Quinctius Cincinnatus que les sénateurs vinrent supplier de prendre le pouvoir en 458 avant J.-C. Cincinnatus fut un modèle de simplicité et d’humilité, contrairement à Dupin qui lui est comparé de façon tout à fait ironique. Dupin fut nommé procureur général près la cour de cassation en août 1830, puis élu à la présidence de la chambre des députés en novembre 1832, mais ne fut en réalité pas ministre dans le gouvernement Soult. D’après Antonetti, Dupin était l’homme qui refus[ait] toujours les ministères, sous prétexte qu’il [était] plus utile ailleurs, mais qui [était] dévoré de l’envie d’être ministre et qui s’aigri[ssait] de ce qu’on ne le suppli[ât] pas d’accepter un portefeuille ! ‎

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‎Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 26364

‎Quand finira donc cette partie ? - Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 11 octobre 1832 (Planche n°207)) Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.6cmx Largeur: 25.5cm - Titre en bas au centre : « Quand finira donc cette partie ? » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°101) », en ht à dte : « Pl. 207. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Auguste Desperet, dessinateur lithographe ? Taches en marge‎


‎Assis, de trois quarts dos, Louis-Philippe joue au jeu d’échecs avec une figure féminine incarnant la liberté (et/ou la république) portant le bonnet phrygien. Derrière le siège du roi se trouvent des sacs (de pièces d’or), tandis que les pavés des barricades servent d’assise à la Liberté. La pl. met en image la lutte dans laquelle s’affrontent le gouvernement de Juillet et les républicains, jugeant que ce dernier ne respectent pas les principes de la liberté. ‎

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‎Talleyrand - Grandville , dessinateur-lithographe - Desperet ou Desperret, Auguste , dessinateur-lithographe‎

Reference : 25143

(1834)

‎Le temps l'amène. Patience ! patience !. Lithographie double parue dans le N° 177 du journal la Caricature du 27 mars 1834. ‎

‎ 1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 mars 1834 (Planche n°372-373) -Hauteur: 35.5cm Largeur: 52.5cm - Dimensions - Image Hauteur: 22cm - Largeur: 40.5cm‎


‎Titre en bas au centre : « LE TEMPS L’AMÈNE, PATIENCE, PATIENCE ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°177. », en ht à dte : « Pl. 372. 373. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur], « L. de Benard. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grand.. A. Desp… » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le sac d’écus : « 10000 ». Sur la colonne, on repère le motif de la poire à visage humain et le motif du parapluie du roi-citoyen.Description iconographique:La composition se compose de deux parties. A gauche, le Temps, sous la figure d’un vieillard à barbe et longs cheveux blancs, muni d’une grande paire d’ailes, portant une faux et une hotte contenant des couronnes et un sceptre à fleur de lys (reliques des monarchies déchues). Dans sa main dte, son attribut principal, c’est-à-dire un sablier. Il marche aux côtés de la figure de la liberté, représentée sous la forme d’une femme robuste vêtue d’une robe et portant un bonnet phrygien décoré de la cocarde tricolore. Elle est désignée dans l’explication par l’expression « la sainte immortelle ». Elle porte un grand étendard sur lequel se lisent les mots « LIBERTÉ ! » deux fois. Sous son bras droit, elle porte la table des « DROITS // DU PEUPLE ». Au devant de ces deux personnages vient une femme, qui s’adresse à eux. Il s’agit de l’incarnation de la « PRESSE », femme brune amaigrie, portant une robe noire. Son bras droit est en écharpe et son bras gche garde trace d’un emprisonnement (chaîne). Elle a disposé devant elle les raisons des maux qu’elle subit de la part du gouvernement : une paire de ciseaux symbolisant la censure, un dossier portant l’inscription « CENSURE // DE LA // POLICE », une plume d’écrivain à laquelle est accroché un cadenas au bout d’une chaîne, un « RAPPORT // CONTRE LES // ASSOCIATI […] [ASSOCIATIONS] », des « JUGEMENS [JUGEMENTS] // SANS JURY // CONDAMNAT […] [CONDAMNATIONS] ». Cette figure de la presse désigne au Temps et à la Liberté la scène qui se déroule dans son dos, à gche de la composition, au second plan. Sur une plaine, entre deux colonnes (l’une portant la sculpture d’un gros sac d’écus, l’autre la statue d’un homme représentant peut-être Lobau, étant donné que la forme du fût de la colonne s’apparente à une seringue à clystère), un dais, surmonté d’une énorme couronne (dont la forme s’apparente à une poire) à fleurs de lys abrite un roi à tête de perroquet. Il s’agit de Louis-Philippe (fréquemment représenté sous forme de perroquet à en raison de sa propension à parler sempiternellement de ses exploits militaires lors des combats révolutionnaires de Jemmapes et Valmy en 1792) entouré de ses trois fils. Il porte un sceptre à fleur de lys. Une ronde d’hommes évolue autour de la statue portant le sac d’écus (« cette farandole d’improstitués, dansant autour du veau d’or » in explication). Des courtisans sont agenouillés devant le roi sur son trône. Devant, des gardes procèdent à des arrestations. Un assommeur poursuit un homme de sa batte. Enfin, la figure du journal Le Constitutionnel (à ses pieds se trouve une feuille sur laquelle on peut lire « CONSTITUTI »), coiffé de son bonnet de coton blanc, regarde le ciel à travers une longue-vue. L’explication précise qu’il s’écrie « de sa voix éraillée : « L’horizon se rembrunit. » ». C’est l’arrivée imminente de la liberté qui entraîne un changement de climat météorologique et, par conséquent, provoque l’inquiétude du Constitutionnel qui alerte aussitôt les membres du gouvernement. Au loin, à l’arrière-plan, deux forteresses, sans doute les prisons dans lesquelles le gouvernement enferme les opposants au régime, ce que dénonce vivement la pl. Par cette composition, la pl. dénonce la censure que le gouvernement fait subir à la presse par le biais d’amendes et d’arrestations. Elle dénonce également le régime de répression qui soupçonne et a trop facilement recours à la violence et à l’emprisonnement. Elle annonce la venue prochaine de la liberté qui libérera la presse, et plus largement les Français, du joug de la censure et de la répression. ‎

