In-4, broché, couverture papier moderne, 16 p. Paris, P.G. Simon, 1774.
Edition originale de ce projet de réforme fiscale dinspiration physiocratique.Par Jacques-Vincent Delacroix ou de La Croix (1743-1832), juge au tribunal civil de Versailles, professeur de droit, avocat, publiciste, journaliste et auteur prolifique d'essais politiques."Projet sur les impôts. Qu'ils soient acceptés en nature comme en espèces ; la richesse d'un Etat ne doit pas reposer uniquement sur la monnaie. Celle-ci n'est qu'un signe de richesse, dans que la richesse elle-même réside dans la terre, l'industrie et le commerce" (INED, 1305).(Conlon, Siècle des Lumières, 74:834. Goldsmiths'-Kress, n°11143.3).Bon exemplaire, frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Retaux-Bray, 1886 in-12, 420 pp., broché.
Unique édition de cette étude plus thématique que proprement biographique sur le très politique Étienne-Antoine de Boulogne (1747-1825), évêque de Troyes de 1808 à sa mort, et qui avait su manoeuvrer avec habilité de l'Empereur au Roi légitime.Alphonse-Étienne Delacroix (1828-1893) était prêtre du diocèse de Nîmes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1789 in-8, 19 pp., dérelié.
Avocat et littérateur, Jacques-Vincent de La Croix ou Delacroix (1743-1831) sacrifia à la mode des écrits progressistes comme presque tout le monde dans le tourbillon des années 1788-92. Ce Catéchisme est farci des nouveaux principes, exprimés en questions-réponses.Martin & Walter, 9672. Cf. Sgard, Journalistes, pp. 109-112. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Chez Buisson, an III (1795) in-8, XII-416 pp., broché sous couv. grise d'attente, étiquette (abîmée) au dos. Petit manque au dos, qqs rousseurs.
Première édition."Curieux ouvrage, [dans lequel] Delacroix étudie les premiers effets de la loi du divorce et de l'annulation des vœux religieux, l'influence de la Révolution sur les productions du génie et de l'esprit, etc., [et qui] renferme des nombreuses pages suggestives, pami lesquelles la plaisante diatribe (pp. 204 et ss.) contre les martinistes et les illuminés, alors très en vogue" (Ch. Bosse).De fait, les trente-quatre discours du présent volume brosse un tableau très vivant de la Révolution et s'apparentent aux impressions d'un homme de lettres. Sont ainsi évoqués la chute du clergé, la douleur des nouveaux nobles ou le malaise qu'éprouve une femme à sa sortie de prison. Le tout forme un véritable matériel sociologique.L'auteur (1743-1832), ancien avocat, avait repris le Spectateur français de Marivaux en 1770.Martin et Walter, 9684. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Charpentier, 1880 2 vol. in-12, XXIX-348 pp. et XXVII-355 pp., demi-basane caramel, dos lisse orné (reliure de l'époque). Dos un peu frotté.
Le collectionneur et critique d'art Philippe Burty (1830-1890) était familier de l'oeuvre de Delacroix : c'est à la demande du peintre qu'il participa au classement des dessins et des carnets de l'artiste qui furent ensuite dispersés en vente publique du 22 au 27 février 1864. C’est également Burty qui en rédigea le catalogue. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Chez Buisson, an III (1795) in-8, XII-416 pp., demi-basane brune, dos lisse, filets dorés (reliure du XIXe). Dos frotté.
Première édition."Curieux ouvrage, [dans lequel] Delacroix étudie les premiers effets de la loi du divorce et de l'annulation des vœux religieux, l'influence de la Révolution sur les productions du génie et de l'esprit, etc., [et qui] renferme des nombreuses pages suggestives, pami lesquelles la plaisante diatribe (pp. 204 et ss.) contre les martinistes et les illuminés, alors très en vogue" (Ch. Bosse).De fait, les trente-quatre discours du présent volume brosse un tableau très vivant de la Révolution et s'apparentent aux impressions d'un homme de lettres. Sont ainsi évoqués la chute du clergé, la douleur des nouveaux nobles ou le malaise qu'éprouve une femme à sa sortie de prison. Le tout forme un véritable matériel sociologique.L'auteur (1743-1832), ancien avocat, avait repris le Spectateur français de Marivaux en 1770.Martin et Walter, 9684. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés.
Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune filleLouise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page («no114»). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré commel'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes: la «Cara», «la dame des Italiens», ou encore «Julie», comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : «Je rentre le cur tout bouleversé, quelle bonne soirée! [...]Quelques fois je me dis: pourquoi l'ai-je revue? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [...] je parvenais à faire taire mon cur». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823: «Je veux de l'amitié bien douce [...] je ne veux pas vous tourmenter», (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison: «Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de Pron. Delacroix avait évité de justesse une brouille définitive avec Soulier, qui avait failli apercevoir une lettre de Madame de Pron dans ses appartements : «J'ai feint d'avoir perdu ma clef [...] J'espère que mon tort envers lui n'influera pas sur ses relations avec... Dieu veuille qu'il l'ignore toujours!» (Journal, 27 octobre 1822, éd. Michèle Hanoosh, vol.1, p.94). Prisonnier de ce carré amoureux, Delacroix se résigne à partager l'affection de son amante, mais il lui en fait l'amer reproche: «Je crains que vous ne puissiez pas aimer parfaitement. Il s'est fait dans vos sentiments une lacune qui vous a été fatale [...] dis-moi que non, dis-le-moi de toutes les manières, trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin». Vouvoiement et invectives familières se confondent dans l'esprit tourmenté du peintre. Ironie du sort, Delacroix séjourna fréquemment chez l'autre amant de Madame de Pron, son cousin le général d'Empire Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet, chez qui elle logeait rue Saint-Dominique. Delacroix prendra sa revanche sur ce rival en peignant pour lui en 1826 la fameuse Nature morte aux homards (musée du Louvre), prenant soin d'y glisser de facétieuses références à l'ultra-royalisme de son commanditaire : «J'ai achevé le tableau d'animaux du général [...] Il a déjà donné dans l'il à une provision d'amateurs et je crois que cela sera drôle au Salon [de 1827-1828]» écrit-il dans une lettre à Charles Soulier. Un souvenir de la liaison de Delacroix avec Madame de Pron subsiste dans son tableau en cours, les Scènes du Massacre de Scio, révélation du Salon de 1824, qui placera Delacroix en chef de file du Romantisme et révolutionnera l'histoire de la peinture. En effet, il se procurera par l'entremise de son amante des armes Mameloukes, dont il subsiste une étude (J72) et qui figurent au flanc du spahi chargeant les femmes dans la composition finale. Aussi, un album d'aquarelles de la main de son ami Soulier le représente en train d'orner la chambre de son ancienne amante de décors pompéiens dans le château de Beffes, où il séjournera brièvement en juin 1826. L'ardeur de sa passion pour Madame de Pron est enfin révélée par cette lettre qui ne figure dans aucun essai biographique ni correspondance du peintre. Plus tard, Delacroix se rappellera au bon souvenir de son amante: «Tu diras à Mme de Pron que les Françaises n'ont pas d'égales pour la grâce» (lettre à Soulier, 6juin 1825). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Plon, 1932 3 vol. in-8, 6 pl., index, demi-basane tabac, dos à nerfs (reliure de l'époque).
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A Villefranche, Et se trouve à Paris, Chez Desenne, 1788 in-8, 25-20 pp., dérelié.
Rédigé par un avocat au Parlement, ce Mémoire est un rappel de la façon dont les Etats doivent se tenir avec un tableau des députés par province.Le texte est suivi d'une seconde partie intitulée : Moyen très simple de convoquer les Etats-Généraux sans qu'il en coute un sol au Roi. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Arthus Bertrand, 1814 3 vol. in-8, [4]-IV-VIII-480 pp., [4]-391 pp. et [4]-511-[1] pp., broché sous couv. d'attente rose de l'époque.
L'ouvrage fut publié pour la première fois en 1813 chez le même éditeur. L'épître dédicatoire est opportunément dédié à Louis XVIII. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Charavay, 1879 in-8, 39 pp., broché. Rousseurs et qqs mouillures. Envoi à Monsieur de Beaucourt.
Ce texte date de 1776 et concerne les six corps marchands de la ville de Paris. Il forme le premier fascicule des Archives des corporations des arts et métiers. Documents collationnés et réimprimés par les soins de Georges-Claudius Lavergne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Besançon, Dodivers et Cie, 1868 in-8, 128 pp., plan dépliant, broché. Trace sombre sur la couverture, dos un peu abîmé.
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Paris, Plon, 1932 3 vol. in-8, 6 pl., index, toile beige, couv. cons. (reliure postérieure).
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In-8, broché, couverture de papier vert olive moderne, x, 416 p., rousseurs et brunissures soutenues. Paris, Buisson, An 3e de le République [1795].
