Lyon, Le Cercle Lyonnais du Livre, 1925, 1 volume in-folio de 320 x 255 mm environ, non paginé : (1) f. blanc, (3) ff. (faux-titre, justification, titre), (40) ff., (1) f. (justification du tirage), (1) f. (table), (3) ff. (Liste des Membres du Cercle lyonnais du livre, Achevé d'imprimé). Reliure moderne en pleine peau blonde, dos à 4 nerfs portant titres dorés, tranche de tête dorée, gardes en soie grège encadrées d'une dentelle dorée sur les contreplats, doubles gardes marbrées, couvertures et dos conservés. Tirage limité à 147 exemplaires, présent exemplaire nominatif (Mathieu Varille) complet des 12 lithographies de Charles Guérin, avec une des trentes suites tirées sur Chine et signées par l'artiste. Ex-libris de Jean Varille sur la première garde blanche. Frottements sur les coupes, petits accrocs sur le cuir, parfait état intérieur. Bel exemplaire.
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1921 Paris, Librairie Alphonse Lemerre, Oeuvres Manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore, 1921, 278 p., broché, exemplaire numéroté 179 (l'un des 425 sur vergé d'Arches), un frontispice, une petite tache d'encre sur le bas du second plat, couverture un peu salie, bon état, intérieur bien propre.
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DESBORDES Françoise / MOLINO Jean / TIRYAKIAN Edward A. / RAMNOUX Clémence / PRALON Didier / NAGY Grégory / DUBUISSON Daniel / KELLENS Jean / PUHVEL Jaan / POUCET Jacques / SCHILLING Robert / LE ROUX Françoise / GUYONVARC'H Christian / BOYER Régis / DILLMANN François-Wavier / GRISWARD Joel H. / REES Brinley / NEEDHAM Rodney / DEL NINNO Maurizio / STRUTYNSKI Udo / YOSHIDA Atsuhito
Reference : 114966
Centre Georges Pompidou Pandora Cahiers pour un Temps Centre Georges Pompidou, Pandora Editions, Cahiers pour un Temps, 1981, 349 p., broché. Couverture jaunie, coins des plats cornés, une griffure sur le second plat. Intérieur bien propre.
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Paris Alphonse Lemerre 1921, un volume in-8, frontispice (portrait de Mmme Desbordes-Valmore, par Constant Desbordes, gravé à l eau-forte)-278 pp., portrait de Mme Desbordes-Valmore, par Constant Desbordes, gravé sur bois, portrait de Mme Desbordes-Valmore, par Langlois, gravé sur bois, portrait de Mme Desbordes-Valmore, par Théophile Bra, un médaillon, un portrait de Pauline Duchambge, un buste en ivoire de J. B. Belloc, l ex-libris de Mme Desbordes-Valmore, gravé sur bois, broché, couverture à rabat Tirage limité à 500 exemplaires, numérotés. Un des 425 exemplaires sur papier vergé d Arches (numéro 136), paraphé par l éditeur. Bon état ( couverture jaunie par endroits )
s.d. (circa 1950), 21x30cm, une page sur un feuillet.
| Il faut le dire, nous publions ici ce chef-d'uvre, volontairement ignoré de ceux qui écrivent l'histoire littéraire et qui fait grincer les dents existentialistes, ou tout simplement les dents gâtées, comme un exemple, sûrs que ce ne sera pas en vain. | *** Manuscritautographe de Louis Aragon, une page à l'encre bleue sur un feuillet.De nombreuses ratures et réécritures. Infimes décharges de rouille dûes à un trombone, légères ombres d'un transfert d'encre d'une autre page. Publié dansLes Lettres Françaises,épisode 16, 23 février 1950. Précieuse étude manuscritede Louis Aragon, accompagnant la publicationen feuilletondans Les Lettres Françaises duromande Marceline Desbordes-ValmoreL'Atelier d'un peintre(1833). Il opère une réhabilitation de la poétesse-romancière snobbée par l'histoire de la littérature et les existentialistes, et la place dans latradition du réalisme socialiste. En 1949, Aragon choisit de publier L'Atelier d'un peintre en livraisons avec ses commentaires. Laguerre froideimpose la mise en avant d'unréalisme socialiste comme référence officielle de la politique culturelle communiste :"pour Aragon lire Marceline Desbordes-Valmore c'est avant tout lire l'histoire d'une génération, d'un peuple. Plus précisément, il fait de Marceline une incarnation de la République inachevée, d'un monde encore en construction, et qui tend vers la liberté. Pour comprendre Marceline, Aragon nous invite à 'dater ses écrits', et à ne pas se contenter de la cantonner à une seule époque de sa vie, mais à essayer de trouver une explication