Librairie Philosophique J. Vrin et C.N.R.S. , Oeuvres de Descartes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1982 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en rouge et noir fort et grand In-8 1 vol. - 751 pages
Frontispices des Essais et des Specimina Philosophiae et reproduction des très nombreuses figures du Discours nouvelle édition de 1982 Contents, Chapitres : Avertissement, xii, Texte, 739 pages avec la table - Discours de la méthode - La Dioptrique - Les Météores - La Géométrie - Tables - Avec les textes en latin : Indices - Dissertatio de Methodo - Dioptrice - Meteora - Note sur le problème de Pappus - Appendice - René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes, baptisé le 3 avril 1596 dans l'église Saint-Georges de Descartes, et mort le 11 février 1650 à Stockholm. - Le Discours de la méthode (sous-titré Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences) est un texte philosophique publié anonymement par René Descartes à Leyde le 8 juin 1637. Dans les premières éditions, ce discours servait d'introduction à trois traités scientifiques mettant en application cette méthode : La Dioptrique, Les Météores et La Géométrie. Pour Descartes, il sagit « den dire assez pour faire juger que les nouvelles opinions, qui se verraient dans la Dioptrique et dans les Météores, nétaient point conçues à la légère. » Toutefois, sa célébrité est devenue telle, quil est désormais souvent publié seul, comme un essai indépendant. Ce discours marque une rupture avec la tradition scolastique, jugée trop « spéculative » par Descartes (sixième partie), et se présente plutôt comme un plaidoyer en faveur du progrès des techniques et pour une nouvelle fondation des sciences sur des bases plus solides. Il fut rédigé directement en français, langue vulgaire, Descartes voulant par là sopposer à la tradition scolastique (qui avait pour habitude décrire en latin) et sadresser à un public plus large que les savants et les théologiens. Il souhaitait « être compris des femmes et des enfants ». Dans ce discours, Descartes expose son parcours intellectuel de façon rétrospective, depuis son regard critique porté sur les enseignements qu'il avait reçus à l'école, jusqu'à sa fondation d'une philosophie nouvelle quelques années plus tard. Il y propose aussi une méthode (composée de quatre règles) pour éviter l'erreur, et y développe une philosophie du doute, visant à reconstruire le savoir sur des fondements certains, en s'inspirant de la certitude exemplaire des mathématiques la célèbre phrase « je pense donc je suis » (cogito, ergo sum), qui permet à Descartes de sortir du doute, lui servira à ce titre de premier principe. Par ailleurs, il y résume ses méditations sur l'âme et sur Dieu, dont il donne une version beaucoup plus étendue dans les Méditations métaphysiques, quatre ans plus tard. Le Discours de la méthode est aussi loccasion pour Descartes de présenter une morale provisoire, tenant en quelques maximes de conduite rendues nécessaires par la méthode elle-même3, et de développer des considérations sur les animaux (théorie des « animaux-machines ») et sur le rôle du cur dans la circulation du sang. Enfin, le traité présente des déclarations sur le rapport de lhomme à la nature, représentatives de la modernité, puisque Descartes y dit que les hommes doivent se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » par le progrès des techniques, au premier plan desquelles il recommande daméliorer la médecine. (source : Wikipedia) "Bel exemplaire, couverture propre avec d'infimes traces de pliures aux coins des plats, quelques rousseurs discrètes, intérieur frais et propre, exemplaire en grande partie non coupé, de cette édition de référence du ""Discours"", d'après l'édition origjnale parue à Leyde en 1637, et la version latine d'Etienne de Courcelles parue à Amsterdam en 1644. Il ne s'agit pas d'un fac-similé sauf les frontispices, mais le vieux français a été gardé, ainsi que les gravures originales. (Tome 6 des Oeuvres complètes de Descartes seul) - Near fine copy of Descartes ""Discours de la Méthode"" in the complete works published by C. Adam and P. Tannery, with the Dioptrics, Meteores and Geometry, Minor fo;dings tracks on the corners of the wrappers, very light foxings, inside is fine, no markings, and unopened on a large part, with the Latin translation from Courcelles (Text in French and Latin, except for the commentaries), the most important scientific work from René Descartes"
Lugduni Batavorum (Leyden), Apud Petrum Leffen & Franciscum Moyardum, 1662. 4to. Contemporary full calf with gilt title-laebl to spine. (36), 121, (1) pp. + 10 plates. Complete with all 56 woodcut and engraved text-illustrations (many of which are full-page) and the 10 full-page engraved plates (several folded), one of which is the heart-plate with the 6 moveable parts, the Cardiac-flaps (of which only the smallest is missing). One folded plate cropped at fore-margin.
First edition of Descartes' seminal treatise on man, the first European textbook of physiology, constituting an epochal work of modern thought, defining the mechanism of man as it does. ""In the Treatise of man, Descartes did not describe man, but a kind of conceptual models of man, namely creatures, created by God, which consist of two ingredients, a body and a soul. ""These men will be composed, as we are, of a soul and a body. First I must describe the body on its own" then the soul, again on its own" and finally I must show how these two natures would have to be joined and united in order to constitute men who resemble us""."" (SEP). This highly influential work was the first to present a coherent description of bodily responses in neurophysiological terms that are still, to a wide extent, accepted today. In his attempt to solve the central question around which almost all philosophical thought had revolved since the time of Aristotle, what the relation between the soul and the body actually is, Descartes came to create a milestone work of physiology which changed the entire trajectory of modern physiological conceptions. ""Without Descartes, the seventeenth-century mechanization of physiological conceptions would have been inconceivable."" (DSB). He believed that the relationship between the soul and the body was mediated by the brain and the nervous system, and his seminal attempts to explain neural mechanisms drew a great deal on the engineering developments of his time (eg. the hydraulic automata that had been installed at the Versailles). He developed a hydro-mechanical theory of how the soul controlled the contraction of muscle through the intermediary of the pineal and the cerebral ventricles, and he produced an explanation of how it received, through the nerves from the periphery, signals that gave rise to sensation. Descartes' theories quickly spread throughout Europe, and the work in which he had developed them, his ""De Homine"" became extremely influential. This posthumously published work was actually written in the 1630's, but after the condemnation of Galilei in 1633, Descartes did not dare publish it"" ""although it thus had to await posthumous publication in the 1660's, his writing of the Traité de l'homme proved extremely important in the further maturation of Descartes's physiological conceptions."" (D.S.B. p.62). ""Some time after Descartes's death in 1650, his French manuscript, copies of which had circulated among his friends and correspondents, was edited and published. The first version was a Latin translation (De homine) by Florentius Schuyl in 1662, the second the now better known 'original' French version (Traité de l'homme) edited by Descartes's self-appointed literary executor Claude Clerselier in 1664. In the seventeenth century the 1662 Latin version was probably much more widely read than the French text. There were problems for the editors of both versions. Firstly, there were differences between the manuscripts: Clerselier in Paris claimed that his version was Descartes's own, that the others were 'corrupt' and that Schuyl had been 'misled' by them. However, a more important difficulty was raised because it was clear that the text was intended to be illustrated - Descartes refers to figures and to features within these labelled by letters. But no set of figures accompanied the manuscripts. Both editors have left quite detailed accounts in their long prefaces - little treatises in themselves. Here I consider only Schuyl, the editor of the Latin De homine. Schuyl (1619-69) was a professor of philosophy in the town of 's-Hertogenbosch in the Netherlands, the country in which Descartes was living during the writing of Le monde. Two of the author's friends had copies of the manuscript that they supplied to Schuyl, and with one of these were included two sketches of illustrations apparently in Descartes's own hand. These Schuyl included. One of them represents the medial and lateral rectus muscles in the orbit, which deflect the eye nasally and temporally. The other figures Schuyl had to have made and, since he mentions no one else, one supposes that he designed them himself."" (IML Donaldson, J R Coll Physicians Edinb 2009" 39:375-6).Wellcome II:453 Osler 931 Garrison and Morton 574. Waller only has a later edition.
