Librairie Philosophique J. Vrin et C.N.R.S. , Oeuvres de Descartes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1982 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en rouge et noir fort et grand In-8 1 vol. - 751 pages
Frontispices des Essais et des Specimina Philosophiae et reproduction des très nombreuses figures du Discours nouvelle édition de 1982 Contents, Chapitres : Avertissement, xii, Texte, 739 pages avec la table - Discours de la méthode - La Dioptrique - Les Météores - La Géométrie - Tables - Avec les textes en latin : Indices - Dissertatio de Methodo - Dioptrice - Meteora - Note sur le problème de Pappus - Appendice - René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes, baptisé le 3 avril 1596 dans l'église Saint-Georges de Descartes, et mort le 11 février 1650 à Stockholm. - Le Discours de la méthode (sous-titré Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences) est un texte philosophique publié anonymement par René Descartes à Leyde le 8 juin 1637. Dans les premières éditions, ce discours servait d'introduction à trois traités scientifiques mettant en application cette méthode : La Dioptrique, Les Météores et La Géométrie. Pour Descartes, il sagit « den dire assez pour faire juger que les nouvelles opinions, qui se verraient dans la Dioptrique et dans les Météores, nétaient point conçues à la légère. » Toutefois, sa célébrité est devenue telle, quil est désormais souvent publié seul, comme un essai indépendant. Ce discours marque une rupture avec la tradition scolastique, jugée trop « spéculative » par Descartes (sixième partie), et se présente plutôt comme un plaidoyer en faveur du progrès des techniques et pour une nouvelle fondation des sciences sur des bases plus solides. Il fut rédigé directement en français, langue vulgaire, Descartes voulant par là sopposer à la tradition scolastique (qui avait pour habitude décrire en latin) et sadresser à un public plus large que les savants et les théologiens. Il souhaitait « être compris des femmes et des enfants ». Dans ce discours, Descartes expose son parcours intellectuel de façon rétrospective, depuis son regard critique porté sur les enseignements qu'il avait reçus à l'école, jusqu'à sa fondation d'une philosophie nouvelle quelques années plus tard. Il y propose aussi une méthode (composée de quatre règles) pour éviter l'erreur, et y développe une philosophie du doute, visant à reconstruire le savoir sur des fondements certains, en s'inspirant de la certitude exemplaire des mathématiques la célèbre phrase « je pense donc je suis » (cogito, ergo sum), qui permet à Descartes de sortir du doute, lui servira à ce titre de premier principe. Par ailleurs, il y résume ses méditations sur l'âme et sur Dieu, dont il donne une version beaucoup plus étendue dans les Méditations métaphysiques, quatre ans plus tard. Le Discours de la méthode est aussi loccasion pour Descartes de présenter une morale provisoire, tenant en quelques maximes de conduite rendues nécessaires par la méthode elle-même3, et de développer des considérations sur les animaux (théorie des « animaux-machines ») et sur le rôle du cur dans la circulation du sang. Enfin, le traité présente des déclarations sur le rapport de lhomme à la nature, représentatives de la modernité, puisque Descartes y dit que les hommes doivent se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » par le progrès des techniques, au premier plan desquelles il recommande daméliorer la médecine. (source : Wikipedia) "Bel exemplaire, couverture propre avec d'infimes traces de pliures aux coins des plats, quelques rousseurs discrètes, intérieur frais et propre, exemplaire en grande partie non coupé, de cette édition de référence du ""Discours"", d'après l'édition origjnale parue à Leyde en 1637, et la version latine d'Etienne de Courcelles parue à Amsterdam en 1644. Il ne s'agit pas d'un fac-similé sauf les frontispices, mais le vieux français a été gardé, ainsi que les gravures originales. (Tome 6 des Oeuvres complètes de Descartes seul) - Near fine copy of Descartes ""Discours de la Méthode"" in the complete works published by C. Adam and P. Tannery, with the Dioptrics, Meteores and Geometry, Minor fo;dings tracks on the corners of the wrappers, very light foxings, inside is fine, no markings, and unopened on a large part, with the Latin translation from Courcelles (Text in French and Latin, except for the commentaries), the most important scientific work from René Descartes"
Descartes (René) - 'Claude David, Marc Leclerc et Jean-Charles Juhel, eds.