Édition originale. "Réflexions politiques, économiques, religieuses, morales et sociales. Sur le Mariage (loi sur le divorce). (...) Sur l'économie et le commerce: inutilité du luxe (...); projet de mettre à la disposition des indigents, pour la culture du blé, quelques terres inemployées. Projets pour le développement de l'agriculture et du commerce" (INED, 1309). Contient également une "diatribe" (p. 204 et s.) contre les martinistes et les illuminés. (Monglond, III, 299. Tourneux, I, 42).Exemplaire de travail.
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In-8, broché, couverture imprimée, 287 p. Paris, Félix Alcan, 1918.
Édition originale. Dans la "Bibliothèque de philosophie contemporaine". Envoi manuscrit sur le faux titre, de l'auteur à M. Brunot "respectueux hommages". Bon exemplaire.
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DELACROIX (Eugène). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À CHARLES DE MORNAY. 20,5 × 13,5 cm. Enveloppe conservée, cachet postal du 7 août 1848. Exceptionnelle lettre, écrite quelques jours après les Journées de Juin, témoignant de l’évolution de l’inspiration de Delacroix dont « la Liberté guidant le peuple » avait été exposée au Salon de 1831 sous le titre « Scènes de barricades ». « Champrosay Seine et Oise Ce 8 août [sic, probablement pour le 6 ou 7 août au vu du cachet postal] Cher Charles, J’ai mis de retard à vous écrire pour vous demander si vous étiez à la campagne et si vous voulez de moi à présent. Je l’aurais fait plus tôt sans une maudite tâche que j’ai acceptée et dont j’ai voulu me débarrasser tout d’un coup : ce n’est rien moins que de la littérature. Enfin, j’en suis quitte. Pour la pauvre peinture toutes les fois que j’ai voulu toucher un pinceau depuis quelques mois, j’ai été forcé de me dire que le temps n’était pas encore arrivé. Je me demande toujours à quoi cela va me servir dans un temps de barricades et de patriotisme. Ce ne sont pas des muses faites pour inspirer. Le fait est que je n’ai pu rien faire qui vaille et que je vis sans rien faire, sauf mon maudit article. À présent que j’en suis hors, je m’étonne d’avoir pu en venir à bout. Voulez-vous cher ami mettre d’avance aux pieds de Madame de Mornay l’hommage de mon respect et me croire en même temps votre bien sincère et votre dévoué [Signature] Il faut si vous êtes maintenant à Groussay que vous ayez la bonté de me tracer mon itinéraire et quels sont les voitures. » Cette lettre figure dans les Lettres de Eugène Delacroix publiées par Philippe Burty chez Quantin en 1878, page 196. La transcription en est toutefois fautive, « patriotisme » se transformant curieusement en « faux patriotisme ». Nous ignorons si cette erreur a été corrigée dans d’autre volumes de correspondance de Delacroix publiés depuis. « Charles-Henri-Edgar, comte de Mornay (1803-1878) fut diplomate, beau-frère du Maréchal Soult. En 1831, il obtint de conduire comme envoyé extraordinaire du roi Louis-Philippe une mission auprès du Sultan du Maroc et s’y rendit, accompagné de Delacroix, artiste associé, sur la recommandation de Mlle Mars (dont il était l’amant). […] Delacroix fit le portrait de Mornay à l’huile (1837, Collection Paul Mellon, Virginie), et l’évoque au crayon (plusieurs dessins au Louvre, département des Arts graphiques). […] Rentré en France après la mission marocaine, Mornay poursuivit sa carrière diplomatique […]. Destitué de ses fonctions par un arrêté du gouvernement provisoire en 1848, il épousa la même année la comtesse de Samoïloff. » (Source : site Internet du Musée Delacroix.)
[DELACROIX Eugène] BESSEDE Claire & al.
Reference : PEINTURE23230000924
(2022)
ISBN : 9782847424829
Paris, Le Passage / Musée du Louvre Editions, 2022, 20,5 x 26, 158 pages sous cartonnage éditeur illustré. Iconographie couleurs. Catalogue publié à l'occasion de l'exposition présentée au musée national Eugène Delacroix du 16 mars au 27 juin 2022. "Peu après son emménagement dans son nouveau domicile du 6 rue de Furstemberg, à Paris, Eugène Delacroix écrit dans son journal : "La vue de mon petit jardin et l'aspect riant de mon atelier me causent toujours un sentiment de plaisir." Delacroix ressent la nature de manière sensuelle. La nature qu'il observe est loin d'être vide et les animaux, aussi petits soient-ils, sont pour lui matière à réflexion. S'il prend plaisir aux promenades dans la campagne, il n'expose pas pour autant ses rares paysages. Il multiplie les croquis sur le motif, mais laisse une large place à l'imagination dans ses tableaux. Surtout, le passage du dessin d'après nature au tableau dépend le plus souvent du travail intellectuel de composition effectué dans l'atelier à partir de sources différentes. Il travaille à partir de ses propres études et de ses souvenirs, mais il se nourrit aussi des oeuvres des artistes qu'il admire, Rubens, surtout, pour les combats de fauves. Il entretint toute sa vie avec le sculpteur animalier Barye une amitié née d'un intérêt partagé pour les grands fauves de la ménagerie du Jardin des Plantes... Le catalogue de l'exposition Delacroix et la nature montre le travail de Delacroix, du croquis au tableau achevé, et confronte ses oeuvres au réel avec une planche botanique et des animaux naturalisés de la maison Deyrolle, déjà active du temps de l'artiste, qui laissent au lecteur le soin d'imaginer la posture de l'artiste face à l'animal."