Descartes (René) - 'Claude David, Marc Leclerc et Jean-Charles Juhel, eds.
Reference : 100565
(1984)
Editions de l'AREFPPI Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise, illustrée d'un portrait de Descartes avec une figure géométrique In-8 1 vol. - 175 pages
nombreuses figures dans le texte édition de 1984 "Contents, Chapitres : Claude David : Du doute à l'inconscient, Préface de Marc Leclerc et Jean-Charles Juhel, table, xxx, Texte, 146 pages - Livre premier : Des problèmes qu'on peut construire en n' employant que des cercles et des lignes droites - Livre second : De la nature des lignes courbes - Livre troisième : De la construction des problèmes solides ou plus que solides - La Géométrie est l'un des trois appendices publiés en 1637 par René Descartes avec le Discours de la méthode, où il présentait une science nouvelle permettant d'obtenir des idées claires sur n'importe quel sujet. La Géométrie et les deux autres traités, la Dioptrique (l'optique) et Les Météores (phénomènes naturels), donnent des exemples des succès obtenus en suivant la méthode. - La Geometrie, publiée en 1637, probablement en partie écrite en 1636 pendant l'impression de Les Météores, est une « uvre de circonstances, hâtivement rédigée ». Elle trouve ses racines dans l'esprit de Descartes (entre autres) lors de ses réflexions sur le problème de Pappus (1631). Avant Descartes, il était entendu que l'algèbre et la géométrie étaient des branches complètement séparées des mathématiques sans connexion entre elles. Son ouvrage est le premier à proposer l'idée d'unir l'algèbre et la géométrie dans une même discipline. Descartes decouvre ce que l'on nomme la géométrie analytique; lui n'y voit à cette époque qu'une « présentation algébrique de la géométrie des anciens ». Cela signifie qu'il réduit les problèmes de géométrie à des calculs de longueur et qu'il traduit les questions de géométrie en équations algébriques. Les travaux les plus récents sur La Géométrie, sa place dans l'uvre de Descartes et dans l'histoire des mathématiques, sont dus au mathématicien André Warusfel qui a réalisé la présentation et les notes de La Géométrie, dans le 3e tome des uvres complètes de Descartes (collection TEL, éd. Gallimard) publié en 2009. L'année suivante, il a soutenu à Paris IV une thèse sur luvre mathématiques de Descartes dans La Géométrie (juin 2010) - On attribue à Descartes l'invention des repères cartésiens : en effet, il associe à un point deux nombres, le nombre x mesurant la distance par rapport à une droite et le nombre y mesurant la distance qui s'appliquent par ordre à cette droite, d'où le nom ordonnée. Ces droites évoquent un système d'axes de coordonnées qu'on appellera plus tard repère cartésien. Le rapport entre x et y permet à Descartes d'écrire l'équation de courbes classiques comme les coniques, les ovales et des courbes du troisième ou quatrième degré. Il classera les courbes en genres en fonction du degré de leur équation. (source : Wikipedia)" couverture propre, à peine jaunie sur les bords, intérieur frais et propre, les 3 premières pages ont été consolidées proprement, elles se détachaient du brochage, le texte est sinon très frais et propre, cette édition avec une nouvelle traduction proche du français moderne reste très proche du texte original. Une longue et brillante préface présente l'importance de ce texte qu'il replace dans l'histoire des mathématiques en montrant son influence dans l'histoire des idées et la philosophie des sciences, références à Popper, Hilbert, Wittgenstein, Félix Klein, aux Bourbaki, à Gödel.
Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque. Amsterdam, Blaeu, 1682-1683. 3 parties en 3 volumes in-4, I/ (1) f.bl., (4) ff., 383 pp., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 404 pp., (2) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (8) ff., 427 pp., (1) f.bl., pte. brulure pp. 249 et 413 avec atteinte à 2 lettres. Plein vélin hollandais, fleuron à froid au centre des plats, double filet à froid autour des plats, dos lisses, tranches jaspées. Reliure de l'époque de l'éditeur Blaeu. 201 x 154 mm.
