s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés.
Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune filleLouise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page («no114»). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré commel'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes: la «Cara», «la dame des Italiens», ou encore «Julie», comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : «Je rentre le cur tout bouleversé, quelle bonne soirée! [...]Quelques fois je me dis: pourquoi l'ai-je revue? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [...] je parvenais à faire taire mon cur». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823: «Je veux de l'amitié bien douce [...] je ne veux pas vous tourmenter», (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison: «Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de Pron. Delacroix avait évité de justesse une brouille définitive avec Soulier, qui avait failli apercevoir une lettre de Madame de Pron dans ses appartements : «J'ai feint d'avoir perdu ma clef [...] J'espère que mon tort envers lui n'influera pas sur ses relations avec... Dieu veuille qu'il l'ignore toujours!» (Journal, 27 octobre 1822, éd. Michèle Hanoosh, vol.1, p.94). Prisonnier de ce carré amoureux, Delacroix se résigne à partager l'affection de son amante, mais il lui en fait l'amer reproche: «Je crains que vous ne puissiez pas aimer parfaitement. Il s'est fait dans vos sentiments une lacune qui vous a été fatale [...] dis-moi que non, dis-le-moi de toutes les manières, trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin». Vouvoiement et invectives familières se confondent dans l'esprit tourmenté du peintre. Ironie du sort, Delacroix séjourna fréquemment chez l'autre amant de Madame de Pron, son cousin le général d'Empire Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet, chez qui elle logeait rue Saint-Dominique. Delacroix prendra sa revanche sur ce rival en peignant pour lui en 1826 la fameuse Nature morte aux homards (musée du Louvre), prenant soin d'y glisser de facétieuses références à l'ultra-royalisme de son commanditaire : «J'ai achevé le tableau d'animaux du général [...] Il a déjà donné dans l'il à une provision d'amateurs et je crois que cela sera drôle au Salon [de 1827-1828]» écrit-il dans une lettre à Charles Soulier. Un souvenir de la liaison de Delacroix avec Madame de Pron subsiste dans son tableau en cours, les Scènes du Massacre de Scio, révélation du Salon de 1824, qui placera Delacroix en chef de file du Romantisme et révolutionnera l'histoire de la peinture. En effet, il se procurera par l'entremise de son amante des armes Mameloukes, dont il subsiste une étude (J72) et qui figurent au flanc du spahi chargeant les femmes dans la composition finale. Aussi, un album d'aquarelles de la main de son ami Soulier le représente en train d'orner la chambre de son ancienne amante de décors pompéiens dans le château de Beffes, où il séjournera brièvement en juin 1826. L'ardeur de sa passion pour Madame de Pron est enfin révélée par cette lettre qui ne figure dans aucun essai biographique ni correspondance du peintre. Plus tard, Delacroix se rappellera au bon souvenir de son amante: «Tu diras à Mme de Pron que les Françaises n'ont pas d'égales pour la grâce» (lettre à Soulier, 6juin 1825). - Photos sur www.Edition-originale.com -
[DELACROIX Eugène] BESSEDE Claire & al.
Reference : PEINTURE23230000924
(2022)
ISBN : 9782847424829
Paris, Le Passage / Musée du Louvre Editions, 2022, 20,5 x 26, 158 pages sous cartonnage éditeur illustré. Iconographie couleurs. Catalogue publié à l'occasion de l'exposition présentée au musée national Eugène Delacroix du 16 mars au 27 juin 2022. "Peu après son emménagement dans son nouveau domicile du 6 rue de Furstemberg, à Paris, Eugène Delacroix écrit dans son journal : "La vue de mon petit jardin et l'aspect riant de mon atelier me causent toujours un sentiment de plaisir." Delacroix ressent la nature de manière sensuelle. La nature qu'il observe est loin d'être vide et les animaux, aussi petits soient-ils, sont pour lui matière à réflexion. S'il prend plaisir aux promenades dans la campagne, il n'expose pas pour autant ses rares paysages. Il multiplie les croquis sur le motif, mais laisse une large place à l'imagination dans ses tableaux. Surtout, le passage du dessin d'après nature au tableau dépend le plus souvent du travail intellectuel de composition effectué dans l'atelier à partir de sources différentes. Il travaille à partir de ses propres études et de ses souvenirs, mais il se nourrit aussi des oeuvres des artistes qu'il admire, Rubens, surtout, pour les combats de fauves. Il entretint toute sa vie avec le sculpteur animalier Barye une amitié née d'un intérêt partagé pour les grands fauves de la ménagerie du Jardin des Plantes... Le catalogue de l'exposition Delacroix et la nature montre le travail de Delacroix, du croquis au tableau achevé, et confronte ses oeuvres au réel avec une planche botanique et des animaux naturalisés de la maison Deyrolle, déjà active du temps de l'artiste, qui laissent au lecteur le soin d'imaginer la posture de l'artiste face à l'animal."