Reference : 100565
(1984)
Editions de l'AREFPPI Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise, illustrée d'un portrait de Descartes avec une figure géométrique In-8 1 vol. - 175 pages
nombreuses figures dans le texte édition de 1984 "Contents, Chapitres : Claude David : Du doute à l'inconscient, Préface de Marc Leclerc et Jean-Charles Juhel, table, xxx, Texte, 146 pages - Livre premier : Des problèmes qu'on peut construire en n' employant que des cercles et des lignes droites - Livre second : De la nature des lignes courbes - Livre troisième : De la construction des problèmes solides ou plus que solides - La Géométrie est l'un des trois appendices publiés en 1637 par René Descartes avec le Discours de la méthode, où il présentait une science nouvelle permettant d'obtenir des idées claires sur n'importe quel sujet. La Géométrie et les deux autres traités, la Dioptrique (l'optique) et Les Météores (phénomènes naturels), donnent des exemples des succès obtenus en suivant la méthode. - La Geometrie, publiée en 1637, probablement en partie écrite en 1636 pendant l'impression de Les Météores, est une « uvre de circonstances, hâtivement rédigée ». Elle trouve ses racines dans l'esprit de Descartes (entre autres) lors de ses réflexions sur le problème de Pappus (1631). Avant Descartes, il était entendu que l'algèbre et la géométrie étaient des branches complètement séparées des mathématiques sans connexion entre elles. Son ouvrage est le premier à proposer l'idée d'unir l'algèbre et la géométrie dans une même discipline. Descartes decouvre ce que l'on nomme la géométrie analytique; lui n'y voit à cette époque qu'une « présentation algébrique de la géométrie des anciens ». Cela signifie qu'il réduit les problèmes de géométrie à des calculs de longueur et qu'il traduit les questions de géométrie en équations algébriques. Les travaux les plus récents sur La Géométrie, sa place dans l'uvre de Descartes et dans l'histoire des mathématiques, sont dus au mathématicien André Warusfel qui a réalisé la présentation et les notes de La Géométrie, dans le 3e tome des uvres complètes de Descartes (collection TEL, éd. Gallimard) publié en 2009. L'année suivante, il a soutenu à Paris IV une thèse sur luvre mathématiques de Descartes dans La Géométrie (juin 2010) - On attribue à Descartes l'invention des repères cartésiens : en effet, il associe à un point deux nombres, le nombre x mesurant la distance par rapport à une droite et le nombre y mesurant la distance qui s'appliquent par ordre à cette droite, d'où le nom ordonnée. Ces droites évoquent un système d'axes de coordonnées qu'on appellera plus tard repère cartésien. Le rapport entre x et y permet à Descartes d'écrire l'équation de courbes classiques comme les coniques, les ovales et des courbes du troisième ou quatrième degré. Il classera les courbes en genres en fonction du degré de leur équation. (source : Wikipedia)" couverture propre, à peine jaunie sur les bords, intérieur frais et propre, les 3 premières pages ont été consolidées proprement, elles se détachaient du brochage, le texte est sinon très frais et propre, cette édition avec une nouvelle traduction proche du français moderne reste très proche du texte original. Une longue et brillante préface présente l'importance de ce texte qu'il replace dans l'histoire des mathématiques en montrant son influence dans l'histoire des idées et la philosophie des sciences, références à Popper, Hilbert, Wittgenstein, Félix Klein, aux Bourbaki, à Gödel.
Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque. Amsterdam, Blaeu, 1682-1683. 3 parties en 3 volumes in-4, I/ (1) f.bl., (4) ff., 383 pp., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 404 pp., (2) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (8) ff., 427 pp., (1) f.bl., pte. brulure pp. 249 et 413 avec atteinte à 2 lettres. Plein vélin hollandais, fleuron à froid au centre des plats, double filet à froid autour des plats, dos lisses, tranches jaspées. Reliure de l'époque de l'éditeur Blaeu. 201 x 154 mm.
Première édition originale complète des Lettres de Descartes à la princesse Élisabeth et à Mersenne. Le 3ème volume contient la suite de la correspondance latine de Descartes et paraît ici pour la première fois. Tchemerzine, II, 786. Pendant plusieurs années, de 1642 à la fin de 1649, c'est-à-dire pendant la période de sa vie qui va des « Méditations métaphysiques » à sa mort à Stockholm, René Descartes (1596-1650) échangea une correspondance assidue avec la princesse Élisabeth, fille de Frédéric V, électeur palatin et roi de Bohême. « Celle-ci, femme fort cultivée et spécialement versée dans les sciences mathématiques, avait lu avec beaucoup d'intérêt et une vive admiration les ‘Méditations métaphysiques’. Par un émigré français, ami de Descartes, Palotti, elle avait pénétré plus avant dans la pensée de celui qu'elle considéra bientôt comme son maître. Et dès sa première lettre (mai 1643), elle demande au philosophe quelques explications sur un point de ses « Méditations » qu'elle ne saisit pas bien : comment peut-il se faire que « l'âme puisse déterminer les esprits (animaux) du corps pour faire les actions volontaires, n'étant qu'une substance pensante » (donc inétendue). Descartes explique pourquoi ce point a pu demeurer obscur dans son exposé. Cette discussion, qui est la plus intéressante de toute la « Correspondance », occupe toutes les lettres de l'année 1643). Au cours des années suivantes, les problèmes qui se poseront à l'occasion de la parution des œuvres de Descartes (celui-ci les faisait parvenir à son amie et lui dédia ses « Passions de l'amour ») sont de tous ordres : à propos des « Principes de la Philosophie », à propos des livres qu'il lui conseille de lire ou sur lesquels elle lui demande son avis, à propos des nouveautés scientifiques, la princesse se fait éclaircir et discute certains points de physique, de mathématiques, de morale et de métaphysique qu'elle n'a point saisis ou qui lui semblent contestables. « Mon admiration s'augmente toutes les fois que je relis les objections qu'on vous a faites, comment il est possible que des personnes qui ont employé tant d'années à la méditation et à l'étude, ne sauraient comprendre des choses si simples et si claires, que la plupart, en disputant du vrai et du faux, semblent ne pas connaître comment il les faut discerner et que le sieur Gassendus (Gassendi), qui est en la plus grande réputation pour son savoir, a fait, après l'Anglais (Hobbes), des objections moins raisonnables que tous les autres. » Cette correspondance présente un très grand intérêt ; car, à propos des questions de son interlocutrice, Descartes se trouve amené à reprendre un certain nombre de problèmes et à en donner un exposé plus clair et plus complet que dans ses œuvres ; mais surtout, c'est le seul document direct qui nous le fasse connaître dans son intimité et, en lui, l'homme et non plus seulement le philosophe. « Nous y apprenons qu'il avait projeté d'écrire un « Traité de l'érudition » ; nous y gagnons d'intéressants détails sur la vie, toute retirée et consacrée à l'étude et surtout à la méditation, qu'il mena en Hollande, et sur les quelques mois qu'il passa à la cour de Christine de Suède. » Descartes écrit aussi à Mersenne, improvisant des réponses à d'innombrables questions avec une facilité extraordinaire. «Les 3 volumes de cette correspondance sont illustrés de nombreuses figures et dessins géométriques sur bois». (Guibert, Bibliographie des Œuvres de René Descartes, p. 94). Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque.
