Imprimés au Chasteau de Richelieu, A Paris, Pierre Le Petit, Henry Le Gras,, 1654. Petit in-8 (139 x 85 mm) de (8)-211-(5) pp. (sig. ã4, A-O8, feuillet blanc L8).[DESMARETS DE SAINT-SORLIN (Jean)]. Le Combat spirituel ou de la perfection de la vie chrétienne, traduction faite en vers par J. Desmarets. Imprimés au Chasteau de Richelieu, A Paris, Pierre Le Petit, Henry Le Gras, 1654. Petit in-8 de (8)-57 pp. (A-C8, D5).Les deux pièces reliées en 1 vol. petit in-8, maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement de roulettes dorées sur les plats, filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (relié vers 1810).
Réunion très rare des traductions versifiées de Jean Desmarets de Saint-Sorlin de Imitatio Christi et Il combattimento spirituale du père Lorenzo Scupoli sorties des presses du château de Richelieu en Poitou sous la même adresse bibliographique : Imprimés, au Chasteau de Richelieu, à Paris, chez Pierre Le Petit, imprimeur ordinaire du roy ruë S. Jacques à la Croix d'or. Et chez Henry Le Gras, au troisiesme pillier de la grande salle du Palais, à L. couronnée. 1654.Édition originale des deux traductions françaises par Jean Desmarets de Saint-Sorlin. 1. Les Quatre livres de l'Imitation de Jesus-Christ précédé de l'« advertissement » dans lequel le traducteur fait allusion à la version en vers de Pierre Corneille. 2. Il combattimento spirituale du père Lorenzo Scupoli (1530-1610), théatin italien, publié à Venise en 1589 eut un succès et une influence considérables.Après "Les Morales d'Épictète" premier livre imprimé l'année précédente au château de Richelieu (1653), ces deux impressions tirées probablement à très petit nombre sont exécutées avec des caractères minuscules appelés "caractères d’argent" : « d'une finesse précieuse, (ils) ont servi aux poésies de Desmarets, en 1654, et composaient le fonds de l'imprimerie du château de Richelieu, venaient du fonds de Jeannon, imprimeur des Huguenots, à Sedan » (Du Roure). « Cette imprimerie fut créée à l'initiative du cardinal de Richelieu, mais on ne connaît aucune impression qui y fut faite avant la mort du ministre de Louis XIII en 1642. [...] Les premières impressions furent probablement faites sous l'impulsion d'Alphonse-Louis Duplessis, frère du cardinal, mort en 1653. La responsabilité éditoriale était assurée par Jean Desmarets de Saint-Sorlin, poète et auteur dramatique. Fidèle du cardinal, il contribua à la création de l'Académie française dont il fut un des premiers membres. Il s'était retiré à Richelieu à la mort du cardinal et aurait été l'intendant du frère de celui-ci. L'exécution typographique fut confiée à Étienne Migon, imprimeur du Roi, dont le nom et la fonction apparaissent sur la page de titre de la première impression. Professeur ès mathématiques, imprimeur bénéficiant d'une protection particulière de Louis XIII, il a imprimé à Paris un seul livre, Le Maréchal des batailles, en 1647 » (Bibliothèque de Chantilly, Imprimeries privées françaises, 2002, nº 11).Provenance : Rémy Judith (ex-libris gravé) avec ex-dono manuscrit daté 1840 en regard du titre : « Propriété de Judith. Donné à Judith par Mlle Louis Lenoble en témoignage d'amitié (août 1840) provenant de la bibliothèque de Mr. Hérisson », Charles-Claude-François Hérisson (1762-1840) juge à Chartres, historien, biographe et bibliographe (pas dans le Catalogue des livres composant la bibliothèque de Feu M. C. F. Hérisson, 14 avril 1841).Charmant exemplaire relié vers 1810 en maroquin rouge.Delaveau & Sordet, Édition et diffusion de l'Imitation de Jésus-Christ, n°295 ; Brunet, II, 634 ; Tchemerzine, II, p. 830 (Imitation cité sans en avoir vu d'exemplaire) ; Du Roure, Analecta Biblion, II, 254 (réimpression de 1680) ; Renouard, Imprimeurs parisiens au XVIIe siècle, p. 320.
DESMARETS DE SAINT-SORLIN (Jean), Testu (Jacques), Nevers (Philippe-Julien Mancini-Mazarini).