Pied de dos et angle de premier plat émoussés.
Eugène DELACROIX. Écrits d'Eugène Delacroix. 1942, Plon, Paris. Editions d'histoire et d'art. Dans la collection "les cahiers de l'unité française", publiés sous la direction de Jacques et René Wittman. 2 vol. in-12 brochés de XIII-97 et 98 pages. Exemplaire non coupé, à marges. Édition originale, un des 25 exemplaires de tête numérotés sur vélin d'Arches. (Celui-ci un des 10 hors-commerce). Premier grand papier. Très bon
Eugène Delacroix (1798-1863), gravure d'après un dessin original de décoration de plafond de style Louis XIV représentant la bordure de son Apollon vainqueur du serpent Python d'après Charles Le Brun (1619-1690). Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Dimension du dessin : 19,5x29,5cm Type de cadre : non encadré État : quelques rousseurs Signé "ED" dans la planche A la demande de Louis XIV, Charles Le Brun composa à partir de 1663 un décor consacré à la course du soleil à travers le temps et l'espace. Apollon, dieu romain du soleil, donna à la galerie son nom. Du décor de Le Brun, inachevé, subsiste trois compositions. Au cours de la seconde moitié du XVIIIeme siècle, quand l'Académie de Peinture occupait la galerie, les peintres Taraval, Durameau, J. J. Lagrenée, Callet et Renou complétèrent le décor par des toiles qui étaient leur morceau de réception à l'Académie. De 1848 à 1850, la galerie fut restaurée par l'architecte Duban qui commanda à Delacroix l'immense composition centrale, et à Müller et Guichard deux compositions. Cette gravure, d'après un dessin original de Delacroix, représente la bordure de la peinture centrale du plafond de la Galerie d'Apollon, commandée en 1850 et peinte de 1850 à 1851. Delacroix a voulu maintenir une parfaite unité entre son oeuvre propre, le motif central du plafond de la galerie, et le milieu destiné à la recevoir, à savoir l'ordonnance architecturale où son plafond allait s'encadrer. Le dessin, certes, n'est pas de lui, mais interprète la somptueuse bordure restaurée d'après les modèles fournis par Le Brun. Très belle gravure. Envoi soigné et sécurisé.
Gazette des Beaux-Arts "Paris, 1914 brochure in-4, 88pp. 43 illustrations en noir dans le texte et 6 gravures hors-texte dont : Lithographie originale d'Eugène Delacroix : Muletiers de Tetuan. 1833 Tirage sur vélin (5ème état avec la mention ""Imp. d'art A. Clot Paris"") Trace de pli médian, petite déchirure sans manque suivant ce pli en marge inférieure sur 1cm. La pierre avait été achetée à la vente après décès de l'artiste en 1864 par La gazette des beaux-arts mais à part quelques tirages d'essai, cette lithographie était restée inconnue avant ce tirage de 1914 / Les deux ombres, Dessin de Bernard Naudin pour l'illustration de l'Homme qui a perdu son ombre de Clément-Janin, héliotypie Marotte. Contient : Etude de céramique grecque par M. Ed. Pottier / la sculpture à Gènes au XVIIème, Puget, Filippo Parodi / Jacques-Antoine-Marie Lemoine, peintre rouennais par Gaston Le Breton / Une lithographie inédite d'Eugène Delacroix par Maurice Tourneux / Papiers peints de l'époque napoléonienne par Henri Clouzot / La collection Camondo au musée du Louvre / Les salons de 1914 / Chronique musicale / Bernanrd Naudin et l'illustration de l'Homme qui a perdu son ombre de Clément-Janin"
A. Quantin, 1878, grand in-8 cartonnage percaline (17 x 26), XX-391 p., coll. "Bibliothèque de l'Art et de la Curiosité", un portrait d'E. Delacroix en front., planches coul., fac-similés de lettres, reliure amateur convenable avec pièce de titre, assez bon état.
"Un recueil de lettres de Delacroix où l'on retrouve l'expression la plus touchante de ce sentiment qui fut la caractéristique du cœur d'Eugène Delacroix : l'amitié. Aux épanchement de la jeunesse succèdent les préoccupations de la virilité, les tristesses de l'âge mûr, l'horreur de "l'injure de la vieillesse". Son coeur ne vieillit pas.