1726 COMPAGNIE DES LIBRAIRES 1726 IN12 pleine reliure époque- coiffes arrachées--titre au dos en partie éffacé - 3 gravures ht dépliantes- 413p (dont table) + table (6p.n.chiffrées) + 163p.
la 2eme partie: la Géométrie n'a pas de titre,a une pagination particulière ; trés rare.Edition of Descartes's important psychological treatise, one of his most influential works, and the last work published before his death in the following year. This is a fine copy in an untouched contemporary binding. "Les passions de l'ame, which drew heavily on the then-unpublished Traité de l'homme, contains the application of Descartes's mechanistic physiology to the relationship between mind and body. Descartes made an essential distinction between the soul as the divinely-endowed seat of consciousness, will and rational thought, and the body as a machine or automaton subject to the laws of physics, and only indirectly controlled by the soul through the nerves. Using this dualistic model, he was able to make the important distinction between voluntary and involuntary actions, a distinction discussed further in the Traité. Descartes located the soul in the pineal gland, which thus served as the locus for interaction between soul and body; he had defined the pineal gland's function in the Traité, but Les passions de l'ame contains his first published account of it. The work also contains the first use of the word "reflex" in connection with the action of the nervous system" (Norman).
Paris, Charles Angot, 1664. Petit in-4, [70]-448-[8] pp., basane mouchetée brune postérieure, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (quelques restaurations à la reliure, galeries de ver sans atteinte au texte, quelques petites rousseurs, pâle mouillure angulaire à plusieurs ff.).
Édition originale posthume, Descartes décède en 1650, établie par Claude Clerselier qui en rédige également l'extensive préface. Elle est illustrée de 51 bois gravés dans le texte, certains répétés, dessinés d'après les croquis de Descartes. Ce sont Gérard van Gutschoven (qui signe de la lettre G.) et Louis de La Forge (qui signe de la lettre F.) qui sont à l'origine de cette illustration. Seules deux figures proviennent directement de Descartes et ne comportent pas de lettre. Les deux traités de Descartes constituent la première partie de l'ouvrage. Ils décrivent le corps humain, ses principales fonctions (comme la circulation ou la digestion), son mouvement, ses sens extérieurs (la vue ou l'odorat) puis intérieurs (la faim ou la joie). La seconde partie est composée des Remarques de Louis de La Forge sur le Traité de l'Homme et ses figures puis de la traduction en français de la préface en latin de Florent Schuyl, publiée dans l'édition latine de 1662, traduite par François Clerselier, fils de Claude, placée en fin de volume avant la table. Un des premiers ouvrages de physiologie, mêlant médecine et mécanique, qui aura une grande influence sur la médecine et les sciences. Tampon ex-libris H. Drouet au titre et au feuillet en regard, ex-libris manuscrit du Dr René Giroux. Tchemerzine, IV, 309; Legée, L'Homme de René Descartes (éditions de 1662 et 1664): Physiologie et mécanisme, Société française d'Histoire de la médecine, 1987; Heirs of Hippocrate, n°468. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Editions Vialetay, 1959, 1 volume in-folio de 26x33.5 cm environ, 211 pp., 10 ff (table, justificatif de tirage, achevé d'imprimé), suivie d'une chemise ttitrée en noir contenant la suite sur satin de planches refusées, en feuillets sous chemise rempliée grège imprimée en noir, et emboîtage de l'éditeur. Exemplaire U, un des 26 exemplaires marqués de A à Z, souscrits par des Sociétaires de Beaux-Livres, Grands Amis, avec une suite sur satin des 4 planches refusées, illustré 31 burins originaux de Camille Paul JOSSO ( frontispice en double page, des têtes de chapitre, des lettrines, des illustrations pleine page et double page, toutes comprises dans la pagination). La typographie est de Jean et Raymond Crès. La maquette est de Henri Jonquières. Petits frottements et légère écorchure sur l'étui, sinon bon état.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes1, baptisé le 3 avril 1596 dans l'église Saint-Georges de Descartes, et mort le 11 février 1650 à Stockholm. Les Passions de l'âme (parfois appelé Traité des passions de l'âme) est un traité philosophique écrit par René Descartes et publié à Paris en 1649. Il s'agit du dernier livre de Descartes publié de son vivant. Celui-ci est écrit en français et dédié à la Princesse Élisabeth de Bohême. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Paris, chez Henry Le Gras, 1661. Un fort vol. au format in-4 (324 x 182 mm) de 12 ff. n.fol. et 754 pp. Reliure de l'époque de plein veau moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné d'un décor ''à la grotesque'' comportant filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, filets en pointillés dorés, important entrelacs aux petits fers dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, tranches mouchetées.