Première édition originale complète des Lettres de Descartes à la princesse Élisabeth et à Mersenne. Le 3ème volume contient la suite de la correspondance latine de Descartes et paraît ici pour la première fois. Tchemerzine, II, 786. Pendant plusieurs années, de 1642 à la fin de 1649, c'est-à-dire pendant la période de sa vie qui va des « Méditations métaphysiques » à sa mort à Stockholm, René Descartes (1596-1650) échangea une correspondance assidue avec la princesse Élisabeth, fille de Frédéric V, électeur palatin et roi de Bohême. « Celle-ci, femme fort cultivée et spécialement versée dans les sciences mathématiques, avait lu avec beaucoup d'intérêt et une vive admiration les ‘Méditations métaphysiques’. Par un émigré français, ami de Descartes, Palotti, elle avait pénétré plus avant dans la pensée de celui qu'elle considéra bientôt comme son maître. Et dès sa première lettre (mai 1643), elle demande au philosophe quelques explications sur un point de ses « Méditations » qu'elle ne saisit pas bien : comment peut-il se faire que « l'âme puisse déterminer les esprits (animaux) du corps pour faire les actions volontaires, n'étant qu'une substance pensante » (donc inétendue). Descartes explique pourquoi ce point a pu demeurer obscur dans son exposé. Cette discussion, qui est la plus intéressante de toute la « Correspondance », occupe toutes les lettres de l'année 1643). Au cours des années suivantes, les problèmes qui se poseront à l'occasion de la parution des œuvres de Descartes (celui-ci les faisait parvenir à son amie et lui dédia ses « Passions de l'amour ») sont de tous ordres : à propos des « Principes de la Philosophie », à propos des livres qu'il lui conseille de lire ou sur lesquels elle lui demande son avis, à propos des nouveautés scientifiques, la princesse se fait éclaircir et discute certains points de physique, de mathématiques, de morale et de métaphysique qu'elle n'a point saisis ou qui lui semblent contestables. « Mon admiration s'augmente toutes les fois que je relis les objections qu'on vous a faites, comment il est possible que des personnes qui ont employé tant d'années à la méditation et à l'étude, ne sauraient comprendre des choses si simples et si claires, que la plupart, en disputant du vrai et du faux, semblent ne pas connaître comment il les faut discerner et que le sieur Gassendus (Gassendi), qui est en la plus grande réputation pour son savoir, a fait, après l'Anglais (Hobbes), des objections moins raisonnables que tous les autres. » Cette correspondance présente un très grand intérêt ; car, à propos des questions de son interlocutrice, Descartes se trouve amené à reprendre un certain nombre de problèmes et à en donner un exposé plus clair et plus complet que dans ses œuvres ; mais surtout, c'est le seul document direct qui nous le fasse connaître dans son intimité et, en lui, l'homme et non plus seulement le philosophe. « Nous y apprenons qu'il avait projeté d'écrire un « Traité de l'érudition » ; nous y gagnons d'intéressants détails sur la vie, toute retirée et consacrée à l'étude et surtout à la méditation, qu'il mena en Hollande, et sur les quelques mois qu'il passa à la cour de Christine de Suède. » Descartes écrit aussi à Mersenne, improvisant des réponses à d'innombrables questions avec une facilité extraordinaire. «Les 3 volumes de cette correspondance sont illustrés de nombreuses figures et dessins géométriques sur bois». (Guibert, Bibliographie des Œuvres de René Descartes, p. 94). Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque.
P., Bobin & Nicolas Le Gras, 1668, un volume in 4 relié en plein veau, dos orné de fers dorés (reliure de l'époque), (habile restauration à un coin), (28), 477pp., (1pp.), (1), 1 PLANCHE hors texte représentant les corps en mouvement, nombreuses figures dans le texte
---- BEL EXEMPLAIRE --- Traduction (du latin en français) par l'Abbé PICOT ---- "The principia philosophia contains Descartes'famous vortex theory by which he tried to reconcile Copernican astronomy with biblical teaching. It also contains the first scientific theory of magnetism". "The most comprehensive of all Descartes'works. Dedicated to the Princess Elizabeth, its three treatises embrace the whole of his philosophy, with the exception of the moral. Descartes'design in this treatise was the elaboration of a general theory which would account for the creation and the structur of the world. At the outset he scorfully rejected the whole apparatus of qualitates occultae, employed so freely by the scholastics, and in its place he tried to substitute a rational explanation of the phenomena of nature grounded upon human intelligence and erected upon the mathematical model. In this way he indicated the only solid path ever pursued by physical science, namely, its reduction to the laws of mathematics... On account of its intelligible assuptions, the theory established by Descartes withstook for more than a century all efforts to dislodge it. Fundamentally it assumed all space to be filled with matter, and this, having been endowed in the beginning with motion, has in course of time fallen into a series of vortices in which the sun and the fixed stars, the heavens and the earth, planets and comets are carried. By thus comparing the motion of the celestial bodies with that of terrestrial bodies caught up and floating in whirpools of water, Descartes provided an analogy which at least had the merit of plausibility". (Scott p. 158). "In part I, Descartes sets out the basic principles of his investigation pursuing the methods developed in his Discourse on Method. Part II is devoted to the nature of the physical world and the means by which we may comprehend it. Fundamental to Descartes'physical theories was his conviction that all space was occupied, space was identified with matter, all matter was infinitely extensible and infinnitely divisible ; within the context of this theory a vacuum was impossible as was the existence of atoms. This made for a theory highly compatible with catholic doctrine... Also presented in Part II are Descartes' three laws of motion. Part III not only presents Descartes' conception of structure of the world, but reprensents the first serious attempt at a mechanical explanation of the solar system. The Vortex Theory boldly attempted to reduce the phenomena of the universe to a single mechanical principle...". (Bibliotheca mechanica 1st latin ed. pp. 91/92) ---- DSB IV ---- Des principes de la connaissance humaine - Des principes des choses matérielles - Du monde visible - De la terre**6373/arm3
Paris & Londres (pour le très rare 13ème volume), Cerf & Clarendon Press (pour le très rare 13ème volume, 1897-1926, 13 VOLUMES grand in 4 reliés en pleine basane, têtes dorés
---- EDITION DEFINITIVE DES OEUVRES DE DESCARTES publiées par ADAM & TANNERY ---- TRES BEL EXEMPLAIRE BIEN COMPLET DU VOLUME SUPPLEMENTAIRE (la vie et les oeuvres de Décartes - Etude historique par Charles Adam) ET DE L'INDEX GENERAL ---- DE PLUS, NOTRE EXEMPLAIRE COMPORTE UN TREIZIÈME VOLUME PUBLIE EN 1926 A OXFORD PAR Léon ROTH dans lequel se trouve réunie LA CORRESPONDANCE DE DESCARTES et de HUYGENS à partir des manuscrits se trouvant à la Bibliothèque Nationale ---- "The mainprimary sources (letters, manuscripts and published works) are all handsomely printed in the Adam-Tannery Oeuvres de Descartes". (DSB IV p. 65) ---- Tome 1 : Correspondance. Avril 1622/Février 1638. (2), 105pp., 589pp. -- Tome 2 : Correspondance. Mai 1638/Décembre 1939. 13pp., (1), 653pp. -- Tome 3 : Correspondance. Janvier 1640/Juin 1643. (3), 722pp. -- Tome 4 : Correspondance. Juillet 1643/Avril 1647. (3), 708pp. -- Tome 5 : Correspondance. Mai 1647/Février 1650. (3), 660pp., (1) -- Tome 6 : Discours de la méthode & Essais. 12pp., (1), 725pp., (1) -- Tome 7 : Meditationes de Prima philosophia. (1), 18pp., (3), 612pp. -- Tome 8 : Principia philosophiae. Epistola ad G. Voetium. Lettre apologetique. Notae in programma.18pp., (1), 348pp., 13pp., (3), 176pp., (1) -- Tome 9 : Meditations et principes. 10pp., (4), 244pp., (2), 20pp., (2), 358pp., 11 planches -- Tome 10 : Physico-mathematica. Compendium musicae. Regulae ad directionem ingenii. Recherche de la vérité. Supplément à la correspondance. (2), 691pp. -- Tome 11 : Le monde. Description du corps humain. Passions de l'âme. Anatomica. Varia. (2), 24pp., 710pp., (1), 8pp., 20 planches -- Un volume : Vie et Oeuvres de Descartes. Etude historique par C. Adam. Supplément à l'édition de Descartes publiée sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, 1 PORTRAIT de DESCARTES, (3), 29pp., 646pp., (3), 108pp. -- Un volume supplémentaire publié à Oxford par Léon ROTH en 1926 : Correspondance of DESCARTES and Constantyn HUYGENS. 1635/1647. 75pp., 351pp.**63910/6391/ARB
In-4 (235 x 178), plein veau brun moucheté de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, doubles filets dorés en encadrement des plats, roulette sur les coupes, titre doré, (1) f. de titre, (66), 448, (8) p. Paris, Charles Angot, 1664.