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‎Philipon / BALZAC H.de - [Charier H., dessinateur ?]- Desperet ou Desperret, Auguste ‎

Reference : 25606

(1832)

‎La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique,journal fondé et dirigé par Ch.Philipon,Seconde année,tome Troisieme,N°99,27 septembre 1832- Jeux Innocents. » légende en bas au centre : « Lafay… je la tiens ! – qui tenez-vous ? – eh ! parbleu ! la liberté. (rire Général) - et Ils se bruleront tous ! - 2 lithographies sur blanc en noir. ‎

‎ 1832 Paris, Aubert,Galerie Vero-Dodat,1832,IN FOLIO broche,couverture imprimée illustree,textes divers dont Eugene Morisseau,paginé par colonnes soit 4 pages+( 2 planches) gravures en lithographie sur blanc volantes et rouge au centre ,bon état,tache en marge- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 27 septembre1832, (Planche n°202) - Titre en ht au centre : « Jeux Innocents. » ; légende en bas au centre : « Lafay… je la tiens ! – qui tenez-vous ? – eh ! parbleu ! la liberté. // (rire Général) » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) (N°99.) », en ht à dte : « Pl. 202. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « charier. H Del » [Charier H., dessinateur ?]- Jeu de colin-maillard. La Fayette, les yeux bandés, pose la main sur le bonnet phrygien rouge de Louis-Philippe, lequel piétine un coq et garde la tête baissée. La pl. vise à déculpabiliser La Fayette en lui trouvant des circonstances atténuantes dans l’aval qu’il donna au duc d’Orléans pour devenir le roi des Français : il avait en réalité les yeux bandés et ne voyait rien. « Colin-Maillard croit mettre la main sur la liberté, il prend mieux que ça, il prend l’ordre public et la paix ; mais enfin, il se trompe, et il prouve par là qu’il ne trichait pas et qu’il avait les yeux bien bandés ». Barthe, dans sa robe de magistrat, soutient le roi prêt à tomber. Derrière, Thiers, debout sur une chaise, applaudit. Du rideau à l’arrière-plan à dte dépasse le nez de d’Argout, assistant à la scène. A gche, Guizot tient une femme, incarnation de la liberté, tandis que Soult pose une main sur sa bouche pour l’empêcher de parler. Assis au premier plan, à gche, Dupin. A l’arrière-plan, Athalin portant un plateau de flûtes.Personnages représentés:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Guizot, François; Thiers, Adolphe; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix‎


‎Desperet ou Desperret, Auguste - Lithographie- Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm- Image: Hauteur: 32.8cmx Largeur: 22.5cm- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 27 septembre1832 (Planche n°203) - Titre en bas au centre : « Ils se bruleront [brûleront] tous ! » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°99 », en ht à dte : « Pl. 203. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « A.D. invt et ft » [Auguste Desperet, dessinateur lithographe]:::::Un bougeoir gigantesque, composé de la figure de la liberté en caryatide (portant le bonnet phrygien), repose sur la sphère terrestre dont on voit une partie. Divers personnages virevoltant dans les airs sont repoussés par la flamme de la « LIBERTÉ ». Les personnages sont reconnaissables, certains grâce aux étiquettes les accompagnant, portant des inscriptions : sur le côté gche, Charles X en bas, déjà à terre (« ordonnance // nous // Charles X), des représentants de la « Sainte // Alliance », le roi d’Espagne Ferdinand VII avec l’ « Inquisition », le pape avec l’ « Excommunication // des Ancônantins » et l’ « Edit // Papal », le journal « FIGARO », deux représentations de Louis-Philippe autour desquelles virevolte la feuille portant l’ « Etat // de siège // de la Ville [de] Paris ». A dte, des personnages accompagnés des feuilles portant les inscriptions : des personnages ayant donné leur « Adhésion aux Décrets // de la Diète de Francfort // par les Petits Princes allemands et autres », « 22e Protocole de la // Diète de Francfort », l’empereur d’Autriche François Ier ( ?) avec le « décret // Metternich » tient le bras du roi de Hollande Guillaume Ier, auquel s’accroche Talleyrand (« Hollande // Protocole »). L’empereur russe Nicolas Ier avec les proclamations du tsar « UKASE », et enfin le « Journal // des // DÉBATS » qui laisse tomber une bourse d’argent. Ces ennemis de la liberté cherchent en vain à approcher la flamme avec des éteignoirs. Sur la carte du monde : « PARIS », « FRANCE », « MARSEILLE »« SUISSE », « Italie », SARDAIGNE », « ESPAGNE », « MEDITERRANEE », « ALGER ».bon etat, 2 planches en lithographies originales en noir et couleur couverture imprimée illustree,tres rare,cachet colpoprtage,bon etat complet,lot separable, indiqué uniquement pour prouver l'authenticité des lithographies. ‎