Edition en partie originale. ''L'auteur a ici revu dette traduction, s'y est corrigé lui-même, et a pris soin d'y éclaircir quelques passages dont le sens n'était pas assez net en latin.'' (in Brunet). « Cet ouvrage avait déjà été revu et corrigé par Descartes en 1647, mais dans cette édition on trouve pour la première fois une lettre de Descartes au R. P. Dinet et la version des Septièmes Objections et de leurs Réponses. Ces textes manquent aussi bien dans l'édition originale latine de 1641 que dans la première traduction française de 1647. Il apparaît de nombreuses variantes entre le texte de la première édition française et celui de la seconde édition de 1661, Clerselier n'ayant pas été satisfait de la traduction de 1647 » (Guibert). ''A l'instar du Discours de la Méthode, Descartes entend convaincre son lecteur en l'associant à la découverte, lui dévoilant la pensée dans son devenir et non pas à la façon d'un acquis. Mais les Méditations radicalisent le point de vue de Descartes, ne subordonnant plus la quête de l'indubitable à une visitation d'une lumière trouant ça et là le divers d'une vie, en conséquence, elles s'affranchissent du récit autobiographique pour aborder frontalement les mêmes étapes du savoir : pris en soi, ces maillons de la chaîne de vérité ont la densité d'un parcours quasi mystique du paysage de la raison. Manifeste des vérités pures que l'entendement parvient à mettre au jour pour peu de voir clair en soi, minéralité glorieuse de l'esprit que seule vient pondérer une propension presque sensuelle à l'image, à la métaphore, telles sont les Méditations...'' (Yves Peyré). Guibert, Bibliographie des Oeuvres de René Descartes - Varet I, Manuel de bibliographie philosophique, p. 368 - En français dans le texte, 90 - Caillet I, Manuel bibliographique des sciences psychiques et occultes, 3022 (pour l'édition originale - en français - de 1647) - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 610 - Quérard II, La France littéraire, p. 497 - Tchemerzine-Scheler II, Bibliographie de la littérature française au XVIIème, 782. Deux angles émoussés. Discrètes desquamations affectant les plats. Coiffes arasées. Petit manque superficiel en tête et queue du dos. Quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage. Plusieurs cahiers oxydés. Infime déchirure en marge d'un feuillet ; un autre présente un très léger manque angulaire. Manque plus conséquent affectant plus particulièrement les marges de deux feuillets ; sans atteinte au texte. Nonobstant, belle condition. Rare.
Édition originale des Passions de l’âme de Descartes conservée dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, chez Henry Le Gras, 1649.In-8, de (24) ff., titre compris, 286 pages, (1) f.bl. Relié en plein vélin ivoire à recouvrement de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 159 x 90 mm.
Édition originale du dernier écrit philosophique de René Descartes, publié un an avant sa mort. Tchemerzine. Éditions originales, II, 791 ; Guibert, p. 150 ; Willems, 1083. C’est son ouvrage le plus important après « Le Discours de la Méthode » et le seul qui touche directement aux problèmes de la vie morale. Le traité comporte 3 parties : -La première analyse les rapports entre l’âme et le corps. -Dans la deuxième partie du traité (« Du nombre et de l’ordre des passions et l’explications des 6 premières »), Descartes examine les passions en les étudiant de l’intérieur, nous donnant de chacune d’elles une définition. -Le traité, dans sa troisième partie (« Des Passions particulières »), examine les différentes passions classées en espèces d’après les « 6 passions primitives » étudiées dans la deuxième partie. « Cette édition originale fut imprimée de compte à demi par L. Elzévier avec le libraire parisien Le Gras. Aussi trouve-t-on des exemplaires sous l’adresse de Louis Elzévier à Amsterdam, avec la Minerve comme fleuron. Les deux aspects de cette édition sont d’impression elzévirienne. » (Tchemerzine). Le traité des passions, fut écrit en français à l’intention de la princesse palatine Madame Elisabeth avec laquelle Descartes avait échangé une active correspondance. « La Princesse, qui était pour lui une élève intelligente et douée d’une critique pénétrante, lui avait fait remarquer : ‘Les sens me montrent que l’âme meut le corps, mas ne m’enseignent point, non plus que l’entendement et l’imagination, la façon dont elle le fait, et pour cela je pense qu’il y a des propriétés de l’âme qui nous sont inconnues, qui pourront peut-être renverser ce que vos ‘Méditations métaphysiques’ m’ont persuadée par de si bonnes raisons de l’inextension de l’âme’ (Lettre du 1er juillet 1643). Sans doute est-ce dans l’intention d’éclaircir les rapports entre l’âme et le corps que l’auteur aborde avec ce traité la vie morale ; notons en effet que jusqu’alors pour des raisons de prudence Descartes s’était refusé à considérer ce problème. » Bel exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque.
1668 Paris, Chez Charles Angot, 1668, in-4, veau brun de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons et de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et les coiffes, tranches mouchetées rouges, 303 pages suivies des tables (23 pages) ; 127 pages et 1 feuille.