Edition originale française posthume établie par Claude Clerselier (1614-1684) qui dédie le livre au grand Colbert et donne une importante préface (60 pages) suivie de la traduction de la préface latine de Florent Schuyl (16191669). C'est cette édition française, publiée à la suite de l'édition latine et augmentée, qui assura la diffusion et la célébrité du livre.Echaudé par la condamnation de Galilée le 23 juin 1633, Descartes avait refusé que cet ouvrage, qu'il avait composé entre 1629 et 1634, ne soit publié de son vivant.L'illustration se compose de 51 bois gravés dans le texte reproduits d'après les croquis de Descartes. Ils sont dus à Gérard van Gutschoven anatomiste et mathématicien de Louvain qui signe de la lettre "G.", à Louis de La Forge qui signe "F.", ainsi qu'à Descartes lui-même pour deux figures sans signature."De l'Homme" proprement dit est divisé en cinq parties, auquel est joint un traité retrouvé dans l'inventaire de Descartes, titré par Clerselier: "Traité du foetus". Descartes y aborde ce qu'il avait écarté dans "De l'Homme": la genèse du corps humain.L'ensemble est suivi des "Remarques" de Louis de La Forge, long commentaire sur l'essai de Descartes et sur ses figures."Descartes nous raconte l'histoire d'une 'statue ou machine de terre' créée par Dieu, qui en apparence et dans sa structure est semblable à un être humain. Défenseur d'une science nouvelle, il conçoit le fonctionnement de cette machine en se fondant uniquement sur les lois de la mécanique, sans principes métaphysiques qui ne pourraient être vérifiés par l'expérience. Si cette approche marque son originalité absolue, elle conforte les accusations de matérialisme qui appuient la mise à l'index de l'uvre. Près de quatre siècles plus tard, à lheure du transhumanisme, 'LHomme' suscite un regain dintérêt dans le domaine des neurosciences et des sciences cognitives" (Delphine Antoine-Mahut). (Becker coll., 99. DSB, IV, 62-66. Garrison & Morton, n°574. Guibert, 'Descartes', p.198. Tchemerzine-Scheler II, 799).Quelques rousseurs et petites auréoles marginales sans gravité. Petits accrocs de papier.Petit ex-libris manuscrit sur le titre et ex-dono sur le premier feuillet blanc au docteur Marc Gibert, daté du 1er janvier 1919 et signé "G. Courbet".Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Champion, 1921; un volume in 8 relié en pleine toile éditeur, 1 PORTRAIT DE DESCARTES, 756pp., 52 PLANCHES ET PORTRAITS HORS TEXTE
---- EDITION ORIGINALE ---- Jean de Schelandre - Professeurs et étudiants français à l'Université de Leyde (1575 à 1648) : La fondation de l'Université de Leyde, Lambert Daneau, Hugues Doneau, Saravia, du Jon, du Moulin, Trelcat, Basting, Charles de l'Escluse, Joseph Juste Scaliger, vie et moeurs des étudiants français, Balzac et Théophile, Balzac et Daniel Heinsius, André Rivet, Du Ban et les origines du catésianisme à l'Université de Leyde - La philosophie indépendante : René Descartes en Hollande (Enfance et adolescence, Descartes volontaire au service des Etats, la rencontre avec Beeckman, les années d'Allemagne, visite chez Beeckman à Dordrecht, inscription à l'Université de Franeker, séjour à Amsterdam, inscription à l'Université de Leyde, voyage au Danemark, séjour à Deventer, le roman de Descartes, séjour à Utrecht, un ami de Descartes : Constantin Huygens, un domestique-disciple : Jean Gillot, publication du Discours de la méthode, Regius adversus Voetium, Descartes contre Voetius, l'Epistola ad voetium, le procès de Descartes à Utrecht et à Groningue, voyage à Paris, retour à Egmond, un amour intellectuel : Descartes et la Princesse Elisabeth - etc**1739
P., Horthemels, 1691; 2 TOMES reliés en 1 volume in 4, plein veau, dos orné de caissons dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), T.1 : 1 PORTRAIT de DESCARTES, (4), 62pp., 417pp., T.2 : (9), 602pp., 2 PLANCHLES hors texte
---- EDITION ORIGINALE - BON EXEMPLAIRE ---- Dans cet exemplaire, le portrait a été relié en tête du tome 2 ---- PREMIERE BIOGRAPHIE DE DESCARTES PAR UN DE SES CONTEMPORAINS ---- "Primary sources for Descartes's life is Adrien Baillet, La vie de Monsieur Descartes, 2 vols (Paris, 1691)" ---- "Pour écrire sa vie de Descartes, dit Adam (Adam-Tannery XII, Préface), Baillet a rassemblé des matériaux contemporains du philosophe, utilisé des vies comme celle de l'Allemand Daniel Listorp publiée en 1653, l'opuscule de Pierre Borel (1656) et d'un autre ami de Descartes, Etienne de Ville-Bressieu, enfin les préfaces à la correspondance de Descartes publiée par Clerselier de 1657 à 1666. Il a enfin interrogé les témoins de la seconde génération. Baillet trouvait donc une matière presque intacte et il sut la traiter avec un soin et un scrupule religieux". (F. Ferrier Dictionnaire des philosophes I p. 204/205) ---- "LIVRE EXCELLENT où j'ai puisé comme tout le monde, la plupart des faits que j'ai retenus . (Paul VALERY) ---- "Tout y est. Les renseignements biographiques les plus précis et les plus vivants, l'exposé le plus limpide de la pensée de l'auteur du Discours de la Méthode , le résumé passionnant de tous les combats que ce grand capitaine de la pensée eut à livrer et à gagner sur ses ennemis et ses détracteurs...".(Préface de La Table ronde) ---- Ses ancêtres, sa famille, sa naissance - Du lieu et du temps de cette naissance - Etat de ce monde et particulièrement de la République des lettres au temps de sa naissance - Sa santé - Ses dispositions pour l'étude - Le collège de la Flèche - Ses amis au collège - L'apprentissage des mathématiques - Son séjour à Paris - Son amitié avec Mydorge, le P. Mersenne - Son départ pour les Pays Bas - Sa rencontre avec Beeckman - Composition de son traité de Musique ; histoire de cet ouvrage - Son séjour en Allemagne et en France pour assister au couronnement de l'Empereur - Son engagement dans les troupes du Duc de Bavière - Son séjour à Ulm - Son traité des Olympes - Son voyage en Italie - Son retour en France - Ses amis (Des Argues, De Beaugrand, Silhon, Sarazin, Frénicle...) - Assemblée des scavans chez M. le Nonce - Son départ pour la Hollande - Voyage du P. Mersenne aux Pays Bas - Son Traité du monde - Les Essais de sa philosophie - Histoire du premier des autre traités intitulé de la Méthode - La Méchanique - La dioptrique - Objections de Fermat - etc**1731.J1
A Paris, chez Henry Le Gras, 1661. Un fort vol. au format in-4 (324 x 182 mm) de 12 ff. n.fol. et 754 pp. Reliure de l'époque de plein veau moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné d'un décor ''à la grotesque'' comportant filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, filets en pointillés dorés, important entrelacs aux petits fers dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, tranches mouchetées.