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‎Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25275

‎La reconnaissance est la vertu des rois - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 4 avril 1833 (Planche n°262) -Dimensions Hauteur: 27cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 19.5cm x Largeur: 25.6cm - Titre en bas au centre : « La reconnaissance est la vertu des rois. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°126. », en ht à dte : « Pl. 262. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue de Furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Auguste Desperet, dessinateur ?Au sommet de deux marches recouvertes d’un tapis décoré de motifs de poires entourées de rayons et contenues dans un cadre en forme de poire, un trône sur lequel est assis une figure hybride composée de jambes d’être humain, habillé, et d’une poire faisant office de buste et de tête. Il s’agit d’une représentation caricaturale du roi Louis-Philippe, décoré du cordon et de la croix d’honneur. La feuille accrochée à la tige au-dessus de la tête faisant office de toupet. Le trône est décoré de petites poires au-dessus du dossier, à gche et à dte. La jambe dte étendue, le roi donne un coup de pied dans les fesses de Jacques Laffitte, qui se voit alors forcé de s’éloigner du trône. Il regarde le spectateur. Il s’agit d’une dénonciation de l’écartement de Laffitte du gouvernement, décidé par le roi. Laffitte avait été président du conseil du 2 novembre 1830 au 13 mars 1831, et fut contraint, à cette date, de démissionner. Le titre de la pl. est ironique et souligne l’ingratitude du roi des Français envers un homme qui participa activement à son accession au trône. La pl. date d’avril 1833, soit presque deux ans après les faits. Cette éviction de Laffitte a donc durablement marqué les esprits. La représentation de Laffitte n’est pas caricaturale mais présente au contraire un portrait fidèle à la réalité. Sur le même sujet, cf. pl. 260 du numéro 125 (28 mars 1833).Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


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‎TALLEYRAND Philipon, Charles , auteur du modèle - Grandville , dessinateur - Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe‎

Reference : 25150

(1834)

‎A ceux que ces présentes verront, salut!. Lithographie parue dans le N° 194 du journal la Caricature du 24 juillet 1834. Planche n°406-407‎

‎ 1834 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 24 juillet 1834 -Planche double n°406-407 ,taches dans la planche - Titre en bas au centre : « A ceux qui ces présentes verront, Salut ! » ; légende plus bas au centre : « En commémoration des journées révolutionnaires de 1830, les révolutionnaires de 1834 figureront sur des échafauds dressés par notre noble Cour des Pairs // et toutes nos cours Royales du Royaume. // (Octroyé en notre Château de la Caricature, ce 24 Juillet 1834.) »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, rue du Bouloy, 19 » [imprimeur], « Signé : Charles. Philip… » [Charles Philipon, auteur du modèle] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. D » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]‎


‎I - A l’arrière-plan à gauche, une représentation de la prison du « MONT // St // MICHEL ». Derrière le groupe de visiteurs à dte, un poteau auquel est accroché un fer. Une pancarte indique qu’il s’agit du « CARCAN // POUR // LES HEROS // DES 3 JOURS » : il s’agit donc du sort réservé aux combattants révolutionnaires de Juillet 1830. Par terre, devant l’établi, un copeau de bois portant l’inscription « accusa […] [accusation] »Le titre de la pl. est une citation de la phrase par laquelle une autorité (roi ou administration) apostrophe le lecteur et l’engage à lire la suite (on la trouve par exemple dans les ordonnances royales annonçant des décisions politiques ou des nouvelles destinées à être rendues publiques). C’est donc à la parodie d’une ordonnance royale que se livre le titre de la pl. La légende annonce les dispositions prises par le gouvernement à l’occasion de la commémoration du 4e anniversaire des journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830. Figurant dans ce numéro du 31 juillet 1834, la pl. dénonce le manque de moyens mis en œuvre par le gouvernement pour fêter cet anniversaire, et montre que pour toute commémoration, il ne propose qu’une multiplication croissante des mesures de répression dirigées contre les républicains. C’est une mise en image de cette répression que la pl. propose, sous forme de saynètes dans une même image. Au premier plan en bas à gche, se trouve un vieil homme assis. Il s’appuie sur un tonneau et à terre, à côté de lui, se trouvent des plats et des seringues à clystère ( ?). Devant lui passe un vieil homme s’appuyant sur une béquille pour marcher. Il porte sur l’épaule un tronçon de bois à l’extrêmité duquel pend une menotte de prison. Il porte un chapeau haut de forme orné d’un médaillon décoré d’une fleur de lys. Son chien, incarnant Dupin, marchant à ses côtés, porte dans sa gueule un panier contenant des armes. Il semble donc s’agir du baron Pasquier qui, bien que vieillissant et mal portant, participe à l’effort engagé par le gouvernement pour réprimer les opposants au régime. Derrière eux au second plan discutent deux gardes nationaux. Au premier plan à dte : d’Argout actionne un vilebrequin. Un homme dort à côté de lui. Autour d’un établi s’affairent deux hommes. Ils fabriquent des pièces à conviction, puisque contre le plan de travail reposent des planches de bois assemblées portant la mention « JONCTION DES // PIECES DU // GRRRAN […] [GRAND] COMPLOT ». Les deux hommes sont alors peut-être Martin du Nord et Pasquier ?). D’autres planches assemblées reposent par terre et portent la mention « PIECES // JOINTES // AU // PROCES ». Derrière eux, à l’arrière-plan, un groupe d’hommes composé de Persil faisant la visite du chantier à Louis-Philippe vu de dos (mais reconnaissable à sa stature, son chapeau haut de forme et ses favoris), accompagné de deux gendarmes. Le chantier dont il est question est celui de la construction d’une guillotine sur une estrade. Trois personnages sont occupés à construire la guillotine, tandis qu’un quatrième consolide l’estrade, et qu’un cinquième monte sur une échelle (qui sont ces personnages ?). La pl. dénonce les arrestations et condamnations, par les pairs, des révolutionnaires d’avril 1834, condamnations jugées très sévères. La pl. établit alors un parallèle ironique entre juillet 1830, moment de toutes les espérances, et juillet 1834, moment des procès des insurgés d’avril.Personnage représenté:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Persil, Jean-Charles ‎