à ses prises de position aussi différentes que l'étaient les régimes durant la gestation de la République au XIXesiècle." (Aghbarian, Lina,«Aragon éditeur de Marceline Desbordes-Valmore», Recherches croisées Aragon - Elsa Triolet, n°14). Detous ses commentaires accompagnant L'Atelier d'un peintre,il s'agit de l'un de sesplus polémiques : Aragon s'oppose aux surréalistes en contestant le désamour de Lautréamont pour le romantisme auquel Desbordes-Valmore était associée, et fustige le rejet hâtif de cette oeuvre qui a pourtant des pendants dans la littérature moderne :"L'Atelierqu'Aragon rouvre avec la publication de ce roman, pour le retravailler, le révéler, lui donner une deuxième vie plus proche de ses propres préoccupations, après l'avoir désancré de son temps, et vidé de sa religiosité romantique, pour mettre à nu sa richesse qui réside dans la cause féministe défendue par Marceline Desbordes-Valmore [...] Ondine, le personnage littéraire, est pour elle une transposition de l'enfant disparu, son garçon, fils de Henri de Latouche, son amant. Ondine est donc trois fois hybride, androgyne, réelle et imaginaire, fille et mère à la fois, et Léonard, son double inversé, celui qu'elle aurait aimé être pour réussir dans l'univers pictural à l'accès interdit. Aragon double l'androgynie par l'homosexualité lue, entre autres, dans cette phrase de Yorick «Talma double mon existence».Parmi d'autres allusions, il fait référence àSexusde Henri Miller [allusion présente dans ce manuscrit]Aragon cultive la thématique de la dualité sur laquelle tout le roman est bâti. Sans délaisser le monde imaginaire du roman, il cherche à mettre en exergue de ce roman romantique la part réaliste cachée dans l'ombre du roman lyrique. En un mot, Aragon inverse l'ordre du premier et du second plan: le romantisme du roman de Marceline Desbordes-Valmore devient secondaire, et l'arrière-plan historique prioritaire" (ibid.) "Nous voici arrivés à la scène nocturne de la Place Vendôme, qui est une des plus intenses, des plus belles minutes du roman de l'autre siècle... Je le sais, tout le monde ne tombera pas d'accord. Il est arrivé à mes oreilles qu'il y a des gens qui se détournent superbement deL'Atelier d'un peintre,et trouvent mauvais que nous publiions une histoire où il n'y a strictement rien de ce que EUX, cherchent dans les romans, possible que ceux qui ne savent lire ne voient que bluette, de la littérature pour jeunes filles. Quand cela serait, cela vaut bien la littérature pour vieux messieurs! Mais , enfin, il faut le dire, nous publions ici ce chef-d'uvre, volontairement ignoré de ceux qui écrivent l'histoire littéraire et qui fait grincer les dents existentialistes, ou tout simplement les dents gâtées, comme un exemple, sûrs que ce ne sera pas en vain. Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont les gens à la page aujourd'hui n'oseraient contester l'autorité, a condamné voilà près de quatre-vingt-ans ceux qu'il appelait "les Grandes Têtes Molles" du romantisme, ceux qui écrivaientau mal.Mais jusqu'à aujourd'hui, toute la littérature écriteau bienest jugée avec mépris par cette Méduse, l'élite prétendue, formée de très petites têtes molles. La révision des valeurs annoncée par Ducasse, ne lui en déplaise, est commencée. Et ici même. La scène de la place Vendôme - vous qui lisez simplement, sans penser si elle tient le coup à côté duSexusd'Henry Miller -, pour mieux l'imaginer, si nous vous donnions de Yorick Angelmann, son protagoniste, une image nouvelle ? Que dites-vous de ce portrait d'inconnu [illustration choisie pour cet article], dû à Géricault, et que pour des raisons analogues sans doute on a prétendu être ce portrait de Lord Byron ?ce qui est fort loin d'être prouvé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse. Poème autographe signé « Mme Desb.Valmore », 5p 1/2 in-4. Superbe poème de 100 vers en hommage à Elisa Mercoeur (1809-1835), écrit peu de temps après sa mort. Notre version commence par : « En regardant briller la couronne de rêves, Qui de ta pure vie agitait le flambeau ». Etant membre de l'Académie de Lyon (depuis 1835), Desbordes-Valmore leur envoya le poème (notre version) et il fut lu lors de la séance du 21 décembre 1835 par M. Grandperret. Elle est alors qualifiée