Edition en partie originale. ''L'auteur a ici revu dette traduction, s'y est corrigé lui-même, et a pris soin d'y éclaircir quelques passages dont le sens n'était pas assez net en latin.'' (in Brunet). « Cet ouvrage avait déjà été revu et corrigé par Descartes en 1647, mais dans cette édition on trouve pour la première fois une lettre de Descartes au R. P. Dinet et la version des Septièmes Objections et de leurs Réponses. Ces textes manquent aussi bien dans l'édition originale latine de 1641 que dans la première traduction française de 1647. Il apparaît de nombreuses variantes entre le texte de la première édition française et celui de la seconde édition de 1661, Clerselier n'ayant pas été satisfait de la traduction de 1647 » (Guibert). ''A l'instar du Discours de la Méthode, Descartes entend convaincre son lecteur en l'associant à la découverte, lui dévoilant la pensée dans son devenir et non pas à la façon d'un acquis. Mais les Méditations radicalisent le point de vue de Descartes, ne subordonnant plus la quête de l'indubitable à une visitation d'une lumière trouant ça et là le divers d'une vie, en conséquence, elles s'affranchissent du récit autobiographique pour aborder frontalement les mêmes étapes du savoir : pris en soi, ces maillons de la chaîne de vérité ont la densité d'un parcours quasi mystique du paysage de la raison. Manifeste des vérités pures que l'entendement parvient à mettre au jour pour peu de voir clair en soi, minéralité glorieuse de l'esprit que seule vient pondérer une propension presque sensuelle à l'image, à la métaphore, telles sont les Méditations...'' (Yves Peyré). Guibert, Bibliographie des Oeuvres de René Descartes - Varet I, Manuel de bibliographie philosophique, p. 368 - En français dans le texte, 90 - Caillet I, Manuel bibliographique des sciences psychiques et occultes, 3022 (pour l'édition originale - en français - de 1647) - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 610 - Quérard II, La France littéraire, p. 497 - Tchemerzine-Scheler II, Bibliographie de la littérature française au XVIIème, 782. Deux angles émoussés. Discrètes desquamations affectant les plats. Coiffes arasées. Petit manque superficiel en tête et queue du dos. Quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage. Plusieurs cahiers oxydés. Infime déchirure en marge d'un feuillet ; un autre présente un très léger manque angulaire. Manque plus conséquent affectant plus particulièrement les marges de deux feuillets ; sans atteinte au texte. Nonobstant, belle condition. Rare.
1726 COMPAGNIE DES LIBRAIRES 1726 IN12 pleine reliure époque- coiffes arrachées--titre au dos en partie éffacé - 3 gravures ht dépliantes- 413p (dont table) + table (6p.n.chiffrées) + 163p.
la 2eme partie: la Géométrie n'a pas de titre,a une pagination particulière ; trés rare.Edition of Descartes's important psychological treatise, one of his most influential works, and the last work published before his death in the following year. This is a fine copy in an untouched contemporary binding. "Les passions de l'ame, which drew heavily on the then-unpublished Traité de l'homme, contains the application of Descartes's mechanistic physiology to the relationship between mind and body. Descartes made an essential distinction between the soul as the divinely-endowed seat of consciousness, will and rational thought, and the body as a machine or automaton subject to the laws of physics, and only indirectly controlled by the soul through the nerves. Using this dualistic model, he was able to make the important distinction between voluntary and involuntary actions, a distinction discussed further in the Traité. Descartes located the soul in the pineal gland, which thus served as the locus for interaction between soul and body; he had defined the pineal gland's function in the Traité, but Les passions de l'ame contains his first published account of it. The work also contains the first use of the word "reflex" in connection with the action of the nervous system" (Norman).