Cette édition rare est considérée comme la Troisième, dont l'achevé d'imprimer date du 8 mai 1668. Elle présente en édition originale la seconde partie concernant le Traité de la Mécanique. Quant à l'Abrégé de la Musique, il est considéré comme la première édition en français (in Guibert, Bibliographie de Descartes). "Pour rendre son oeuvre accessible, Descartes abandonne le latin pour sa langue maternelle" (in Exposition Descartes, Bibliothèque nationale, Paris 1937 pp.91-92). René Descartes (1596-1650) est né en Touraine en 1596 d'un père conseiller au Parlement de Bretagne. En 1616 il est bachelier puis licencié en droit à l'Université de Poitiers. En 1618 il quitte la France pour la Hollande et entre dans l'armée du prince protestant Maurice de Nassau. Après avoir abandonné la vie militaire, il voyage en Europe en peaufinant la méthode dont il a eu l'idée durant l'hiver 1619. Dès 1629 il travaille à ses Essais (Dioptrique, Météores, Géométrie, Le Monde), qu'il publie en 1637 avec le Discours de la méthode dont ils constituent l'application. Commence alors une correspondance continue avec les savants de son époque. En 1649, il quitte la Hollande pour la Suède à l'invitation de la Reine Christine, à qui il donne des leçons de philosophie. Il meurt à Stockholm en février 1650. Ses papiers sont transmis à Clerselier qui publiera divers traités et volumes de lettres entre 1657 et 1667. ( Guibert, A. J. : Descartes. Bibliographie des Oeuvres publiées au XVIIème s., Paris, C.N.R.S., 1976). Usures d'usage, fentes aux mors, pour cette reliure d'époque, brunissures et taches à quelques pages, erreur de pagination pages 264-265
Paris & Londres (pour le très rare 13ème volume), Cerf & Clarendon Press (pour le très rare 13ème volume, 1897-1926, 13 VOLUMES grand in 4 reliés en pleine basane, têtes dorés
---- EDITION DEFINITIVE DES OEUVRES DE DESCARTES publiées par ADAM & TANNERY ---- TRES BEL EXEMPLAIRE BIEN COMPLET DU VOLUME SUPPLEMENTAIRE (la vie et les oeuvres de Décartes - Etude historique par Charles Adam) ET DE L'INDEX GENERAL ---- DE PLUS, NOTRE EXEMPLAIRE COMPORTE UN TREIZIÈME VOLUME PUBLIE EN 1926 A OXFORD PAR Léon ROTH dans lequel se trouve réunie LA CORRESPONDANCE DE DESCARTES et de HUYGENS à partir des manuscrits se trouvant à la Bibliothèque Nationale ---- "The mainprimary sources (letters, manuscripts and published works) are all handsomely printed in the Adam-Tannery Oeuvres de Descartes". (DSB IV p. 65) ---- Tome 1 : Correspondance. Avril 1622/Février 1638. (2), 105pp., 589pp. -- Tome 2 : Correspondance. Mai 1638/Décembre 1939. 13pp., (1), 653pp. -- Tome 3 : Correspondance. Janvier 1640/Juin 1643. (3), 722pp. -- Tome 4 : Correspondance. Juillet 1643/Avril 1647. (3), 708pp. -- Tome 5 : Correspondance. Mai 1647/Février 1650. (3), 660pp., (1) -- Tome 6 : Discours de la méthode & Essais. 12pp., (1), 725pp., (1) -- Tome 7 : Meditationes de Prima philosophia. (1), 18pp., (3), 612pp. -- Tome 8 : Principia philosophiae. Epistola ad G. Voetium. Lettre apologetique. Notae in programma.18pp., (1), 348pp., 13pp., (3), 176pp., (1) -- Tome 9 : Meditations et principes. 10pp., (4), 244pp., (2), 20pp., (2), 358pp., 11 planches -- Tome 10 : Physico-mathematica. Compendium musicae. Regulae ad directionem ingenii. Recherche de la vérité. Supplément à la correspondance. (2), 691pp. -- Tome 11 : Le monde. Description du corps humain. Passions de l'âme. Anatomica. Varia. (2), 24pp., 710pp., (1), 8pp., 20 planches -- Un volume : Vie et Oeuvres de Descartes. Etude historique par C. Adam. Supplément à l'édition de Descartes publiée sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, 1 PORTRAIT de DESCARTES, (3), 29pp., 646pp., (3), 108pp. -- Un volume supplémentaire publié à Oxford par Léon ROTH en 1926 : Correspondance of DESCARTES and Constantyn HUYGENS. 1635/1647. 75pp., 351pp.**63910/6391/ARB
Paris, Charles Angot, 1667, 3 tomes in-4 veau brun dos-à-nerfs très décoré et doré titre doré roulette sur les coupes tranche rouge (reliure de l'époque) ; (24) pp. y compris le titre, 540 pp., 47 figures. Lettres de Mr Descartes, où sont expliquées plusieurs belles difficultez touchant ses autres ouvrages. Nouvelle édition reveue et corrigée. Tome second. Paris, Charles Angot, 1666 ; (16), 564, (4) pp. et près d'une centaine de figures ou croquis. Lettres de Mr Descartes. Où il répond à plusieurs difficultez que luy ont esté proposées sur la Dioptrique, la Géométrie, et sur plusieurs autres sujets. Tome Troisième et dernier. Paris, Charles Angot, 1667 ; (24), 646 pp. et près de 180 figures ou croquis.
Première édition complète des trois volumes (le premier volume paru en 1657 et le second en 1659), bien conforme à la description de Tchemerzine-Scheler (II-p.784-785 ; Brunet, II-611).Ces lettres, qui concernent les sujets abordés par Descartes dans ses ouvrages, lui permettent souvent de préciser ou de moduler sa pensée et quelquefois d'aller encore plus loin, ce qui fait tout l'intérêt de l'ouvrage ; elles sont adressées principalement à la Reine de Suède, à la Princesse Elizabeth de Bohême, au sieur Charrut, au R.P. de Mersenne, à M. Clerselier et bien-sûr en réponse à de nombreuses demandes de précisions ou controverses diverses et notamment aux attaques inouïes et déloyales de M. Voet. Quelques petits défauts aux reliures (deux coiffes supérieures usées restaurées en vélin, mors du tome I fendu, ceux de tome II fendillés) mais bel ensemble tout de même, intérieur en bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
Henry le Gras, Paris, 1659,1 volume in-8 de 225x175 mm environ, (1) f., (12) ff. (titre, préface, table), 564 pages, (1) f. (privilège,errata), (1) f., pleine reliure brune d'époque, dos à nerfs, tranches mouchetées, avec des figures dans le texte. Mors en partie fendus, coins émoussés, premier plat en partie dédoublé, une mouillure dans la marge supérieureex-libris manuscrits sur les gardes blanches, des notes manuscrites sur la page 1, 2e volume des lettres de M. Descartes, édition originale posthume.
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes (Indre-et-Loire), et mort le 11 février 1650 à Stockholm, est un mathématicien, physicien et philosophe français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
In-4 (235 x 178), plein veau brun moucheté de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, doubles filets dorés en encadrement des plats, roulette sur les coupes, titre doré, (1) f. de titre, (66), 448, (8) p. Paris, Charles Angot, 1664.