d'inédite. L'académie l'a ensuite publié dans le compte-rendu des travaux de l'académie en 1836 avec une erreur au 17e vers, « Mais, Peri passagère » étant devenu « Mais, perle passagère ». Il aurait aussi été publié dès décembre 1835 dans la Revue du Lyonnais mais nous n'avons pas pu trouver cet ouvrage. Il a été publié avec de très nombreuses variantes dans Pauvres fleurs (Paris, Dumont, 1839. p.139-144). Il y a ainsi 37 variantes de vers, 2 vers inversés et 6 vers ajoutés dans l'édition de 1839. En 1839, le poème publié commence par : « En regardant briller l'auréole de rêves, Qui de ta jeune vie agitait le flambeau ». Notons aussi que le poème avait été présenté ainsi : « ces vers sont une touchante consolation accordée à la douleur d'une mère. Ils serviront de préface aux oeuvres de la jeune poétesse morte avant le temps, que l'on rassemble à cette heure en deux beaux volumes ». Ce fut donc le cas lors de la publication (Paris, veuve Mercoeur, 1843. p.3-6), et c'est notre version qui y est éditée en tête du volume, sans l'erreur au 17e vers. Cette édition parut d'ailleurs grâce à la souscription lancée par Marceline Desbordes-Valmore. A ce sujet, il est intéressant de lire les détails dans les Oeuvres poétiques complètes de Desbordes-Valmore par Marc Bertrand (Presses universitaires de Grenoble, 1973, t.II, p.668 et suiv.). Très belle et rare pièce. [365]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Paris Boulland 1830. 3 volumes in-16 2 feuillets non chiffrés 2-432pp (la dernière numérotée par erreur 513), 3 feuillets non chiffrés 4-366pp, 4 feuillets non chiffrés 6-381pp. Pleine basane havane, dos à 4 nerfs élégamment orné de filets, large frise centrale et grande chaînette dorée en queue, pastilles à froid, pièces de titre et de tomaison bleu nuit, plats encadrés d'un filet doré et une large roulette à froid avec au centre une grande plaque à froid de volutes et végétaux, coupes filetées, jolie chaînette de fleurettes dorées sur bordure intérieure, tranches dorées, reliure de l'époque. Orné de lettrines, de vignettes sur les titres et en culs de lampe, 3 jolies gravures en frontispice par Dévéria, Monnier et Pujol. La page 432 du Tome I est numérotée 513 par erreur et la page 376 du Tome III est numérotée 176 sans lacune, rousseurs dans le Tome III. Bel exemplaire, bien complet dans sa jolie reliure typique de l'époque. de la Bibliothèque de Gaudemaris avec son bel ex-libris armorié. Talvart et Place IV, page 177: réimpression de l'édition in-8 en deux volumes parue la même année; le Tome III de l'édition in-16 contient toutes les poésies inédites. Talvart et Place signalent que certains exemplaires de ce troisième volume n'ont pas la gravure de Johannot, ce qui est le cas de celui-ci.
Exemplaire enrichi de : 4 lettres d'Hippolyte Desbordes-Valmore (1820-1892), fils de la poétesse, datées de 1890, adressées au Comte de Gaudemaris dans lesquelles il remercie le Comte de lui avoir offert une monographie de Baumes-de-Venise tout en déplorant son âge "je vais avoir 71 ans dans moins de deux mois... mon intérieur va naturellement se disperser un de ces jours... je n'ai pas d'héritier", il offre au Comte un recueil de poèmes de sa mère ainsi qu'"un certain nombre de lettres de M Jars (homme politique Lyonnais grand ami de la poétesse et allié aux Gaudemaris par le mariage de l'une de ses filles). 1 brouillon de réponse du Comte de Gaudemaris à Hippolyte Desbordes-Valmore pour le remercier des livres et des lettres et l'avertir de l'expédition de la monographie. 17 lettres (16 signées Jars, 1 anonyme) écrites en 1832, 1836, 1837, 1840, 1841, 1847, 1853, adressées à "Madame desbordes-Valmore" (11 portant le nom et l'adresse de la poétesse). Ces lettres témoignent de son amitié et de son affection pour elle: il l'encourage à se soigner, l'informe de démarche pour lui obtenir un quart de sa pension... mais il s'inquiète aussi parfois de son silence, d'une place de lectrice qu'elle a refusé et apprend "avec douleur la maladie de la chère Ondine". Ces lettres témoignent aussi des nombreuses démarches entreprises par M Jars notamment auprès d'Adolphe Thiers, afin d'obtenir pour Valmore une place de régisseur ou de directeur de théâtre, appuyée en cela par Mademoiselle Mars, "MMs Hugo et Alex Dumas".