Leyde, 1637. À Leyde, Ian Maire, 1637. In-4 de 78 pp., (1) f., 413 pp., (1) p. d’avertissement et (17) ff. Maroquin brun janséniste, dos à nerfs orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure du XIXe siècle signée Thibaron. 198 x 150 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/04/Descartes.mp4"][/video] Précieuse édition originale du chef-d’œuvre de Descartes. Tchemerzine, II, 776; PMM, 129; Horblit, One hundred book famous in science, 24; En Français dans le texte n°90; Dibner, Heralds, 81 (“The Dioptrique contains the earliest statement of Willebrord Snell’s law of refraction”) ; Norman Library, 621. Après la condamnation de Galilée en 1633, Descartes avait pris la résolution de ne laisser imprimer aucun ouvrage de son vivant. De la Hollande où l’avait conduit son aspiration à la solitude et à l’isolement, le philosophe continue cependant à correspondre avec ses proches. C’est aux instances de ceux-ci qu’il cède en publiant en 1637 une anthologie de ses recherches à laquelle il laissa le sens d’une démarche toute singulière et toute personnelle. Après avoir pensé confier son ouvrage aux Elzevier puis à un imprimeur parisien, Descartes finit par traiter avec le libraire imprimeur Jean Maire établi à Leyde, moyennant la rémunération de 200 exemplaires d’auteur. Œuvre fondamentale rédigée en français afin d’être plus intelligible et accessibleLe Discours de la Méthode marque une étape considérable dans la progression de la pensée occidentale au XVIIe siècle. «Le Discours de la Méthode» est suivi de 3 mémoires scientifiques. «La Dioptrique», «La Géométrie» et «Les Météores», abondamment illustrés de figures sur bois. Descartes y mentionne par ailleurs les découvertes de Harvey sur la circulation sanguine (Exercitadio anatomica de motu cordis et sanguinis, 1628). Il s’agit de la première discussion sur ce sujet par un philosophe français. Le Discours de la Méthode est divisé en six parties. Descartes en donne lui-même un aperçu au début de l’ouvrage: «En la première, on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la 3, quelques unes de celles de la Morale qu'il a tirée de cette Méthode. En la 4, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu & de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa Métaphysique. En la 5, l'ordre des questions de Physique qu'il a cherchées & particulièrement l'explication du mouvement du cœur & de quelques autres difficultés qui appartiennent à la Médecine, puis aussi la différence qui est entre nostre âme & celle des bestes. Et en la dernière, quelles choses il croit estre requises pour aller plus avant en la recherche de la Nature qu'il n'a esté & quelles raisons l'ont fait escrire.» L’auteur livre aussi dans la première partie sa biographie jusqu’en 1619. Comme la plupart des livres scientifiques importants, le Discours de la Méthode a vu son prix fortement progresser depuis une vingtaine d’années. Bel exemplaire, très pur et grand de marges, finement relié par Thibaron. Provenance: Thomas Powell et A. F. Gougy, 1930 avec ex libris.
Revue d'Histoire des Sciences sur Descartes - Devillairs (Laurence) - Chevalley (Catherine) - Carraud (Vincent) - Moreau (Pierre-François) - Scribano (Emanuela) - Buzon (Frédéric de) - Belgioioso (Giulia) - Lyndia Roveda sur Lamarck - Santiago Aragon - Solange Gonzales sur Varignon - Thérèse Charmasson , Stéphanie Méchine et Marc Petit sur Wolfgang Doeblin
Reference : 100355
(2005)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2005 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 264 pages
1ere édition, 2005 Contents, Chapitres : 1. Articles : Laurence Devillairs : La lecture des Principia philosophiae de Descartes - Catherine Chevalley : Ce que Pascal doit à la physique des Principia - Vincent Carraud : Approfondir trop et parler de tout : Les Principia philosophiae dans les Pensées, note complémentaire sur Disproportion de l'homme - Pierre-François Moreau : Les Principia de Spinoza - Emanuela Scribano : Invention et interprétation dans la réécriture spinozienne de la métaphysique des Principia philosophiae - Laurence Devillairs : Immutabilité de Dieu et mérites des hommes : A propos du scolie de la proposition XIII de la deuxième partie des Principes de la philosophie de Descartes - Frédéric de Buzon : Repos ou mouvement conspirant : Leibniz et les articles 54 et 55 de la partie II des Principia philosophiae - Giulia Belgioioso : Les racines suaréziennes de la métaphysique cartésienne : La lecture des Principia de Francesco Maria Spinelli (1733) - 2. Varia : Lyndia Roveda : Lamarck et l'art des distinctions - Santiago Aragon : Le rayonnement international de la Société Zoologique d'acclimatation, participation de l'Espagne entre 1854 et 1861 - 3. Etudes et travaux : Solange Gonzales : Varignon et la transsubstantiation - Thérèse Charmasson , Stéphanie Méchine et Marc Petit : Archives et manuscrits de Wolfgang Doeblin - 4. Analyse d'ouvrages - Les Principes de la philosophie est le titre d'un ouvrage philosophique écrit par René Descartes en 1644, dont le titre original en latin est Principia philosophiae. L'objectif poursuivi par Descartes est, selon lui, de « donner des fondements rigoureux à la philosophie ». (wikipedia) couverture à peine jaunie, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre - paginé 1 à 264
Édition originale des Passions de l’âme de Descartes conservée dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, chez Henry Le Gras, 1649.In-8, de (24) ff., titre compris, 286 pages, (1) f.bl. Relié en plein vélin ivoire à recouvrement de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 159 x 90 mm.
Édition originale du dernier écrit philosophique de René Descartes, publié un an avant sa mort. Tchemerzine. Éditions originales, II, 791 ; Guibert, p. 150 ; Willems, 1083. C’est son ouvrage le plus important après « Le Discours de la Méthode » et le seul qui touche directement aux problèmes de la vie morale. Le traité comporte 3 parties : -La première analyse les rapports entre l’âme et le corps. -Dans la deuxième partie du traité (« Du nombre et de l’ordre des passions et l’explications des 6 premières »), Descartes examine les passions en les étudiant de l’intérieur, nous donnant de chacune d’elles une définition. -Le traité, dans sa troisième partie (« Des Passions particulières »), examine les différentes passions classées en espèces d’après les « 6 passions primitives » étudiées dans la deuxième partie. « Cette édition originale fut imprimée de compte à demi par L. Elzévier avec le libraire parisien Le Gras. Aussi trouve-t-on des exemplaires sous l’adresse de Louis Elzévier à Amsterdam, avec la Minerve comme fleuron. Les deux aspects de cette édition sont d’impression elzévirienne. » (Tchemerzine). Le traité des passions, fut écrit en français à l’intention de la princesse palatine Madame Elisabeth avec laquelle Descartes avait échangé une active correspondance. « La Princesse, qui était pour lui une élève intelligente et douée d’une critique pénétrante, lui avait fait remarquer : ‘Les sens me montrent que l’âme meut le corps, mas ne m’enseignent point, non plus que l’entendement et l’imagination, la façon dont elle le fait, et pour cela je pense qu’il y a des propriétés de l’âme qui nous sont inconnues, qui pourront peut-être renverser ce que vos ‘Méditations métaphysiques’ m’ont persuadée par de si bonnes raisons de l’inextension de l’âme’ (Lettre du 1er juillet 1643). Sans doute est-ce dans l’intention d’éclaircir les rapports entre l’âme et le corps que l’auteur aborde avec ce traité la vie morale ; notons en effet que jusqu’alors pour des raisons de prudence Descartes s’était refusé à considérer ce problème. » Bel exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque.
Paris, Charles Angot, 1664. Petit in-4, [70]-448-[8] pp., basane mouchetée brune postérieure, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (quelques restaurations à la reliure, galeries de ver sans atteinte au texte, quelques petites rousseurs, pâle mouillure angulaire à plusieurs ff.).
