1724, In-12 carré (12x17,3cm), 425pp. (7) et 170, 70 (4), 151pp. (4), 2 volumes reliés.
Manuscrit de médecine inédit rédigé à la plume noire, d'une écriture fine et lisible. La bibliothèque de Montpellier possède un manuscrit de Deidier au titre similaire, mais avec quelques parties différentes et dont le titre est : Quaestiones therapeuticae de morbis internis, capitis, thoracis, abdominis, de morbis mulierum, de morbis venereis et de morbis universalibus, propositae a D. D. Antonio Deidier. His accessit materia medica. Monspelii, anno 1724. C'est d'après ce manuscrit que nous avons daté le nôtre qui ne possède pas de date. Il n'y a pas de page de titre générale ou particulière, le tome II commençant directement à la page 1 avec l'intitulé : Quaestiones medicae eaque therapeuticae circa morbos internos capitis. Les sous-titre sont repris dans l'index. Le tome I commence à la page 3 et finit par : Finis morborum infini ventris a D. D. Deider alma universitatis monspeliensis professore, traditorum. En 1754 paraît de façon posthume : Consultations et observations médicinales de M. Antoine Deidier. C'est un recueil de questions médicales précises et qui très certainement est la traduction de notre manuscrit et de celui de la bibliothèque de Montpellier ; seulement on a puisé certaines questions dans les manuscrits et on les a accumulées sans ordre et incomplètement. Nous pensons que les manuscrits de Deidier sur ces problèmes thérapeutiquescirculaient librement sous différentes copies et qu'après sa mort il en fut fait un recueil, une sélection un peu anarchique si on considère que dans les manuscrits, les questions médicales sont regroupées par genre : pectoris, de morbis mulierum... Certaines sections sont à peine reprises dans les trois tomes édités. Reliures en pleine basane usagée d'époque. Dos à nerfs ornés. Pièces de titre en maroquin brun, pièces de tomaison de basane brune. La pièce de titre du tome I en martie manquante, celle du tome II absente. Coiffe du tome II arrachée. 2 coins rognés. Ensemble frotté. En fin du tome I et au début du tome II, on retrouve un nom, peut-être celui du possesseur : Barrié. Antoine Deidier fut de son temps un célèbre médecin de Montpellier. Il reçut la charge de professeur de chimie à l'Académie de médecine de Montpellier ; il fut également un mathématicien distingué et reçut du roi la mission de découvrir les causes de la peste de Marseille de 1720. Sa médecine, à contre courant de ses confrères, se base sur l'observation, l'expérimentation et la dissection. Il fut de fait le seul à affirmer que la peste était contagieuse par contact physique alors que ses collègues pensaient qu'elle se propageait dans l'air. Les questions médicales et thérapeutiques sont une succession de cas précis et variés. De morbis ventris regroupe ainsi 30 quaestiones, soit 30 descriptions de symptomes particuliers avec leurs cures, parfois c'est l'emploi d'un certain curatif qui détermine la question, ainsi par exemple de l'emploi du ladanum pour les rhumatismes. Ce manuel de médecine pratique circulait certainement parmi les médecins, d'abord parce qu'il était en latin, et ensuite parce que sa rédaction est celle d'un spécialiste s'adressant à d'autres spécialistes. On ne peut envisager, même si Deidier était professeur, qu'il s'agit d'un cours, l'ensemble n'étant qu'une succession de points précis de médecine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Londres Typis S. Palmer, Sumptibus G. & J. Jnnys 1724 in-8 3 ff.n.ch et 129 pp, veau brun, dos à nerfs, orné [Rel. de l'époque], accroc à la coiffe inf.
Antoine Deidier fut professeur de chimie et médecin des galères à Marseille.Bon exemplaire