Belle lettre. « Je suis en contemplation devant ma propriété » annonce-elle, « Et ce qui me charme c’est qu’elle est plus solide mille fois que toutes les tasses dont elle contient le brûlant avenir. ». Elle remercie son mari [Ferdinand Bascans], « pour avoir jeté une surprise si charmante au milieu de mes ronces et de mes buissons d’épines. C’est joli et chaud comme d’un soleil. Je ne pense pas que la nature ait rien fait de meilleur que votre charmant ménage sur lequel j’appelle toutes les bénédictions célestes. Je n’ai pas assisté à celles qui sont tombées jeudi, sur votre plus jeune image. Je me suis un moment consultée…un flot de larmes m’a répondu- le temps du courage n’est pas encore venu pour moi. Il faut se tenir à distance de pareils spectacles… ». Elle lui assure que « de pareilles larmes ne sont as perdues pour le bonheur des autres. Que Dieu vous en fasse des joies sans mélanges à vous deux qui m’avez vue et consolée. Rentrons dans le bruloir comme dans l’incident le plus inattendu et le plus riant de cette époque d’orage… ».