Reference : 42598
(1675)
Paris, Jacques Le Gras, 1675. In-12 de (16)-141-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Deuxième édition dont l'originale a paru l'année précédente en guise de réponse à L'Art poétique de Boileau publié la même année (1674) dans lequel Desmarets de Saint-Sorlin est longuement fustigé comme poète épique.Desmarets de Saint-Sorlin raillait en retour dans sa Défense du poème héroïque : « Il faut considérer encore que ces préceptes (l'Art poétique) ne peuvent servir que pour les écoliers : car pour les autres poètes il n’y en a point qui ne les aient appris, et qui ne sachent aussi bien que lui des choses si belles, mais si communes. » Desmarets de Saint-Sorlin considère d'ailleurs dans sa préface L’Art poétique comme la plus longue des satires de Boileau : « on ne peut donner un autre nom à toutes les Oeuvres de son Recueil, puis qu’il n’y a ny Epistre, ny Art Poetique, ny Lutrin, qui ne soit une Satyre ».Pièce importante de la querelle des Anciens et des Modernes, Desmarets contre Boileau se montre résolument "moderne".Titre complété à l'encre du temps, des passages soulignés au crayon. Cachet ex-libris “G. Lenfant”. Brunet, II, 635 ; Tchemerzine-Scheler II, 844b (édition originale 1674).
Sans lieu, , 1684. 5 pièces reliées en 1 vol. petit in-12, maroquin rouge, dos orné à nerfs, plats orné d'un encadrement à petits fers d'écoinçons, filets et roulettes dorés, chiffre couronné sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Nouvelle impression en petits caractères du recueil théologique de Desmarets de Saint-Sorlin connu sous le titre Ouvrages de piété, de prose et de vers. Contient : Le Chemin de la Paix, 1684 (73 p.) ; Abraham ou la vie parfaite (40 p.) ; Les Vertus chrétiennes (24 p.) ; Maximes chrétiennes (30 p.) ; Prières chrétiennes (19 p.). Chaque pièce a sa pagination propre, la première datée présente une page de titre.Après une carrière de dramaturge - protégé du cardinal de Richelieu, il fit partie de l'Académie française dès sa création et en fut le premier chancelier -, Jean Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676) devint vers l'âge de cinquante ans extrêmement dévot jusqu'à verser dans le délire mystique, affirmant qu'il écrivait sous la dictée de Dieu. Il ne publia dès lors plus que des oeuvres religieuses qui furent rassemblées une première fois après sa mort, en 1678 ; « on attribue à Desmarets plusieurs petits ouvrages de piété dont les titres ne portent ni nom d'auteur ni lieu d'impression mais qui ont été imprimés avec les petits caractères qui paraissent être les mêmes que ceux de la Bible dite de Richelieu, publiée en 1656 » (Brunet).Ce recueil fut imprimé avec ces mêmes caractères en 1680 puis 1684 - les pièces variaient suivant les exemplaires, si bien que les bibliographies ne présentent pas toujours le même contenu.« Les caractères d'argent, d'une finesse précieuse, qui ont servi aux poésies de Desmarets, en 1654, et qui composaient le fonds de l'imprimerie du château de Richelieu, venaient du fond de Jeannon, imprimeur des Huguenots, à Sedan. En quelles mains se trouvaient ces caractères, en 1680, époque de la présente réimpression (…) ? » (Du Roure).Quelques traces manuscrites à l'encre du temps dont un ex-libris inachevé ce livre apar (…). Pâles mouillures.Très bel exemplaire au chiffre couronné d'Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu par substitution aux nom et armes du Cardinal de Richelieu dont il était le petit neveu, officier de marine et pair de France (1629-1715) : il avait hérité de la bibliothèque du Cardinal qu'il légua à la Sorbonne, selon le voeu de ce dernier.Olivier-Hermal-Roton, planche 2314, fer n°2 (5,7 x 6,2 cm).Brunet, II, 634 ; Du Roure, Analecta Biblion, II, 254.