Pied de dos et angle de premier plat émoussés.
Eugène DELACROIX. Écrits d'Eugène Delacroix. 1942, Plon, Paris. Editions d'histoire et d'art. Dans la collection "les cahiers de l'unité française", publiés sous la direction de Jacques et René Wittman. 2 vol. in-12 brochés de XIII-97 et 98 pages. Exemplaire non coupé, à marges. Édition originale, un des 25 exemplaires de tête numérotés sur vélin d'Arches. (Celui-ci un des 10 hors-commerce). Premier grand papier. Très bon
Gazette des Beaux-Arts "Paris, 1914 brochure in-4, 88pp. 43 illustrations en noir dans le texte et 6 gravures hors-texte dont : Lithographie originale d'Eugène Delacroix : Muletiers de Tetuan. 1833 Tirage sur vélin (5ème état avec la mention ""Imp. d'art A. Clot Paris"") Trace de pli médian, petite déchirure sans manque suivant ce pli en marge inférieure sur 1cm. La pierre avait été achetée à la vente après décès de l'artiste en 1864 par La gazette des beaux-arts mais à part quelques tirages d'essai, cette lithographie était restée inconnue avant ce tirage de 1914 / Les deux ombres, Dessin de Bernard Naudin pour l'illustration de l'Homme qui a perdu son ombre de Clément-Janin, héliotypie Marotte. Contient : Etude de céramique grecque par M. Ed. Pottier / la sculpture à Gènes au XVIIème, Puget, Filippo Parodi / Jacques-Antoine-Marie Lemoine, peintre rouennais par Gaston Le Breton / Une lithographie inédite d'Eugène Delacroix par Maurice Tourneux / Papiers peints de l'époque napoléonienne par Henri Clouzot / La collection Camondo au musée du Louvre / Les salons de 1914 / Chronique musicale / Bernanrd Naudin et l'illustration de l'Homme qui a perdu son ombre de Clément-Janin"
A. Quantin, 1878, grand in-8 cartonnage percaline (17 x 26), XX-391 p., coll. "Bibliothèque de l'Art et de la Curiosité", un portrait d'E. Delacroix en front., planches coul., fac-similés de lettres, reliure amateur convenable avec pièce de titre, assez bon état.
"Un recueil de lettres de Delacroix où l'on retrouve l'expression la plus touchante de ce sentiment qui fut la caractéristique du cœur d'Eugène Delacroix : l'amitié. Aux épanchement de la jeunesse succèdent les préoccupations de la virilité, les tristesses de l'âge mûr, l'horreur de "l'injure de la vieillesse". Son coeur ne vieillit pas.
13 septembre 1852, 12,2x19cm, une feuille.