[Imprimerie de Jules Fick] - DESBORDES-VALMORE, Madame ; [ DESBORDES-VALMORE, Marceline ] ; (REVILLIOD, Gustave)
Reference : 65484
(1860)
Publiées par M. Gustave Revilliod, 1 vol. in-8 reliure postérieure demi-chagrin bleu, dos à 5 nerfs dorés, couverture conservée, Imprimerie de Jules Fick, Genève, 1860, 3 ff., 281 pp. et 1 f. n. ch.
Bel exemplaire parfaitement relié de cette édition originale peu commune, qui s'ouvre sur ces vers fameux : "Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire, J'écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu puisses lire Comme en partant." Bel exemplaire (ex-libris en garde). Vicaire, III, 198
Paris, Plon, 2000. in-8°, 279 pages, broche, couverture illustree plast.
Bel exemplaire. [MI-29] « Lidée de rendre hommage, geste damitié à travers le temps, à Marceline Desbordes-Valmore mobsédait... ».
Editions de la Nouvelle Revue Critique. 1945. In-8° broché. 76 pages. E.O.
Bon état.
T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.
Reference : 79375
(1888)
Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud.
Bartillat Bartillat 2016. In-8 broché de 344 pages. Parfait état
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E. Flammarion, éditeur, 1925. In-12 br. Coll. " Leurs amours ". E.O. Envoi autographe de Lucien Descaves à Léon Deffoux. Prière d'insérer joint, on joint également une lettre autographe du même au même, non datée à l'entête du quotidien LE JOURNAL, dans laquelle il donne des précisions sur le lieu de la mort de Marceline "...le faire part que je reproduis indique bien 73 rue de Rivoli...", etc.
[Marceline Desbordes Valmore] Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers (1772-1827), chansonnier, poète.
Reference : 012257
Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers (1772-1827), chansonnier, poète. Poème A.S., sd, 1p 1/4 in-4. Poème titré « A Madame Desbordes Valmore », divisé en trois huitains et portant à la fin « par son admirateur Désaugiers ». Peintre et Poëte tour à tour ; Simple et touchante Marceline Apollon au nom de l'amour T'a prêté sa Lyre divine. Tout céda au prestige charmant Des chants plaintifs que tu soupires ; Organe pur du plus doux sentiment, Tu le peins comme tu l'inspires. Ce poème est probablement écrit vers 1821 alors que Marceline habite Lyon. On connaît plusieurs couplets de Désaugiers qui lui sont consacrés à cette époque. Le document est passé aux enchères le 22 novembre 1989 (vente à Drouot, n°70) puis le 28 juin 2004 (vente Piasa, collection Jean Darnel, n°125). Il proviendrait aussi de la collection Henri Chenu. Les poèmes de Désaugiers sont peu communs. [226]
( 'Pataphysique ) - Marceline Desbordes-Valmore - Alfred Jarry.