[], [], 1684-1689. 9 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Nouvelle impression en petits caractères du recueil théologique de Desmarets de Saint-Sorlin connu sous le titre Ouvrages de piété, de prose et de vers - comme l'indique la pièce de titre au dos de la reliure. Contient : Le Chemin de la Paix, 1684 ; Instructions pour l'oraison ; Des perfections de Dieu ; Prieres chrestiennes ; Les Devoirs du Christianisme,1687 ; L'Esprit du Christianisme, 1687 ; Prieres chrestiennes ; Maximes chrestiennes, Paris, 1687 ; Les Delices de l'Esprit, 1689. Chaque pièce a sa pagination propre, celles datées présentent une page de titre.Après une carrière de dramaturge - protégé du cardinal de Richelieu, il fit partie de l'Académie française dès sa création et en fut le premier chancelier -, Jean Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676) devint vers l'âge de cinquante ans extrêmement dévot jusqu'à verser dans le délire mystique, affirmant qu'il écrivait sous la dictée de Dieu. Il ne publia dès lors plus que des oeuvres religieuses qui furent rassemblées une première fois après sa mort, en 1678 ; « on attribue à Desmarets plusieurs petits ouvrages de piété dont les titres ne portent ni nom d'auteur ni lieu d'impression mais qui ont été imprimés avec les petits caractères qui paraissent être les mêmes que ceux de la Bible dite de Richelieu, publiée en 1656 » (Brunet).Ce recueil fut réimprimé avec ces mêmes caractères en 1680 puis 1684 - les pièces variaient suivant les exemplaires, si bien que les bibliographies ne présentent pas toujours le même contenu.« Les caractères d'argent, d'une finesse précieuse, qui ont servi aux poésies de Desmarets, en 1654, et qui composaient le fonds de l'imprimerie du château de Richelieu, venaient du fond de Jeannon, imprimeur des Huguenots, à Sedan. En quelles mains se trouvaient ces caractères, en 1680, époque de la présente réimpression (…) ? » (Du Roure).Ex-libris manuscrits à l'encre du temps sur le premier titre « Fouquet » et le contreplat supérieur « A. Poirier ». Galerie de ver en pied, coins inférieurs usés, plats frottés.Brunet, II, 634 ; Du Roure, Analecta Biblion, II, 254.
Imprimé au Chasteau de Richelieu, Paris, Pierre Le Petit et Henry Le Gras, 1654. In-16 (140 x 90 mm) de (8)-57 pp. vélin souple, titre manuscrit sur le dos et le premier plat (reliure de l'époque).
Première édition française sortie des presses du château de Richelieu en Poitou dont le traducteur Jean Desmarets de Saint-Sorlin était l'intendant ; publié à Venise en 1589 Il combattimento spirituale du père Lorenzo Scupoli (1530-1610), théatin italien, eut un succès et une influence considérables.Après "Les Morales d'Épictète" premier livre imprimé l'année précédente au château de Richelieu (1653), c'est la deuxième impression tirée probablement à très petit nombre exécutée avec des caractères minuscules appelés "caractères d’argent" : « d'une finesse précieuse, (ils) ont servi aux poésies de Desmarets, en 1654, et composaient le fonds de l'imprimerie du château de Richelieu, venaient du fonds de Jeannon, imprimeur des Huguenots, à Sedan » (Du Roure).« Cette imprimerie fut créée à l'initiative du cardinal de Richelieu, mais on ne connaît aucune impression qui y fut faite avant la mort du ministre de Louis XIII en 1642. [...] Les premières impressions furent probablement faites sous l'impulsion d'Alphonse-Louis Duplessis, frère du cardinal, mort en 1653. La responsabilité éditoriale était assurée par Jean Desmarets de Saint-Sorlin, poète et auteur dramatique. Fidèle du cardinal, il contribua à la création de l'Académie française dont il fut un des premiers membres. Il s'était retiré à Richelieu à la mort du cardinal et aurait été l'intendant du frère de celui-ci. L'exécution typographique fut confiée à Étienne Migon, imprimeur du Roi, dont le nom et la fonction apparaissent sur la page de titre de la première impression. Professeur ès mathématiques, imprimeur bénéficiant d'une protection particulière de Louis XIII, il a imprimé à Paris un seul livre, Le Maréchal des batailles, en 1647 » (Bibliothèque de Chantilly, Imprimeries privées françaises, 2002, nº 11).Bon exemplaire. Pâles mouillures, quelques piqûres, petite galerie et trous de ver marginale à quelques feuillets, manque de papier sans perte au dernier feuillet et griffonnages d'une main ancienne au verso blanc de celui-ci ; petites taches sur la reliure.Brunet, II, 634 ; Du Roure, Analecta Biblion, II, 254 (réimpression de 1680) ; Renouard, Imprimeurs parisiens au XVIIe siècle, 1995, p. 320.
Paris, Henry le Gras, 1643. 1 vol. in-4°, demi-chagrin havane, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièces de titre en basane verte. Reliure du XIXe s. Ex-libris au contreplat et griffe sur le titre de Guillaume Bodinier (Angers, XIXe s.) (4) ff., 101 pp., (3) pp. Petit raccommodage à 1 f. Il manque le frontispice.