Longue lettre autographe signée de l'archéologue et conservateur des antiques du musée du Louvre, Adrien de Longpérier, à un journaliste, 4 pages sur une feuille rempliée. Dans cette passionnante lettre sur Eugène Delacroix, le conservateur des antiquités égyptiennes Longpérier fustige un journaliste, auteur d'une dure critique du plafond du peintre à la galerie d'Apollon du Louvre : "mais quand il s'agit seulement d'un plafond, fait pour une galerie roccoco, quand du reste j'ai reconnu que cet ouvrage produit un excellent effet décoratif que le ton général est parfaitement adapté à la place et qu'outre cela le tableau contient un certain noombre de détails traités avec un véritable talent, je ne vois pas la nécessité d'aller attaquer très vivement très rudement non seulement l'oeuvre mais encore la personne de l'artiste". Delacroix avait réalisé composition intitulée Apollon terrassant Pythonpour la galerie construite sous Louis XIV et nouvellement restaurée sous la seconde République. En pleine querelle des romantiques, Longpérier cite également Jean-Auguste Dominique Ingres, auteur lui-même d'un plafond au Louvre (L'apothéose d'Homère) : "Comme vous avez l'imprudence de mettre le plafond d'Homère en parallèle avec celui d'Apollon, vous n'eussiez pas pu empêcher que, dans la discussion, on ne s'en prit à votre vénérable ami. Croyez vous que si Ingres, qui aime si peu la discussion, vous eu su un bien grand gréde ces horizons que vous lui eussiez procurés ? [...] Imaginez-vous que vous ayez fait le sacrifice d'une somme assez considérable pour fonder un journal, et que je vous apporte un article violent contre M. Ingres ? (Je dis : imaginez, car je suis, moi, un admirateur de M. Ingres et n'ai en aucune manière envie de le critiquer) [...] Iriez-vous donner aide à celui qui voudrait le combattre ?".Ingres, peintre représentant l'école classique avait sa préférence, à la différence de Delacroix le romantique, dont il n'apprécie pas le style mais reconnaît malgré tout les qualités humaines :"J'ai reconnu que c'est un homme très doux, très poli, fort instruit et fort modeste [...] Je parle de l'homme ; quant à ses oeuvres, elles sont plus ou moins bonnes. Il y en a même de fort mauvaises" . Longpérier parle longuement des travaux de restauration au Louvre menés par l'architecte Félix Duban, qui supervisait la rénovation de la galerie d'Apollon et d'autres chantiers majeurs : " Je verrais avec grand plaisir que vous fissiez sentir le mérite de la restauration de la galerie d'Apollon, de la façade du jardin de l'infante, de la façade d'Henri IV sur le quai et du plafond de la Salle des sept cheminées décoré, avec tout de goût, de figures peintes. Le public, dirigé par des journalistes peu instruits, a critiqué bien à tort l'emploi de ces grandes figures si harmonieusement colorées". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1878 reliure éditeur - pleine toile grise in-quarto, illustrations : portrait en frontispice de Delacroix gravé par Villot - 7 fac-similés de lettres publiées par Philippe Burty et de 2 palettes sur double page couleur, 391 pages, 1878 à Paris A. Quantin Imprimeur Editeur,
Collection "Bibliothèque de lart et de la curiosité" bon état général
S.l.n.e., 1992, 1 vol. in-4 (270 x 210) broché sous couverture illustrée en couleurs, de 60 pp. Très bel exemplaire.
Catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Musée Condé du 7 octobre au 31 décembre 1992, abondamment illustré en noir. 49 numéros décrits. Parmi les peintres présentés : Joseph-Louis-Hippolyte Bellange - Stanislas von Chlebowski - Adrien Dauzats - Alexandre-Gabriel Decamps - Eugène Delacroix - Capitaine Fournier - Eugène Fromentin - Karl & Edouard Girardet - Gaspard Gobaut - Jean-Antoine Gros - Pierre-Antoine Labouchère - Edward Lear - Prosper Marilhat - Isidore-Alexandre Pils - Edouard-Henri-Théophile Pingret - Denis-Auguste-Marie Raffet - Augustin Régis - Philippe B. de rouvre - Emile-Jean-Horace Vernet - Félix Ziem. Bibliographie in-fine. On joint à l'ouvrage une plaquette des Editions du Sagittaire intitulée "Edition spéciale à l'occasion de la publication en première mondiale de l'ensemble des carnets du Maroc d'Eugène Delacroix" et le bulletin de souscription de ces carnets.
1963 Paris,Ministère des Affaires Culturelles,1963, 16 x 21 cm, 172 pp + planches en n et b, couverture illustrée, bon état,
catalogue d'exposition,Palais du Louvre,Grande Galerie.Avec le "petit journal des grandes expositions "joint.
Paris, Alphonse Lemerre, 1880. In-12 de : un faux-titre, titre, 280 pages. Cinq eaux-fortes par A. Besnus, H.-E. Delacroix, J. Garnier et- E. Morand sous serpentes. Pâles rousseurs éparses et papier légèrement jauni uniformément. Tirage sur papier simple après 10 exemplaires sur Chine. Demi-veau beige de l'époque, dos à nerfs, pièce de titre fauve, en bon état.
Henri Edmond Cross, de son vrai nom Delacroix, fut d'abord naturaliste. Il se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes. Il n'adopte le divisionnisme qu'en 1891 avec son ami Paul Signac, peu avant la mort de Seurat. Son uvre a influencé Henri Matisse et les peintres fauvistes. L'eau-forte de Delacroix représente une jeune et accorte servante sur les genoux d'un buveur, illustrant un poème d'Emile Moreau.