Édition originale posthume, Descartes décède en 1650, établie par Claude Clerselier qui en rédige également l'extensive préface. Elle est illustrée de 51 bois gravés dans le texte, certains répétés, dessinés d'après les croquis de Descartes. Ce sont Gérard van Gutschoven (qui signe de la lettre G.) et Louis de La Forge (qui signe de la lettre F.) qui sont à l'origine de cette illustration. Seules deux figures proviennent directement de Descartes et ne comportent pas de lettre. Les deux traités de Descartes constituent la première partie de l'ouvrage. Ils décrivent le corps humain, ses principales fonctions (comme la circulation ou la digestion), son mouvement, ses sens extérieurs (la vue ou l'odorat) puis intérieurs (la faim ou la joie). La seconde partie est composée des Remarques de Louis de La Forge sur le Traité de l'Homme et ses figures puis de la traduction en français de la préface en latin de Florent Schuyl, publiée dans l'édition latine de 1662, traduite par François Clerselier, fils de Claude, placée en fin de volume avant la table. Un des premiers ouvrages de physiologie, mêlant médecine et mécanique, qui aura une grande influence sur la médecine et les sciences. Tampon ex-libris H. Drouet au titre et au feuillet en regard, ex-libris manuscrit du Dr René Giroux. Tchemerzine, IV, 309; Legée, L'Homme de René Descartes (éditions de 1662 et 1664): Physiologie et mécanisme, Société française d'Histoire de la médecine, 1987; Heirs of Hippocrate, n°468. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Editions Vialetay, 1959, 1 volume in-folio de 26x33.5 cm environ, 211 pp., 10 ff (table, justificatif de tirage, achevé d'imprimé), suivie d'une chemise ttitrée en noir contenant la suite sur satin de planches refusées, en feuillets sous chemise rempliée grège imprimée en noir, et emboîtage de l'éditeur. Exemplaire U, un des 26 exemplaires marqués de A à Z, souscrits par des Sociétaires de Beaux-Livres, Grands Amis, avec une suite sur satin des 4 planches refusées, illustré 31 burins originaux de Camille Paul JOSSO ( frontispice en double page, des têtes de chapitre, des lettrines, des illustrations pleine page et double page, toutes comprises dans la pagination). La typographie est de Jean et Raymond Crès. La maquette est de Henri Jonquières. Petits frottements et légère écorchure sur l'étui, sinon bon état.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes1, baptisé le 3 avril 1596 dans l'église Saint-Georges de Descartes, et mort le 11 février 1650 à Stockholm. Les Passions de l'âme (parfois appelé Traité des passions de l'âme) est un traité philosophique écrit par René Descartes et publié à Paris en 1649. Il s'agit du dernier livre de Descartes publié de son vivant. Celui-ci est écrit en français et dédié à la Princesse Élisabeth de Bohême. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
La Haye, Pierre Gosse, 1739. 2 tomes in-12 reliés en un volume, (20)-372--(6)-175-(25 : catalogue) pp., 31 fig. in-texte et 1 pl. dépl., reliure de l'époque plein veau moucheté, dos orné, tranches mouchetées (manque à la coiffe supérieure).
Le Voyage du Monde de Descartes (publié pour la première fois en 1690) est illustré de 19 vignettes et d'une carte dépliante de la Lune. La Suite au Voyage (1693) contient 12 vignettes, et se termine par l'Histoire de la Conjuration faite à Stockholm contre Mr. Descartes. Agréable exemplaire. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1713 Amsterdam, Chez Pierre de Coup, 1713, 2 tomes en un volume in 12, rel. d'ép. plein veau brun moucheté, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de mar. jaune, tranches mouchetées de rouge, (16)-387-235-(4) pages, 18 figures démonstratives gravées dans le texte et 1 carte de la Lune sur double-page, bel ex.
Édition originale illustrée de 18 figures dans le texte, et d'une carte de la Lune sur double page. Voyage imaginaire autour de l'univers cartésien, composé sous forme de satire en compagnie du père Mersenne, l'auteur y combat principalement le système des tourbillons, (Cioranescu, 23362). Le second tome, sans nom d'auteur, porte le titre "Suite du voyage du Monde de Descartes ; ou nouvelle difficultez proposées à l'auteur du Voyage du Monde de Descartes. Avec la réfutation de deux défenses du système général du Monde de Descartes". Le père jésuite Gabriel DANIEL (1649-1728) enseigna plusieurs années la rhétorique, la philosophie et la théologie à Rennes et à Paris. Il présente ces deux publications comme le récit d'un "voïage" qu'il fit dans l'univers cartésien, dont il expose "le moins désagréablement [...] possible la plupart des principaux points de la philosophie" afin d'en proposer la réfutation, s'attachant plus précisément à contredire ce qui est exposé dans le Monde de Mr Descartes ou Traité de la lumière (publié de manière posthume en 1664) : c'est donc principalement au "système des tourbillons" qu'il s'attaque. (Biographie universelle X, 511).
1668 Paris, Chez Charles Angot, 1668, in-4, veau brun de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons et de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et les coiffes, tranches mouchetées rouges, 303 pages suivies des tables (23 pages) ; 127 pages et 1 feuille.