Edition originale fort rare de cette pièce singulière. Très probablement rédigée par Desmarets de St Sorlin, elle avait été composée sur une idée du cardinal de Richelieu qui voulait faire passer ses idées politiques par le biais du théâtre. C'est certainement l'un des plus beaux spécimens de propagande politique de la fin du règne de Louis XIII. A travers l'allégorie, on comprend que Richelieu y dénonce l'ambition des Espagnols pour se rendre les maîtres de l'Europe et glorifie la politique extérieure de la France qui, seule, est à même de garantir la liberté des peuples... Une clef imprimée à la fin de l'ouvrage permet de comprendre les allusions politiques. Cela dit la pièce, pour laquelle Desmarets fait usage, pour la première fois dans l'histoire du théâtre, du terme "comédie héroïque" fut assez froidement accueillie à l'époque de sa première représentation (Novembre 1642). Cioranescu, 25672; Soleinne, 1125; Arbour, 18040; Drujon, 345; mq. à Tchemezine.
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– Leyde [Rouen] : Les Elzevirs [sic], 1657. In-12, 143 x 88 : (17 ff.), 296 pp., (1 f. bl.). — Maroquin rouge à long grain, plaque à froid losangée au centre sur les plats, double filet doré en encadrement, dos à nerfs orné, tranches dorées, roulette dorée intérieure (Vogel).
Première édition in-12 parue la même année que l’édition in-4 illustrée. Il s’agit d’une fausse édition Elzevier imprimée à Rouen, suivant Motteley et Brunet, portant sur le titre la marque à la sphère.Poète et romancier, Jean Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676) entra à l’Académie française en 1634 au quatrième fauteuil. Il signe ici une épopée romanesque en vers à la gloire de la Providence divine, à l’origine de la puissance de la nation française, de la monarchie et de la religion catholique.Bel exemplaire dans une reliure parfaitement établie par Vogel.Deux tâches d’encre sur le second plat. Plusieurs restaurations de papier : dans la marge intérieure du titre ainsi qu’aux pages 49 et 207 sans atteinte au texte. Rousseurs éparses sans gravité, traces brunes laissées par le lien de soie pages 143 à 147. Déchirure sans manque page 217. Signature ancienne sur le titre.Bibliographie : Brunet II, 633. – Willems 2124.
A Paris, par la Compagnie des Libraires, 1724. 3 vol. in-12 de (10)-388 pp. ; (4)-318-26 pp. ; (4)-318 pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition revue et corrigée. L'originale a paru en 1632. Familier de l'Hôtel de Rambouillet, Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676), alors conseiller du roi Louis XIII, présenta son premier roman, Ariane devant la Société des amis de Conrart en 1632. Trois ans plus tard, Richelieu le nomma chancelier à la création de l'Académie Française.Frontispice et 17 planches gravées non signées attribuées à Scotin d'après les figures d'Abraham Bosse et Claude Vignon faites pour l'édition in-quarto de 1639.Provenance : bibliothèque du vicomte de Noailles avec son ex-libris. Au tome II, 2 feuillets de table manquent (pp. 5-8) ; au tome III, petite galerie de ver dans la marge supérieur sans atteinte au texte.Brunet, II, 633 ; Cohen, 298 (mentionne 1 titre gravé et 16 figures par erreur) ; Lever, Fiction narrative en prose au XVIIe siècle, p. 71.
Paris Aug. Courbé, H. Le Gras & I. Roger 1657 In-4 de 17 ff. lim. n.ch. et 464 pp., plein maroquin rouge à grain long, dos à nerfs orné, large dentelle dorée encadrant les plats, tranches dorées, dentelle dorée int., l'exemplaire a été lavé et sans doute mal rincé : le papier est resté fragile voire cassant par endroits, charnières renforcées, qques pet. taches d'encre. (Reliure anonyme, vers 1900).
Edition originale de cette vaste épopée. L'ouvrage reste recherché pour sa belle illustration : frontispice gravé par Pitau d'après Lebrun, Portrait de Louis XIV gravé par Couvay d'après Bourdon, belle planche de chiffre couronné gravé sur cuivre, et 26 gravures h.t. d'Abraham Bosse et François Chauveau. Bel exemplaire, dont la plupart des gravures sont malheureusement rognées court, avec souvent la perte d'une partie des chiffres qui encadrent la grande vignette centrale. On notera d'ailleurs le grand nombre de chiffres, initiales et lettres ornées qui décorent ce volume, et qui sont probablement l'œuvre de Armand Desmarest de Saint-Sorlin, parent de l'auteur, auteur d'un "Livre de touttes sortes de chyfres" paru en 1664 (cf. cat. Jammes, Belles Ecritures, n° 26).