Edition originale française posthume établie par Claude Clerselier (1614-1684) qui dédie le livre au grand Colbert et donne une importante préface (60 pages) suivie de la traduction de la préface latine de Florent Schuyl (16191669). C'est cette édition française, publiée à la suite de l'édition latine et augmentée, qui assura la diffusion et la célébrité du livre.Echaudé par la condamnation de Galilée le 23 juin 1633, Descartes avait refusé que cet ouvrage, qu'il avait composé entre 1629 et 1634, ne soit publié de son vivant.L'illustration se compose de 51 bois gravés dans le texte reproduits d'après les croquis de Descartes. Ils sont dus à Gérard van Gutschoven anatomiste et mathématicien de Louvain qui signe de la lettre "G.", à Louis de La Forge qui signe "F.", ainsi qu'à Descartes lui-même pour deux figures sans signature."De l'Homme" proprement dit est divisé en cinq parties, auquel est joint un traité retrouvé dans l'inventaire de Descartes, titré par Clerselier: "Traité du foetus". Descartes y aborde ce qu'il avait écarté dans "De l'Homme": la genèse du corps humain.L'ensemble est suivi des "Remarques" de Louis de La Forge, long commentaire sur l'essai de Descartes et sur ses figures."Descartes nous raconte l'histoire d'une 'statue ou machine de terre' créée par Dieu, qui en apparence et dans sa structure est semblable à un être humain. Défenseur d'une science nouvelle, il conçoit le fonctionnement de cette machine en se fondant uniquement sur les lois de la mécanique, sans principes métaphysiques qui ne pourraient être vérifiés par l'expérience. Si cette approche marque son originalité absolue, elle conforte les accusations de matérialisme qui appuient la mise à l'index de l'uvre. Près de quatre siècles plus tard, à lheure du transhumanisme, 'LHomme' suscite un regain dintérêt dans le domaine des neurosciences et des sciences cognitives" (Delphine Antoine-Mahut). (Becker coll., 99. DSB, IV, 62-66. Garrison & Morton, n°574. Guibert, 'Descartes', p.198. Tchemerzine-Scheler II, 799).Quelques rousseurs et petites auréoles marginales sans gravité. Petits accrocs de papier.Petit ex-libris manuscrit sur le titre et ex-dono sur le premier feuillet blanc au docteur Marc Gibert, daté du 1er janvier 1919 et signé "G. Courbet".Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
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Paris, Henry et Nicolas Le Gras, 1659. In-4 de (54)-477 pp., 1 planche hors texte, nombreuses figures dans le texte, veau granité, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition de la traduction française de l'abbé Picot publiée une première fois en 1647. Une des oeuvres capitales de Descartes dont l'édition originale a paru en latin : Principia philosophiæ (Amsterdam, Louis Elzevier, 1644). Elle est illustrée de nombreuses figures techniques et géométriques gravées sur bois dans le texte. L'exemplaire est bien complet de la planche hors texte reliée entre les pages 92 et 93 avec figures sur bois représentant les différentes règles concernant les corps en mouvement.Guibert, Bibliographie des oeuvres de René Descartes, pp. 125-126.
Leyde, 1637. À Leyde, Ian Maire, 1637. In-4 de 78 pp., (1) f., 413 pp., (1) p. d’avertissement et (17) ff. Maroquin brun janséniste, dos à nerfs orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure du XIXe siècle signée Thibaron. 198 x 150 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/04/Descartes.mp4"][/video] Précieuse édition originale du chef-d’œuvre de Descartes. Tchemerzine, II, 776; PMM, 129; Horblit, One hundred book famous in science, 24; En Français dans le texte n°90; Dibner, Heralds, 81 (“The Dioptrique contains the earliest statement of Willebrord Snell’s law of refraction”) ; Norman Library, 621. Après la condamnation de Galilée en 1633, Descartes avait pris la résolution de ne laisser imprimer aucun ouvrage de son vivant. De la Hollande où l’avait conduit son aspiration à la solitude et à l’isolement, le philosophe continue cependant à correspondre avec ses proches. C’est aux instances de ceux-ci qu’il cède en publiant en 1637 une anthologie de ses recherches à laquelle il laissa le sens d’une démarche toute singulière et toute personnelle. Après avoir pensé confier son ouvrage aux Elzevier puis à un imprimeur parisien, Descartes finit par traiter avec le libraire imprimeur Jean Maire établi à Leyde, moyennant la rémunération de 200 exemplaires d’auteur. Œuvre fondamentale rédigée en français afin d’être plus intelligible et accessibleLe Discours de la Méthode marque une étape considérable dans la progression de la pensée occidentale au XVIIe siècle. «Le Discours de la Méthode» est suivi de 3 mémoires scientifiques. «La Dioptrique», «La Géométrie» et «Les Météores», abondamment illustrés de figures sur bois. Descartes y mentionne par ailleurs les découvertes de Harvey sur la circulation sanguine (Exercitadio anatomica de motu cordis et sanguinis, 1628). Il s’agit de la première discussion sur ce sujet par un philosophe français. Le Discours de la Méthode est divisé en six parties. Descartes en donne lui-même un aperçu au début de l’ouvrage: «En la première, on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la 3, quelques unes de celles de la Morale qu'il a tirée de cette Méthode. En la 4, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu & de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa Métaphysique. En la 5, l'ordre des questions de Physique qu'il a cherchées & particulièrement l'explication du mouvement du cœur & de quelques autres difficultés qui appartiennent à la Médecine, puis aussi la différence qui est entre nostre âme & celle des bestes. Et en la dernière, quelles choses il croit estre requises pour aller plus avant en la recherche de la Nature qu'il n'a esté & quelles raisons l'ont fait escrire.» L’auteur livre aussi dans la première partie sa biographie jusqu’en 1619. Comme la plupart des livres scientifiques importants, le Discours de la Méthode a vu son prix fortement progresser depuis une vingtaine d’années. Bel exemplaire, très pur et grand de marges, finement relié par Thibaron. Provenance: Thomas Powell et A. F. Gougy, 1930 avec ex libris.