Reference : 27828
(1718)
Viridis Candela / Cahiers du Collège de Pataphysique 24 du 28 Phalle 83 E.P ( 7 septembre 1956 ). In-8 broché de 44 pages au format 16 x 24,2 cm. Couverture bleue illustrée. 4ème plat à la Gidouille. Dos carré, muet. Plats et intérieur frais. Numéro qui contient Le Serment des Petits Hommes, de Marceline Desbordes-Valmore, un des livres pairs du Docteur Faustroll. Exemplaire ronéotée. Etat superbe. Un des 489 exemplaires numérotés sur Grand Papier Polonais Layette ( n° 382 ), après 66 sur Bonbon. Rare édition originale épuisé à parution.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Versailles, Toulon, Saïgon 1868-1871 in-8 (pour la plupart) conservé dans une boîte moderne de papier gris foncé, pièce de titre noire
Environ 550 pp.Dictionnaire de biographie française, VI, 1104-1105. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Afrique, pp. 40-41.Né à Provins en 1839, Gustave Borgnis-Desbordes fut admis à l'École polytechnique en 1859, puis à l'École d'application de Metz d'où il sortit, en 1863, lieutenant d'artillerie de marine. Il fut alors affecté à Toulon. Promu capitaine en 1867, il servit à Paris avant de faire campagne en Cochinchine de février 1868 à mars 1871. Il revint ensuite à Toulon, à l'École de pyrotechnie, avant de servir à la direction de l'artillerie, puis à l'inspection générale de l'arme. Il effectua par la suite trois importantes campagnes dans le Haut-Sénégal et le Haut-Niger (1880-1883), prit part à la campagne du Tonkin (1884-1885), fut nommé, en 1890, général de division et inspecteur général de l'artillerie de marine, puis commandant supérieur des troupes françaises en Indochine en 1899. Il mourut à Hanoï en 1900. Ces lettres ont été écrites pendant la campagne de Cochinchine (1868-71) : appareillage de Toulon le 16 février 1868 à bord de la Seine, arrivée à Alexandrie le 28, visite de la ville puis du Caire, excursion aux Pyramides le 10 mars, départ pour Suez le 17 puis embarquement le lendemain sur la Sarthe, traversée de la mer Rouge, du golfe d'Aden et de l'océan Indien, arrivée à Saigon le 4 mai : installation, adaptation à la chaleur et à l'humidité, vie militaire, évocation de soulèvements en Cochinchine en juin 1868, inspection et manœuvres des troupes, rapports avec ses supérieurs, condamnation d'Annamites par un conseil de guerre, problèmes de santé (dysenterie), retour en France en septembre 1869, puis nouveau départ pour l'Indochine en décembre, avant de revenir à Saïgon le 27 février 1870. Le mois suivant, son colonel le met aux arrêts; sa maison est cambriolée, malgré la présence de six officiers, puis il est témoin, au mois de mai, d'actes d'insubordination chez les canonniers et évoque, en août, la guerre qui vient d'éclater entre la France et la Prusse. Parmi cette importante correspondance, 40 lettres sont adressées à sa mère, Louise Borgnis-Desbordes, 25 à sa sœur Claire (épouse d'Henry Lethier, ingénieur des Ponts et Chaussées), et 20 à ses frères, Ernest, Alexandre et Paul. Si la première lettre est datée de Toulon, du 19 janvier 1868, la plupart ont été écrites à Saigon entre mai 1868 et octobre 1870. Quelques-unes ont été écrites pendant la traversée, ou à Versailles, et la dernière est de Toulon, du 19 mars 1871. On joint une photographie le représentant à l'âge de 28 ans, au moment de son départ pour la Cochinchine (par Camille Rensch, photographe, 19 rue Royale à Paris), avec une carte de visite annotée, l'ensemble sous enveloppe de deuil, ainsi qu'une lettre autographe signée de son frère Ernest (Versailles, 12 décembre 1868, 2 pp. in-16). Extraits : 1868 : "J'ai été faire une excursion au Caire. J'ai parcouru les bazars célèbres de cette grande ville, j'ai visité la citadelle et sa grande mosquée, le puits de Joseph, le fossé où les Mamelouks ont été traîtreusement engagés et égorgés. J'étais accompagné d'un docteur de la Marine et du Substitut du Procureur Impérial, tous les deux aimables et joyeux compagnons... Nous quittions notre hôtel à six heures du matin et à dix heures nous étions aux pieds des Pyramides. Nous avons trouvé des Arabes qui sont là aux pieds de ces singuliers monuments, et qui vous empoignent pour vous faire monter absolument comme le feraient nos sergents de ville pour conduire un coupable récalcitrant; un Arabe vous prend la main gauche, un autre la main droite, un troisième pousse derrière, et un quatrième monte avec une gargoulette pour vous donner une goutte d'eau quand la fatigue et la sueur vous ont rendu le palais sec comme