Cette édition rare est considérée comme la Troisième, dont l'achevé d'imprimer date du 8 mai 1668. Elle présente en édition originale la seconde partie concernant le Traité de la Mécanique. Quant à l'Abrégé de la Musique, il est considéré comme la première édition en français (in Guibert, Bibliographie de Descartes). "Pour rendre son oeuvre accessible, Descartes abandonne le latin pour sa langue maternelle" (in Exposition Descartes, Bibliothèque nationale, Paris 1937 pp.91-92). René Descartes (1596-1650) est né en Touraine en 1596 d'un père conseiller au Parlement de Bretagne. En 1616 il est bachelier puis licencié en droit à l'Université de Poitiers. En 1618 il quitte la France pour la Hollande et entre dans l'armée du prince protestant Maurice de Nassau. Après avoir abandonné la vie militaire, il voyage en Europe en peaufinant la méthode dont il a eu l'idée durant l'hiver 1619. Dès 1629 il travaille à ses Essais (Dioptrique, Météores, Géométrie, Le Monde), qu'il publie en 1637 avec le Discours de la méthode dont ils constituent l'application. Commence alors une correspondance continue avec les savants de son époque. En 1649, il quitte la Hollande pour la Suède à l'invitation de la Reine Christine, à qui il donne des leçons de philosophie. Il meurt à Stockholm en février 1650. Ses papiers sont transmis à Clerselier qui publiera divers traités et volumes de lettres entre 1657 et 1667. ( Guibert, A. J. : Descartes. Bibliographie des Oeuvres publiées au XVIIème s., Paris, C.N.R.S., 1976). Usures d'usage, fentes aux mors, pour cette reliure d'époque, brunissures et taches à quelques pages, erreur de pagination pages 264-265
Pierre Sylvain RÉGIS [DESCARTES]. Cours entier de philosophie ou Système général selon les principes de M. Descartes, contenant LA LOGIQUE, LA MÉTAPHYSIQUE, LA PHYSIQUE ET LA MORALE. Par Pierre Silvain Régis. Dernière édition, enrichie d'un très grand nombre de figures, et augmentée d'un discours sur la Philosophie ancienne et moderne, où l'on fait en abrégé l'histoire de cette science. 1691, aux dépens des Huguetan, Sur l'imprimé de Paris, à Amsterdam. 3 vol. in-4 (25 x 20 cm) reliés de (82)-480-(90), (16)-648-(48) et (16)-544-(43) pages. Reliures plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons, filets, frises, fleurons, tomaison et titre, frappés à l'or fin. Frottements sur les mors et le dos, coiffes supérieures arasées. Intérieur frais sauf sur certaines rares pages où les rousseurs se sont fortement concentrées, comme la majorité des exemplaires de cette édition. Manque la page de titre du premier volume. Nombreuses figures dans le texte (gravures sur bois et à l'eau-forte), une carte dépliante. Seconde édition augmentée. La première édition a paru à Paris l'année précédente (1690), sans le portrait, sans la Préface (par Coste) et sans le Discours sur la Philosophie ancienne et moderne. Un Ex-libris manuscrit en fausse garde. Bon
Mesdames de Scudéry, de Savan de Saliez, et de Mademoiselle Descartes
Reference : CZC-11373
Précédées de notices biographiques, et accompagnées de notes explicatives. Dernier volume de la collection Épistolaire. Madeleine de Scudéry, connue également comme Mademoiselle de Scudéry, née au Havre le 15 novembre 1607 et morte à Paris le 2 juin 1701, est une femme de lettres française. Son œuvre littéraire a été associée ultérieurement au mouvement de la préciosité. Catherine Descartes, née le 12 décembre 1637 à Elven et morte le 9 juin 1715 à Rennes, est une poétesse française. Biographie Catherine Descartes est la quatrième fille de Pierre Descartes (frère aîné de René Descartes), appelé Seigneur de La Bretailliere de Kerleau, conseiller au parlement de Bretagne, et de Marguerite Chohan. Elle est née au manoir de Kerlo, appartenant à sa famille maternelle. Tenue sur les fonts baptismaux d'Elven le 30 décembre 1637 par Sébastien de Rosmadec et Catherine Gouyon. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à Kerleau, faisant quelques séjours à Paris. Catherine Descartes était autrice de poésie. Elle dédia son œuvre poétique à la mémoire de son oncle, ce qui lui vaut d'attirer les bonnes grâces d'autres femmes de lettres de l'époque telles que Madame de Sévigné, Anne de La Vigne et Madeleine de Scudéry. Elle collabora au Parnasse des dames. Elle est morte célibataire à Rennes en 1715. vol relié, in8, 18x10, demi cuir, frottements, bel état intérieur, 293pp. Paris, Chez Léopold Collin, Libraire, 1806 ref/272
Descartes (René), sur - E. Rozsnyai - D. Kalocsai - Z. Tordai
Reference : 71428
(1964)
Akadémiai Kiado à Budapest , Studia Philosophica Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1964 Book condition, Etat : Bon relié, pleine toile éditeur grise grand In-8 1 vol. - 169 pages
1ere édition Contents, Chapitres : E. Rozsnyai : Descartes et la philosophie moderne - D. Kalocsai : A propos de la morale définitive de Descartes - Z. Tordai : Esquisse de l'histoire du Cartésianisme en Hongrie quelques passages soulignés discretement à l'encre sur les 25 premieres pages (tres leger, genant tres peu la lecture), sinon bon état
P., Hachette, 1906; un volume in 8 relié en demi-chagrin bordeaux, couvertures conservées (reliure de l'époque), 1 portrait, 206pp., (1).
---- Le système du monde selon Descartes et selon la science contemporaine (La révolution cartésienne, la mathématique et la mécanique universelles, la physique mécanique, la physiologie mécanique, valeur du système scientifique de Descartes) - L'idéalisme cartésien (la critique de la connaissance, la pensée et son rapport avec la matière, la théorie des idées, l'idée de l'être parfait, l'existence de la matière) - La psychologie et la morale de Descartes - L'influence de Descartes dans la littérature et dans la philosophie**1740/P2
P., Angot, 1668, un volume in 4 relié en demi-basane, tranches rouges (reliure XVIIIème siècle), quelques cahiers uniformément jaunis), 303pp., 23pp., pp. 1 à 127 (TRAITE DE LA MECHANIQUE composé par Monsieur DESCARTES. De plus l'abrégé de LA MUSIQUE du mesme autheur mis en françois...), 1 page non chiffrée (errata et privilège), figures dans le texte
---- Troisième édition du Discours de la méthode ; EDITION ORIGINALE de la MECANIQUE et première édition française de LA MUSIQUE ---- EX-LIBRIS Auguste LACOMBE sur la page de titre ---- BON EXEMPLAIRE ---- EN FRANCAIS DANS LE TEXTE N° 90 pour l'édition originale ---- "It is no exageration to say that DESCARTES was the first of modern philosophers and one of the first of modern scientists - It is no exageration to say that Descartes was the first of modern philosophers and one of the first of modern scientists - Descartes' contributions to the mathematical, physical and anatomical sciences were many, but his major contribution was his Discourse on method. In this he discussed Harvey's circulation, advanced the necessity of mathematical proof and proposed accepting those thngs that cannot be doubted. He here pesented his system of phiosophy cogito ergo sum. He explained his method of analytic geometry and treated on optics and meteors" (Printing and the Mind of Man N° 129, Horblit p. 24 et Dibner N° 81)**8045/ARM3
P., Nicolas Le Gras & Angot, 1663 (tome 1), 16859 (tome 2), 1667 (tome 3), 3 VOLUMES in 4 reliés en plein veau, dos ornés de fers dorés (reliures de l'époque), (reliure du tome 3 différente et usée : mors fendus, coiffes et coins usés ; petit trou sans gravité dans la marge de la page de titre au tome 2, petites étiquettes collées dans la marge des pages titres des tomes 1 et 2, rousseurs et quelques cahiers uniformément jaunis), T.1 : (12), 540pp., T.2 : (12), 564pp., (1), T.3 : (12), 646pp., nombreuses figures dans le texte
---- EDITION COMPLETE DES LETTRES DE DESCARTES PUBLIEES PAR CLERSELIER ---- Les tomes 2 et 3 sont en éditions originales ; le tome 1 en seconde édition ---- . "After DESCARTES's death, CLERSELIER published three volumes of Lettres". (DSB)**63980/6398/p1