Descartes (René), sur - E. Rozsnyai - D. Kalocsai - Z. Tordai
Reference : 71428
(1964)
Akadémiai Kiado à Budapest , Studia Philosophica Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1964 Book condition, Etat : Bon relié, pleine toile éditeur grise grand In-8 1 vol. - 169 pages
1ere édition Contents, Chapitres : E. Rozsnyai : Descartes et la philosophie moderne - D. Kalocsai : A propos de la morale définitive de Descartes - Z. Tordai : Esquisse de l'histoire du Cartésianisme en Hongrie quelques passages soulignés discretement à l'encre sur les 25 premieres pages (tres leger, genant tres peu la lecture), sinon bon état
Paris, Henry Le Gras et Edme Pepingvé, 1651. 4to. Contemp. full calf with 5 raised bands, profusely gilt compartments. Covers slightly rubbed. A small nick to lower edge of backcover. Engraved title-page (and printed). (60),420,(1) pp. and 20 engraved plates. Pastedown inside frontcover a bit soiled. Front-free endpaper with some calculations in old hand. Old name in lower right corner of title-page partly erased. A small faint brownspot in upper margin of the first leaves. A few leaves with faint brownspots, otherwise fine and clean. The plates having a brownspot in upper left corners, but outside image.
Second French edition (translated from the first edition (Latin) of ""Principia philosophiae"", 1644 by L'Abbe Picot). Descartes here published his general system of epistemology and physics - including his Vortice-theory, the impossibility of a vacuum, etc. - with its Copernicanism mitigated by the idea that all motion is relative.In Descartes’s letter prefaced to this French translation of the Principles, he writes that two, and only two, conditions determined whether the first principles proposed could be accepted as true: ""First they must be so clear and evident that the mind of man cannot doubt their truth when it attentively applies itself to consider them"""" and secondly, everything else must be deducible from them. But he went on to admit,""It is really only God alone who has perfect wisdom, that is to say, who has a complete knowledge of the truth of all things."" Brunet II:611.
A Paris, de l' Imprimerie de Pierre Des-hayes, et se vendent chez Henry le Gras, 1647 ; 1 volume petit in-4°, demi-basane fauve, dos lisse orné de jeux de filets dorés et fleurons dorés, tranches brun rosé marbrées de bleu et crème. 2ff.( titre gravé et titre), 29ff.nch.( épitre, préface, table des principes, table des figures), 486pp.( la dernière chiffrée par erreur 420), 1f.nch ( errata, ou il est indiqué manuscritement "corrigées", les fautes ont été effectivement corrigées dans le texte à la main) et 20 planches dépliantes.Reliure de la première moitié du XIXe siècle, exemplaire un peu rogné ( 20 x 15 cm), pale trace de mouillure angulaire à 9 cahiers, signature manuscrite ancienne frottée au bas du titre gravé, petite jaunissure aux plis des planches.
Première édition en français, traduction de Claude Picot. L'édition originale en latin parut à Amsterdam en 1744. L' ouvrage comprend quatre parties: 1) les principes de la connaissance humaine ( déjà exposées dans les "Méditations". - 2) Explication des premières lois de la nature, les propriétés de la substance, de l' espace, du mouvement, etc...- 3) le système du monde, du ciel et des corps célestes. - 4) tout ce qui est relatif à la terre. C'est dans cet ouvrage que Descartes expose sa théorie des "Tourbillons " et de la formation des astres.( cf Hoefer, Larousse, BNF). ( Reu-CH1 )
Nathan 1991 110 pages in8. 1991. Broché. 110 pages.
French édition - Quelques marques plis de lecture et/ou de stockage sur couverture et coins mais du reste en bon état de lecture - Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis la France
Leyde et Amsterdam, 1672 In-4 d'un titre, (2) ff., 50 pp., veau fauve, plats ornés d'un décor doré à la Duseuil, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin aubergine, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure vers 1880).
Première édition séparée et première édition latine du Traité de la formation du fœtus de René Descartes. La première édition avait été publiée à l'intérieur de l'édition française de L'Homme (1664), elle occupait les pages 109 à 170. Très bel exemplaire. De la bibliothèque Jacques Vieillard avec ex-libris. Guibert, Bibliographie des œuvres de René Descartes, 195-208, n° 5.
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Paris, Michel Bobin et Nicolas Le Gras, 1673 ; in-4 ; plein veau brun marbré, dos à cinq nerfs décoré et doré, titre doré, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l'époque) ; (40), 754 pp. (i.e. 732 ; les pages 321 à 340 et 477-478 ne sont pas numérotées, sans manque ; p.181 numérotée 118) ; signatures à, é, i, o, u ; A-Z ; Aa-Zz ; Aaa-Zzz ; AAaa-YYyy - 4 ; ZZzz 2.
Troisième édition en français : la première en latin est parue en 1641 ; la traduction du Duc de Luynes en français date de 1647 ; elle fut revue et corrigée par Descartes lui-même, qui prit le soin d'éclaircir quelques passages dont le sens n'était pas assez net dans le latin et parut en 1661. Cette troisième édition française vient la compléter, grâce à sa division par articles et au sommaire de René Fédé (Chateaudun, 1639-1710), médecin, philosophe, disciple de Descartes dont il se disait l'ami ; il est resté célèbre pour cette édition des Méditations Métaphysiques. (Brunet, II-610 ; Tchemerzine-Scheler, II-782 ; Caillet, 3022 pour l'édition de 1647). Coiffes et mors restaurés.