Paris, Jacques Le Gras, Nicolas Le Gras, Augustin Besoigne, Claude Audinot, 1674. 1 vol. in-4°, basane fauve granitée, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, coiffe sup. absente, coins râpés. Bon exemplaire. (5) ff., 136 pp. Quelques rousseurs.
Edition originale. Cet essai forme l'un des jalons de la querelle des Anciens et des Modernes. Desmarets, qui était résolument un "moderne" y défend, comme dans la préface de son long poème héroïque Clovis (1657), la supériorité du merveilleux chrétien sur le merveilleux païen hérité de l'Antiquité. Boileau, la même année (1674), dans son Art poétique, exposait des idées diamétralement opposées. Tchemerzine-Scheler II, 844b; Cioranescu, 25637.
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P., Florentin Lambert 1661 In-folio, plein veau époque, dos à nerfs, caissons ornés, roulettes sur les coupes, [24]- 125- [9] ; [2]- 63- [7]- [18]- 195- [15]; [8]- 241- [27] ; 75- [8] pp. Ex-libris manus. et tampon au titre. Une brunissure au pied des premiers ff., quelques feuillets brunis, quelques marques d’humidité marginale éparses en fin de volume. Petit accroc de coiffe de tête, restauration en pied et à un coin en second plat.
Édition originale de 1658, avec un titre de relais à l'adresse de Lambert et à la date de 1661, de ce superbe ouvrage illustrée dans un pur style baroque. Desmarest céda le privilège à Florentin Lambert le 12 Septembre 1659. En dehors de la page de titre, la seule différence notable est le retrait de l'épître au Cardinal de Mazarin mort le 9 mars 1661. L'illustration est due à François Chauveau : 5 titres frontispices ornementés, 15 planches dont les sujets sont placés au centre de lettres et de chiffres fleuris et 5 planches uniquement ornées de grands chiffres. Le texte est rehaussé de 135 bandeaux, lettrines et culs de lampe gravés sur bois dans le style des frontispices et des chiffres de planches. Bon état d’occasion
Paris, Michel Bodin & Nicolas Le Gras, 1666. 1 vol. in-12, veau granité, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l"époque, coiffes absentes, coins émoussés. Frontispice h.-t. par C. Le Brun gravé en taille-douce par Le Doyen, 24 fig. h.-t. gravées en taille-douce, (18) ff. (front. compris), 347 pp. Quelques rousseurs.
Belle édition, la seconde donnée par l'auteur, illustrée d'un frontispice d'après Le Brun et de 24 jolies figures (de Chauveau et Bosse ?), encadrées de chiffres entrelacés de François Chauveau. L'illustration présente quelques différences avec l'édition originale (1657) qui était le premier exemple de figures mêlées de chiffres dans l'histoire de la gravure en France. Publié pour la première fois en 1657, Clovis avait été composé à partir de 1637, après la reddition de La Rochelle. Ce long poème héroïque, fruit d'une imagination débridée, exalte la monarchie française en la personne de son premier roi chrétien. Sans doute est-il de nos jours d'une lecture ennuyeuse ; cependant, Clovis est une oeuvre importante du point de vue historique : véritable déclaration de guerre des Modernes contre les Anciens (Boileau lui répliquera peu après dans son Art Poétique), c'est aussi la première épopée chrétienne (elle sera suivie par la Pucelle (1655) de Chapelain, Saint-Louis (1670) du Père Le Moyne, etc.), et l'un des premiers textes français à puiser son inspiration dans l'histoire du christianisme. Brunet II, 633 ; Viollet Le Duc I, 564 ; Nourry, Poètes Français, n°344 ; Berès, XVIIe s. (Cat. 69), n°131 (e.o.).
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Leyde, François de Hegher, 1644. 2 vol. petit in-12, demi-chagrin tête-de-nègre avec coins, dos à nerfs avec titres dorés, filets à froid sur les plats, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXe siècle. Ex-libris gravé au contreplat du Dr Félix Durosser. Titre-frontispice gravé à l'eau-forte, 17 figures à pleine page gravées à l'eau-forte d'après Claude Vignon, (6) ff. (y compris le front. et la première fig.), 488 pp.; 565 pp. Quelques rousseurs.