un four à plâtre. Nous avons gravi la plus haute des Pyramides, la pyramide de Chéops, qui a à peu près 152 mètres de haut... Enfin j'arrivai au sommet avec mes quatre Arabes, et après avoir aperçu gros comme des enfants mes deux compagnons qui étaient encore au 1/3 de la route, je me couchai ou plutôt je me laissai tomber par terre, épuisé par cette course fantastique faite trop rapidement…" (lettre 117-5, 14 mars, en rade d'Alexandrie). "Nous sommes au milieu de la Mer Rouge, la chaleur est étouffante, nous avons vent debout et nous remuons assez pour que la manœuvre du porte-plume soit assez difficile" (lettre 117-8, 29 mars, à bord de la Sarthe). "Le lundi 23 je vais avec un évêque, passager à bord, et un colonel d'infanterie, visiter un transport anglais, l'Euphrate. On ne peut imaginer comme les Anglais ont plus que nous le respect de la vie de leurs soldats et le sentiment du confortable… A bord de l'Euphrate on voit des infirmeries, des hôpitaux, des chambres à bains, installés avec luxe, propreté et beaucoup d'air. A bord de la Sarthe l'hôpital est dans la batterie, et les hommes malades asphyxiés par la chaleur et l'odeur de la machine et des cuisines sont dans les meilleures conditions possibles pour crever comme des chiens..." (lettre 117-9, 30 mars, Aden, à bord de la Sarthe). Saigon : "Je monte mon ménage un peu tous les jours, et j'espère arriver bientôt à être très convenablement installé. Je suis forcé d'avoir à faire aux Annamites et surtout aux Chinois qui accaparent presque tout le commerce. Les Chinois sont les Juifs de I'Asie. Le dialogue est quelquefois très amusant, le nombre de mots très limité, et par suite les nuances du langage disparaissent complètement. Ainsi, quand un Chinois veut vous faire payer un prix exagéré, pour lui dire qu'il n'est pas raisonnable, on lui parle ainsi : toi, voleur; et il répond : moi, pas voleur. Ils savent aussi le mot filou, et ils connaissent parfaitement la chose que ça veut dire..." (lettre 117-12, 11 mai, à la suite de la lettre du 12 avril). "Je me lève à 4h 1/2 ou 5 h à la lumière tous les jours, car comme adj. major je suis forcé d'assister à l'appel du matin, et d'organiser les manœuvres… Depuis lundi, c'est moi qui dirige l'éducation pratique de nos hommes; à 6 h précises une batterie attelée quitte le quartier, j'ai des mulets enragés attelés à mes voitures, et je fais faire à tout mon personnel des courses soignées jusqu'à 8 h du matin. A 8 h je rentre, je signe mon rapport de tous les jours, je signe ma comptabilité, je paye mes hommes quand c'est le jour de prêt, et je rentre me déshabiller. Je change de tout, car je n'ai pas un cheveu de sec... J'ai appris aujourd'hui la mort du fils du général Paté. Il faisait partie d'un poste qui a été massacré par les Insurgés, et le malheureux était nommé sous-lieutenant depuis 48 heures… Ce soulèvement n'aura aucune conséquence; hier le gouverneur a été informé par le cdt. de la colonne expéditionnaire que tout était entré dans l'ordre; nous n'avons à déplorer que la perte complète du personnel du poste qui a été surpris et qui se composait de 20 hommes et de 2 officiers... Nous jouissons d'ailleurs dans la Colonie d'une détestable réputation au point de vue politique. Bien des gens ne viennent pas dîner avec nous de peur d'être compromis. Il est vrai que les idées sont tellement avancées en général que moi, qui a toujours passé partout pour un révolutionnaire, je suis considéré ici comme un conservateur endurci et dangereux" (lettre 117-15, 4 au 25 juin). "Tu sais que la lutte me surexcite et produit dans tout mon être un développement momentané, mais très considérable, de ressort et d'énergie. Je me suis trouvé par la nature de mes fonctions en relations forcées avec le général d'infanterie commandant les troupes en Cochinchine. Nous nous sommes disputés de la plus belle façon au monde; j'ai mis le désordre dans toute une commission, mais j'ai réussi à être assez prudent pour en être quitte pour un magnifique sermon sur mon esprit d'opposition systématique... Tu as tort de croire mes promenades au loin dangereuses : nous sommes ordinairement cinq ou six à cheval ensemble et, sans aucune exagération, à coups de cravache nous ferions fuir au moins deux cents Annamites révoltés. Cette population n'est pas guerrière; elle a besoin d'une grande surexcitation pour arriver à se battre..." (lettre 117-22, 10 et 24 août). "J'ai été voir dernièrement un conseil de guerre jugeant des Annamites accusés d'avoir formé le complot de surprendre