13 septembre 1852, 12,2x19cm, une feuille.
Longue lettre autographe signée de l'archéologue et conservateur des antiques du musée du Louvre, Adrien de Longpérier, à un journaliste, 4 pages sur une feuille rempliée. Dans cette passionnante lettre sur Eugène Delacroix, le conservateur des antiquités égyptiennes Longpérier fustige un journaliste, auteur d'une dure critique du plafond du peintre à la galerie d'Apollon du Louvre : "mais quand il s'agit seulement d'un plafond, fait pour une galerie roccoco, quand du reste j'ai reconnu que cet ouvrage produit un excellent effet décoratif que le ton général est parfaitement adapté à la place et qu'outre cela le tableau contient un certain noombre de détails traités avec un véritable talent, je ne vois pas la nécessité d'aller attaquer très vivement très rudement non seulement l'oeuvre mais encore la personne de l'artiste". Delacroix avait réalisé composition intitulée Apollon terrassant Pythonpour la galerie construite sous Louis XIV et nouvellement restaurée sous la seconde République. En pleine querelle des romantiques, Longpérier cite également Jean-Auguste Dominique Ingres, auteur lui-même d'un plafond au Louvre (L'apothéose d'Homère) : "Comme vous avez l'imprudence de mettre le plafond d'Homère en parallèle avec celui d'Apollon, vous n'eussiez pas pu empêcher que, dans la discussion, on ne s'en prit à votre vénérable ami. Croyez vous que si Ingres, qui aime si peu la discussion, vous eu su un bien grand gréde ces horizons que vous lui eussiez procurés ? [...] Imaginez-vous que vous ayez fait le sacrifice d'une somme assez considérable pour fonder un journal, et que je vous apporte un article violent contre M. Ingres ? (Je dis : imaginez, car je suis, moi, un admirateur de M. Ingres et n'ai en aucune manière envie de le critiquer) [...] Iriez-vous donner aide à celui qui voudrait le combattre ?".Ingres, peintre représentant l'école classique avait sa préférence, à la différence de Delacroix le romantique, dont il n'apprécie pas le style mais reconnaît malgré tout les qualités humaines :"J'ai reconnu que c'est un homme très doux, très poli, fort instruit et fort modeste [...] Je parle de l'homme ; quant à ses oeuvres, elles sont plus ou moins bonnes. Il y en a même de fort mauvaises" . Longpérier parle longuement des travaux de restauration au Louvre menés par l'architecte Félix Duban, qui supervisait la rénovation de la galerie d'Apollon et d'autres chantiers majeurs : " Je verrais avec grand plaisir que vous fissiez sentir le mérite de la restauration de la galerie d'Apollon, de la façade du jardin de l'infante, de la façade d'Henri IV sur le quai et du plafond de la Salle des sept cheminées décoré, avec tout de goût, de figures peintes. Le public, dirigé par des journalistes peu instruits, a critiqué bien à tort l'emploi de ces grandes figures si harmonieusement colorées". - Photos sur www.Edition-originale.com -
1878 reliure éditeur - pleine toile grise in-quarto, illustrations : portrait en frontispice de Delacroix gravé par Villot - 7 fac-similés de lettres publiées par Philippe Burty et de 2 palettes sur double page couleur, 391 pages, 1878 à Paris A. Quantin Imprimeur Editeur,
Collection "Bibliothèque de lart et de la curiosité" bon état général
S.l.n.e., 1992, 1 vol. in-4 (270 x 210) broché sous couverture illustrée en couleurs, de 60 pp. Très bel exemplaire.
Catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Musée Condé du 7 octobre au 31 décembre 1992, abondamment illustré en noir. 49 numéros décrits. Parmi les peintres présentés : Joseph-Louis-Hippolyte Bellange - Stanislas von Chlebowski - Adrien Dauzats - Alexandre-Gabriel Decamps - Eugène Delacroix - Capitaine Fournier - Eugène Fromentin - Karl & Edouard Girardet - Gaspard Gobaut - Jean-Antoine Gros - Pierre-Antoine Labouchère - Edward Lear - Prosper Marilhat - Isidore-Alexandre Pils - Edouard-Henri-Théophile Pingret - Denis-Auguste-Marie Raffet - Augustin Régis - Philippe B. de rouvre - Emile-Jean-Horace Vernet - Félix Ziem. Bibliographie in-fine. On joint à l'ouvrage une plaquette des Editions du Sagittaire intitulée "Edition spéciale à l'occasion de la publication en première mondiale de l'ensemble des carnets du Maroc d'Eugène Delacroix" et le bulletin de souscription de ces carnets.
