Paris 1840 ln-8° (241 x 175 mm), [1] f., papier vergé, pièce signée in-fine par Delavigne, Dufey et Furne.
Exemplaire sur papier vélin avec les figures sur chine agrémenté d'un envoi de l'auteur à la comédienne Suzanne Brocard Par le présent contrat, Casimir Delavigne renonce à la somme de 1000 fr. qu'il devait toucher pour la composition de chaque Méssenienne nouvelle ou chant-populaire à fin de publication dans l'édition illustrée des éditeurs d'après le traité signé entre eux le 23 avril 1839. De son côté, Delavigne récupérait la pleine possession des droits de ces hypothétiques nouveaux écrits que les 2 éditeurs ne pourraient publier dans leur édition illustrée qu'un mois et demi après leur parution. L'édition parut en 1840, l'auteur n'écrivit pas de nouvelles Mésseniennes pas plus que de chants-populaires. On ne sait pas quelle est la raison de cette rupture. Cependant cela est d'autant plus troublant que Delavigne manquait cruellement d'argent à l'époque. Malade depuis déjà longtemps, il venait de subir deux échecs, coup sur coup, au théâtre avec La Popularité et La Fille du Cid. Le public était las de l'auteur. En effet, c'est à la fin de cette période douloureuse de l'automne 1839, qu'il dut vendre sa chère Madeleine avec tant de regrets. « Je n'ai point de fortune », écrivait-il en 1833. À ses ennuis de santé, se sont ajoutés ceux d'argent et, le 9 août 1839, il est contraint d'abandonner « la Madeleine », sa propriété qui fut vendue 90 750 francs. Cela le rendit profondément et durablement triste.