la citadelle, de brûler l'arsenal, de piller les magasins, etc. Ces braves gens défendaient leur pays : nous sommes ici par le droit du plus fort, et les jugements de nos conseils de guerre sont bien obligés d'avoir pour base que porter les armes contre nous, c'est se révolter contre l'autorité régulièrement établie… Bref, sur 14 accusés, onze ont été condamnés à avoir la tête tranchée. L'avocat était stupéfait; il avait défendu assez bien les accusés, mais avait cependant gardé ses arguments les plus décisifs et toute son éloquence pour la réplique. Mais le Commissaire impérial, qui était mon vieux capitaine d'artillerie de Brest, jugea inutile de lui donner l'occasion d'être aussi éloquent; et lorsqu'on lui donna la parole pour répondre à l'avocat, il déclara n'avoir rien à dire, ce qui forcément empêchait par cela même toute réplique…" (lettre 117-24, 10 septembre). 1869. Saïgon. "Il faut voir de près notre système colonial pour être bientôt convaincu que la France fait d'inutiles sacrifices pour ses colonies, tue ses hommes sous des climats affreux pour ne rien produire, diminue l'influence de notre drapeau au lieu de l'étendre... Ainsi la Cochinchine pourrait être pour la France une colonie admirable, le sol est aussi riche que celui du Bengale; le riz, le maïs, le paddy, le grahm, les fruits de toute nature, la soie, l'indigo, etc., suffisent pour faire de cette colonie française le pays le plus riche du monde. Nous sommes au milieu d'une population annamite d'un caractère timide, doux, mais peu laborieuse, peu industrieuse. Nous sommes entourés de Chinois, les Juifs de l'Asie, actifs, entreprenants, commerçants et industriels infatigables. Le peuple annamite accepte notre domination, il est abruti depuis longtemps par le despotisme, et peu lui importe quel est son maître. Il nous accepte même volontiers parce qu'avec nous il ne paye souvent l'impôt qu'une fois, et c'est plus économique qu'avec ses anciens Mandarins… Les Mandarins, les grandes familles dépossédées ne peuvent accepter et n'acceptent pas comme le peuple notre gouvernement. Ils voudraient bien susciter la révolte, recommencer la guerre. Il faut donc qu'avec les faibles forces dont nous disposons (3000 hommes au grand maximum) nous tenions en respect ces grands seigneurs, et pour cela il faut leur retirer tout pouvoir politique, nous mettre à leur place et leur montrer que là où nous sommes, ils ne sont plus rien. C'est l'inverse qu'on fait; on leur donne honneurs, dignités et fonctions, des croix d'officier de la Légion d'honneur et des commandements… Si nous voulions préparer la révolte, recommencer la guerre, y aurait-il un moyen plus infaillible d'y arriver ?" (lettre 128, 10 mars). "Une bonne dysenterie est venue troubler mon repos… J'ai maigri en huit jours d'une façon incroyable, et aujourd'hui, sous mes pantalons de I'École d'application, je mets sans me serrer une ceinture de flanelle, une chemise de flanelle, un caleçon et une immense ceinture de flanelle à la zouave. Tu vois que je suis devenu un émule de Don Quichotte. L'hôpital ici est un séjour terrible : les officiers sont dans une case en bois recouverte de feuilles sèches et la chaleur y est intolérable. Le médecin n'y entend rien; les remèdes même manquent…" (lettre 137, 5 juin). "La race chinoise est complètement rétive à toute conversion. A Cholen, près de Saïgon, il y a 80 000 Chinois, et malgré les efforts des Missionnaires, ces contrebandiers de la Religion, ces commerçants éhontés, il n'y a pas 10 Chinois convertis. Quant à l'Annamite, c'est beaucoup plus simple, ils sont tous voltairiens sans le savoir, et se moquent parfaitement de tout ce qui est culte, cérémonies et dogme. Ils sont catholiques, juifs, bouddhistes, comme on veut, ça leur est bien égal. Les conversions sont alors assez faciles avec quelques sous, mais leur valeur est minime" (lettre 143, 18 juillet). 