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A Paris, chez la Veuve de Jean Camusat et Pierre Le Petit, 1647 - Amstelodami [Amsterdam], apud Danielem Elzevirium [Daniel Elzevier / Elsevier], 1664 - Amstelodami, apud Danielem Elzevirium, 1664 - Amstelodami, apud Ludovicum & Danielem Elzevirios, 1664 - Lugduni Batavorum [Leyde / Leyden], apud Franciscum Moyardum & Petrum Leffen, 1662 - A Paris, chez Michel Bobin et Nicolas Le Gras, 1677. 3 vol. au format pt in-4 (208 x 165 mm) de 1 f. bl., 7 ff. n.fol., 606 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 20 (dont frontispice gravé) ff. n.fol. et 222 pp. ; 1 f. bl., 8 ff. n.fol. et 248 pp. ; 12 ff. n.fol., 92 pp. et 2 ff. n.fol. ; 18 ff. n.fol., 121 pp. et 1 f. bl. ; 32 ff. n.fol., 511 pp., 4 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes (début XIXème) de pleine basane racinée blonde, plats jansénistes, dos lisses ornés de jeu de filets gras et maigres dorés, larges fleurons dorés, entrelacs de petits filets doré formant croisillons, pièces de titre de maroquin carmin, pièces de tomaison de maroquin vert-bronze, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.
Précieux ensemble renfermant six oeuvres de Descartes en éditions XVIIème. Les Méditations métaphysiques sont ici proposées dans leur première édition française ; en partie originale. ''Première traduction française des Méditations, faite par le Duc de Luynes. C'est Descartes qui a lui-même corrigé et revu la traduction en français de ses Méditations en précisant certains passages insuffisamment claires dans leur forme latine''. (in Guibert). Edition originale pour De homine figuris ; dont la marque d'imprimeur en page de titre figure un ange avec une lyre sous des lauriers. ''Cette édition originale latine a été faite sur une copie du manuscrit original français. Elle renferme 58 figures sur bois et cuivre dont 10 hors-texte''. (in Guibert). On trouve à la suite la traduction française de L'Homme ; dont c'est là la seconde édition ; en partie originale. ''L'ouvrage contient de nombreuses figures anatomiques et géométriques sur bois''. (in Guibert). Quant aux Principia philosophiae, Specimina philosophiae et Passiones animae, ''on trouve ces oeuvres dans le recueil factice des Oeuvres philosophiques de Descartes (1670-72)''. (in Guibert). Guibert, Bibliographie des Oeuvres de Descartes publiées au XVIIème siècle, p. 45 ; p. 126 ; p. 107 ; p. 163 ; p. 196 ; p. 203. Légères altérations superficielles affectant les reliures. Titre de s Méditations rogné court en marge inférieure. rares rousseurs dans les corps d'ouvrages. Petite cerne angulaire affectant une dizaine de feuillets. Restauration anciene au revers d'une des planches. Du reste, ensemble en belle condition.
Paris René Kieffer 1940 Petit in-4° (253 x 165 mm), [1] f. bl. - 106 pp. - [3] ff. bl. - [2] ff. bl + [37] pl.., en feuilles, sous couverture illustrée, suite à part dans une chemise en cristal, chemise titrée, étui bordé, non-découronné (travail de l'éditeur).
Un livre « qu'un élève terrible aurait sali de ses dessins ». Exemplaire sur vélin de cuve, non numéroté, portant la mention autographe à la justification « réservé à Michel Kieffer / René Kieffer ». Il est enrichi d'une suite de 37 planches des illustrations, en sépia, non annoncée à la justification. Connu pour ses croquis réalisés lors de sa captivité en Allemagne de 1915 à 1918, Jacques Touchet (Paris : 1887-1949) débute comme illustrateur de livres dans les années 1920. Sa collaboration avec René Kieffer aux Merveilleuses histoires de Nasr'edinne marque son premier succès dans le domaine. Des passions de l'âme est un traité philosophique en 212 articles tiré de la correspondance de René Descartes avec la Princesse Elisabeth de Bohême. Monod 3678 ; Sanjuan 121. Pochette cristal contenant la suite partiellement déchirée
S.l., PUF / Presses Universitaires de France / Coll. ''Epiméthée'', (1991). Un vol. au format pt in-8 (228 x 152 mm) de vii - 384 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
« Tout commentateur ne dit-il pas les choses autrement que l'auteur qu'il explique ? Sans cela, il devrait se borner à renvoyer au texte, et n'y rien ajouter. Mais nous ne rejoignons pas, en cela, ceux des critiques contemporains qui cherchent la signification profonde d'une doctrine en des idées auxquelles l'auteur n'a jamais pensé. S'il est vrai que Descartes n'a pas séparé, en son vocabulaire, ce que nous appelons être et ce que nous appelons objet, il demeure que, par sa théorie de la création des vérités, par son doute, par son projet de fonder la science sur la métaphysique, il les a distingués, et a pris, de leur rapport, la conscience la plus claire. En traduisant parfois les pensées cartésiennes en un langage plus adapté à notre temps, en déclarant que Descartes a découvert métaphysiquement l'homme comme pouvoir de dépasser l'objet vers l'Être, et comme signe de l'Être en ce monde, nous n'avons pas voulu moderniser Descartes, mais seulement dégager ce qui, dans sa philosophie, est éternel. » Petites marques d'usage affectant les coupes. Du reste, très belle condition.
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1944 150 pages