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‎Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur‎

Reference : 26590

‎Mes camarades, mes chers camarades !..... je suis aussi républicain que vous…. j’aime la liberté….l’égalité…..je veux votre bien…votre bien à tous….le bien de tout le monde - Lithographie‎

‎ La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble) Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 février 1833 (Planche n°249)- 1833- Lithographie- Dimensions - Oeuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm- Dimensions - Image: Hauteur: 16.6cmx Largeur: 18cm - Titre en bas au centre : « Mes camarades, mes chers camarades !..... je suis aussi // républicain que vous…. j’aime la liberté….l’égalité…..je // veux votre bien…votre bien à tous….le bien de tout le monde. » ; indications : en ht à gche : La Caricature (Journal (N°120), en ht à dte : « Pl. 249. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]‎


‎Louis-Philippe, identifiable à son toupet et à ses favoris, se présente de face, assis sur un coffre fermé. Son visage est caché par un masque qu’il tient de la main gche. Il prononce les mots contenus dans le titre en tendant le bras droit vers le spectateur. La pl. dénonce les idées républicaines du roi qui ne constituent qu’une façade pour s’adresser aux républicains, comme l’évoque ce masque. Sitôt le masque tombé, le roi révèle ses véritables idées, qui sont contraires aux intérêts du peuple. Ses vêtements évoquant l’ancien régime et le coffre sur lequel il est assis (évocation de la cupidité du roi) reflètent le soin qu’il porte en réalité à préserver les privilèges d’ancien régime. Sur le mur du fond se découpe son ombre, en forme de poire. La table des matières du 5e vol. de La Caricature précise le sujet de la pl. : « Harpagon assis sur sa cassette et le visage masqué ». La pl. assimile donc clairement le roi des Français au personnage cupide de la pièce de théâtre L’Avare de Molière. ‎

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‎Attribué à Grandville JJ - Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25630

(1834)

‎Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires - Lithographie double sur blanc.‎

‎ 1834 Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 10 avril 1834 (Planche n°376-377),Pli vertical médian- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 25.2cmx Largeur: 37.2cm - Titre en bas au centre : « Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°179 », en ht à dte : « Pl. 376 et 377. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Les encens utilisés dans le brûle-parfum sont des feuilles de journaux favorables au gouvernement : le « FIGAR […] [FIGARO] », « PARFUMS // DES // DÉBATS » (Journal des débats), le « NOUVELLIST […] [NOUVELLISTE] », l’ « ENCE […] [ENCENS] // MON […] [MONITEUR] ». Sur la feuille tenu par le personnage se trouvant à côté de d’Argout : « SOMMATIONS ». L’enseigne de la boutique de l’immeuble à gche : « AU GUET-APENS // [ ?] ND MAGAZIN [MAGASIN] DE NOUVEAUTÉS »‎


‎Le 16 juin 1826, le sultan Mahmoud II fit massacrer les janissaires (l'élite de l'infanterie de l'armée ottomane) qui refusaient la modernisation de leur corps et se révoltèrent à de nombreuses reprises au début du XIXe siècle. La planche est une parodie de l’huile sur toile "Le massacre des mamelouks de la citadelle du Caire" réalisée par Horace Vernet (1819 ; Amiens, musée des Beaux-Arts), relatant le massacre des mamelouks par le gouverneur d’Egypte, Méhémet Ali, en 1811. Celui-ci ayant appris que les mamelouks souhaitaient l’assassiner, il décida d’éliminer 470 chefs mamelouks, mettant ainsi définitivement fin à leur puissance. Un parallèle est donc établi entre le massacre des mamelouks et celui des janissaires. L’explication insiste sur la répétition des événements historiques au fil du temps : « différence de forme ; cela ne change rien au fond ». Et c’est une comparaison avec le traitement réservé par le gouvernement de la monarchie de juillet au peuple que la pl. établit. Les persécutions d’innocents sous le règne du roi des Français sont comparables, d’après "La Caricature", aussi bien aux massacres des Janissaires qu’à ceux des Mamelouks. La pl. dénonce ainsi la violence faite à l’encontre des citoyens français. Louis-Philippe commanda de nombreuses œuvres à Horace Vernet, lequel participa à la propagande du futur roi. Il est ironique que la pl. fasse la parodie d’une œuvre de Vernet pour dénoncer les actions du règne de Louis-Philippe. A la place d’Ali Pacha de Janina (qui massacra la population musulmane de la ville de Gardiki) se trouve Louis-Philippe, portant une constituée d’une visière et d’un bonnet à pompon d’influence orientale. Il repose sur la « CHARTE » au lieu d’être allongé sur un tapis oriental. Le brûle-parfum a une forme de poire à face humaine et porte une couronne. Le perroquet de Valmy est à côté de lui. Derrière lui, s’abritant du soleil sous un parasol : Soult, Barthe et Persil. Une seringue à clystère dépasse du parasol (référence à Lobau) : elle est considérée comme le signe annonçant les massacres (au lieu de l’étendard de Mahomet dressé par Mahmoud II juste avant de massacrer les janissaires). Thiers, agenouillé au premier plan, tout en regardant le spectateur, est occupé à faire parvenir le tuyau partant du sac de « MILLIONS » « aux mains pompantes du Système » (in explication). D’Argout à gche, « présidant aux assomages [assommages], la cravache à la main » (in explication). A l’arrière-plan, à gche, à l’ombre du bâtiment de la Bourse se trouvent des assommeurs chargés de frapper les passants. Une femme est à terre avec son enfant. Ainsi, la pl. veut rendre la comparaison totale entre la répression française sous Louis-Philippe et le massacre des janissaires (ou des Mamelouks) : « au lieu du massacre des janissaires, vous aurez une scène d’ordre public, tel que l’entend le 9 Août qui, du reste, n’a pas que ce seul rapport avec les gouvernemens à la turque ». La comparaison avec ces régimes autoritaires n’est pas flatteuse pour la monarchie de Juillet.Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau ‎