1870. Saigon. "La nouvelle certaine de la déclaration de guerre entre la France et la Prusse est arrivée hier à Saigon. Il y a longtemps déjà que ce bruit courait en Cochinchine, et le 18 juillet on disait que la guerre était décidée. Comment pouvait-on le savoir ? Je l'ignore, et il y a vraiment quelque chose d'étrange dans la rapidité avec laquelle se propagent les funestes nouvelles… Ici notre cœur est serré, l'émotion est silencieuse, triste sans découragement. Savoir la France exposée à de tels périls et être là les bras croisés dans ce pays où l'on meurt aussi, mais sans l'émotion de la lutte, sans l'enthousiasme du succès ou la colère de la défaite… Moi, je cherche la guerre partout, et je ne puis la rencontrer..." (lettre 163, 5 août). "Les nouvelles télégraphiques se succèdent désastreuses; battue à Forbach, battue à Lunéville, battue à Nancy, l'armée française est refoulée sur Metz. Une grande bataille est imminente, fatale, nécessaire des deux côtés, elle a dû avoir lieu le 15 ou le 16 Août. Une dépêche non officielle est arrivée jusqu'ici; elle porte ces cinq mots sans ponctuation : Nancy occupé Prussiens victoire Metz. Qu'est-ce que cela veut dire ? J'ai peur de comprendre" (lettre 167, 27 août 1870). "Cette capitulation de Sedan est une infamie. Les généraux qui ont signé devraient passer en Conseil de guerre et être fusillés. On ne rencontre de pareils exemples de lâcheté que chez les peuples abrutis qui doivent bientôt disparaître. Heureusement ce n'est pas l'armée qui a fait cette infamie, mais ses généraux et notre Empereur, ce général de parade, qui a osé traîner dans la boue un nom qu'il n'a pas le droit de porter..." (lettre 169, 21 octobre)
Bureaux du journal. 27 janvier 1958. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 27 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Charles Clément, le nécrophile de l'avenir de la République : un monstre distingué par René Desbordes, Villages a vendre par René Pacaut, Onze copains ont réussi l'impossible par Jacques Prezelin, Inculpé sur d'accablantes présomptions mais sans preuve, du meurtre de sa femme, Pépére 51 se défend pied a pied par Jacques Guillaume Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
G. de Bussac, Clermont Ferrand, 1982. Robert-Henri DESBORDES, Edition imprimerie. In-12 (15 x 22 cm) broché, 205 pages, illustré de photographies.- 340g.- Envoi autographe de l'auteur (dédicace). Très bon état.
Aux éditions de la Sirène, 1924. 2 vol. in-8 brochés (25 x 16,3 cm), couverture rempliée et imprimée, 334-347 pages. Edition originale complète en deux volumes, deux portraits en frontispice. Tirage à 1500 exemplaires numérotés, celui-ci le n° 533 sur papier vélin d'Alfa bouffant.- 880g.- Intérieur bien frais, exemplaires en très bon état.
Exemplaire sur Madagascar avec mention manuscrite "plus un ex. d'archives" n°1/1" signé L.B., 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-maroquin rouge à bandes, filet doré en mors et bandes, dos lisse estampé à froid, tête dorée, couvertures et dos conservés, Bernard Grasset, Paris, 1928, 224 pp.
Rare exemplaire du tirage de tête sur Madagascar dont la justification annonce 11 exemplaires, mais dont une mention précise "plus un ex. d'archives" sur Madagascar et "n°1/1" signé d'un "L.B." à identifier (on relève en garde une petite étiquette, peut-être de reliure, portant les initiales entrecroisées L B et O C). Charmant exemplaire (très petite fente à un mors en tête avec infime petit mq. en coiffe) bien relié. Secrétaire et amant de Cocteau, Jean Desbordes (1906-1944) publie "J'Adore" en 1928 ; l'ouvrage est enrichi d'une belle préface de Cocteau (il y compare le génie de Radiguet au génie de Desbordes), qui lui confiera un rôle dans son film "Le Sang d'un poète". Après sept ans de vie commune, il quittera Cocteau et se marie en 1937. Responsable d'un réseau de résistance, il mourra héroïquement, torturé par la Gestapo, le 6 juillet 1944.
Paris, Alphonse Lemerre 1920sd 1 in 32 Reliure plein veau lie de vin, dos lisse 114[pp] Dorure sur toutes les tranches
Reliure fragile mais très bon état intérieur Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
DESBORDES-VALMORE (Marceline) & BOYER d'AGEN (Auguste-Jean Boyé dit)
Reference : 2818
(1924)
ISBN : jpg
Paris, Aux Editions de la Sirène, 1924, 2 tomes, 16 X 25 cm., brochés, 334 + 347 pp. Publiées avec une préface et des notes par BOYER d'AGEN. Collection "Bibliothèque des Romantiques". On y joint des coupures de presse de l'époque, relatifs à la sortie de l'ouvrage. Exemplaires partiellement (tome I) et totalement (tome II) non coupés. Couvertures rempliées irrégulièrement insolées. Bons exemplaires.
Marceline Desbordes, comédienne, chanteuse, cantatrice, puis poétesse, a épousé Prosper Lanchantin, dit Valmore, en 1817. Boyer d'Agen était son éditeur.
Couverture rigide P , Cercle du livre précieux , 1965 , in24 plein chagrin marron , dos lisse orné , filet sur les plats , Tiré à 1000 exemplaires numérotés . Dos légèrement insolé . Langue: Français
Paris Grasset 1931 1 vol. broché in-12, broché, non coupé, 176 pp. Edition originale. Un des 240 exemplaires numérotés sur Alfa, en belle condition.