[DELACROIX Eugène] DORBANI BOUABDELLAH Malika
Reference : PEINTTT9540001024
(2008)
ISBN : 9782757202395
Paris, Somogy Editions d'Art / Louvre Editions, "Solo", 2008, 14,2 x 21,5, 56 pages cousues sous couverture rempliée illustrée. Iconographie noir & blanc et couleurs. "De retour de son voyage au Maroc en 1832, Delacroix fait une escale de moins de deux jours à Alger. Cette brève halte suffira à enflammer son imagination et lui inspirera Femmes d'Alger dans leur appartement. Indissociable du chemin parcouru par l'artiste depuis ses débuts, ce tableau, réalisé à partir d'une " riche moisson d'études et de motifs ", en constitue un premier aboutissement. On y retrouve mêlés plusieurs éléments de son langage antérieur, les révélations fiévreusement notées depuis son arrivée au Maroc, les premières pensées nées de ses découvertes et les diverses étapes préparatoires en atelier. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour son auteur et pour l'histoire de la peinture et démontre qu'un sujet de genre, un sujet dit local, ou même un sujet dit noble peuvent faire la différence s'il y a originalité de la part du peintre. Le sujet oriental en général et les femmes au sérail en particulier ont inspiré peintres, poètes, anciens et contemporains, musiciens, et se retrouvent au coeur des références esthétiques et techniques de Delacroix. Plus tard, comme lui, des peintres appartenant aux courants fauvistes, cubistes et puristes se retrouveront dans cette composition, tandis que d'autres en feront une oeuvre de référence. Le tableau corrobore à lui seul la prédiction de Delacroix en 1832, selon laquelle, au Maroc, il y a encore du travail pour vingt générations de peintres."
Pliure angulaire à la première de couverture.
Moulins, Desrosiers, (milieu du XIX°s.). 42,5 x 28,3 cm à la composition + marges.
Peintre de marine et orientaliste, Auguste Delacroix est né à Boulogne-sur-Mer en 1809. Cette composition a été reportée sur la pierre par Edmond Tudot, collaborateur de l'imprimeur lithographe moulinois Desrosiers. - Belles marges (60 x 47 cm à la feuille). Épreuve lavée, petites et habiles restaurations dans une marge. Belles marges (60 x 47 cm à la feuille).
P., Plon, 1960, 3 vol. fort in-8, toile rouge, jaquette rhodoïd sous étui toilé éd., gardes ill., signets, XXII-503, 483 et 536 pp., 40 illustrations hors-texte, index des personnes, lieux et oeuvres d'artistes autres que Delacroix, oeuvres et projets d'oeuvres de Delacroix classées par sujets, corrections et additions de la nouvelle édition (1949). (L.177)
Avant-propos de Jean-Louis Vaudoyer.Introduction et notes par André Joubin. Dos un peu pâli.
Shakespeare, William - Hugo, François-Victor (trad.) - Sérullaz, Arlette (préf.) - Delacroix, Eugène (ill.)
Reference : 5129
(1984)
ISBN : 2865010023
Paris Editions Marchal 1984 in-8 broché Paris, Editions Marchal, 1984. 22 x 22 cm, in-8, 176 (4) pp., reproductions en noir dans le texte, broché sous couverture à rabats illustrée et imprimée.
L'un des 2200 exemplaires numérotés sur papier ivoire Kaolimat d'Arjomari-Prioux (n° 1078). Couverture un peu défraichie avec trace d'étiquette. Ex-dono au premier feuillet blanc. Bon
Pierre Petit, Paris 1858, 6x10,4cm, une feuille.
Photographie originale à l'albumine de Eugène Delacroix au format carte de visite, représentant le peintre assis sur un fauteuil. C'est le plus célèbre portrait de Delacroix. La séance de pose chez Pierre Petit fit l'objet de plusieurs poses et on trouve des tirages différents de cette séance au Musée d'Orsay et au Metropolitan de New-York. Une photographie montée sur carton. En marge basse, Pierre Petit. Au dos, publicité de Pierre Petit avec son adresse. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Delacroix regrette de ne pouvoir se rendre chez lui le soir même, …je suis pris depuis trois jours dune inflammation de la gorge pour laquelle il mest interdit de me trouver dans toute espèce de réunion et de dire un seul mot. Les conséquences de ces indispositions auxquelles je suis sujet sont si graves pour moi quelles me forcent momentanément à un régime sévère…Il le charge dexprimer ...combien je suis affligé de ce contretemps à Monsieur Shulhoff... [sans doute Julius Schulhoff, 1825-1898, pianiste et compositeur que Frédéric Chopin encouragea à devenir pianiste professionnel].Peintre majeur du mouvement romantique, Eugène Delacroix laissa de nombreuses oeuvres engagées, souvent en rapport avec l'actualité, telles Scènes des massacres de Scio (1824) ou La liberté guidant le peuple (1830) ainsi que des oeuvres d'inspiration littéraire, telles La barque de Dante (1822) et La mort de Sardanapale (1827-1828) inspirée d'un poème de Byron.