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‎Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur- Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste ‎

Reference : 25650

‎Hé bien ! vous devez être content ?..... ça marche…..je n’en descends pas mal ! – Oh ! il y en a encore diablement qui m’inquiètent !.....Lithographie coloriée sur blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°401)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 25.8cm - Titre en bas au centre : « hé bien ! vous devez être content ?..... ça marche…..je n’en descends pas mal ! // – Oh ! il y en a encore diablement qui m’inquiètent !...... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal). N°191. », en ht à dte : « Pl. 401. » - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Sur le dos des livres rangés dans la bibliothèque, à dte, des titres : « police », « FORTIFICATIONS » (référence à la volonté du gouvernement d’encercler Paris de forts afin de protéger la ville. Cette idée fut vivement contestée par l’opposition qui y vit un moyen pour le pouvoir d’emprisonner les Parisiens dans leur ville), « VIDOCQ » (certainement les Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu'en 1827 par Eugène-François Vidocq), « HISTOIRE », « L’AVARE » (de Molière, en référence à la cupidité du roi Louis-Philippe), deux vol. sur « MANDRIN » et « CARTOUCHE » (deux célèbres brigands du XVIIIe siècle). Enfin, un autre livre porte sur la quatrième de couverture le nom de l’auteur du Prince « MACHI // AVEL [MACHIAVEL] ». Les autres ouvrages ne portent pas de titre. La frise décorative sup. de la bibliothèque comporte des motifs de poires encadrant une petite cassolette. L’ouvrage posé sur la chaise à dte, sous laquelle repose un coffre, est le registre « DES // BUDJETS [BUDGETS] ». Enfin, gisent à terre au premier plan à dte des papiers épars portant les titres : « RAPPORT // DE // POLICE », « JOURNAL DEP […] [DEPARTEMENTAL] »‎


‎iconographie:La mort, personnifiée par un squelette portant des vêtements et un bicorne, vient recueillir les louanges auprès du roi Louis-Philippe, que ce dernier lui doit pour le travail accompli. Ce travail, c’est l’élimination des ennemis du régime. Le roi, vu de dos (mais reconnaissable aux favoris et au toupet), vêtu d’une grande redingote et chaussé d’une petite paire de lunettes, est occupé à lire la liste des personnes évincées par le gouvernement. De ht en bas : « DEPUTE Géneral [général] Lamarqu […] [Lamarque] // IDEM……. Dulong » // IDEM Genrl [général] Laffayett […] [Lafayette] // [ ?] nger Napoléon 2 // […] ional [national] Conseil » (références à Jean-Maximilien Lamarque, à Charles Dulong, et au général La Fayette). Suit la liste des journaux de l’opposition, inquiétés par le gouvernement, de ht en bas : « Tribune // Messager // Caricature // Charivari ». Enfin, c’est la liste des personnes dont se méfie le gouvernement : « Sous Offici […] [Officiers] // Electeurs // Henri V // L’abbé La […] [Lamennais] // Précurseur // Patriotes [ ?] // REPUBLICain ». D’après la pl., le roi aimerait également voir ces personnes mortes afin de pouvoir exercer son pouvoir en toute tranquillité sans opposition ni contestation d’aucune sorte. L’explication précise que « la Mort a endossé la livrée de la monarchie citoyenne », c’est-à-dire qu’elle s’est mise au service du gouvernement de Juillet. Sur le mur du fond, à gche, est accroché le parapluie du roi. Enfin, le tableau accroché au mur, au centre, est certainement une représentation de la bataille de Valmy de 1792. ‎

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‎Desperet ou Desperret, Auguste ‎