Première édition elzévirienne de ce roman publié pour la première fois en 1639. L'héroïne n'a rien à voir avec l'Ariane de la mythologie grecque. C'est ici une Sicilienne vivant du temps de Néron et qui est au centre d'aventures où se conjuguent tous les ingrédients du roman baroque : enlèvements, reconnaissances, emprisonnements, combats qui viennent se mêler dans une vague trame historique dont Néron est l'un des personnages. On assiste ainsi aux orgies de ce dernier et à l'incendie de Rome. Les péripéties sont bien amenées, même si elles ne sont pas toutes vraisemblables et les caractères des protagonistes sont remarquablement tracés. Le roman eut un succès incontestable au XVIIe s. La Fontaine en avait fait ses délices. uvre de transition entre les romans d'aventure et les romans historiques, l'Ariane, composée en 1632 est l'un des plus caractéristiques de l'âge baroque. La première édition (1632) n'était ornée que de deux frontispices. Un des chefs d'uvre de l'illustration baroque, Claude Vignon donna une suite remarquable de dix-huit dessins gravés à l'eau-forte par Abraham Bosse. Willems, 1631; Rahir, 1939.
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Paris Michel Bobin & Nicolas Le Gras 1666 Un volume in-12° (9 x 16cm), (34) 347 pp. Reliure d'époque en veau brun, dos à nerfs orné, caissons ornés. (reliure très frottée, charnières en partie ouvertes, manque aux coiffes, corps de l'ouvrage un peu déboité, cerne claire marginale à plusieurs feuillets, quelques rousseurs et salissures, petits manques et tâches en bordure de frontispice, erreur de pagination à cinq feuillets, hélas il manque trois gravures à savoir celles correspondantes aux chants n°12-25-26). Poëme en 26 chants et illustré de 26 magnifiques gravures (signé " N.C.F. "). Frontispice gravé par Le Doyen d'après Lebrun. Bandeaux, lettrines et cul-de-lampes. Seconde édition donnée par l'auteur (Brunet, II-633). Annotations manuscrites anciennes en pages de garde. Ouvrage incomplet (23 gravures sur un total de 26). En l'état.
Paris, Henry et Nicolas Le Gras, 1659. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, coiffes arrachées, dos fané. Ex-libris gravé au contreplat de Eeugène Vignat député maire d'Orléans (1815-1895) et ex-libris anciens mss. sur le titre. (4) ff., 476 pp., (10) ff. Mouillures pâles aux premiers ff.
Troisième édition de ces traductions. La première en 1653 avait été imprimée au château de Richelieu.
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Chez Florentin Lambert, à Paris 1661, In-Folio (24x36cm), (18) 125pp. (1bc) (9) ; 63pp. (1bc) (6) ; (18) 195pp. (1bc) (14) ; (16) 241pp. (1bc) (26) ; 75pp. (8), relié.
Édition originale de 1658, avec un titre de relais à l'adresse de Lambert et à la date de 1661.En dehors de la page de titre, la seule différence notable est le retrait de l'épître au Cardinal de Mazarin mort le 9 mars 1661.L'illustration a été réalisée par François Chauveau : 4 titres frontispices ornementés, 15 planches dont les sujets sont placés au centre de lettres et de chiffres fleuris et 5 planches uniquement ornées de grands chiffres. Le texte est rehaussé de 135 bandeaux, lettrines et culs de lampe gravés sur bois dans le style des frontispices et des chiffres de planches.Un papillon indiquant le transport de privilège à la date du 12 septembre 1659 a été collé en bas de l'extrait du privilège. Sur le dernier feuillet, un errata a été contrecollé par l'éditeur. Reliure moderne en plein cuir de Russie brun glacé (veau maroquiné à grains long). Dos à nerfs janséniste. Pièce de titre de veau rouge glacé. Filet en tête et coiffe et en encadrement des plats. Parfait état de cette reliure établie dans une très belle peau. L'ouvrage est considéré comme la première expression de l'ornementation baroque, et c'en est certainement la plus grande réussite. Oeuvre spirituelle, à la fois philosophique et théologique, le livre expose à travers des dialogues, sur trente journées et quatre parties, la conversion du mondain et sensuel Philédon à la vie contemplative et pieuse par son ami désormais converti Eusèbe. Les dialogues ont chaque fois un sujet ou une thématique : De l'immortalité de l'âme, Des délices de la philosophie, La ville de la vraye volupté. Des commentaires allégoriques des textes bibliques font suite aux dialogues, la Génèse, L'Apocalypse... - Photos sur www.Edition-originale.com -
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