Paris, Charavay frères, 1885. In-4 de LXII-538-[4] pages. Reliure en plein maroquin bleu d’eau, dos à nerfs orné de caissons décorés d’un bouquet de fleurs dorées; filets, roulettes encadrant les plats, décorés du même bouquet doré, oiseaux, fleurons dorés, filets sur les coupes, roulette et filets dorés intérieurs, tranches dorées. Parfaitement établi dans une reliure de Pagnant.
Illustré de 2 portraits, dont un portrait de l’artiste d’après une photographie par Pierre Petit en 1862, et une myriade de vignettes : 1968 œuvres de Delacroix sont ici décrites. Vicaire VI, 1142.
ROBAUT Alfred - Ernest CHESNEAU - F. CALMETTES - [ ] Eugène DELACROIX :
Reference : 21440
11. Paris, Charavay, 1885, in-4°, 537 pp, modern green half cloth, wrapper preserved, nice copy of the original edition.
[Camille COROT] - ROBAUT (Alfred) dessinateur et graveur français, grand admirateur d’Eugène Delacroix et de Camille Corot pour lesquels, il fut à l’origine du premier catalogue des œuvres de ces deux peintres (1830-1909)
Reference : 35C20
Superbe lettre concernant une intéressante intervention de l’admirateur de Corot qui tient à apporter une précision concernant son choix de devenir peintre, et sur certaines dates et désignation erronées de ses tableaux. « Ce n’est pas contre le gré de ses parents que Corot s’est fait peintre. Epargner ainsi la vérité sur un tel fait, c’est faire rougir l’ombre de ce fils respectueux par excellence. S’il est vrai que pendant six ans, à la même époque, le jour où il souhaitait la fête à son père, il lui a demandé à sortir du commerce pour être peintre, il est plus vrai encore qu’il se sentait de force à atteindre indéfiniment la permission qu’on tardait lui accorder et qu’on a fini par lui donner volontiers. Certainement cette décision a été accompagnée plus tard de restrictions très fâcheuses, alors qu’en apparence elle semblât prise de bon cœur, et c’est là ce qui a ébranlé pendant plus de vingt ans le moral de l’artiste, mais enfin le fils exemplaire n’a rien fait qu’il crût absolument agréable à ses parents, et je tenais à protester en son nom. .. ». Il a constaté d’autres « erreurs relevées à la hâte. Le tableau (superbe) du Musée de Douai n’est pas de 1834, mais bien de 1848 – donné en 1849. Le tableau du Luxembourg est placé à tort entre les dates de 1839 et 1849, puisqu’il est de 1851. Enfin, ce n’est pas souvenir d’Arlem mais d’Arleux (patrie de Merlin de Douai)…».