Reference : 25609

‎Si elle tombait vous seriez écrasés.Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 7 mars 1833 (Planche n°252 )- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image: Hauteur: 28.2cmx Largeur: 22.7cm - Titre en bas au centre : « Si elle tombait vous seriez écrasés. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°122. », en ht à dte : « Pl. 252. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur - Inscription - Les tables de la « LOI » derrière la figure de la république. Sur le globe : « ASIE » et « EUROPE »Au bas des marches de ce qui semble être la chambre des députés, la statue de la Liberté juchée sur un piédestal. Sept hommes ont accroché des ficelles autour de son cou et de son torse et tirent de toute leur force pour la faire tomber. De gche à dte : Barthe, qui regarde le spectateur d’un air affolé, Louis-Philippe de dos (mais reconnaissable aux favoris et au toupet), et Soult, de face. Au centre, d’Argout, ayant tiré trop fortement sur la corde, l’a cassée. Il tombe à la renverse. Trois autres ministres, dont les visages sont cachés, tirent de toutes leurs forces, à dte. L’un d’eux regarde le spectateur. Ils sont difficilement identifiables. La pl. dénonce le bafouement des valeurs de la république par les membres du gouvernement, en particulier la liberté. L’explication établit une comparaison entre l’acharnement à détruire au sens propre les statues de Napoléon après sa chute, et la volonté de faire tomber les valeurs républicaines, sous le règne de Louis-Philippe, au sens figuré.‎


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‎Desperet ou Desperret, Auguste lithographe‎

Reference : 25250

‎Enigme. Plusieurs têtes de fous dans un bonnet de coton blanc formant la poire……….devinez ! c’est le juste-milieu.Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 10 mai 1832 (Planche n°161),pli central ,tache - Œuvre : Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image :Hauteur: 24cm xLargeur: 22cm- Titre en bas au centre : « Enigme. // Plusieurs têtes de fous dans un bonnet de coton blanc formant la // poire……….devinez ! // c’est le juste-milieu. »- Dans la lettre : « Lith de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]‎


‎iconographie:Ressemblant à une poire (allusion à Louis-Philippe, et plus largement au juste-milieu), un seul et même bonnet de coton blanc couvre la tête de cinq personnages, membres du gouvernement : baron Louis, Barthe, Périer, Soult, d’Argout (protagonistes du gouvernement Périer). Le bonnet de coton est traditionnellement considéré comme un symbole de la folie. Il est aussi un bonnet de nuit d’ « épicier » (in explication), couvrant le ministère du 13 mars : ainsi, c’est la tonalité bourgeoise du gouvernement qui est dénoncée iciPersonnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Périer, Casimir; Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron ‎

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‎Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25249

‎Emporté dans l’amas de ces noirs tourbillons, / Il ne voit plus du char les écarts vagabonds - Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 10 mai 1832 (Planche n°160),pli central, - Œuvre : Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image : Hauteur: 20.2cmx Largeur: 27.5cm - Titre en bas au centre : « Emporté dans l’amas de ces noirs tourbillons, // Il ne voit plus du char les écarts vagabonds. » ; légende plus bas : « (Desaintonge [Saint-Ange], métamorphoses d’ovide) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°80. », en ht à dte : « Pl. 160. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur]Inscription - Au-dessus du soleil à dte : « 27, 28, 29 » juillet 1830Description iconographique:Louis-Philippe, debout, de profil sur son char, associé à Phaëton. Les chevaux du char tombent. Les nuages noirs menacent de cacher le soleil des Trois Glorieuses. Ils entraînent dans leur chute les ministres du gouvernement. En ht à gche, le zodiaque du cancer visible à travers les nuages. La pl. compare le roi à Phaëton qui fut incapable de maîtriser le char de son père. Par ce parallèle, la pl. met ainsi en lumière l’incompétence de Louis-Philippe et de ses ministres de bien gouverner la France. Le titre est un extrait de la traduction par Ange-François Fariau de Saint-Ange des "Métamorphoses" d’Ovide.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


‎iconographie:Louis-Philippe, debout, de profil sur son char, associé à Phaëton. Les chevaux du char tombent. Les nuages noirs menacent de cacher le soleil des Trois Glorieuses. Ils entraînent dans leur chute les ministres du gouvernement. En ht à gche, le zodiaque du cancer visible à travers les nuages. La pl. compare le roi à Phaëton qui fut incapable de maîtriser le char de son père. Par ce parallèle, la pl. met ainsi en lumière l’incompétence de Louis-Philippe et de ses ministres de bien gouverner la France. Le titre est un extrait de la traduction par Ange-François Fariau de Saint-Ange des "Métamorphoses" d’Ovide.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Desperet ou Desperret, Auguste , dessinateur-‎

Reference : 25272

‎Ganimède enlevé par l'Aigle de Jupiter.- Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie Pl. 395 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique: Dimensions - Œuvre = Hauteur: 35.8cm x Largeur: 27.2cm,bon état.‎


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‎Desperet ou Desperret, Auguste lithographe‎

Reference : 25260

‎Grand conquérant ! Ta renommée fera le tour du monde - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie : planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 31 janvier 1833, (Planche n°242) - Œuvre : Hauteur: 27.3cmx Largeur: 25.8cm - Image : Hauteur: 20.3cmx Largeur: 25cm- Titre en bas au centre : « Grand conquérant ! // Ta renommée fera le tour du monde. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°117. », en ht à dte : « Pl. 242. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert, N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]‎