Plon-Edition d'Histoire et D'Art Deux volumes non séparés 97 et 98 pages,In-12°, brochés, rousseurs marginales superficielles et belle intégrité mécanique.
Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Plon - Editions d'histoire et d'art tome 9 et 10 I-II , mars 1942. Deux fascicules in 8, brochés, XIII-97 et 98 pages. Piqûres affectant les tranches et peu la pagination. Propres.
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SHAKESPEARE. François-Victor Hugo ( traduction de ). DELACROIX, Eugène ( illustrations )
Reference : 83925
(1984)
1984 Ed. Marchal - 1984 - In-8 (carré), broché, couverture illustrée - 176 pages
Bon état
Eugène Delacroix, gravure d'après un dessin original de pendentif hexagonal XIXe siècle représentant un groupe de Jeunes Filles de Sparte s'exerçant à la lutte. Dimensions de la feuille : 31.5x44.5cm Dimensions du dessin : 20x25cm Etat : quelques rousseurs Type de cadre : non encadré Cette gravure, d'après un dessin original du maître à la mine de plomb, reproduit un des projets qui n'ont pas été réalisés, et retrouvés dans les cartons du maître après sa mort, dans le cadre de la décoration de la Bibliothèque de la Chambre des députés pour laquelle Delacroix a composé 20 pendentifs pour les cinq petites coupoles. La noblesse et la grâce des sujets dans ces exercices de combats, l'élégance des mouvements, la souplesse et la force suggérées de ces jeunes corps, de même que la science de la construction, rendent cette composition admirable, à l'image de la très belle figure qui occupe la pointe inférieure du pendentif. Envoi soigné et sécurisé.
JACQUES DELACROIX. NON DATE. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur frais. 28 pages. Premier plat illustré en bleu. Dos fendu.. . . . Classification Dewey : 782.42-Chanson
Musique de J.Delacroix. Paroles de Denise Delacroix et Cécile Le Braz. Classification Dewey : 782.42-Chanson
Paris, Les Editions du Temps, 1963. In-4°, reliure pleine toile de l'édition, jaquette. 125 reproductions à pleine page, certaines en couleurs, sous serpentes légendées.
Charnières intérieures fendues.
Paris, Charavay frères, 1885. In-4 de LXII-538-[4] pages. Reliure en plein maroquin bleu d’eau, dos à nerfs orné de caissons décorés d’un bouquet de fleurs dorées; filets, roulettes encadrant les plats, décorés du même bouquet doré, oiseaux, fleurons dorés, filets sur les coupes, roulette et filets dorés intérieurs, tranches dorées. Parfaitement établi dans une reliure de Pagnant.
Illustré de 2 portraits, dont un portrait de l’artiste d’après une photographie par Pierre Petit en 1862, et une myriade de vignettes : 1968 œuvres de Delacroix sont ici décrites. Vicaire VI, 1142.
[DELACROIX] - SHAKESPEARE - Traduction par Jules DEROCQUIGNY - Illustrations de DELACROIX
Reference : 9366
PARIS, Ed. Horizons de France - 1942 - Coll. "Le livre et l'estampe" - In-8 - Broché - Couverture rempliée - Exemplaire numéroté (n°1308/3000) - Traduction par Jules Derocquigny - Orné de 16 lithographies de Delacroix - 157 pages - Bon exemplaire
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[DELACROIX] - GOETHE - Notice de Alfred LEROY - Traduction par Gérard de NERVAL et Henri BLAZE de BURY - Illustrations de DELACROIX
Reference : 9367
PARIS, Horizons de France - 1942 - In-8 - Broché - Exemplaire numéroté (n°1308/3000) - Précédé d'une notice par Alfred Leroy - Traduction complète de Gérard De Nerval pour la première partie et par Henri Blaze De Bury pour la deuxième partie - Portrait de l'auteur en frontispice et 17 lithographies par Delacroix - 292 pages - Léger manque en coiffe sinon bon exemplaire, très frais
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édition abrégée, avant-propos et notes de André Joubin.Genève, La Palatine, 1946 in-8°, 431 pages, 4 planches hors-texte en noir, broché, bon exemplaire
RAY P6