‎iconographie:Le duc d’Orléans s’est illustré lors de la prise de la citadelle d’Anvers, en commandant l’armée française contre les troupes hollandaises dans la nuit du 29 au 30 novembre 1832. À l’attaque meurtrière de la lunette Saint-Laurent, il s’élança sur le parapet au milieu d’une grêle de projectiles de toute espèce pour diriger l’action et stimuler le courage des soldats. La pl. se moque de cet exploit en le représentant, dans la partie inf. de la composition, à cheval, franchissant arcs de triomphe après arcs de triomphe, en passant entre des admirateurs à genoux. Il est suivi d’un autre cavalier, qui semble être un enfant (peut-être s’agit-il du duc de Joinville) La partie sup. de la composition représente un la personnification de « LA CARICATURE », le journal (mots écrits sur la bandoulière du carquois), sous la forme traditionnelle du fou du roi (bonnet à grelots, chemise aux épaules bouffantes, chausses pointues), mais cette fois-ci volant dans les airs. Il est assimilé à l’allégorie de la Renommée, avec les attributs traditionnels tels que les ailes et les trompettes, afin de clamer partout la gloire du personnage concerné (ici, le duc d’Orléans). Or, cette parodie de la Renommée tient dans la main dte des trompettes portant le nom de caricaturistes contributeurs au journal La Caricature : « A. Bouquet » (Auguste Bouquet), « C. Philipon » (Charles Philipon), « E. Forest » (Eugène Forest), « A. Desperet » (Auguste Desperet). Il souffle dans une cinquième trompette mentionnant le nom de « Grandville » (Jean-Jacques Grandville). L’étendard accroché à cette trompette est décoré de la poire de Louis-Philippe. Ainsi, symboliquement, cette Renommée chante la gloire du duc d’Orléans, mais en passant par le filtre de la caricature. La pl. tourne sa gloire en dérision.Personnage représenté: Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc ‎

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‎Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste , dessinateur‎

Reference : 26377

‎Sans titre - Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT pârue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 29 août 1833 (Planche n°307)Lithographie - Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image: Hauteur: 16cmx Largeur: 18.5cmInscription - [sans titre] ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°147. », en ht à dte : « Pl. 307. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur]Inscription - Sur le bureau sont posés le « PLAN DU FORT PHIL […] [PHILIPPE] » et un plan de « Forts Détachés » ; sur les tiroirs du secrétaire, classement des plans par ordre alphabétique : « A.B.C. », « D.E.F. », « […] [G.H.] I. » et « J.K.L. »‎


‎De dos, le roi Louis-Philippe est assis à son bureau. Il regarde le « PLAN DE PARIS » qu’il tient dans les mains. Le dossier de sa chaise est décoré d’une poire sculptée. Une petite statue de poire (sans doute en bronze) posée sur un socle sert de presse-papiers. Sous la table, des chiens viennent renifler le pied droit du roi. Il a posé son chapeau haut de forme décoré d’une cocarde tricolore à l’envers sur le bureau. Enfin, des motifs en forme de poire décorent le tapis au sol. La pl. critique la décision du gouvernement de faire construire toujours davantage de fortifications autour de Paris. Un premier projet fut présenté par Soult à la chambre des députés au début de 1833. Mais l’opposition de gche estima que ces fortifications sont plus un moyen de maîtriser les Parisiens que de défendre la France. ‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) - Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25193

(1833)

‎...de la pensée immuable à travers les populations...1833 - Lithographie, Coloriée - Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées 2-Hand-coloured lithograph,‎

‎ 1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 31 octobre 1833 (n°326-327) • Hauteur: 35.8cm xLargeur: 52.4cmDimensions - Image :Hauteur: 20cm x Largeur: 52.4cm - coloriéeDescription: Titre en ht au centre : « DE LA PENSÉE IMMUABLE A TRAVERS LES POPULATIONS » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Ainsi qu’Alexandre le grand, // à son entrée à Babylonne [Babylone]…. // …. ainsi qu’Alexandre le grand.. // ………..ainsi qu’…….. », « Je reçois toujours avec plaisir // ce que les sentimens [sentiments] qui vous animent // et que vous m’exprimez…. qui et que // …. dont….. qui….. qui ….que……qui…..que… // que….qui…..qui….etc etc. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°156. », en ht à dte : « Pl. 326 et 327. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre : « J.J. G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Une inscription sur la selle du cheval de Louis-Philippe : « CHART […] E [CHARTE] // VERITE », allusion à un de ses discours dans lesquels il annonça que sous son règne, la charte serait désormais une vérité. Un ruban se déroule d’une bobine portée par un sergent de ville et est accroché à la redingote du roi. On peut y lire des pronoms relatifs, lesquels sont récurrents dans les discours du roi, d’après la Caricature : « qui que ….. dont », « qui quoi …. dont », « qui que », « dont que que qui que ». Il s’agit d’une réserve de mots pour les discours que le roi aura à faire lors de sa visite. En outre, Grandville, en matérialisant cs mots dans une bobine, met en lumière le fait que ces discours ne sont même pas écrits par le roi lui-même et sont débités de manière automatique. Le cheval porte sur son arrière-train le monogramme « N » surmonté d’une couronneDescription iconographique:Pl. n°3 et 4 du Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées. Cf pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157) ; description, analyse : Louis-Philippe est à cheval. La tête vu de trois quarts dos, il est reconnaissable à ses favoris et son toupet. Il est décoré du cordon de la légion d’honneur. Derrière lui, à la selle, sont accrochés un chapeau décoré de la cocarde tricolore et un parapluie. Face à lui des responsables municipaux à l’air béat présentent des plats d’agent, l’un contenant les clés de la ville, l’autre des cœurs surmontés d’une flamme. Le roi, surnommé « Pensée immuable », est entouré de la « vice-pensée » (le duc d’Orléans) à cheval, « et sur les derrières est rangé l’amour unanime sous la forme d’agents de police » (in explication). A l’extrême gche, un sergent de ville menace une femme du poing parce qu’elle porte un plat contenant des poires. L’homme y voit alors une moquerie dirigée contre le monarque, traditionnellement caricaturé en poire. à l’extrême dte, un cultivateur, accompagné d’un enfant, porte les mains sur les poches arrières de son pantalon « par un mouvement instinctif, comme il est prudent de le faire au milieu de toutes populations empressées, à cause des filous auxquels le passage d’une pensée immuable ne sert pas moins de prétexte, que le passage d’une girafe, ou que les parades de Bobêche » (in explication).Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc‎


‎Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc ‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)- Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25192

(1833)

‎Voyage... vive le rrrroi 1833 - Lithographie, Coloriée -Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées 1-‎

‎ 1833 Planche HT double ,d'une suite de 3, parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 24 octobre 1833 (324-325) • Hauteur: 35.8cmxLargeur: 52.2cmDimensions - Image :Hauteur: 29.4cm xLargeur: 44.8cm.Dimension de la feuille hauteur 346 mm x longueur 522 mm.Description: Titre en ht à dte : « VOYAGE » ; légendes, en bas, de gche à dte: « De ses bienfaits chez nous tout parle : // Que le jour de la paix vienne, et // Notre bonheur sera fait par le // Grand Roâ que chante Viennet. », « Vive le rrrrroî ! Vive le rouâ ! vive le roâ ! Vive l’roué ! viv’ le roué ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°155. », en ht au centre : « Pl. 324 et 325. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie Vero Dodat » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J G. invt A D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur les marches de l’escalier menant au trône, un premier tapis portant des inscriptions : de bas en ht : « PROGRAM […] [PROGRAMME] », « NON // INTERVENTIO […] [INTERVENTION] », « DISSOLUTION // DES GARDES // NATIONAL […] [NATIONALES] », « NATIONALITE // POLONAISE », « ETAT DE // SIEGE // DE PARIS », « MISE EN // LIBE // RTE [LIBERTÉ] de // LA DUCHES […] [DUCHESSE] // [DE BERRY] ». Un second tapis sur le côté : « RESURRECTION // DE L’EDIT DE 1666. », « POURSUITE // DES AMIS // DU PEUPLE », « assommeurs // payés », « PROCES // AUX // JOURNAUX »Description iconographique:Pl. n°1 et 2 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157). Représentation de l’accueil réservé au roi par les populations de Lisieux et Evreux, lors de sa visite dans ces villes, en 1833 (Louis-Philippe a effectué un voyage en Normadie du 26 août au 12 septembre. Il s’est notamment rendu à Évreux, Lisieux, Falaise, Granville, Saint-Lô, Cherbourg, Bayeux, Caen, Rouen, Louviers, Le Havre). A gche se trouve le trône royal, au sommet de plusieurs marches. Ses pieds de devant sont sculptés en forme de tête de d’Argout, muni d’une trompe d’éléphant. Les accoudoirs sont sculptés en forme de seringues à clystère, et le dossier est marqué du mongramme de Louis-Philippe (« LP » entrecroisés). Au-dessus du dossier est posé une couronne surmontée d’un lampadaire tenu par Soult et Guizot ( ?). Derrière le trône se trouve un monumental arc de triomphe portant le nom des deux villes accueillantes (« EVREUX. » et « LISIEUX. »). Une frise décorative est composée d’une fleur de lys, d’une seringue à clystère, d’une poire entourée de fleur de lys et d’un coq. Dessous, un bas-relief d’un parapluie croisant une arme, et par-dessus un chapeau portant la cocarde tricolore. Dessous, une poignée de mains. Sur la base de l’arc, un motif de coffre fermé d’un cadenas, et en dessous, des sacs d’écus (« 1,000. »). Devant l’arc de triomphe, au premier plan, Viennet chevauchant un âne. Il tient une lyre en forme de poire entre les mains, porte une redingote dont le dos est marqué de l’inscription « IMPOPULARITE // MEPRIS ». Derrière lui, sur la selle est accroché un rouleau de son « EPÎTRE » surmonté d’un livre. Enfin, une petite plume d’écrivain est accrochée à sa chaussure. Tous ces éléments sont une référence à son ouvrage Epître aux mules de Don Miguel. Au second plan, des membres de la population acclament le roi : « les Constituées et les tamerlans, jusqu’aux femmes idolâtres de la royauté qu’elles ont élevé sur le pavois. » (des femmes vêtues en habit traditionnel). Au centre, au premier plan, des militaires se tiennent bien droit et portent leurs fusils devant eux. L’un, petit, tient un sabre sur le côté. Un autre, grand et peu élégant, derrière le groupe, tient le drapeau tricolore. A l’arrière-plan, une maison à la fenêtre de laquelle sèche du linge.Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron‎


‎Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron ‎

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‎Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), dessinateur-lithographe - Desperet ou Desperret, Auguste, dessinateur-lithographe -TALLEYRAND‎

Reference : 25187

‎Les feuilles [filles] publiques / et leurs souteneurs.Planche numérotée 315-316 publiée dans le journal La caricature N°151, 28 septembre 1833 - ‎

‎ Planche double en noir ,numérotée 315-316 publiée dans le journal La caricature N°151, 28 septembre 1833 -Hauteur: 28.9cm x Largeur: 46.5cm‎


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